Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 28 décembre 2012

Grenoble (38) : un policier de la BAC blessé par un chauffard ivre

Un automobiliste a emprunté une ruelle en sens unique, dans le quartier Saint-Bruno à Grenoble, alors que des policiers de la brigade anticriminalité de Grenoble procédaient à l’interpellation de deux suspects, dans la nuit de jeudi à vendredi. La voiture des fonctionnaires étant arrêtée au milieu de la chaussée, l’un des gardiens de la paix a fait signe au conducteur de s’arrêter mais ce dernier a foncé délibérément pour tenter de forcer le passage, obligeant le policier à se jeter sur le capot de la voiture sérigraphiée pour ne pas être écrasé. Le chauffard, qui était en état d’ivresse, a été interpellé et le policier, blessé, a dû recevoir des points de suture.
source : Le Dauphiné Libéré (28 décembre 2012)

Nice (06) : un policier reçoit un tir de plombs sur son gilet pare-balles

Un policier a reçu un tir de plombs au niveau de son gilet pare-balles, près du cou, alors qu'il était en intervention ce vendredi après-midi boulevard Louis-Braille, à Nice-Est. Le fonctionnaire n'est pas blessé, mais choqué. A défaut de pouvoir tuer, un plomb peut crever un oeil. La police a aussitôt investi la barre d'immeubles HLM d'où proviendrait le tir. Vers 17 h 30, elle a interpellé deux suspects dans un appartement au cinquième étage, ainsi qu'un fusil à plombs. Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a déjà dénoncé cette nouvelle agression contre les forces de l'ordre tout comme le syndicat Unité SGP-Police. "Trop c'est trop", a indiqué le syndicat dans un communiqué. "Les policiers nationaux de notre département ne tolèrent plus ces actes criminels gratuits à leur encontre. Les délinquants de tout genre doivent savoir qu’ils ne peuvent agir impunément contre les forces de l’ordre." Dans nos éditions de ce jour, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'inquiétait de la répétition de tels faits sur la Côte d'Azur, après la violente agression d'un adjoint de sécurité, mardi dernier à Nice.
source : Nice Matin (28 décembre 2012)

Grigny (91) : un policier blessé au visage par le jet d'un projectile

Après avoir reçu un projectile lancé par des inconnus à proximité de la cité sensible de Grigny 2 en Essonne, un policier a été sérieusement blessé au visage jeudi soir. Jeudi vers 20h50, quatre policiers, membres de la compagnie de sécurisation (CS) de l'Essonne basée à Grigny, ont été pris à partie alors qu'ils sécurisaient la gare RER située au pied de la copropriété de Grigny 2, une cité nouvellement classée en zone de sécurité prioritaire (ZSP). Selon le syndicat SGP-FO, l'attention des policiers avait été attirée par un jeune homme en train de dégrader une porte vitrée à coups de pierre dans la gare et qui, les voyant s'approcher, aurait pris la fuite en direction de la cité. Là, une vingtaine d'agresseurs auraient lancé des pierres sur les policiers blessant l'un d'eux au visage, a indiqué le syndicat Alliance. Quatre fractures La victime souffrirait notamment de quatre fractures au niveau d'une pommette et d'une altération de la vision d'un oeil consécutive au choc, a poursuivi cette source. Elle s'est vu prescrire une incapacité temporaire de travail (ITT) de 30 jours. Une enquête a été ouverte, mais aucun des agresseurs n'a pour l'heure été interpellé. Source sur TF1 News : Grigny : un policier blessé au visage par le jet d'un projectile
source : lci.fr (28 décembre 2012)

mercredi 26 décembre 2012

Mantes-la-Jolie (78) : deux policiers légèrement blessés lors d'un contrôle routier

Deux policiers ont été légèrement blessés vendredi soir dans le quartier sensible du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines), après avoir été pris à partie par un groupe d'une quinzaine de personnes à la suite d'un contrôle routier. L'un des fonctionnaires de police a reçu un coup de poing au visage et l'autre souffre de douleurs à un doigt, a précisé une source policière. Les forces de l'ordre ont tenté d'interpeller un automobiliste qui roulait sans permis de conduire. Ce dernier s'est rebellé et a incité un groupe de jeunes à faire pareil. Assaillis par une quinzaine de personnes, les policiers ont réussi à quitter les lieux avec le conducteur, âgé de 24 ans, en faisant usage de gaz lacrymogène.
source : Le Parisien (24 décembre 2012)

samedi 3 novembre 2012

Nîmes (30) : un chauffard en fuite blesse trois policiers

Trois policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Nîmes ont été blessés vendredi soir dans un accident provoqué par un chauffard poursuivi par une autre patrouille, a-t-on appris de source policière. Le véhicule des fonctionnaires de la BAC a été percuté "de plein fouet" par celui du fuyard, pris en chasse après avoir refusé de s'arrêter à un contrôle routier vers 22h à proximité de la route de Beaucaire, a précisé samedi à Sipa Gil Andreau, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Gard. Le chauffard "a tourné brusquement" et les policiers "n'ont pas pu l'éviter". L'absence de trace de freinage et l'état des deux voitures témoigne de la violence du choc: "les blocs moteur ont reculé de 50 centimètres", a-t-il ajouté. Le conducteur, âgé de 22 ans, et son passager mineur de 17 ans ont été interpellés par la patrouille qui les poursuivait après avoir de nouveau tenté de prendre la fuite. Ils ont été hospitalisé pour des fractures de la mâchoire et du sternum. Le passager est sorti de l'hôpital et a été placé en garde à vue. Le chauffard, qui conduisait sans permis et sous l'emprise de produits stupéfiants, était encore soigné samedi après-midi. Les trois policiers de la BAC ont été également été légèrement blessés. Une femme souffre d'une entorse à un genou, un homme d'une fracture des côtes et un autre d'une entorse cervicale. "On a échappé à un drame. C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de mort", a déclaré Gil Andreau. "Une fois de plus nos collègues ont été victimes de criminels de la route", s'est insurgé David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal adjoint du syndicat Alliance police nationale. "Nous demandons à la justice que ces actes soient considérés comme des homicides volontaires et soient sévèrement punis".
source : Nouvel Obs (03 novembre 2012)

vendredi 2 novembre 2012

Montfrin (30) : Un policier traîné sur 50 mètres lors d'un contrôle

Un policier de la police intercommunale du Pont du Gard a été légèrement blessé mercredi soir lors d’une patrouille. À Montfrin, les policiers ont repéré une voiture dont le conducteur ne portait pas de ceinture de sécurité. Voulant vérifier les papiers de l’automobiliste, l’agent territorial s’est approché de la voiture.
Simples contusions
Le conducteur a alors amorcé une marche arrière traînant le policier sur une cinquantaine de mètres. Le policier ne souffre heureusement que de contusions. Le conducteur, qui avait pris la fuite, a été arrêté un peu plus loin à Théziers par la police intercommunale et remis aux gendarmes d’Aramon. Il a été placé en cellule de dégrisement à la gendarmerie.

Source : Midi Libre

mercredi 24 octobre 2012

France : Violences contre les forces de l'ordre - 38 blessés par jour

Sur le front d'une délinquance violente, policiers et gendarmes paient un lourd tribut. L'uniforme est devenu une cible. Le chauffard, surpris à La Grave-de-Peille, village de l'arrière-pays niçois, n'a laissé aucune chance au major Daniel Brière, numéro deux de la brigade de recherche de Nice. À la vue du gendarme qui tentait de l'intercepter, à pied et l'arme à la main, il a appuyé sur l'accélérateur de la Mini Cooper volée le matin même. Percuté à vive allure et de plein fouet, le militaire a été projeté à une dizaine de mètres. Il a succombé à ses multiples blessures, à l'hôpital. Décrit par sa hiérarchie comme un «grand professionnel de la police judiciaire, avec une personnalité rayonnante», ce militaire de 52 ans était père de deux enfants. Deux jours auparavant, un brigadier était grièvement brûlé au visage à Pipriac, en Ille-et-Vilaine, par un cocktail Molotov jeté par un jeune déséquilibré. Transféré au service des grands brûlés d'un hôpital à Nantes, le sous-officier conservera à vie les stigmates de la sauvage agression. Haine devenue ordinaire Côté police, le tableau n'est guère meilleur. La consultation du Bulletin quotidien de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) en dit plus long que n'importe quel discours sur les attaques incessantes qu'encaissent les fonctionnaires, jour après jour. Dans une cité du XVe arrondissement de Marseille, une patrouille de la BAC reçoit une pluie de projectiles alors qu'elle intervient jeudi dernier peu avant minuit sur cinq receleurs. Une lourde brique, balancée depuis le haut d'un immeuble, traverse le pare-brise de la voiture de police. Par miracle, les fonctionnaires, ainsi qu'un gardé à vue, s'en sortent indemnes. À Lyon, trois jours plus tôt, un agent de la sécurité publique est roué de coups à l'extérieur d'une clinique des Minguettes par le frère d'un jeune homme poignardé à mort. Lors d'échauffourées déclenchées à la nuit tombée, les policiers sont caillassés par des inconnus qui dégradent trois voitures de police. Une quarantaine de tirs de grenades et de balles de défense ont été nécessaires pour rétablir le calme. Peu avant, à Chilly-Mazarin (Essonne), trois agents en voiture étaient blessés aux cervicales, aux jambes et au bassin après avoir été percutés de plein fouet par un cambrioleur de 19 ans. Brigade anticriminalité tombée dans une embuscade à Nice, policière tirée par les cheveux et frappée au visage par une furie à Meaux, patrouilles essuyant des jets de cocktails Molotov et de bouteilles d'acide chlorhydrique à Brive-la-Gaillarde, coup de feu contre la vitre de l'École nationale de police de Draveil… La litanie est sans fin. Chronique d'une haine devenue ordinaire, elle émaille la vie des commissariats et des brigades. Selon nos informations, les forces de l'ordre ont eu à déplorer pas moins de 10.331 blessés en service depuis le début de l'année dans leur engagement contre la délinquance et le crime quotidien. Soit en moyenne 38 victimes par jour! Le chiffre, effarant et auquel s'ajoutent déjà six morts en opération, confirme une tendance lourde et calamiteuse. En 2011, quelque 11 257 policiers et 2 176 gendarmes ont été impliqués dans des agressions ou des accidents dans le cadre de leurs missions. Sept y ont perdu la vie. Les opérations dites «de routine» n'existent plus depuis des lustres. Et, dans les rangs des forces de l'ordre, des voix s'élèvent pour exprimer une vive lassitude, voire une colère mâtinée d'incompréhension, face à la bouffée de violence visant l'uniforme. Las de jouer les punching-balls, policiers et gendarmes en ont ras le képi. Un message reçu cinq sur cinq par le ministère de l'Intérieur, qui partage au quotidien la souffrance des troupes sur le terrain. «Jour après jour, les comptes rendus d'opération rappellent à quel point le métier est dangereux, observe-t-on dans l'entourage de Manuel Valls. On y voit des gens forcer des barrages, refuser les contrôles, se heurter aux effectifs pour rendre les interventions de plus en plus compliquées. Dans nos rangs, on ne compte plus les mâchoires brisées, les poignets cassés ou encore les balles qui traversent les jambes…» Panoplie de défense étoffée Les risques du métier sont tels que des consignes ont été données pour limiter, voire faire cesser, les chasses et les courses-poursuites quand elles sont estimées trop dangereuses. «La sécurité des effectifs est érigée en priorité absolue, martèle-t-on place Beauvau. Nous repensons sans cesse les équipements de protection pour faire face aux nouvelles donnes du terrain, pour renforcer la cuirasse des unités d'intervention sans pour autant les déshumaniser. Tout est question de dosage…» Afin d'éviter la multiplication des «expériences trop traumatisantes», la panoplie de défense non létale s'est étoffée, avec la généralisation du bâton de type «tonfa», le pistolet à impulsion électrique, ou encore la bombe lacrymogène. Le port du gilet pare-balles, jadis réservé aux seules unités d'élite, est devenu obligatoire dans tous les services. Il a permis d'épargner des dizaines de vies humaines. Dimanche dernier, deux gendarmes de la brigade de Dole ont été blessés par balles, dont un grièvement, par un forcené incarcéré depuis lors pour «tentative d'assassinat».
source : Le Figaro (23 octobre 2012)

mardi 23 octobre 2012

Bourg-de-Péage (26) : deux policiers blessés alors qu’ils intervenaient sur un différend familial

