Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 30 décembre 2008

Vernouillet (78) : Trois policiers blessés lors d'une rixe

Les policiers s'étaient rendus sur place pour faire cesser un rodéo à moto. Mais ils ont été pris à partie par un groupe d'une cinquantaine de personnes qui leur a jeté des pierres samedi après-midi dans la cité du Petit Parc à Vernouillet (Yvelines). Trois policiers ont été légèrement blessés et quatre jeunes interpellés.

Les fonctionnaires ont appelé des renforts et une bagarre a éclaté devant le hall d'un immeuble alors que les policiers tentaient d'interpeller deux jeunes qu'ils soupçonnaient d'être les auteurs des jets de pierres.

Les policiers ont reçu des coups de poing et des coups de pied. Ils ont répliqué à coup de tonfa (bâton de défense) et avec du gaz lacrymogène. Les forces de l'ordre ont ensuite interpellé deux autres jeunes dans les étages d'un immeuble.

Les habitants ont tenté d'empêcher les policiers d'embarquer les quatre jeunes, un mineur et trois majeurs, connus des forces de l'ordre pour des faits similaires. Ils ont été placés en garde à vue au commissariat de Poissy (Yvelines) pour «violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique».

L'auteur du rodéo à moto n'a pas pu être arrêté. Le calme est ensuite revenu dans la cité.

source : Leparisien.fr (28 décembre 2008)

mardi 23 décembre 2008

Reims (51) : Quatre mois de prison pour avoir mordu un policier

Coups, morsures, insultes… Plusieurs policiers ont été agressés ces derniers jours à Reims. Jugé dès hier, l'homme qui s'est rebellé avec ses dents a pris quatre mois d'emprisonnement.
UN Rémois de 35 ans, Manuel Lopes, a été écroué hier soir pour un double motif. Non seulement il était recherché pour purger deux mois d'emprisonnement, mais il a également pris quatre mois de plus pour avoir frappé et mordu un policier lors de son interpellation.
Les faits se sont produits dimanche, rue des Réservoirs au quartier Saint-Remi. Sous le coup d'une condamnation prononcée en 2007 pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, l'homme avait un reliquat de deux mois ferme à exécuter.
L'apercevant, des policiers ont voulu l'arrêter mais il a opposé une vive résistance. Se laissant tomber au sol, il a planté ses dents dans le bras d'un fonctionnaire, à travers le blouson, avant de lui porter un coup de tête. Il aurait également tenté de lui mordre les doigts, ce qu'il conteste. « Je n'ai pas mordu. Je ne suis pas un chien », a-t-il déclaré hier lors de son procès en comparution immédiate. Maîtrisé, il aurait également menacé de mort les policiers. « J'ai seulement dit : « T'es fort sur un homme à terre avec des menottes dans le dos mais on verra après, quand je serai dehors » ».
En le condamnant à quatre mois d'emprisonnement, le tribunal s'est montré moins sévère que le parquet, qui avait requis neuf mois ferme.
L'abus de boisson est à l'origine des violences subies par un autre policier, ou plutôt une policière, lors d'un contrôle d'alcoolémie samedi matin à 2 h 30, rue du Colonel-Fabien.
Dépisté positif, un automobiliste de 21 ans a refusé de suivre les agents au commissariat. Il s'est débattu. Alors qu'elle tentait de le menotter, le policier féminin a reçu un violent coup de coude au visage qui lui a cassé une dent. Il l'a ensuite projetée contre le fourgon.
Maîtrisé par les collègues de la fonctionnaire, l'agresseur avait 1,20 gramme d'alcool par litre de sang. Il a prétendu que le coup de coude était involontaire, une version contestée par la victime et les témoins. Il est convoqué le 2 mars au tribunal.
Autre affaire de violences avec ce Rémois de 18 ans convoqué le 9 décembre au commissariat. Il n'était pas venu, débarquant sans prévenir jeudi après-midi et exigeant d'être reçu tout de suite. Furieux de devoir attendre, il a brisé d'un coup de pied une vitre de la porte du sas d'entrée. L'interpellation a suivi. Lors de son audition, il a démoli d'un coup de genou l'unité centrale de l'ordinateur en insultant l'officier de police. Un collègue a dû intervenir pour le maîtriser.
L'homme n'avait pas pris ses médicaments, d'où sa nervosité, a-t-il expliqué. Il a été condamné en comparution immédiate à six mois de prison avec sursis.

source : L'Union (23 décembre 2008)

Sainte-Geneviève-des-Bois (91) : Deux Policiers blessés

Ils avaient choisi de braquer un magasin de jouets... à quelques jours de noël. Deux jeunes hommes de de 27 et 28 ans ont été interpellés après le braquage d'un magasin Picwic dimanche soir dans la zone de la Croix-Blanche à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).