Deux policiers du commissariat de Romans ont été blessés en intervenant, dimanche après-midi, lors un différend familial à Bourg-de-Péage. Appelés sur place alors qu’une bagarre venait d’éclater, les deux fonctionnaires ont tenté de séparer les protagonistes. C’est en essayant de maîtriser un homme de 25 ans qui tentait de se jeter sur une dame, qu’un des policiers s’est fait une double entorse au doigt, qui lui vaut une ITT de 15 jours. L’autre policier a quant à lui été très légèrement blessé. L’homme menotté et placé en garde à vue, blessé à l’épaule, a été relâché pour pouvoir bénéficier de soins.
source : Le Dauphiné Libéré (22 octobre 2012)

lundi 22 octobre 2012

Grave-de-Peille (06) : Gendarme tué: le conducteur de 21 ans mis en examen pour "homicide volontaire"

Le conducteur de 21 ans soupçonné d'avoir mortellement fauché mercredi un gendarme au volant d'une voiture volée a été mis en examen pour "homicide volontaire" et écroué, a annoncé dimanche le procureur de Nice, Eric Bedos. L'auteur principal a été mis en examen pour "homicide volontaire sur militaire de la gendarmerie dans l'exercice de ses fonctions", "tentative d'incendie volontaire de véhicule automobile" et "vol en réunion en état de récidive légale". Le major Daniel Briere, âgé de 52 ans, marié et père de deux enfants, dirigeait mercredi une enquête sur le terrain pour interpeller le voleur d'une Austin Mini, subtilisée la veille et repérée à La Grave-de-Peille dans l'arrière-pays niçois. Le conducteur au volant du véhicule l'a projeté en l'air à environ 12 mètres et le militaire est décédé peu après son arrivée à l'hôpital. Le conducteur avait partiellement incendié le véhicule, avant de prendre la fuite à pied et d'être interpellé le lendemain. Le début de l'affaire remonte en fait à un cambriolage perpétré le 26 septembre à l'Escarène, un village non loin du lieu du drame. A cette occasion la clef de la voiture est subtilisée. Des malfaiteurs reviennent trois semaines plus tard voler l'Austin mini, qui fauchera le gendarme le lendemain. Six personnes, âgées de 16 ans à 23 ans, se connaissant bien, avaient été présentées dans la nuit à deux juges d'instruction. Deux jeunes, dont un mineur, ont été mis en examen et écroués en rapport avec le cambriolage et le vol de la voiture, a indiqué le procureur de Nice. Une quatrième personne a été mise en examen pour le cambriolage et placée sous contrôle judiciaire. Enfin deux personnes ont un statut de témoins assistés, a encore précisé le procureur. L'homme de 21 ans, auteur présumé de l'homicide, avait bénéficié cinq jours avant le drame d'une mise en liberté sous contrôle judiciaire. En janvier, il avait été mis en examen et placé en détention provisoire pour une dizaine de cambriolages, le vol de deux voitures et la détention de cannabis. Dans le passé il avait en outre été condamné à trois reprises, sans emprisonnement ferme. Connus pour quelques délits, la plupart des autres suspects n'avaient pas encore de casiers judiciaires. Ces petits délinquants étaient surveillés depuis un certain temps par la gendarmerie qui a donc pu avancer très vite dans l'enquête. Le président François Hollande, accompagné du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, a rendu hommage samedi à l'"exceptionnel courage" du major Daniel Briere, après avoir rencontré sa famille pendant une demi-heure à la préfecture des Alpes-Maritimes. Ses obsèques auront lieu lundi à 11h00 à Nice dans la caserne de gendarmerie des Alpes-Maritimes, en présence de Manuel Valls et du directeur général de la gendarmerie nationale, le général Jacques Mignaux.
source : Le Nouvel Observateur (21 octobre 2012)

dimanche 21 octobre 2012

Le Mans (72) : Sept interpellations après des jets de pierres contre les policiers

La scène se déroule jeudi vers 16 heures rue du Repos, dans le quartier des Sablons au Mans. Des policiers voient des jeunes sortir d’un hall en courant. Ne trouvant pas la scène normale, ils décident alors de s’approcher pour une banale vérification. Mais, surprise à leur retour au véhicule ils constatent que la vitre avant gauche a volé en éclats. Un projectile est à l’origine de ce bris de glace. Afin de savoir qui est l’auteur, les représentants des forces de l’ordre s’approchent de plusieurs témoins de la scène. Aussitôt, ils se font prendre à partie par une dizaine d’individus qui les insultent et leur lancent des pierres. Alors que des renforts sont appelés (une quinzaine de policiers au total), certains fonctionnaires décident de poursuivre des jeunes qui tentent de prendre la fuite pendant que d’autres restent autour du véhicule. Mais l’ambiance devient de plus en plus tendue et les jeunes de plus en plus violents. Au final, sept seront interpellés. Six sont de jeunes majeurs. Quatre policiers seront légèrement blessés. Un pour avoir reçu un coup violent au tibia, un autre pour un choc aux vertèbres cervicales, un autre à un doigt… Sur les sept interpellés deux ont fait l’objet d’une poursuite de garde à vue, un autre s’est vu fixer un rendez-vous judiciaire pour le mois de janvier et quatre ont été remis en liberté. À noter que parmi les sept, les policiers ont interpellé un jeune pour la quinzième fois depuis le début de l’année.
source : Le Maine Libre (20 octobre 2012)

Vigneux (91) : pris à partie par une trentaine de personnes, 3 policiers blessés

Trois policiers de la BAC de Draveil ont été légèrement blessés dimanche, après avoir été pris à partie par une trentaine de personnes dans une cité de Vigneux alors qu'ils poursuivaient deux hommes suspectés d'effraction. L'équipage de la BAC de Draveil souhaitait, vers 15 heures, contrôler deux individus "au comportement suspect" dans un quartier touché par la recrudescence de cambriolages quand ces derniers ont pris la fuite en direction du quartier sensible de la Croix-Blanche à Vigneux. Arrivés dans la cité, les policiers ont été pris à partie et molestés par une trentaine de personnes armées de pierres et de bâtons. Selon une source syndicale, le policier touché à la tête, a été frappé à l'aide d'une matraque télescopique. Les policiers ont dû fait usage d'une grenade de désencerclement et d'un flashball pour se dégager, a rapporté cette même source. Leur véhicule a également été dégradé. Après l'arrivée de renforts, le quartier a retrouvé son calme, a indiqué la police qui n'a encore procédé à aucune interpellation. L'enquête a été confiée à la brigade de sûreté urbaine de Draveil.Soignés aux urgences de l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, les fonctionnaires de police souffrent, pour l'un, d'une plaie saignante au cuir chevelu et de douleurs aux cervicales pour les deux autres.
source : TF1.fr (21 octobre 2012)

Aix-les-Bains (73) : Un policier blessé lors d’une altercation

Mercredi soir, vers 21 h 30, les policiers d’Aix-les-Bains sont appelés par des habitants des bords du lac : un individu serait en train de dégrader des voitures et des poubelles, au niveau du boulevard Barrier. Sur place, les fonctionnaires de police abordent un homme, âgé de 38 ans, soupçonné d’être l’auteur des faits. Or, ce dernier, très alcoolisé, n’est pas d’humeur à se laisser interpeller. Dès lors, une bagarre éclate et un policier est blessé au niveau du poignet. Bilan : 15 jours d’arrêt de travail. L’individu a finalement été conduit au poste et placé en cellule de dégrisement pour la nuit. Le lendemain, pris de remords, il s’est excusé pour son comportement. Ce qui ne l’empêchera pas d’être convoqué au tribunal de Chambéry le mois prochain.
source : Le Dauphiné Libéré (19 octobre 2012)

La Roche-sur-Yon (85) : Policier percuté, le jeune motard mis en examen

L’adolescent qui a foncé sur un policier, vendredi, en fin d’après-midi, dans le quartier de la Vigne-aux-Roses, à La Roche-sur-Yon, a été mis en examen en milieu d’après-midi. Il est poursuivi pour violences involontaires et refus d’obtempérer. Il a été interpellé, vendredi, quelques instants après avoir percuté le fonctionnaire de police, le choc ayant provoqué sa chute. Admis aux Urgences à l’hôpital de La Roche-sur-Yon, le policier est sorti ce samedi. Il souffre de douleurs à la tête et à la hanche. Il bénéficie d’une interruption temporaire de travail de huit jours.
source : Ouest France (20 octobre 2012)

Rennes (35) : Un forcené blesse grièvement son fils de deux ans et un policier

Ce samedi soir, retranché dans sa salle de bain, un père a asséné dix coups de couteau à son fils de deux ans et demi. Un policier de la BAC a également été blessé. Le pronostic vital de l'enfant est engagé. C'est au 34 rue Zacharie-Roussin à l'arrière du stade de Courtemanche à Rennes que s'est déroulé le drame. Ce samedi en fin d'après-midi, un père séparé de sa compagne a pénétré de force dans le logement de cette dernière. Très énervé, il s'est retranché dans la salle de bain avec son son fils de deux ans et demi. Vers 18 h, la mère de l'enfant a appelé les policiers. Arrivés sur place, les forces de l'ordre ont tenté de raisonner le forcené. Devant l'incohérence de ses propos et sa détermination, les fonctionnaires de la Brigade anti-criminalité ont un temps pensé à faire intervenir le Groupement d'intervention de la police nationale. Ils n'en ont pas eu le temps. Le père a déclaré : "On va monter ensemble au ciel" et a commencé à planter la lame de son couteau suisse dans le dos de son fils. Les policiers de la Brigade anti-criminalité ont cassé la porte vitrée de la salle de bain et ont stoppé l'homme qui avait atteint son fils à dix reprises à la tête et au dos. Le pronostic vital du petit garçon est engagé. Il a été transporté à l'hôpital Sud par les pompiers. Particulièrement violent, l'homme ne s'est pas laissé interpellé facilement. Il a également gravement blessé un policier à l'avant-bras. Ce dernier a été transporté au centre hospitalier de Rennes. Agé de 33 ans, le père a été placé en garde à vue.
source : Le Mensuel de Rennes (20 octobre 2012)

vendredi 5 octobre 2012

Brest (29) : Policiers blessés

En deux jours, quatre policiers ont été agressés à Brest. Jeudi matin, dans le centre-ville de Brest, deux policiers ont été blessés lors de l’interpellation de quatre individus ivres qui agressaient les passants. Un agent a eu le coude cassé et ne pourra pas travailler durant trois semaines. Dans la nuit du jeudi au vendredi, lors d'interpellations, un policier était mordu et un autre recevait un coup de poing. Le syndicat Unité-SGP-Police/FO, majoritaire dans la police nationale, attend de la justice « une protection sans faille et de sévères sanctions contre les auteurs des ces agressions ». Il met en cause : « Les sous-effectifs nous font courir des risques ». Il précise : « A Brest, en 2001, les effectifs étaient à 397, aujourd’hui nous sommes à 306. » Début 2013, des recrutements sont prévus dans la police nationale. Le syndicat craint que « le Finistère soit laissé pour compte car il n’est pas classé en zone sensible prioritaire ». Déjà, « pour des raisons d’économie », les forces de l’ordre finistériennes doivent parfois faire avec leurs propres moyens. Dimanche, pour le match de foot Brest-Bordeaux, il n’y aura pas de renfort en forces mobiles et « 61 policiers finistériens sont rappelés en service ce dimanche ».
source : Ouest France (05 octobre 2012)

Paris (75) : des CRS agressés dans un square

Des CRS qui effectuaient des contrôles d'identité ont été agressés jeudi soir par une quarantaine de personnes dans le square Léon, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. L'incident s'est produit vers 21h20. Lors d'un contrôle, les CRS, dont le nombre n'a pas été précisé, ont été entourés par une quarantaine de personnes menaçantes, selon une source policière. Une bagarre a éclaté et les CRS ont dû appeler des renforts pour se dégager. Un homme, connu des services de police pour quatre méfaits, a été interpellé. Un fonctionnaire de police souffrant de douleurs au bras et à l'épaule a quant à lui été soigné sur place. Le square Léon fait partie d'une future Zone de sécurité prioritaire (ZSP) à Paris.
source : Le Parisien (05 octobre 2012)

Martigues (13) : Un policier renversé devant le commissariat par un conducteur ivre

Un motard des CRS vient d'être renversé par un conducteur, à Martigues. Les faits se sont produits peu avant 16h, à proximité de l'Hôtel de Ville lorsqu'un automobiliste a coupé un rond-point et percuté un des deux policiers qui "allaient contrôler ce véhicule à l'allure suspecte, qui zigzaguait", indique-t-on de source policière. Les faits se sont d'ailleurs produits juste devant le commissariat de police nationale de Martigues. L'homme a alors été pris en chasse par le second motard des CRS et plusieurs véhicules de la police nationale. Au terme d'une course-poursuite dans les rues de la ville, il a finalement été interpellé dans le quartier de Croix-Sainte après une sortie de route. Visiblement "ivre mort", le fuyard était au surplus "en état de récidive", selon la même source. Une voiture de police a par ailleurs été accidentée au cours de l'arrestation. Blessé légèrement, le CRS renversé souffre d'une fracture de la clavicule. Quant au conducteur fautif, son état a nécessité son hospitalisation avant placement en garde à vue et un probable déferrement devant le parquet d'Aix-en-Provence.
source : La Provence (05 octobre 2012)

dimanche 30 septembre 2012

Chilly-Mazarin (91) : Quatre policiers blessés lors d’un cambriolage - deux suspects mis en examen