Le braquage a été commis par quatre personnes, qui en menaçant le personnel avec armes et bombe lacrymogène se sont fait remettre la recette du jour, soit 15 000 euros à la fermeture du magasin.

Selon une source proche de l'enquête, deux autres complices faisaient le guet à l'extérieur.

Dès qu'ils ont été avertis des faits, policiers locaux et un véhicule de CRS présent dans le cadre d'un plan de lutte contre les braquages, ont mis en place un barrage.

Un deux-roues sur lequel deux des braqueurs prenaient la fuite a percuté la portière d'un camion de CRS, occasionnant une double fracture de la cheville à l'un des fonctionnaires qui se trouvait à bord. Une incapacité totale de travail de 45 jours lui a été prescrite.

Le conducteur du scooter, souffrant lui aussi d'une fracture, a été interpellé sur-le-champ. Le passager a été arrêté un peu plus tard, après une course-poursuite, lors de laquelle un policier a été blessé en escaladant un grillage.

Un autre policier a été blessé en maîtrisant le fuyard, selon une source proche de l'enquête.

Les deux braqueurs présumés ont été retrouvés en possession de deux armes factices, et le butin a pu être récupéré.
Ils doivent être présentés mardi au parquet d'Evry.

source : Le Parisien (22 décembre 2008)

Metz( 57) : Un délinquant sectionne le doigt d’une policière en la mordant

Un jeune Thionvillois a agressé plusieurs fonctionnaires, dimanche soir à l’hôtel de police de Metz, après avoir refusé de rentrer dans une cellule de garde à vue. Il a mordu une fonctionnaire jusqu’à lui sectionner une phalange. Hier, elle a subi une greffe à Toul.

Dimanche, 23 h 30, à l’hôtel de police de Metz. Une fonctionnaire de police hurle de douleur. Un Thionvillois surexcité vient de lui sectionner une phalange avec les dents. Quelque temps auparavant, le jeune homme de 21 ans avait été amené par des hommes de la Brigade anticriminalité (Bac) après avoir dégradé plusieurs voitures en ville. Il a été interpellé au moment où il sautait à pieds joints sur des véhicules. Une procédure est lancée et l’homme va être placé en garde à vue afin d’être auditionné. Conformément à la loi, le Thionvillois est examiné par un médecin avant son placement en geôle. Mais à la fin du contrôle médical, l’individu change de ton et devient incontrôlable.

Nez cassé

Il refuse désormais de rentrer dans la cellule. Il bouscule le médecin et tente à plusieurs reprises de prendre la fuite mais des agents de la brigade de nuit lui barrent le chemin. Alors, il se met dans la position du boxeur. Visiblement, il est décidé à en venir aux mains. La rixe est brève mais violente. Un élève gardien de la paix actuellement en stage à Metz en fait les frais le premier. Résultat : un nez cassé et un hématome au niveau de l’œil gauche. Une femme, sous-brigadier de 43 ans, tente alors d’agripper le délinquant par-derrière, et par la tête. Ce serait à ce moment-là que le jeune homme lui mord violemment une main. La fonctionnaire crie et alerte deux hommes de la Bac qui arrivent en renfort. Tous deux parviennent enfin à faire mettre genou à terre à l’excité, avant de le menotter. Juste à côté, la fonctionnaire blessée pleure. Son index droit a été sectionné par la mâchoire de son agresseur. La phalange manquante est retrouvée dans la cellule.

Une greffe

Prise en charge par les sapeurs-pompiers de Metz, la victime a été transférée aux urgences de Bon-Secours puis à l’hôpital Jeanne-D’Arc à Dommartin-lès-Toul, spécialisé dans la chirurgie de la main. Hier, elle devait être opérée. Un délai de cinq jours est désormais nécessaire pour savoir si la greffe prend. Mère d’un enfant, la fonctionnaire devra donc passer les fêtes de Noël en soins. Son agresseur est quant à lui toujours en garde à vue en attendant de connaître la décision du parquet de Metz concernant son avenir.