Deux des quatre hommes soupçonnés d’avoir légèrement blessé des policiers en les percutant en voiture lors d’un cambriolage à Chilly-Mazarin (Essonne) ont été mis en examen et devaient être présentés à un juge. Ces deux suspects, appartenant à la communauté des gens du voyage et âgés de 18 et 19 ans, ont été mis en examen pour «participation à une association de malfaiteurs», «vol aggravé» et «tentative d’homicide sur agent de la force publique». Dans la nuit de jeudi à vendredi, quatre malfaiteurs, conduisant chacun un véhicule, avaient forcé un barrage de police à la suite d’un cambriolage dans une concession automobile où l’on vend et loue des véhicules haut de gamme. L’un des deux suspects avait été interpellé sur place, le second à Massy (Essonne). Les deux autres véhicules avaient été retrouvés, l’un à Savigny-sur-Orge (Essonne) et l’autre à Massy, sans leurs chauffeurs qui sont toujours recherchés. Blessés lors du choc, les quatre policiers avaient été conduits pour des soins au centre hospitalier de Longjumeau (Essonne), d’où ils sont sortis quelques heures plus tard. Ils souffrent d’entorses et d’une plaie aux cervicales, à une cheville et un genou. La sûreté départementale de l’Essonne est chargée de l’enquête.
source : Le Progrès.fr (29 septembre 2012)

Hendaye (64) : Deux policiers blessés lors d'un contrôle

Deux policiers ont été blessés dimanche à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) lors d'un contrôle en étant heurtés par une voiture qui a pris la fuite, a-t-on appris de sources policière et syndicale. Une fonctionnaire souffre d'une double fracture tibia-péroné et un policier a eu une cheville fracturée, selon le syndicat Unité SGP Police. Les faits se sont produits vers 11h30 après que trois fonctionnaires de police-secours ont repéré deux véhicules roulant à vive allure et ont tenté de les contrôler. L'un des véhicules, une Seat blanche, a alors fait marche arrière et renversé les deux policiers qui s'approchaient à pied avant de prendre la fuite. Le véhicule a été retrouvé un peu plus loin. Le deuxième véhicule, une Mercedes, était toujours recherché en milieu d'après-midi. "La violence envers les policiers se banalise, cela est intolérable. Unité SGP Police demande a ce que tout soit mis en oeuvre pour que cette situation cesse", écrit le syndicat dans un communiqué.
source : RMC (30 septembre 2012)

mercredi 26 septembre 2012

Antibes (06) : Un policier agressé lors d'un contrôle

Au lendemain de la violente agression d'un policier niçois, un policier d'Antibes a reçu un coup de poing ce mardi au cours d'une intervention. Les faits se sont produits vers 12 h 30, face à la gare routière de la vieille ville. L'agent était sur le point d’interpeller un jeune homme circulant au guidon d’un scooter visiblement volé. L’agresseur a réussi à prendre la fuite. Les blessures de l’agent sont cette fois superficielles
source : Nice Matin (18 septembre 2012)

Nice (06) : Le policier agressé a quitté l'hôpital, le suspect toujours en fuite

Mika, le policier national sauvagement frappé à coups de casque et de menottes lundi en fin de journée à Nice, a pu quitter l'hôpital Saint-Roch au cours de la nuit passée. Le médecin-légiste a évalué son ITT (incapacité temporaire de travail) à 30 jours. Le fonctionnaire de Police secours a reçu de nombreux points de suture au crâne, et souffrirait d'une fracture du poignet. Son état de santé lui a néanmoins permis de rentrer chez lui. L'agresseur qui s'est déchaîné contre lui à l'issue d'un contrôle routier est identifié, et toujours activement recherché. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale. Le fonctionnaire de police secours avait été violemment agressé ce lundi soir après s'être lancé à la poursuite du conducteur d'un T-Max qui avait pris la fuite à pied, afin d'échapper à un contrôle. Le fugitif se serait retourné contre lui et l'aurait frappé avec son casque laissant le policier à terre, en sang. Dès ce lundi soir, les élus niçois avait fait part de leur indignation. Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, évoquait une "agression inacceptable", Eric Ciotti, président du conseil général des AM et député choisissait quant à lui l'adjectif "intolérable".
source : Nice Matin (18 septembre 2012)

Antibes (06) : un Policier se fracture deux doigts lors d'une interpellation houleuse

Un policier de la brigade anti-criminalité du commissariat d'Antibes a été blessé, dans la nuit de mardi à mercredi, place Guynemer, au centre-ville d'Antibes, lors d'une intervention visant un groupe de jeunes. L'un d'eux, un Antibois de 18 ans, qui fumait du cannabis et était recherché pour des affaires de vol, s'est violemment débattu au moment de son arrestation. A tel point que le fonctionnaire a eu deux doigts fracturés et une interruption totale de travail de six jours.
source : Nice Matin (26 septembre 2012)

Tulle (19) : Ivre, il blesse trois policiers

Trois policiers du commissariat de Tulle ont été légèrement blessés lors d’une intervention, samedi soir. Vers 23 h 30, les policiers sont appelés par les pompiers, débordés par un homme en état d’ivresse, rue Sainte-Claire. En maîtrisant l’individu, l’un des policiers aurait reçu des coups, un autre aurait eu le bras tordu, un troisième souffrirait du dos. L’homme a été placé en cellule de dégrisement. Il devra se présenter devant la justice. Read more: http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/departement/correze/tulle/2012/09/26/ivre-il-blesse-trois-policiers-1277993.html#ixzz27bp9q36D
source : La Montagne (26 septembre 2012)

Saint-Denis (93) : un policier blessé lors de violences

Un policier a été blessé, puis hospitalisé, lors d'une interpellation mouvementée mardi soir à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, où des policiers "ont été caillassés" par des jeunes gens, a-t-on appris de source policière mercredi. Vers 18 heures, des policiers ont contrôlé des jeunes gens dans une voiture où ils ont notamment aperçu des couteaux. Selon la source, le conducteur de ce véhicule "s'est rebellé" et une vingtaine de jeunes gens ont alors lancé des projectiles et "caillassé" la police qui a fait appel à des renforts. Le conducteur de la voiture a porté un violent coup de poing à l'un des fonctionnaires qui l'arrêtait et celui-ci a été hospitalisé, a aussi dit la police. La préfecture de Seine-Saint-Denis a précisé que le policier était ressorti le soir même de l'hôpital.
source : Europe 1 (26 septembre 2012)

mardi 25 septembre 2012

Saint-Fons (69) : Un policier municipal blessé lors d’un contrôle routier

Un policier municipal de Saint-Fons a été blessé au cours d’un contrôle routier dimanche vers 0 h 30. Alors qu’il verbalisait un automobiliste qui venait de griller un stop, un différend est survenu entre l’équipage des deux policiers municipaux et les quatre personnes se trouvant à l’intérieur du véhicule, l’un des passagers filmant la scène avec son téléphone portable. Alors que les policiers lui demandaient d’arrêter de filmer, le conducteur de la voiture est remonté dans la voiture et a redémarré. L’un des policiers est sans doute resté coincé dans la portière mal fermée et a été traîné sur une trentaine de mètres. Il souffre d’une fracture du poignet et d’une luxation à l’épaule. Le conducteur était toujours recherché hier soir.
source : Le Progrès de Lyon (24 septembre 2012)

Nancy (54) : un policier trainé sur 10 métres

Les policiers nancéiens ont pris en chasse une voiture roulant à vive allure, samedi, vers 4 h 50 du matin, au centre de Nancy. Le véhicule s’est immobilisé rue Maurice-Barrès. Un policier s’est approché de la portière du conducteur. Plusieurs personnes se trouvaient à bord. La fenêtre conducteur était ouverte. Le policier en civil, brassard caractéristique autour du bras, a décliné sa qualité. « J’ai été pris de panique. J’ai cru qu’on m’agrippait, qu’on m’agressait. J’ai fait n’importe quoi. J’ai redémarré… », a balbutié le conducteur, présenté en comparution immédiate, hier, en correctionnelle. Le policier avait en fait posé sa main sur son épaule, pour lui intimer l’ordre de stopper. Emporté par la force de la voiture qui redémarrait, le fonctionnaire a été traîné sur 10 m, avant de lâcher prise. La voiture folle n’a pas été loin, percutant l’aile avant droite d’une voiture de police arrivée à l’angle de la rue Charles-III et de la rue Saint-Julien. Fin de course ! Les policiers ont sorti leurs armes et ont maîtrisé manu militari le conducteur. « Il était complètement ivre. On serait mort si la police n’était pas intervenue », ont témoigné des passagers. « Le prévenu a une dizaine de condamnations à son casier, et notamment des affaires similaires. Il doit aussi comparaître prochainement pour conduite en état d’ivresse. L’affaire est grave ! » a dénoncé le procureur, requérant deux ans de prison ferme. Pour la défense, « la consommation d’alcool a pris le dessus, il n’avait pas conscience de ce qu’il faisait… » Résultat : deux ans de prison à effectuer immédiatement.
source : L'Est Républicain (25 septembre 2012)

samedi 22 septembre 2012

Cannes (06) : Deux morts, dont un policier, dans un accident

Des policiers étaient en patrouille quand leur voiture a été percutée par celle d'un automobiliste qui roulait en sens interdit à grande vitesse. «Quand on voit l'état des véhicules, on se dit que le choc a été d'une violence phénoménale. Le véhicule des collègues a traversé l'équivalent de cinq voies en latéral sous l'impact.» Le représentant du syndicat unité-SGP Police, qui s'est rendu sur les lieux de l'accident survenu dans la nuit de vendredi à samedi à Cannes, se dit «choqué». Deux personnes sont mortes, dont un policier et une femme, et deux autres ont été blessées, dont encore un policier, dans cet accident de la route survenu dans la nuit, non loin du commissariat de Cannes. Le policier décédé, Amaury Marcel, âgé de 27 ans, était arrivé le 1er septembre au commissariat de Cannes en provenance de la police aux frontières d'Orly. Un second policier, Mickaël Fillon, est grièvement blessé avec une jambe et une vertèbre fracturées, mais ses jours ne sont pas en danger. Quatre personnes, deux hommes à l'avant et deux femmes à l'arrière, occupaient l'autre véhicule. Une femme est morte à l'hôpital des suites de ses blessures et le passager avant a été blessé grièvement, son pronostic neurologique étant engagé, selon la police. Le conducteur, un homme lui aussi âgé de 27 ans et connu des services de police pour des faits de violences et de trafic de stupéfiants notamment, a la mâchoire fracturée. Il a tenté de fuir à pied après l'accident avant d'être interpellé par une autre patrouille. Selon une source policière, une bouteille de vodka a été retrouvée dans son véhicule et avant la collision, il avait déjà manqué de peu d'accrocher une première voiture de police lors d'un dépassement interdit. Son placement en garde à vue lui a été notifié avant qu'il soit hospitalisé en vue d'une opération. Samedi à midi, il n'avait pas pu encore être entendu. L'enquête judiciaire du parquet de Grasse «déterminera les circonstances exactes de ce drame qui endeuille, pour la deuxième fois en trois ans, le commissariat de Cannes», a indiqué le ministre de l'Intérieur Manuel Valls en faisant part de son soutien aux familles et aux collègues des policiers. «Cet événement tragique rappelle le caractère dangereux des missions de sécurité publique que policiers et gendarmes accomplissent quotidiennement sur l'ensemble du territoire, au service de leurs concitoyens, et souvent au péril de leur vie», déclare-t-il dans un communiqué. En octobre 2009, deux policiers de Cannes avaient déjà trouvé la mort dans un accident nocturne de la route au centre-ville alors qu'ils se rendaient sur une intervention. Leur véhicule était seul en cause.
source : Le Figaro (22 septembre 2012)

Cannes (06) : un policier tué dans un accident de la route

Une voiture du commissariat de Cannes a été percuté par une voiture qui avait pris la fuite après avoir manqué de percuter un premier véhicule de police. Mais l'accident ne se serait pas produit lors d'une course-poursuite.

Deux personnes sont mortes, dont un policier et une femme, et deux autres ont été blessées, dont encore un policier dans un accident de la route survenu dans la nuit de vendredi à samedi à Cannes (Alpes-Maritimes), selon un bilan de source policière.