source : Le Républicain Lorrain (23 décembre 2008)

lundi 22 décembre 2008

Bagnols : Un policier blessé lors de la manif lycéenne

A la fin de la manifestation lycéenne d'hier matin, un policier a été blesséUn policier en civil de Bagnols a été atteint en dessous de l'oeil par une pierre projetée par un jeune homme, hier matin, devant le lycée Georges-Brassens, alors que se déroulait une manifestation des lycéens de la ville.
Ce capitaine gérait la mobilisation lycéenne lorsqu'un projectile l'a touché, ce qui a nécessité son transport à l'hôpital de Bagnols pour des examens complémentaires.
Deux personnes, n'appartenant à aucun des lycées de Bagnols selon les premières constatations, ont rapidement été interpellées par les forces de l'ordre.
Les deux jeunes hommes auraient profité de la confusion pendant la manifestation pour commettre cet acte de violence.
Immédiatement, l'un d'eux a été arrêté par les policiers, tandis que celui qui avait lancé la pierre était activement recherché.
C'est finalement grâce à la collaboration des lycéens que le suspect a pu être interpellé. En effet, l'un d'eux, qui prenait des photos de la mobilisation, a immortalisé le suspect en train de jeter une pierre.
Il s'est ensuite spontanément présenté aux forces de l'ordre qui ont ainsi pu retrouver rapidement le suspect, avec l'aide des directeurs des établissements scolaires.

source : Midi Libre (19 décembre 2008)

samedi 20 décembre 2008

Lyon (69) : cinq policiers ont été blessés

38 interpellations après la manifestation des lycéens

La manifestation des lycéens jeudi contre le projet de réforme du lycée du ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, qui a réuni entre 5.500 et 10.000 lycéens, a été émaillée de heurts, a-t-on appris auprès de la préfecture et des lycéens.

De nombreuses échauffourées ont eu lieu entre environ 150 manifestants évoluant en fin de cortège et les forces de police. Une voiture a été incendiée, une autre a été retournée, quelques poubelles ont été brulées et des abribus ont été cassés.

Trente-huit personnes ont été interpellées pour des délits divers: jets de pierres, incendies de poubelle, destructions de véhicules. Par ailleurs, cinq policiers ont été blessés, notamment par des jets de pierres ou des canettes.

"Des procédures judiciaires sont actuellement diligentées par la direction départementale de la sécurité publique du Rhône à l'encontre des auteurs de ces méfaits inadmissibles", précise un communiqué de la préfecture.

source : AP (18 décembre 2008)

mercredi 17 décembre 2008

Troyes (10) : Deux policiers blessés

À contresens sur la rocade, il persévère : prison avec sursis

«Sur les faits, j’ai rien à dire parce que je ne me souviens de rien», affirme le prévenu, un maçon célibataire de 28 ans, jugé hier en comparution immédiate pour «mise en danger de la vie d’autrui », «conduite en état d’alcoolémie » et « rébellion ». Le tribunal, présidé par Muriel Kapp, n’en tirera rien de plus. Que le prévenu ait perdu tout souvenir de son rodéo à contresens sur la rocade nord, c’est l’un des éléments les plus étonnants, voire inquiétants, de l’histoire. Certes, il reconnaît avoir consommé de l’alcool pendant la soirée qu’il a passée avec une jeune femme. Mais comme l’ont souligné tant Jonathan Roz, le représentant du ministère public que Me Lejeune, avocat de la défense, le taux de 0,78 mg d’alcool par litre de sang expiré (soit 1, 56 g par litre de sang) peut difficilement expliquer une pareille amnésie et un comportement aussi «suicidaire». «L’alcool, ça ne me réussit pas», lâche, laconique, le prévenu, en guise d’explication. Pourtant, la jeune femme qu’il a raccompagnée chez elle, juste avant de prendre la rocade, a indiqué que s’il était un peu ivre, il paraissait en «parfait état de conduire».

Rodéo

Toujours est-il que vers 1 h du matin, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, plusieurs automobilistes en croisent un autre à contresens… L’un d’eux donne l’alerte et là, contre toute attente, lorsque les policiers sont arrivés et ont stoppé le chauffard, celui-ci aurait verrouillé ses portières, tenté de percuter le véhicule de police, frôlant de peu un des policiers, avant de repartir… toujours à contresens. Sa course folle a finalement été définitivement arrêtée un peu plus loin par un barrage des forces de l’ordre. Là, il a fallu que les policiers cassent les vitres pour arracher les clés du compteur. «Le verrouillage des portes s’effectue automatiquement sur ma voiture, je n’y suis pour rien», se défend le prévenu.

Me Vangheesdaele, conseil des deux policiers blessés et choqués a déploré «un comportement irresponsable». Même analyse du représentant du ministère public qui a dénoncé: «On a échappé de peu à un drame de la route. Tous les ingrédients étaient réunis. La mise en danger des policiers et des usagers de la rocade a été manifeste». Compte tenu de l’absence d’antécédent du prévenu, Jonathan Roz a requis une peine de dix mois avec sursis et une suspension du permis de conduire pendant huit mois.

«C’est quelqu’un de très réservé qui a tendance à boire depuis quelques mois mais il travaille et il n’avait jamais fait parler de lui. Il lui faut plutôt une peine dissuasive», a plaidé Me Lejeune.

Après délibération, le tribunal a déclaré le prévenu coupable et lui a infligé la peine requise.

source : L'Est Eclair

mardi 16 décembre 2008

Vannes (56) : Deux policiers frappés au visage lors d’un contrôle

L’agression remonte à dimanche matin. Vers 7 h, une patrouille de police circulant dans les rues de Vannes décide de contrôler un groupe de personnes.
Tout se déroule normalement. Mais alors que le contrôle touche à sa fin, l’un des individus aurait commencé à proférer des injures contre les policiers. Estimant que les propos tenus constituaient un outrage, les fonctionnaires de police décident de l’interpeller. C’est alors que l’individu s’est rebellé et aurait porté des coups « d’une extrême violence », selon les termes employés par le parquet de Vannes. Deux policiers ont été blessés. L’un d’eux a eu le nez cassé. L’auteur présumé des violences est ensuite parvenu à prendre la fuite, en même temps que les autres membres du groupe. Une enquête a été ouverte. Hier, l’agresseur présumé n’avait toujours pas été retrouvé.

source : Le Telegramme (16 décembre 2008)

lundi 15 décembre 2008

Nîmes (30) : Un policier intoxiqué en sauvant uneoctogénaire handicapée des flammes

Neuf policiers sauvent une octogénaire handicapée des flammes

Neuf membres de la brigade départementale d’intervention et de la brigade anti-criminalité, ont secouru et sauvé une octogénaire handicapée de 83 ans, prisonnière des flammes de son appartement, boulevard Gambetta à Nîmes, aujourd’hui peu avant midi. « La femme tapait à sa fenêtre et criait à l’aide. Les collègues ont réussi, en se relayant et en s’aspergeant d’eau mutuellement, à casser une vitre pour entrer dans son appartement et à l’évacuer », témoigne un policier.

Un des policiers a été sévèrement intoxiqué par les fumées et dû être conduit à l’hôpital pour y être placé sous oxygène. Il a pu ressortir du CHU dans l’après-midi.

« Le feu semble s’être déclaré après un problème électrique sur un réfrigérateur », indique le responsable de l’intervention côté pompiers. L’habitation était occupée par un couple d’octogénaires. L’homme, âgé de 81 ans et qui sortait d’une récente hospitalisation, avait pu fuir le sinistre.

source : Midi Libre (15 décembre 2008)

jeudi 11 décembre 2008

Cavaillon (84) : Trois ans de prison pour avoir tenté de tuer un policier

Le silence s'est fait pesant dans la salle d'audience du tribunal correctionnel d'Avignon. A la barre Franck Puget, un policier Cavaillonnais évoque l'intervention dimanche après midi, de police secours au cours de laquelle il a cru qu'il allait mourir. A la fin du témoignage le Président Marc Jean-Talon demande aux parties si elles souhaitent une requalification criminelle. La réponse est négative : un renvoi aux assises n'apparaît pas opportun pour les avocats et le parquet qui s'en tiennent aux faits de violences aggravées commises sur personnes dépositaire de l'autorité publique.

Le point de départ du dossier est une banale intervention pour un conflit conjugal. Marcel Dufour, 36 ans, s'est énervé car sa compagne a lavé ses habits sur lesquels il avait vomi… sans enlever le morceau de cannabis qu'il y avait dans une poche. Apeuré par la violence du propos, le fils de cette dame avise les policiers. Marcel Dufour n'a pas voulu suivre le policier dans la cuisine pour discuter. Il a saisi dans un tiroir un couteau à fromage et dans le mouvement porte trois coups de couteau au policier qui parvient à le désarmer. Il s'empare aussitôt d'un autre couteau — avec une lame de 20 cm — et porte un nouveau coup qui est paré par l'agent. Puis, c'est avec un pilon que Marcel Dufour tente de frapper le policier avant qu'il ne chute. Là, il assène plusieurs coups de tête à M. Puget qui aura une ITT de 10 jours. Pendant la rixe, il n'a de cesse de menacer de mort le policier et de résister à Mme Yvette Huguatet, la collègue de M. Puget pour qui "il s'en est fallu de peu !". "Il était déterminé à faire mal, il voulait me tuer" assure le policier. Un agent sans doute sauvé par le port d'un gilet pare balle sous son blouson.