Un équipage du commissariat de la ville a été percuté par une voiture qui avait pris la fuite après avoir manqué de percuter un premier véhicule de police, a précisé cette source, soulignant que l'accident ne s'est pas produit cependant lors d'une course-poursuite.

Source : LCI

jeudi 30 août 2012

Vienne (38) : Trois policiers blessés alors qu'ils intervenaient sur un cambriolage

Les investigations se poursuivent après le cambriolage survenu dans la nuit de vendredi à samedi dans une pizzeria de Vienne. Pris en flagrant délit, les cambrioleurs ont été interpellés. Interpellation durant laquelle trois policiers ont été blessés. Les malfaiteurs s’enfuient de l’hôpital Il est 2 h 30 du matin, cette nuit-là, quand un voisin de la pizzeria de la place Saint-Louis alerte la police. Il vient d’apercevoir des intrus s’infiltrer dans l’établissement. Mais l’interpellation des trois jeunes gens, un majeur et deux mineurs, ne va pas se faire sans mal. Sous l’emprise probable d’une consommation de produits illicites, les trois jeunes se montrent très virulents. Trois fonctionnaires de police sont blessés, dont l’un qui bénéficie de 30 jours d’ITT. En raison de l’état de surexcitation dans lequel se trouvent les trois jeunes, ces derniers ne peuvent être placés en garde à vue. Ils sont par conséquent hospitalisés. Mais au petit matin, ils resteront introuvables. Et pour cause, le trio est parvenu à fausser compagnie au personnel médical. Connus des services, les malfaiteurs étaient toujours recherchés hier.
source : La Dauphiné Libéré (28 août 2012)

Montpellier (34) : Trois policiers de la Bac blessés lors d'une interpellation

Trois fonctionnaires de la brigade anticriminalité (Bac) de Montpellier ont été blessés mardi dans une cité de Montpellier, alors qu'ils tentaient d'interpeller un adolescent de 14 ans qui poussait un scooter volé, a-t-on appris de sources concordantes. A la mi-journée, les policiers ont été "pris à partie par la famille du jeune, des amis et un groupe qui s'est formé rapidement" dans le quartier des Cévennes, dans l'ouest de la ville, et ils ont été frappés à coups de barre de fer, a indiqué à l'AFP le procureur adjoint Patrick Desjardins. Dans la confusion, le mineur a pris la fuite, tandis que ses parents, âgés de 34 et 37 ans, ont été placés en garde à vue, ainsi qu'un autre jeune, a ajouté M. Desjardins. L'adolescent est revenu sur les lieux une heure plus tard, les mains encore entravées par les menottes dans le dos, et a été à son tour interpellé, a-t-on précisé à l'état-major de la Sécurité publique de l'Hérault. Transportés aux urgences du CHU de Montpellier, les fonctionnaires souffrent d'un "poignet cassé, d'un doigt abîmé et d'une oreille en mauvais état", selon le parquet. La durée de leur interruption temporaire de travail n'avait pas encore été arrêtée mardi soir.
source : AFP (29 août 2012)

mercredi 22 août 2012

Caen (14) : Course poursuite - deux policiers blessés

Quatre jeunes à bord d'une voiture stationnée sur un parking, quartier Clémenceau ont attiré l'attention d'une patrouille de policiers qui a voulu les contrôler dans la nuit de mardi à mercredi. Jusque là, rien de spécial, si ce n'est que les jeunes ont refusé d'obtempérer et ont pris la fuite à bord de leur véhicule, brûlant des feux rouges et roulant à vive allure. Aussitôt pris en chasse par les policiers, avec le renfort d'une voiture de la BAC, la course poursuite a duré 20 bonnes minutes avant que les agents finissent par interpeller trois des occupants de la voiture à Démouville, tandis que le quatrième réussissait à prendre la fuite. Deux policiers ont été blessés au cours de cette interpellation musclée. Pour mieux les semer, les jeunes jetaient des objets par les fenêtres de leur voiture, mais en réalite, les policiers ont fini par les arrêter parce qu'ils avaient jeté un "stop stick" sous leurs roues, une herse qui crève les pneus progressivement. Au-delà de l'anecdote, ce qui frappe, c'est le refus d'obtempérer. Un phénomène de plus en plus fréquent lors des contrôles de police ou de gendarmerie et qui inquiète sérieusement les syndicats de policiers. selon eux, ces comportements réfractaires constituent une réelle mise en danger de la vie d'autrui et de celle des agents des forces de l'ordre. Ce matin, précisément, un homme de 45 ans était présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d'Argentan alors qu'il avait blessé un policier samedi soir, refusant lui aussi de se soumettre à un contrôle.
source : France 3 (23 août 2012)

mardi 21 août 2012

Amiens (80) : Il renverse un policier - prison ferme

«Il avait le temps de s'arrêter. Il m'a percuté de plein fouet.» C'est avec une minerve au cou qu'un policier municipal s'est présenté au tribunal d'Amiens, ce lundi pour témoigner. Alors qu'il était de faction samedi soir dans le quartier Saint-Leu, cet agent tentait de faire barrage avec d'autres collègues à un scooter qui venait de remonter une rue en sens interdit, quand son pilote l'a heurté et propulsé à plusieurs mètres. Au guidon, Medhi Sanches-Ramos s'est enfui après la collision avant d'être interpellé plus loin. Jugé hier en comparution immédiate, cet Amiénois à peine majeur, a été condamné à 18 mois de prison, dont 8 avec sursis, et placé sous mandat de dépôt. Son engin n'avait ni assurance, ni carte grise. Qui plus est, le jeune homme avait bu. Sans quoi, a noté le procureur, «il n'aurait pas pris la mauvaise décision et s'en serait sorti avec une amende.» «Dépassé par ses actes» «Ce n'était pas volontaire», a tenté de se justifier le prévenu, qui n'a pas attendu l'audience d'hier pour formuler des excuses. «S'il a accéléré, ce n'était que pour prendre la fuite et non pour "shooter" le policier. Quand il a réalisé les blessures qu'il avait infligées, il s'est décomposé. Il a été dépassé par les conséquences de ses actes », a insisté son avocate, à la tâche d'ailleurs difficile. Car en dépit de ses 18 ans, Medhi Ramos-Sanches, qui a été élevé en famille d'accueil, a déjà 13 condamnations à son casier prononcées par le tribunal des enfants, notamment pour des faits de vols et violences. «Et d'autres dossiers restent à juger», a rappelé le ministère public. «Depuis que je suis majeur, je n'avais pas commis de nouveau délit. Je ne voulais pas tout gâcher», a plaidé le prévenu. Une expertise a été sollicitée pour évaluer les blessures du policier, qui lui ont déjà valu une interruption de travail de trois jours.
source : Le Courrier Picard (21 Août 2012)

Argentan (61) : Le conducteur renverse le policier

Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, vers 23 h 50, deux gardiens de la paix d’Argentan, route de Sées, ont contrôlé un véhicule à 79 km/h au lieu de 50. Au moment où il passait devant le véhicule, le policier a été percuté et renversé par le démarrage brutal de la voiture contrôlée. Accroché au capot, il est retombé une dizaine de mètres plus loin. L’automobiliste a pris la fuite en direction d’Alençon, tous feux éteints et à vive allure. Il venait de repasser son permis de conduire et avait consommé de l’alcool Hospitalisé à Alençon, le policier souffre de blessures aux bras et aux mains. Connu pour plusieurs antécédents liés aux délits routiers, et reconnu lors du contrôle, le conducteur (45 ans, sans profession) a été formellement identifié. Son signalement a été diffusé et lundi 20 août, en fin de matinée, il a été repéré et interpellé à Audierne (Finistère) par les gendarmes et placé en garde à vue. Rapatrié à Argentan, l’automobiliste a reconnu les faits. Il venait de repasser son permis de conduire et avait consommé de l’alcool ce soir-là. Sa garde à vue a été prolongée ce mardi : Il sera poursuivi pour violences volontaires avec arme sur personne dépositaire de l’autorité.
source : Ouest France (21 août 2012)

lundi 13 août 2012

Aix-en-Provence : deux policiers blessés à coups de bouteille

Deux policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) d'Aix-en-Provence ont été agressés par de jeunes voleurs présumés, inconnus des services de police, qu'ils tentaient d'interpeller dans le centre-ville dans la nuit de samedi à dimanche. Vers 4 heures du matin, alors que les fonctionnaires maîtrisaient un adolescent de 17 ans qui s'intéressait à des véhicules en stationnement, son complice, âgé de 18 ans, a frappé l'un d'eux sur le crâne à l'aide d'une bouteille de champagne pour s'échapper.

Voyant qu'il était sur le point d'être arrêté à son tour, le même homme a alors assommé le second policier d'un violent coup de bouteille au visage. La victime devait être opérée lundi en vue d'une reconstruction faciale après s'être fait signifier un mois d'ITT. Arrêté dimanche après-midi à son domicile de Pertuis (Vaucluse), le jeune majeur a été placé en garde à vue avec le mineur au commissariat d'Aix-en-Provence. Ils devraient être déférés au parquet en début de semaine.

Selon le délégué zonal adjoint du syndicat Alliance, David Olivier Reverdy, «la BAC aixoise a déjà subi la perte de l'un des siens dans une fusillade à la Kalachnikov, ses membres sont visés régulièrement par des tirs d'armes à feu, face à des violences gratuites, seules des peines planchers peuvent dissuader des délinquants en perte de repères.» Dans un communiqué, Alliance dit «craindre que la disparition programmée des peines planchers et l'augmentation des libérations anticipées annoncées par le garde des Sceaux favorisent la multiplication de tels actes de violences contre les policiers».

Source : Leparisien

samedi 4 août 2012

Romans-Sur-Isère (26) : Il agresse un policier et lui porte plusieurs coups

Le service des urgences de l’hôpital Drôme Nord de Romans a connu l’agitation mardi soir. Les policiers ont été appelés vers 19 heures par le personnel de l’établissement de santé car un homme, visiblement dans un état d’ivresse avancé, refusait d’attendre et semblait passablement énervé. Cinq jours d’ITT prescrits au policier blessé Une fois arrivés sur place, les policiers romanais ont demandé au quadragénaire de bien vouloir les suivre, mais ce dernier a refusé et s’est violemment rebellé, assenant plusieurs coups de poing au visage d’un fonctionnaire de police, à qui cinq jours d’ITT ont été prescrits. Placé en garde à vue, l’homme a reconnu les faits et assuré aux policiers qu’il se trouvait justement à l’hôpital afin de trouver une solution à son addiction à l’alcool. Il fera prochainement l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité devant le tribunal correctionnel de Valence.
source : Le Dauphiné Libéré (02 août 2012)

Angoulême (16) : le passager d'un train mord les policiers

La police aux fontières a arrêté, hier, mercredi, à 19h30, un homme de 37 ans, dans un train en provenance de Poitiers et à destination de Bordeaux. L'homme, domicilié à Lormont, en Gironde, a refusé de descendre ses pieds d'un fauteuil, à la demande des contrôleurs de la SNCF. Il a ensuite mordu deux policiers de la police aux frontières, venus en renfort, avant d'être menotté et descendu du train en gare d'Angoulême. Il est actuellement placé en garde à vue.
source : Sud Ouest (02 août 2012)

Paris (75) : trois policiers blessés lors d'une intervention à Barbès

Trois policiers ont été blessés jeudi soir près de la station de métro Barbès-Rochechouart, dans le XVIIIe arrondissement parisien, lors d'une intervention au cours de laquelle ils ont été «pris à partie» par une cinquantaine de personnes qui leur ont jeté des projectiles, selon une source policière. Des policiers de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) ont interpellé vers 20 heures sur la voie publique deux présumés voleurs à la tire, soupçonnés d'avoir dérobé un téléphone portable dans le métro. Une cinquantaine de personnes leur ont lancé «différents projectiles», dont des chaises, avant d'être dispersées par des renforts de police, d'après cette source. Des rapports et procès-verbaux (PV) de police, qu'a pu lire l'AFP, font état de «l'extrême agressivité» de ces personnes, précisant que les deux présumés voleurs ont «ameuté» la foule et ont pu s'enfuir, l'un étant menotté. Ces rapports font également état de «plusieurs centaines d'individus» regroupés lors des incidents dans la rue. Des projectiles les plus divers lancés sur les forces de l'ordre «Manches de bois, bouteilles en verre», «tables, morceaux de palettes de bois» ont été «lancés de toutes parts» sur les policiers, selon ces documents. Une «foule hostile» qui s'en est aussi prise à un véhicule de police sur lequel ont été lancés des «haltères» et des «pavés». Trois policiers ont été blessés lors de ces affrontements, a dit la source policière. L'un a été admis en observation à l'hôpital tandis que les deux autres ont obtenu une dizaine de jours d'ITT (incapacité temporaire totale), a-t-elle ajouté. Une enquête a été ouverte.
source : Le Parisien (03 août 2012)

mercredi 18 juillet 2012

Rezé (44) : Fin de la course-poursuite - des policiers tabassés

La Seat roulait n'importe comment et son conducteur avait l'air bien jeune, trop pour avoir un permis, a pensé la brigade anticriminalité qui a voulu en avoir le coeur net. Il était 23 h, lundi, à Rezé, au sud de Nantes, lorsque cette patrouille de trois hommes s'est approchée de la voiture suspecte... qui a filé aussitôt. Le chauffeur s'est dirigé vers la commune voisine de Bouguenais, entraînant les policiers dans son sillage. La voiture s'est arrêtée sur un chemin menant à un camp de gens du voyage. Le jeune homme a sauté de la Seat et pris ses jambes à son cou. Il lui referme la portière sur la main La manoeuvre a obligé deux des policiers à mettre pied à terre à leur tour. Las. Un « comité d'accueil », composé d'une quinzaine de personnes, les a encerclés. Cris, insultes, menaces et les coups qui pleuvent sur un brigadier de 35 ans. Au sol, frappé à coups de pieds, il a perdu connaissance : traumatisme crânien, mâchoire cassée. Son collègue, à la carrure impressionnante, se débat lui aussi. Mais il parvient à immobiliser quelques secondes deux assaillants, l'un avec son bras, l'autre au sol ! Les renforts de police et de gendarmerie déboulent sur ces entrefaits. Le déferlement de violence n'a pris fin qu'à ce moment-là. Les policiers pointent leurs armes vers le groupe en furie, pour le repousser. Les assaillants s'enfuient Les deux hommes immobilisés ¯ un père de 51 ans et son fils de 22 ans ¯ ont été embarqués. Dans le parking de l'Hôtel de police, le fils a refermé brutalement une portière, fracturant la main d'un gardien de la paix. Il a également bousculé un adjoint de sécurité. Le brigadier est toujours hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger. Son collègue de la Bac est ressorti de l'hôpital hier, après la visite du préfet et du directeur départemental de la sécurité publique, Philippe Cussac, qui a salué « la disponibilité et le courage de la brigade anticriminalité ». Le syndicat Alliance rappelle « que les collègues sont trop souvent blessés dans l'exercice de leur fonction ». Les gardes à vue du père et du fils ont été prolongées hier. Le fils, déjà condamné à de multiples reprises, pourrait être mis en examen pour « tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique », a confirmé Brigitte Lamy, procureure de la République de Nantes. Une qualification justifiée par « l'acharnement » dont a été victime le brigadier. Une enquête est ouverte pour violences et rébellion. Les membres du « comité d'accueil » sont activement recherchés.
source : Ouest France (18 juillet 2012)

mardi 10 juillet 2012

Toulouse (31) : Le voleur se rebelle et plante la lame de son tire-bouchon dans la cuisse du policier

La fête du bac, pour les reçus, a été animée vendredi soir autour de Saint-Pierre, à Toulouse. Une ambiance bon enfant, largement alcoolisée, mais sans incident majeur. Sauf que les lycéens qui s'amusent ont également attiré des individus qui ne s'étaient pas déplacés pour fêter leur diplôme. L'un d'eux, âgé de 35 ans, avait l'intention de profiter de la fiesta et de la foule pour gagner de l'argent facilement. Et il a ainsi dérobé plusieurs sacs à mains avant d'être remarqué par une victime. La police a été alertée mais l'arrestation du suspect, place de la Daurade, n'a pas été simple, loin de là. Une patrouille de nuit de la compagnie de sécurisation a repéré le voleur et a voulu l'appréhender. Le premier policier a été frappé d'un coup de tête. Son collègue a immédiatement réagi et a tenté de ceinturer le suspect au sol. Dans ce corps à corps physique, le suspect a sorti un tire-bouchon et il a planté dans la cuisse du policier la petite lame qui sert, normalement, à préparer les bouteilles ! Et pendant ce temps, un autre individu a incité la foule à s'opposer à l'arrestation. Devenu suspect, il s'est à son tour opposé à son arrestation ce qui a donné lieu à une nouvelle confrontation musclée. Ramené au commissariat, cet homme de 44 ans ne s'est pas calmé puisque sa nuit en cellule a été très mouvementée. Il s'est en effet déshabillé et a tapissé les murs de sa geôle avec ses excréments… Son ami a lui fait un tour par l'hôpital pour soigner un poignet blessé lors de l'altercation avec les policiers. Lors de ses auditions devant les enquêteurs de permanence, il a dénoncé les violences policières, infirmées par des témoins mais il a refusé de reconnaître les vols de sacs malgré les témoignages des victimes. Après la prolongation de la mesure de garde à vue, les deux copains, qui portent le même nom mais sans lien familial, ont été présentés au parquet hier en fin de journée. Ils devraient être jugés dès cet après-midi devant le tribunal correctionnel, dans le cadre des comparutions immédiates.
source : La Dépêche du Midi (08 juillet 2012)

dimanche 8 juillet 2012

Clermont-Ferrand (63) : Un policier, blessé d'un coup de tournevis au visage

En voulant interpeller dans la nuit de vendredi à samedi à Clermont-Ferrand, les auteurs présumés d’un cambriolage, un policier a été blessé d’un coup de tournevis au visage. Les hommes de la brigade anticriminalité (Bac) sont appelés dans la nuit de vendredi à samedi, rue du Pré-Comtal, au nord de Clermont-Ferrand : trois hommes tentent de s’introduire par effraction dans un abri de chantier. À la vue des policiers, le trio s’enfuit. L’un est rattrapé, mais les deux autres résistent. Un des hommes sort même un tournevis et frappe un des policiers au visage. Le coup, violent, transperce la cloison nasale du fonctionnaire, qui perd beaucoup de sang. Pendant que la victime reçoit les premiers soins, la recherche des deux fuyards s’organise. Ils sont rapidement localisés dans un camp de fortune, près du Nouvel hôpital d’Estaing. Ils sont interpellés, sans difficultés, un peu avant 5 heures du matin. Cloison nasale transpercée Les trois hommes ont été placés en garde à vue dans la foulée. Âgés de 22, 24 et 26 ans, ils sont décrits comme des SDF. Hier après-midi, ils étaient toujours auditionnés dans les locaux de l’hôtel de police clermontois. L’un d’entre eux nie les faits. Après avoir été hospitalisé au CHU de Clermont-Ferrand, le policier blessé est ressorti dans la journée d’hier. Il s’est vu délivrer un certificat de six jours d’interruption temporaire de travail (ITT)
source : La Montagne (08 juillet 2012)

Angers (49) : Deux policiers sérieusement blessés

Deux policiers ont été blessés, dimanche matin à Angers, alors qu’ils intervenaient auprès d’un groupe de jeunes alcoolisés. Peu après 2 h du matin, dans la nuit de samedi à dimanche, deux policiers en patrouille repèrent un jeune homme en train d’uriner contre la façade d’un immeuble, à proximité de la place Imbach, dans le centre-ville d’Angers. Ils interviennent pour lui faire des remontrances. Le jeune rejoint un groupe d’une dizaine de personnes et c’est là, qu’un autre jeune se met à les injurier. Ivresse publique et manifeste Les policiers se rendent compte qu’il est saoul et veulent l’interpeller pour ivresse publique et manifeste. Deux jeunes gens se rebellent et frappent un premier policier, puis le second. Projetés à terre, ils sont frappés à coups de pied au visage et au corps. Traumatisme crânien et côte cassée Des policiers sont appelés en renfort et interpellent les deux jeunes agresseurs, âgés entre 25 et 30 ans, domiciliés à Angers. Les policiers blessés sont transportés au centre hospitalier par les ambulances des sapeurs-pompiers. L’un souffre d’un traumatisme crânien et l’autre d’une côte cassée. Ils bénéficient d’une interruption temporaire de travail de 6 et 10 jours. En garde à vue Les deux jeunes agresseurs ont été placés en garde à vue, au commissariat d’Angers. Mais ils n’ont pas encore pu être entendus, du fait de leur alcoolisation. Ils ont été reconnus par leurs victimes et des témoins. Leur audition se fera dans la journée, après une prolongation de leur garde à vue.
source : Ouest France (08 juillet 2012)

Vitry-sur-Seine (94) : un policier percuté par le conducteur d’un scooter

Un policier de la brigade anticriminalité (Bac) de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été sérieusement blessé, samedi 7 juillet, vers 18 h 30 après avoir été volontairement percuté par le conducteur d’un scooter. Le fonctionnaire souffre d’une double fracture à un poignet et de multiples contusions. Il s’est vu prescrire 30 jours d’interruption totale de travail (ITT).
Quelques minutes plus tôt, le conducteur du deux-roues avait refusé de se soumettre à un contrôle routier avant de prendre la fuite, au guidon de son engin. Après avoir roulé à contre-sens de la circulation et sur des trottoirs, le jeune motocycliste s’est retrouvé face à deux policiers. «Le conducteur a alors foncé sur les deux pour les renverser, relate une source proche de l’affaire. Un des deux a pu éviter le choc, tandis que le second a été violemment percuté. L’auteur de ces violences a finalement été interpellé avant d’être placé en garde à vue».

Source : Le Parisien (08 juillet 2012)

vendredi 29 juin 2012

Inauguration de la Rue Cdt Patrice POINT

Olivier BADUREAU CDI NORD, conseiller sécurité à la mairie de Montevrain, nous informe de l'inauguration d'une rue CDT PATRICE POINT, le 5 juillet à 18H00.
Il souhaite que nous fassions circuler l'info et nous donnera plus de détails ultérieurement.

Seront présents Mme Baccanini, le préfet, le sous préfet et l'ancien directeur cabinet d'Evry.

mardi 26 juin 2012

Vendôme (41) : Ivre, il s'en prend aux policiers

Interpellation mouvementée, dimanche, vers 7 h, à Vendôme. Les services du commissariat sont appelés par un commerçant de la place Saint-Martin signalant le comportement d'un individu visiblement très éméché. A leur arrivée, le jeune homme de 24 ans, domicilié en Eure-et-Loir, refuse de les suivre, donnant des coups de pied dans le véhicule de police, crachant et insultant les policiers. Une fois assis dans la voiture, il donne des coups de tête dans les vitres et mord au bras un des agents de la force publique. Et, une fois à l'hôpital, même comportement violent tout en refusant de se faire examiner. Finalement, l'homme est mis en cellule de dégrisement au commissariat et reconnaît ensuite les faits qu'il explique par sa forte alcoolisation. Entendu, il fait l'objet d'une convocation devant le tribunal de Blois pour le 10 octobre pour répondre d'outrages, violences et rébellion.
source : La Nouvelle République (26 juin 2012)

Verdun (55) : un policier frappé

Samedi vers 22 h 15, rue Chaussée, à côté du commissariat de Verdun, un policier est intervenu auprès d’un groupe d’une quinzaine de jeunes installés sur les capots des véhicules de service. Celui-ci a été pris à partie, encerclé par le groupe l’incitant à venir en découdre. Un collègue du fonctionnaire, venu à sa rescousse, a reçu un coup de poing au thorax, porté par un jeune homme de 29 ans originaire du Pays-Haut. Après avoir été maîtrisé par la victime, il a été conduit au commissariat. Sans pour autant se calmer. À l’intérieur, il a bousculé le premier policier et fait tomber le second. Placé en garde à vue, l’individu avait une alcoolémie de 2,04 grammes d’alcool par litre de sang. Relâché, il devra prochainement répondre de son comportement au tribunal de grande instance de Verdun.
source : L'Est Républicain (25 juin 2012)

samedi 23 juin 2012

Digne-les-Bains (04) : le commissariat assiégé

La Fête de la Musique a dégénéré en affrontements dans la nuit d'hier à aujourd'hui, à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), où 200 personnes ont assiégé le commissariat après l'interpellation de trois jeunes qui avaient agressé des policiers, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête. Les policiers sont intervenus vers 01H30 pour mettre un terme aux agissements d'un groupe de jeunes gens ivres sur la voie publique. La situation a dégénéré après l'interpellation en flagrant délit de trois d'entre eux qui avaient lancé des canettes et des bouteilles vides sur les fonctionnaires. Les policiers ont alors été pris à partie par près de 200 personnes qui se sont rassemblées devant le commissariat. Les fonctionnaires, équipés de tenues anti-émeute et retranchés dans le bâtiment, ont été obligés d'utiliser des grenades lacrymogènes pour se dégager et escorter les sapeurs-pompiers, mobilisés pour éteindre un incendie. Une vingtaine de containers à poubelles ont également été incendiés ainsi que des abris-bus. Deux policiers ont été légèrement blessés durant les affrontements et ont été brièvement hospitalisés. Des enquêtes judiciaires sont en cours.
source : Le Figaro (22 juin 2012)