Par la suite, Marcel Dufour, loin de se calmer, a menacé deux autres agents lors de la garde à vue. "J'étais plus moi" ne cesse de dire au tribunal le prévenu, assisté de Me Gils. Le sang-froid et le professionnalisme des policiers Cavaillonnais sont mis en avant par Mes Roland et Ferraiuolo, parties civiles, ainsi que par le Procureur adjoint Villardo qui réclame au terme de son réquisitoire une peine de deux ans de prison dont un an avec sursis. Le tribunal ira bien au-delà des réquisitions : Marcel Dufour est condamné à la peine de cinq ans de prison dont deux ans avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans. L'affaire est renvoyée sur les intérêts civils pour M.Puget. Il est alloué à Mme Yvette Huguatet une somme de 2300 € et 600 € aux deux policiers outragés.

source : La Provence (11 décembre 2008)

mercredi 10 décembre 2008

Cavaillon (84) : Un policier frappé à coups de tête

Le policier a écopé de dix jours d'incapacité de travail. En poste au commissariat de Cavaillon, cet agent intervenait, dimanche soir, pour une banale dispute conjugale. En patrouille avec son équipier, le policier s'était rendu au domicile d'un couple un peu trop bruyant au goût de son voisinage, chemin de Saint-Baldou.
À peine arrivé, c'est un individu déchaîné qui les attendait. L'homme, qui s'en prenait verbalement à sa compagne, aurait réservé ses coups au policier.

Menacé avec un couteau à fromage, il aurait essuyé plusieurs coups de tête. Il aurait pourtant réussi à reprendre le dessus avec le soutien de son collègue, avant qu'un second équipage ne vienne leur prêter main forte.
Placé en garde à vue prolongée, l'agresseur a été présenté, hier, au procureur. Il doit être jugé aujourd'hui en comparution immédiate.

source : Le Dauphiné Libéré (10 décembre 2008)

lundi 8 décembre 2008

Château-Thierry (02) : Il frappe un policier lors de son arrestation

Outrages, ivresse, violence. Hier matin, la cellule de garde à vue du commissariat de Château-Thierry hébergeait un homme ayant eu une nuit plutôt agitée. Lors de son interpellation, il s'est rebellé et a blessé un policier à la jambe.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, vers 4 h 30. Au volant d'une Renault Clio, l'individu arrive de la rue des Granges sur la place du Maréchal-Leclerc. Un fonctionnaire lui fait signe de s'arrêter pour un contrôle. Le chauffeur « force » le barrage. Pris en chasse, il sera intercepté à quelques centaines de mètre, place Paul-Doumer.
Au moment de son arrestation, il aurait fait preuve d'agressivité. Et frappé un fonctionnaire au niveau du genou. Ce dernier devra passer plusieurs examens médicaux.
La raison de son refus d'obtempérer de l'auteur semble claire, au regard de son taux d'alcoolémie. Après contrôle, il dépassait, en effet, la limite autorisée.

source : L'Union (09 décembre 2008)

dimanche 7 décembre 2008

Toulouse (31) : La police prise pour cible au centre-ville

Des policiers sont intervenus hier, vers 2 h 30, à l'angle de la rue Bayard et du boulevard de Strasbourg. Sur place, les pompiers et la police municipale avaient pris en charge quatre personnes, blessées à la suite d'une bagarre. La situation a dégénéré quand un automobiliste qui passait par là a invectivé les policiers parce que leur voiture le gênait… Il a harangué les passants et, finalement, une quarantaine de personnes se sont liguées pour s'en prendre aux fonctionnaires. Une jeune femme de 20 ans a flanqué un coup de poing à un policier. Deux personnes ont été interpellées. Puis, dans un second temps, une quinzaine de personnes sont allées devant l'hôtel de police pour protester. Trois autres personnes, qui se seraient montrées violentes, ont été interpellées.

source : La Dépêche du Midi (07 décembre 2008)

Bourg-en-Bresse (01) : La course-poursuite mortelle tourne à la scène de guerre

Un homme a été tué par balles vendredi après un contrôle policier qui a mal tourné à Bourg-en-Bresse (Ain). Son complice, qui avait pris la fuite, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi. Cinq fonctionnaires ont été blessés.

«C’ÉTAIT la guerre. » Ce policier lyonnais ne trouve pas d’autre expression pour décrire la course-poursuite qui s’est déroulée avant-hier soir dans l’Ain. Bilan : automobilistes terrorisés, coups de feu échangés, cinq policiers blessés dont un sérieusement au genou, un fuyard abattu et son complice arrêté.

Touché à l’épaule, ce dernier a été opéré. Hier, les enquêteurs attendaient le feu vert des médecins pour pouvoir l’interroger.

L’affaire débute par un contrôle de routine, mercredi à 13 h 30 dans Bourg-en-Bresse. Les policiers remarquent une Audi A6 volée, qui ressemble au signalement d’une voiture utilisée par des braqueurs. Il y a deux hommes à bord. L’un porte une perruque, l’autre une cagoule. Ils sont surveillés par la police judiciaire lyonnaise depuis quelque temps. Parmi eux : un quinquagénaire condamné à dix-huit ans de prison pour braquages qui est sorti de détention depuis environ un an. « Ce genre de personnage est susceptible de récidiver. », glisse un enquêteur.

A Bourg, la situation dégénère. Le conducteur de l’Audi refuse de se soumettre au contrôle et démarre en trombe, aussitôt pris en chasse par des motards. Pour protéger leur fuite, les malfaiteurs présumés n’hésitent pas à tirer plusieurs fois.

Huit kilomètres plus loin, les fuyards percutent la voiture d’une mère accompagnée de son bébé. Les forces de l’ordre essuient des tirs de gros calibres. Les gangsters présumés braquent un automobiliste et filent jusqu’à Priay, à 30 km au sud de Bourg. La localité est bouclée. Pas question de faire prendre aux habitants le moindre risque. L’Audi s’engage dans une impasse. Piégé, son conducteur emboutit un véhicule de police, blessant trois fonctionnaires. Pis, le duo ouvre le feu à la mitraillette kalachnikov et au fusil d’assaut M 16. Un brigadier-chef âgé de 40 ans s’écroule, gravement touché au genou. Une voiture de gendarmes est criblée d’impacts.

Poursuivi par des hélicoptères

A pied, les fugitifs tentent en vain de s’emparer de la voiture d’une mère de famille. Nouvelle fusillade. Le braqueur quinquagénaire est tué. Son complice, âgé de 32 ans, s’enfuit à travers champs. Aidés par les hélicoptères de la gendarmerie et des chiens, les policiers traquent l’individu en blouson de cuir tandis que les enfants de Priay et leurs parents quittent leurs écoles sous escorte.

Peu après 21 heures, le fugitif blesse un dernier policier, puis touché à l’épaule droite, il est neutralisé alors qu’il s’apprêtait à monter à bord du véhicule d’une proche. Soulignant que c’est un « miracle » s’il n’y a pas eu davantage de victimes, la procureure de Bourg devrait ouvrir aujourd’hui une information judiciaire notamment pour « extorsion avec arme, tentatives d’homicides volontaires sur agents de la force publique ».

source : Le Parisien (07 décembre 2008)

jeudi 4 décembre 2008

Grenoble (38) : Jet de projectile sur une voiture de police - un blessé

De patrouille entre les numéros 50 et 60 de la galerie de l'Arlequin, dans le quartier de La Villeneuve à Grenoble, des policiers ont été la cible de jets de projectiles, mardi soir. Peu après 19h30, l'un de ces projectiles _un objet lourd qui n'a pas été identifié_ a notamment été lancé d'un étage élevé et a atterri sur le pare-brise de la voiture de police, le faisant littéralement exploser. L'un des fonctionnaires qui se trouvaient à bord du véhicule a été blessé aux yeux par des éclats de verre. Il a été conduit aux urgences de l'hôpital Michallon de Grenoble-La Tronche. Une enquête a été ouverte afin d'identifier l'auteur de cette agression.

source : Le Dauphiné Libéré (04 décembre 2008)

mercredi 3 décembre 2008

Saint-Etienne (42) : Il casse tout chez lui et blesse deux policiers

Dans la nuit de samedi à dimanche, rue Bianqui, des voisins alertés par des bruits provenant d’un appartement, et des jets de canettes dans la rue, ont appelé les services de police. Sur place, les policiers sont parvenus à maîtriser un jeune homme de 23 ans, seul à son domicile. Il venait de tout casser. Après une nuit de garde à vue, le jeune homme s’est rebellé au petit matin, blessant deux policiers. Sa garde à vue a été maintenue et une expertise psychiatrique pourrait être ordonnée par le parquet.

source : Le Progrès de Lyon (1er décembre 2008)