Laval (53) : Incidents à l’issue de la fête de la Musique - un policier blessé

Des policiers pris pour cible, des véhicules de police dégradés : la fête de la Musique s’est achevée par des incidents, la nuit dernière, dans le centre-ville de Laval. Les faits se sont déroulés vendredi, vers 1 h 45, alors que les policiers venaient d’être appelés pour une rixe devant le bar Le Duplex, rue de Cambrai, à proximité de la place du 11-Novembre. Alors qu’ils avaient réussi à séparer les quelques personnes alcoolisées qui se battaient, les fonctionnaires de police ont très vite été pris pour cible par une quinzaine d’individus. Ces derniers leur ont jeté divers projectiles. Une femme policier a notamment été blessée à la tête après avoir reçu un briquet ou une pierre. Cinq jours d’incapacité temporaire totale (ITT) lui ont été notifiés. Enquête en cours Les policiers ont, toutefois, réussi à se dégager, en faisant usage de leurs bombes lacrymogènes. Dans l’échauffourée, trois véhicules de police ont, par ailleurs, été endommagés : lunette arrière brisée, pare-brise fêlé et aile cabossée. Le pneu d’un véhicule sérigraphié a, par ailleurs, crevé, après avoir roulé sur des débris de verre. Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs de ces violences et dégradations. L’an dernier déjà et toujours sur fond d’alcool, des incidents avaient eu lieu dans le même quartier, en marge de la fête de la Musique.
source : Ouest France (22 juin 2012)

vendredi 22 juin 2012

Uchaud (30) : le conducteur tente de s’enfuir et blesse deux gendarmes

Deux gendarmes blessés et un conducteur en garde à vue. Tel est le bilan d’un contrôle routier pour un automobiliste pris en dépassement de vitesse. Hier, selon les informations recueillies tard dans la soirée, il est 20 heures environ quand les gendarmes de la brigade rapide d’intervention (BRI) contrôlent une voiture roulant à grande vitesse dans le secteur d’Uchaud sur l’autoroute A9 en direction du sud. La voiture est prise en chasse car le conducteur n’obtempère pas. Les militaires tentent de l’intercepter jusqu’au péage de Gallargues où l’individu tente à nouveau de s’enfuir en blessant deux gendarmes. Les pompiers sont également intervenus pour examiner le conducteur récalcitrant. Une enquête a été ouverte.
source : Le Midi Libre (21 juin 2012)

jeudi 21 juin 2012

Marseille (13) : Le voleur de collier blesse un policier avec un tournevis

La scène s'est déroulée sous ses yeux, lundi soir, cité des Rosiers à Sainte-Marthe (14e) à Marseille. Un violent vol de collier, comme il y en a eu plusieurs dizaines en quelques jours à Marseille. Le policier de la Bac sud, qui n'était pas en service, s'est lancé à la poursuite du voleur. Mais alors qu'il s'apprêtait à le rattraper, plusieurs individus de la cité sont arrivés pour faire diversion. Le voleur s'est ensuite emparé d'un tournevis et l'a planté dans la main du fonctionnaire. La sûreté départementale a été saisie de l'enquête.
source : La Provence (21 juin 2012)

Lons-le-Saunier (39) : Un forcené blesse deux policiers avant d’être maîtrisé

Dans la nuit de mardi à mercredi, une patrouille de deux policiers a été envoyée rue des Lilas, à Lons, pour un différend familial. À leur arrivée sur les lieux, les fonctionnaires ont constaté qu’une violente dispute était en cours. Une femme leur a ouvert la porte de son appartement. « Mon ex m’a frappé, il a tenté de m’étrangler », s’est-elle plainte. Un enfant se trouvait également dans une chambre du logement. À la vue des policiers, l’homme ne s’est pas calmé. Hurlant de plus belle, il a résisté à son interpellation en frappant un fonctionnaire au tibia et en renversant le second. Légèrement blessés dans l’échauffourée, à la jambe pour l’un, au dos pour l’autre, les deux policiers ont fini par le maîtriser au sol avant de le menotter. Hier après-midi, le forcené était toujours en cours d’audition au commissariat.
source : Le Progrès de Lyon (21 mai 2012)

mardi 19 juin 2012

Ajaccio (2A) : Un motard fonce sur deux policiers

Dimanche, en début de soirée, deux policiers ont été percutés par un motard âgé de 21 ans, alors qu'ils procédaient à un contrôle de routine aux environs du quartier des Cannes. C'est sur un appel du voisinage ayant signalé un rodéo de moto incessant et bruyant que les deux gardiens de la paix s'étaient rendus sur place. A leur arrivée, le motard s'est volontairement soustrait au contrôle en percutant les deux policiers - dont une femme - avant de prendre la fuite. Les deux agents de police ont été transportés à l'hôpital de la Miséricorde souffrant de blessures relativement légères. Ils en sont tout de même ressortis avec cinq jours d'ITT chacun. Le motard, quant à lui, a été placé en garde à vue. Il faisait, en outre, déjà l'objet d'un mandat d'arrêt depuis le 7 mai dernier alors qu'il s'était enfui du tribunal d'Ajaccio lors d'une présentation.
source : Corse Matin (18 juin 2012)

lundi 18 juin 2012

Collobrières (83) : Gendarmes tuées dans le Var - le suspect a reconnu les faits

Le choc est immense à , petit village du Var. Deux femmes gendarmes ont été tuées par arme à feu dimanche soir alors qu'elles intervenaient pour une affaire de vol dans cette bourgade de près de 2 000 habitants. Un suspect, interpellé vers 3 heures du matin, a reconnu être l'auteur des coups de feux, a indiqué le procureur de Toulon, Xavier Tarabeux, lundi dans l'après-midi. D'importants moyens avaient été mobilisés pour retrouver le meurtrier, après ce drame qui constitue une première dans l'histoire de la gendarmerie. Casier judiciaire chargé Condamné par le passé pour infraction à la législation sur les stupéfiants et vols avec violences, cet homme de 30 ans était sorti de prison en septembre, après six mois d'incarcération. La semaine dernière, il avait été condamné à une peine de sursis-mise à l'épreuve pour violences commises sur sa mère.Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect a tiré dans un premier temps deux coups de feu sur Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, mère de deux filles de 5 et 13 ans, un fait considéré comme «un meurtre». Puis il a poursuivi sa collègue, Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et tiré six balles dans sa direction, a souligné le procureur, qui, dans ce second cas, a retenu «une volonté de donner la mort par préméditation, donc l'assassinat». Des constatations effectuées par la police technique et scientifique, qui étaient toujours en cours lundi matin, ont permis de relever notamment des traces de griffures et des résidus de poudre sur les mains du tueur présumé. «J'allais fermer les volets et là j'entends crier : "Oh non pas ça !"» Selon les premiers éléments, tout a commencé dans la journée de dimanche par le vol du sac à main d'une habitante de Collobrières par l'auteur présumé des coups de feu. Celui-ci aurait été aperçu ivre en début de soirée, selon le patron de l'un des trois bars du village, interrogé par l'AFP. Le mari de cette habitante frappe alors à la porte du voleur présumé, que lui ouvre sa compagne, et alors que les deux femmes gendarmes arrivent sur les lieux. S'ensuit alors une rixe assez violente, durant laquelle, après avoir frappé et donné des coups de pied dans la tête de la gendarme mère de famille, le suspect lui subtilise son arme de service, un Sig Sauer de calibre 9 mm, et tire. L'autre gendarme s'enfuit alors, le suspect lui court après et la tue également, avant de prendre la fuite à pied avec sa concubine et d'être arrêté peu après, ainsi que sa compagne, et placé en garde à vue. Sur RTL, un riverain a raconté ce qu'il avait vu et entendu. «J'allais fermer les volets, et là j'entends crier : "Oh non pas ça !" et "Au secours !" Du coup, j'ai sorti la tête du volet. Là, le monsieur a tiré sept coups : quatre coups en face sur la dame qui criait "Au secours !", en fait, et trois coups dans la rue à côté. Et quand le monsieur a fini de tirer le troisième coup, il s'est enfui dans la rue juste à côté», a t-il expliqué. «J'ai tremblé en descendant. Mais c'était pour essayer de sauver s'il y avait quelqu'un à sauver. J'ai vu le monsieur partir, donc je me suis dit : "Il ne va pas revenir..." Je suis descendu, au cas où s'il y avait besoin d'aide. Mais il n'y avait plus rien à faire», a encore raconté ce témoin. Manuel Valls annonce un hommage de la nation Les deux gendarmes étaient âgées de 29 et 35 ans. L'une d'elle avait pour compagnon un gendarme de Salon-de-Provence. L'autre était la mère de deux petites filles de 5 et 13 ans, ont indiqué la préfecture et les militaires. Manuel Valls s'est rendu sur place, lundi midi, et a rencontré les familles des deux femmes. «La nation aura sans doute l'occcasion dans les jours qui viennent de rendre hommage à ces deux gendarmes, et de leur témoigner sa reconnaissance», a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse à la mairie de la commune. Selon lui, «ce drame, sans précédent dans l'histoire de la gendarmerie, vient rappeler le caractère souvent périlleux et imprévu des missions de sécurité publique que les gendarmes sont amenés à accomplir, quotidiennement, en zone rurale, sur l'ensemble du territoire». Dans la matinée, François Hollande avait également réagi. «C'est avec une très grande émotion que j'ai appris le meurtre de deux femmes gendarmes, cette nuit à Collobrières», explique le président de la République dans un communiqué, ajoutant: «A travers ce drame, c'est la République qui est atteinte». Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a lui exprimé «sa profonde émotion» devant ces «crimes odieux»
source : Le Parisien (18 juin 2012)

Fontenay-le-Vicomte (91) : Une voiture percute délibéremment un gendarme


L'un d'eux n'a pas réussi à s'échapper, il a été percuté et a fini sur le capot de la voiture, qui a pris la fuite. Le gendarme a été légèrement blessé. Il est sorti de l'hôpital dans la nuit de dimanche à lundi. La brigade de recherches d'Evry est chargée de l'enquête.

Sources : Le Parisien

Collobrières (83) : deux femmes gendarmes tuées par arme à feu

Deux femmes gendarmes qui intervenaient dimanche soir au coeur du village de Collobrières (Var) sur un différend ont été tuées par arme à feu, a-t-on appris auprès du préfet du Var. «Deux militaires féminins de la gendarmerie ont été tuées par arme à feu ce soir à Collobrières. Je ne connais pas les circonstances de ce double assassinat», a déclaré le préfet Paul Mourier. Le préfet a précisé que «l'auteur de ce double assassinat était activement recherché» par la gendarmerie qui a mobilisé d'importants moyens. «J'ai demandé que tout le village mais aussi tout le département du Var soit bouclé», a ajouté M. Mourier, indiquant que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait été «immédiatement informé». Selon les premiers éléments, il semblerait que les gendarmes en poste à la brigade territoriale de Pierrefeu (Var) aient été appelés sur une altercation au coeur du village des Maures, situé dans l'arrière-pays de Hyères. Les faits se sont produits vers 23h00. Immédiatement, le colonel Laurent Bitouzet, commandant le groupement de gendarmerie du Var, et le commandant Laurent Lachatre, commandant la compagnie de gendarmerie de Hyères se sont rendus sur les lieux, où se sont déplacés également le préfet et sa directrice de cabinet Nathalie Bakhache. Deux médecins du Smur, une vingtaine de pompiers, quatre ambulances et un hélicoptère venu de Nice (Alpes-Maritimes) ont été mobilisés.
source : Le Parisien (18 juin 2012)

vendredi 15 juin 2012

Blagnac (31) : impacts de balles sur un véhicule de la police municipale

Encore un cas d'insouciance, voire d'inconscience !

Depuis quelques temps, les véhicules de la police municipale de Blagnac font l'objet de dégradations, en effet, au mois de juin 2011 deux véhicules avaient été incendiés, les mesures ne s'étaient pas fait attendre, les policiers municipaux ont été chargés d'une surveillance particulière.Pratiquement un an après, jour pour jour, des tirs de gros calibre sont à l'origine de dégradations sur ces véhicules.

Les policiers municipaux sont inquiets, (on le serait pour moins) car ceux-ci ne sont ni dotés de moyens de protection, ni de défense appropriés à leur environnement professionnel.
Comment peuvent-ils réagir face à cette violence, face à une arme à feu ?
Comment peut-on demander à des fonctionnaires de police d'exercer des missions de sécurité sans leur donner les moyens ? !