Montataire (60) : Bureau de police détruit par un incendie criminel


Cette nuit, vers 1 heure du matin, l'antenne de police de Montataire (Oise) a été incendiée. Des individus se sont introduits par l'arrière du bâtiment, inoccupé à ce moment-là. Ils ont répandu un liquide inflammmable qui a dévasté les locaux et réduit en cendres les dossiers. L'antenne est fermée au public jusqu'à nouvel ordre.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Creil. Des faits qui interviennent curieusement au lendemain de l'enterrement d'un jeune de 21 ans, originaire de Montataire, tué par un gendarme six jours plus tôt.

source : leparisien.fr (03 décembre 2008)

mardi 2 décembre 2008

Saint Quentin (02) : Intervention musclée - trois policiers blessés

L'intervention aurait pu connaître un sort plus tragique, vendredi soir, vers 23 h 20, rue Paul-Claudel dans le quartier du Faubourg d'Isle à Saint-Quentin. Trois policiers sur les cinq qui participaient à une intervention ont été blessés.
Vendredi soir, vers 23 heures, une patrouille de police intervient au Faubourg d'Isle après un appel téléphonique de plusieurs résidant qui se plaignaient de tapage nocturne.
Sur place, les fonctionnaires ont été insultés et outragés par des individus qui se trouvaient aux fenêtres d'un appartement. Il s'agit bien de l'appartement qui a été mis en cause par des voisins.
Alors que les deux policiers tentent de trouver l'occupant de l'appartement, un jeune homme âgé de 16 ans, sort de cet appartement et il assène un sérieux coup de poing au visage d'un des policiers.
Entre-temps, une autre patrouille avec trois fonctionnaires est arrivée en renfort. Les fonctionnaires ont réussi à maîtriser le mineur.
Ils avaient déjà mis les menottes à l'un des bras de l'agresseur, lorsqu'un groupe d'une dizaine d'individus est sorti de l'appartement. Ils ont tiré le jeune homme ainsi que le policier qui mettait les menottes à l'intérieur de l'appartement. Il semblerait qu'ils aient cherché à récupérer les clefs des menottes.
Les autres policiers ont eu le temps de bloquer la porte avant qu'elle ne se referme. Dans cette échauffourée, la porte s'est cassée.
Les fonctionnaires ont repris la situation en main en réussissant à extraire de la maison leur collègue ainsi que le mineur. Alors que les policiers regagnaient leur véhicule, une dame âgée de 36 ans, a agressé l'un policiers qui encadraient le jeune agresseur.
Au final, trois policiers ont été blessés. Le mineur et la dame ont été placés en garde à vue. Le mineur est convoqué devant le juge des enfants le 23 janvier et la femme a reçu une convocation devant le juge pour le 24 février

source : L'Union (02 décembre 2008)

jeudi 27 novembre 2008

Belfort (90) : Agression d'une policière - un an de prison

Le tribunal correctionnel de Belfort a condamné mardi à un an de prison ferme un SDF de 38 ans, jugé pour violences sur agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions pour avoir frappé une policière de 28 ans. Dimanche, vers midi, des policiers étaient intervenus pour séparer deux individus, en état avancé d'ébriété, dans une rue de Belfort. L'un d'eux avait insulté les forces de l'ordre. Une policière tentait de menotter le SDF, lorsqu'elle avait été projetée à terre, tirée par les cheveux et frappée à la tête. Il avait fallu quatre policiers pour maîtriser l'homme. En récidive légale, il devra purger quatre mois supplémentaires en raison de la révocation d'un sursis. La policière, surtout traumatisée, bénéficie d'une interruption de travail de cinq jours.

source : Le Républicain Lorrain (27 novembre 2008)

mercredi 26 novembre 2008

Le Havre (76) : Une femme en garde à vue pour avoir frappé quatre policiers

Une femme en garde à vue au Havre pour avoir frappé quatre policiers
Une femme de 45 ans, soupçonnée d'avoir frappé notamment avec un couteau, quatre policiers qui voulaient l'empêcher de communiquer depuis la rue avec un détenu, dans la nuit de mardi à mercredi au Havre, a été placée en garde à vue, a-t-on appris de source policière. Les faits se sont produits peu après minuit alors que cette femme parlait bruyamment depuis la rue avec un détenu de la maison d'arrêt âgé de 18 ans. Alerté par les voisins qui se plaignaient du vacarme, le commissariat a envoyé sur les lieux une voiture avec quatre policiers à son bord. Selon la police, la femme a refusé d'obtempérer et a sorti un couteau avec lequel elle a frappé trois policiers, dont l'un a été "sérieusement" entaillé à l'avant-bras. Le quatrième a reçu un coup de pied au visage. Finalement maîtrisée, la femme a été conduite au commissariat où elle a été placée en garde à vue. Elle devait faire l'objet jeudi d'une procédure de comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, notamment pour outrages envers personnes dépositaires de l'autorité publique et violences avec arme.