L'élu employeur est-il conscient des risques que prennent ces femmes et ces hommes, est-il soucieux de leur intégrité physique ?...
Faudra t-il attendre qu'un d'entre eux soit blessé ou tué pour voir s'ouvrir sa conscience ?
Ne doit-il pas s'assurer que les agents placés sous sa responsabilité exercent leur mission en toute sécurité selon le décret n°85-603 du 10 juin 1985 et qu'en est-il du Code Pénal : articles 221-6, 221-7, 222-19, 222-20... ?

L 'USPPM fera en sorte que la justice recherche les responsabilités de chacun, sans l'ombre d'une hésitation !

Source : Le nouvel Observateur.

Orléans (45) : Prison pour des violences envers des policiers en plein tribunal

Deux jeunes gens de 18 et 19 ans ont été condamnés à des peines de 1 et 2 ans de prison ferme jeudi à Orléans, pour avoir violemment pris à partie des policiers dans l'enceinte du palais de justice de la ville suite à la condamnation d'un camarade. Mardi, un adolescent de 14 ans avait outragé la présidente du tribunal correctionnel après la condamnation de son frère à 16 mois de prison ferme pour violences. Il avait été immédiatement arrêté par les policiers, ce qui avait entraîné une échauffourée dans la salle des pas perdus. Une dizaine de jeunes avaient tenté de s'interposer, provoquant l'envoi de renforts policiers. Un des policiers avait été légèrement blessé et quatre jeunes interpellés. "Le tribunal doit être un sanctuaire, comme tous les lieux publics", a rappelé jeudi le président du tribunal. L'aîné des deux prévenus, poursuivi pour violences aggravées, rébellion et outrages à des fonctionnaires de police, a été condamné à 2 ans de prison ferme. Son complice, jugé pour rébellion, a été condamné à 1 an ferme. Le parquet avait suggéré d'assortir ces peines de 6 mois de sursis, mais il n'a pas été suivi. Le cas des deux autres interpellés, mineurs, doit être examiné ultérieurement
source : Le Parisien (14 juin 2012)

Brest (29) : Contrôle d'identité - il frappe un policier

Il était 19h40, mercredi, quand les policiers arrêtent un jeune homme de 17 ans au volant d'une voiture. Dans un premier temps, il obtempère et se gare. Mais, à peine sorti du véhicule, il prend la fuite et se réfugie dans une cage d'immeuble... Où d'autres policiers étaient en train d'effectuer des contrôles d'identité! Pour lui permettre de s'échapper, un garçon de 19 ans qui se trouvait là a alors fait un croc-en-jambe à l'un des fonctionnaires de police, avant de lui assener des coups dans le dos. Maîtrisé, il a été placé en garde àvue. Laquelle a été prolongée hier soir. L'adolescent, déjà bien connu de la justice, devrait être déféré au parquet ce matin en vue d'une comparution immédiate.
source : Le Telegramme (15 juin 2012)

mardi 12 juin 2012

Narbonne (11) : Il blesse un policier au poignet

Dans la nuit de vendredi à samedi, rue de Varennes à Narbonne, un automobiliste de 24 ans, ivre, (2,22 g) a percuté une voiture en stationnement. Lorsque les policiers sont arrivés, il s'est rebellé, a insulté les fonctionnaires avant de les menacer de mort. Il en a blessé un à la hanche et au poignet. Le policier souffre d'une entorse. Le chauffard comparaîtra devant la justice le 15 juillet prochain.
source : L'Indépendant (10 juin 2012)

Alès (30) : 45 jours d’incapacité pour la policière alésienne blessée au couteau

On est passé pas loin d’un drame dimanche soir, peu avant 20 heures. Lors d’une interpellation sur l’esplanade de Clavières à Alès, une policière a été blessée de deux coups de couteau. Plusieurs appels téléphoniques signalaient au commissariat d’Alès qu’un individu menaçait des passants avec un couteau. Les plaintes déposées hier font état de menaces de mort mais aussi de dégradations. L’Alésien s’en est pris à plusieurs personnes, armé d’un couteau de cuisine. Il est aussi monté dans une voiture en tentant de la faire démarrer, avant de la laisser en pleine rue et de la dégrader. Coups de couteau au visage et dans le bras Lorsque les policiers de la brigade anticriminalité sont intervenus, l’homme s’est montré violent. Il a porté deux coups de couteau à une policière, l’un au visage, l’autre dans le bras. Les autres fonctionnaires ont dû sortir leur tonfa ou leur arme de service pour une interpellation plus que mouvementée. La policière blessée a été évacuée par les pompiers sur l’hôpital d’Alès. Elle a été opérée dans la nuit. Un muscle du bras a été sectionné par le coup de couteau et des points de suture ont été placés sur son visage. Elle fait l’objet d’une interruption temporaire de travail de 45 jours. L’agresseur a été placé en garde à vue au commissariat d’Alès où il se trouvait toujours hier. Il a été entendu par les policiers. Il a affirmé qu’il se sentait persécuté. Il n’était pas sous l’effet de l’alcool ou de stupéfiants. Et aucun trouble particulier n’aurait été relevé par un premier examen médical. Le mis en cause sera présenté aujourd’hui au parquet d’Alès où une information judiciaire devrait être ouverte.
source : Le Midi Libre (12 juin 2012)

Aix-en-Provence (13) : Condamné pour avoir traîné un policier municipal en scooter

Un jeune homme de 23 ans a comparu hier soir devant le tribunal correctionnel d'Aix, pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique, refus d'obtempérer et violence sur personne dépositaire de l'autorité publique. Il a été condamné à 8 mois de prison dont la moitié avec sursis simple, et annulation du permis. Le 18 avril dernier, Valentin Perquy circulait sur son scooter avec deux jeunes filles, l'une sans casque, quand il a été repéré par un équipage de police municipale au niveau de la Rotonde. Il a, pour tenter de lui échapper, grillé trois feux rouges et emprunté le boulevard circulaire en sens inverse, avant de percuter un policier municipal qui le sommait de s'arrêter. Si le prévenu reconnaît les délits routiers, il a contesté avoir percuté et traîné le policier sur une dizaine de mètres. Celui-ci a raconté les faits au tribunal présidé par la juge Natta.
source : La Provence (08 juin 2012)

Roubaix (59) : Deux policiers blessés

Le 10 juin, vers 4 heures du matin, des policiers tentent de contrôler une Audi A3 qui roule trop vite rue Lænnec à Hem. Mais le conducteur n'obtempère pas. Les policiers suivent la voiture. Ils l'aperçoivent, sur Roubaix, se stationnant subrepticement entre deux autos garées le long du trottoir. Les portières s'ouvrent. Un des deux occupants est arrêté et menotté dans le dos. Il fuit néanmoins. Le second occupant, pour gêner l'interpellation, empoigne un des policiers par le bras. Il tente de fuir ensuite en escaladant des clôtures. Au final, les deux sont interpellés. Mais non sans mal. Deux policiers sont sérieusement blessés. L'un des deux (qui a son bras fracturé) subit 10 jours d'immobilisation attestés par la médecine légale. L'autre est atteint par des coups. Hier, devant la présidente Reliquet, c'est l'épilogue. Mahieddine Ouarab, 22 ans, affirme qu'il ne conduisait pas la voiture. Mais il est incapable de dire qui la conduisait. Un passager, présent dans la voiture mais qui n'a rien fait, a donné son prénom et l'a reconnu sur photo. Les policiers le reconnaissent aussi. Il continue de nier. Quant à Karim Ochen, 20 ans, c'est le passager. Il admet avoir empoigné le policier par le bras. Lui aussi parle d'un autre conducteur inconnu. Me Maricourt et Me Dieu soulignent les zones d'ombre du dossier. Mais Ouarab, par ailleurs conducteur sans permis, écope de 3 mois de prison. Le passager se contentera d'un mois de prison. Mandats de dépôt.
source : Nord Eclair (12 juin 2012)

Le Gosier (971) : Des policiers caillassés

Les faits se déroulent aux alentours de 17 heures, dimanche dernier, sur le territoire de la ville du Gosier. Cinq policiers arrivent en voiture sur la plage du Salako. Ils descendent du véhicule pour effectuer leur traditionnelle patrouille. Mais quand ils reviennent, ils constatent que deux pneus sont crevés. Ils interrogent des passants qui leur désignent un groupe de jeunes. Pour en savoir plus, ils se dirigent alors dans leur direction, mais sont accueillis par des jets de pierres, de bouteilles et de cocos. Ils n'auront pas le temps d'esquiver. Ils seront également frappés à coups de pieds et de poings. Certains des policiers seront blessés à la tête, dont l'un qui bénéficiera d'une ITT de 7 jours. Des renforts sont immédiatement appelés sur les lieux. Quatre jeunes seront interpellés et placés en garde à vue. Agés d'une vingtaine d'années, ces individus devraient être déferrés aujourd'hui au parquet de Pointe-à-Pitre.
source : DOMactu.com (12 juin 2012)

lundi 11 juin 2012

Paris (75) : deux policiers blessés en interpellant des voleurs à l'arraché

Deux policiers ont été blessés lundi après-midi en tentant d'interpeller deux suspects d'un vol à l'arraché, a annoncé Franck Carabin, porte-parole de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP). Vers 15 heures, des policiers de la brigade anticriminalité (Bac) ont repéré dans le XIXème arrondissement le "manège suspect" de deux hommes sur un scooter. Au même moment, ils ont appris que ces derniers venaient de dérober la chaîne en or d'une femme de 57 ans dans la rue. Les policiers les ont alors pris en filature. A un arrêt du scooter, ils ont tenté de les interpeller. L'un d'eux a démarré le scooter et percuté deux policiers qui étaient à pied avant de prendre la fuite et d'être interpellés un peu plus loin. L'un des policiers a eu un bras cassé, l'autre souffre d'une plaie au crâne. Ils ont été hospitalisés et leurs jours ne sont pas en danger. Les suspects ont été placés en garde à vue. La DSPAP, précise Franck Carabin, effectue régulièrement des surveillances à des endroits où peuvent se produire des vols à l'arraché de ce type.
source : Le Parisien (11 juin 2012)

mercredi 6 juin 2012

Montauban (82) : il blesse un policier

Un Toulousain d’une trentaine d’années a été interpellé mardi après-midi à la gare de Montauban. L’homme s’en serait pris à un contrôleur après avoir refusé de présenter son titre de transport. Sur place, la police a réussi à le sortir du train. Le Toulousain aurait alors donné un coup de poing au visage d’un policier qui s’est est tiré avec deux points de suture. Interpellé et placé en garde à vue, le suspect sera jugé prochainement devant le tribunal correctionnel de Montauban.
source : Radio Totem (06 juin 2012)

Chambéry (73) : Trois suspects interpellés pour le meurtre d'un policier

Trois suspects ont été interpellés mercredi dans l'enquête sur la mort d'un policier de la BAC de Chambéry (Savoie), renversé par des cambrioleurs en voiture, a-t-on appris de source policière, confirmant une information donnée par RTL. Ce meurtre, il y a un peu moins de deux mois, à onze jours de la présidentielle, avait provoqué une vive émotion dans la police. Une minute de silence avait été observée dans tous les commissariats de France. L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy avait qualifié cet acte d'assassinat. Les policiers avaient été appelés pour un cambriolage dans un grand magasin d'électroménager dans la banlieue de Chambéry lorsque les malfaiteurs avaient délibérément percuté l'un d'eux en prenant la fuite à bord d'un 4X4 Porsche Cayenne. Un policier avait alors ouvert le feu, mais les cambrioleurs, au nombre de quatre ou cinq, étaient parvenus à échapper aux forces de l'ordre.
source : Le Nouvel Observateur (06 juin 2012)

lundi 4 juin 2012

Saint-Avold (57) : Policier municipal agressé au centre-ville

Un incident grave s’est produit, hier après-midi, rue de Gaulle à Saint-Avold. Bilan : un policier municipal, agressé par un parent d’élève, a perdu une dent et s’est retrouvé aux urgences à l’hôpital Marie-Madeleine à Forbach. Vers 13h30, un bus de ramassage scolaire, arrive devant l’école élémentaire Pierre-Frisch. Durant le trajet, un élève d’une dizaine d’années chahute dans le car. Le chauffeur lui confisque son titre de transport. Sans doute alerté par un appel sur son portable, le père de l’enfant arrive en voiture rue De Gaulle. Il monte dans le car et s’en prend au conducteur. Un policier municipal occupé à faire traverser les piétons au passage protégé à proximité de l’école intervient. Enervé, le père de famille crache de la fumée au visage du fonctionnaire, lui donne un coup de tête et menace la directrice de l’école. Malgré les coups portés au visage, le policier, assisté du concierge de l’établissement scolaire, parvient à neutraliser le père de famille et le conduit au commissariat de police, rue Foch. Placé en garde à vue, l’agresseur présumé a été entendu hier par les policiers. La ville de Saint-Avold, l’école Frisch et le chauffeur de bus ont déposé plainte.
source : Le Républicain Lorrain (1er juin 2012)

Rennes (35) : La « planque » des policiers avait mal tourné

Le 25 avril, deux hommes de la Bac avaient été roués de coups, place Sainte-Anne. Leurs agresseurs étaient jugés hier. À la barre du tribunal correctionnel, quatre hommes très costauds s'avancent vers les juges. Ils sont tous les quatre Calédoniens. Il est environ 2 h cette nuit-là, place Sainte-Anne. Deux policiers de la brigade anticriminalité (Bac) sont en planque. Ils surveillent un homme. Soudain, un groupe s'approche d'eux. La vive discussion se termine en « lynchage » selon l'avocate de la partie civile. Les policiers sont frappés. Sept jours d'ITT seront accordés à l'un, dix jours à l'autre. Que s'est-il passé ? Les versions divergent. « Le patriarche » relaxé Les Calédoniens expliquent qu'ils n'avaient pas compris qu'il s'agissait de policiers. « L'un d'entre eux portait une capuche. L'autre avait un col roulé qui lui couvrait une partie de la tête », explique un prévenu. Lui et ses amis ont reconnu avoir porté des coups « pour nous défendre ». « C'est de la violence, pas de la défense, plaide M e Delphine Caro. Tous les quatre savaient qu'ils s'adressaient à des policiers, ils les avaient reconnus. » L'un des quatre prévenus, le plus âgé et le plus costaud, est surnommé « le patriarche » par les policiers. Les victimes expliquent que lui n'a pas frappé, et qu'il a même essayé de calmer ses amis. La vidéosurveillance montre un groupe en train de frapper un homme à terre. Les policiers affirment avoir été poursuivis par leurs agresseurs, jusqu'à l'arrivée des renforts. « Mes clients ont tenté de se sauver quand ils ont compris qu'il s'agissait de policiers, conteste M e Sandrine Martin, en défense. Ils se sont sentis menacés. » Le tribunal a suivi la défense, considérant que les prévenus n'avaient pas connaissance de la qualité de policier des victimes. Pour violence en réunion, trois hommes ont écopé de quatre mois de prison avec sursis. Le « patriarche » a été relaxé.
source : Ouest France (1er juin 2012)

jeudi 31 mai 2012

Chanteloup-les-Vignes (78) : Deux policiers blessés

Deux policiers ont été blessés, l'un souffrant d'une fracture et l'autre de contusions, après avoir été pris à partie par un groupe de personnes mercredi soir à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), a-t-on appris jeudi de source policière. Métatarse cassé et contusions Vers 19 heures, un équipage de police a tenté d'interpeller un jeune homme qui circulait sur un vélo volé. Refusant d'obtempérer, le jeune homme a porté des coups aux policiers pour prendre la fuite, selon la même source. Un groupe d'individus, dont l'âge n'était pas connu jeudi matin, s'est alors interposé et a jeté des projectiles sur les policiers, qui ont fait usage notamment de flash-ball et de gaz lacrymogène pour se dégager. Lors de la prise à partie, un policier a eu un métatarse cassé et s'est vu dispenser un mois d'arrêt de travail, tandis qu'un autre agent, souffrant de contusions, ne pourra pas travailler durant une semaine.
source : France Soir (31 mai 2012)

mardi 29 mai 2012

Evreux (27) : La querelle dégénère, un policier frappé

Une banale querelle de voisinage entre deux femmes a dégénéré jeudi vers 20 h, place Bertrand-du-Pouget, dans le quartier de Navarre. Deux groupes rassemblant une dizaine de jeunes ont commencé à faire front et à s'invectiver jusqu'à l'arrivée des policiers. Alors que la tension commençait à monter, avec son lot d'insultes envers les agents, un mineur assez agité a pu être interpellé après avoir frappé à coup de poing un agent. La situation s'est envenimée avec l'arrivée en voiture des deux grands frères du jeune âgé de 15 ans. Une patrouille de police avec un chien a été appelée en renfort pour tenir tout ce monde à distance. Dans l'agitation, les frères aînés, âgés de 19 et 22 ans, ont « libéré » le cadet et ont pris la fuite. Le trio rapidement identifié a été entendu hier au commissariat et a reconnu les faits. Les majeurs seront convoqués au tribunal le 5 septembre et le mineur sera convoqué pour une mise en examen le 25 juin.
source : Paris Normandie (26 mai 2012)

lundi 28 mai 2012

Gard : il fuit un contrôle et traîne un gendarme sur 100 mètres

Un chauffard de 35 ans sans permis a été interpellé et écroué après avoir blessé un gendarme en le traînant sur cent mètres, accroché à la portière de sa voiture, pour échapper à un contrôle sur l'A9, dans le Gard.

Les faits remontent à vendredi peu après 6 heures. Le conducteur, originaire de la Drôme et privé de son permis depuis 2002 pour des récidives de conduite sous l'emprise de l'alcool et de drogue, fait mine de souffler dans un éthylotest au péage de Nîmes-est, où un dispositif de contrôle intervient dans le cadre de la feria de Nîmes.
Mais il redémarre aussitôt en trombe. Un motard de la gendarmerie s'accroche à la portière. L'homme est traîné sur une centaine de mètres.

Il tente de jeter le motard contre des murets

«Le chauffard brise une barrière du péage, tente à deux reprises de faire chuter le gendarme en le jetant contre des murets, avant de l'éjecter et de poursuivre sa route», a-t-on relaté de même source. Le 4x4 a finalement été intercepté après un kilomètre de course-poursuite sur l'A9 entre Nîmes et Orange, sur l'aire de repos de Marguerittes (Gard).

Les quatre passagers, terrorisés, ont été mis hors de cause. Le conducteur, qui a été interpellé et écroué dimanche soir, sera jugé en comparution immédiate mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour «refus d'obtempérer et violences aggravées sur personne dépositaire de l'autorité publique avec arme», la voiture étant considérée comme une arme par destination, a précisé la gendarmerie. Le motard a pu quitter l'hôpital dimanche avec des blessures sur tout le corps.

Source : Le Parisien (28 mai 2012)

mercredi 23 mai 2012

Soissons (02) : En état de manque il agresse les policiers

Insultes, crachats, et même morsure. L'interpellation d'un toxicomane en état de manque n'a pas été de tout repos pour des policiers de la Ville. Les faits ont débuté au cours du week-end, dans un commerce situé à proximité de la Cathédrale. L'homme, âgé d'une trentaine d'années fait un « scandale » dans la boutique. Les fonctionnaires arrivent et l'agité les accueille par de nombreuses injures. Au moment de l'interpellation, il est loin d'être doux comme un agneau. Le flot d'insulte ne s'interrompt pas, les crachats pleuvent et un agent est même mordu au bras. Finalement, les policiers parviennent à l'emmener à l'hôpital avant sa garde à vue. Cette fois, ce sont les médecins qui sont la cible de ces invectives. Emmené au poste, il ne se calme pas pour autant et entonne des chants de guerre une fois placé en cellule. Relâché hier, Ce Soissonnais est convoqué devant la justice prochainement.
source : L'Union (22 mai 2012)

mardi 22 mai 2012

Limoges (87) : Un motard de police grièvement blessé, renversé par un conducteur ivre

Le fonctionnaire a été percuté par un conducteur ivre et sous l'emprise de stupéfiants pendant un contrôle de vitesse.
Ce mardi matin vers 11 h, un motard de la Police nationale en service a été renversé par une Renault 19 au niveau du parcours d’accrobranche "Tarz'en arbre", boulevard Schuman à Limoges.

Grièvement blessé à une épaule, et souffrant d'un traumatisme crânien sans perte de connaissance, il a été transporté par les sapeurs-pompiers au CHU de Limoges.

Le fonctionnaire, âgé de 32 ans, a été percuté alors qu'il ordonnait à l'automobiliste de s'arrêter sur le bas côté, suite à un contrôle de vitesse à la jumelle, dans cette zone limitée à 70 km/h.

Il n'était pas au guidon de sa moto, mais debout sur la chaussée, face à la voiture. Appréhendé, le conducteur a affiché un taux d'alcoolémie de 0,95 mg par litre d'air expiré, soit environ 1,90 g dans le sang. Il était également sous l'emprise de stupéfiants

Dépêché sur place "pour un accident de moto", un autre policier a déclaré : "Cela nous a fait un choc, lorsque nous avons vu son uniforme et compris qu'il s'agissait d'un collègue".

Source : Le Populaire (22 mai 2012)

Paris (75) : Un policier blessé suite à un anniversaire

Plusieurs policiers du XVIIIe arrondissement ont été pris à partie, samedi soir, alors qu’ils venaient d’évacuer près de 150 personnes qui voulaient assister à l’anniversaire d’un adolescent. Celui-ci avait lancé ses invitations sur plusieurs réseaux sociaux dont . La mère du jeune garçon, affolée par le nombre d’invités, avait alerté la police.
Plusieurs «convives» refoulés ont alors jeté des projectiles sur les avant de les insulter. Cinq suspects ont été interpellés puis placés en garde à vue. Un policier a été légèrement blessé à une main.

Source : Le Parisien (22 mai 2012)

jeudi 17 mai 2012

Saint-Omer (62) : Un an et six mois ferme pour rébellion et violences

Pour rébellion et violences envers des policiers qui intervenaient pour un problème de tapage nocturne, deux Audomarois ont été condamnés à de la prison ferme. Dans la nuit de lundi à mardi, vers une heure du matin, les policiers ont été appelés résidence Laennec, boulevard Pierre-Guillain, à Saint-Omer. Des habitants du quartier se plaignaient d'un tapage dû à plusieurs personnes en état d'ébriété. À leur arrivée, les agents ont repéré Richard Merlier qui semblait le plus actif. Celui-ci a refusé de se laisser interpeller. Voyant cela, Jérôme Wonner s'en est mêlé et il a commencé à frapper des policiers. Deux ont été blessés le premier a subi une interruption temporaire de travail (ITT) de deux jours et le deuxième une ITT de dix jours. Le procureur de la République a souhaité une comparution immédiate en raison de la gravité des faits et surtout à cause de la situation de Jérôme Wonner qui se trouvait en récidive. En effet, le 24 avril, il avait été condamné à un an de prison avec sursis assorti d'un travail d'intérêt général (TIG) pour des vols aggravés en réunion. Pour les faits de la nuit de lundi à mardi, Richard Merlier a été condamné à six mois de prison ferme mais sans mandat de dépôt. Jérôme Wonner, lui, a écopé d'un mois ferme avec mandat de dépôt (incarcération immédiate). Une peine doublée, en fait, avec la révocation du sursis accompagnant sa condamnation du 24 avril.
source : La Voix du Nord (17 mai 2012)

mardi 15 mai 2012

Gennevilliers (92) : Un jeune condamné pour avoir frappé des policiers

Il avait agressé des policiers à coups de pierre et vient d'être condamné pour ces gestes. Un homme de 23 ans a écopé ce mardi de deux ans d'emprisonnement dont un avec sursis par le tribunal correctionnel de Nanterre, pour une agression survenue en septembre 2010 à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. Une peine de quatre ans de prison dont trois avec sursis avait été requise par le parquet de Nanterre contre cet homme, incarcéré huit mois en détention provisoire pour ces faits. "Guet-apens" Retour sur les faits. Nous sommes le 31 août 2010, dans la nuit. Trois policiers du commissariat de Colombes interviennent sur un feu de véhicule de chantier, dans le quartier du Luth à Gennevilliers. Ils sont alors pris à partie par une trentaine de personnes qui leur jettent des pierres et des pavés. L'un des trois policiers est alors sérieusement blessé. Il a de multiples plaies au visage et au crâne, deux dents cassées, et obtient une interruption totale de travail de 15 jours. Seuls deux hommes sont interpellés. La 18e chambre a relaxé le deuxième suspect, âgé de 20 ans, faute d'éléments probants venant corroborer la présence de son ADN sur une pierre retrouvée à proximité des lieux de l'agression. Le tribunal a par ailleurs condamné à 60 jours amende à 10 euros, pour outrage, un troisième homme qui avait insulté des policiers avant les faits. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, qui s'était rendu au commissariat de Colombes, avait évoqué un « guet-apens », faisant le lien entre cette agression et l'interpellation plus tôt dans la journée de deux jeunes à scooter qui effectuaient un rodéo à Gennevilliers. Ces deux jeunes, connus des services de police, avaient été jugés en comparution immédiate et condamnés à des peines d'emprisonnement.
source : France Soir (15 mai 2012)