source : France 3 (26 novembre 2008)

dimanche 16 novembre 2008

Paris (75) : Bagarres entre bandes rivales la nuit dernière à Paris

Une bagarre entre deux bandes rivales s'est produite samedi vers 19h30 dans le Forum des Halles à Paris au cours de laquelle trois policiers ont été légèrement blessés ainsi que l'un des protagonistes, a annoncé samedi la Police urbaine de proximité (PUP).
Selon la PUP, la bagarre a impliqué quelque 25 personnes appartenant à la bande de la Gare du Nord et à une autre bande qui dit s'appeler la "Mafia-Def" (mafia du quartier de la Défense). Les jeunes se sont affrontés à coup de battes de baseball et de gaz lacrymomgène.
Trois policiers ont été légèrement blessés et un des protagonistes de la bagarre, blessé à la clavicule, a été hospitalisé.
La police a procédé à 7 interpellations.
Toujours selon la PUP, une autre bagarre a éclaté vers minuit dans le 17ème arrondissement, impliquant cette fois les bandes rivales des 17ème et 19ème arrondissements.

source : Le Parisien (16 novembre 2008)

mercredi 12 novembre 2008

Carpentras (84) : L'agent a eu la jambe coincée

Lundi, Yousri, un Carpentrassien de 26 ans, était présenté devant le tribunal correctionnel de Carpentras dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate. Il faisait l'objet de six chefs de prévention.
Samedi, aux alentours de 23 heures, une patrouille de la police nationale a vu une Fiat griller un feu sur le boulevard Alfred-Rogier, au niveau de la rue de l'Observance. Ils retrouvent alors le véhicule quelques minutes plus tard à l'arrêt devant un kebab sur le boulevard du Nord.
Le conducteur du véhicule, qui circulait sans assurance, voyant dans son rétroviseur les policiers descendre de voiture, a alors reculé très violemment dans le véhicule des fonctionnaires. Dans le choc, un des deux agents a eu la jambe coincée entre la portière et le bas de caisse de son véhicule, lui occasionnant 3 jours d'incapacité totale de travail.
Le second fonctionnaire tente alors d'interpeller Yousri qui se rebelle et accroche son ceinturon, faisant mine de lui prendre son arme. Pour le maîtriser, les deux agents utiliseront leur matraque.
Placé en garde à vue puis mis en examen, son test d'alcoolémie révèle qu'il a 0,75 mg d'alcool par litre d'air expiré.

L'agent a eu la jambe coincée

Ce n'est pas la première fois que Yousri est présenté devant une juridiction. Son casier présente plusieurs condamnations. Mais deux d'entre elles ne le concernent pas.
L'an dernier, le prévenu avait porté plainte pour un vol de papiers d'identité. Ce qui n'a pas empêché qu'un usurpateur commette des délits au nom de Yousri. Cet imbroglio a donné naissance à une scène surréaliste lors de la lecture de son casier judiciaire. « La condamnation pour défaut de permis dont vous faites état ne me concerne pas Monsieur le Président. » « Et celle pour violences? » « Celle-là, oui.»

Procès renvoyé

La procédure de comparution immédiate le lui permettant, le prévenu a souhaité que son procès soit reporté pour qu'il puisse préparer sa défense.
Me Stéphane Simonin, son avocat, a tenté de lui éviter, en vain, un placement en détention provisoire, comme l'a requis le substitut du procureur. Son procès est renvoyé au 18 décembre.

source : Le Dauphiné Libéré (12 novembre 2008)

Rouen (76) : Un bureau de police incendié

Une tasse de café à la main, les clients du bar jouxtant le bureau de police des Sapins, sur les Hauts de Rouen, regardent depuis le pas de la porte les enquêteurs travailler depuis 13 h. Quelques minutes avant, un feu s'est déclaré dans ce poste. Aucune victime n'a été déplorée : le bureau de police était fermé pour la journée.

Cet incendie, a priori minime selon les sapeurs-pompiers, aurait été nourri par deux foyers, rapidement éteints.

Dégâts importants

Tout l'après-midi d'hier, l'identité judiciaire a effectué les constatations d'usage : photos, relevé d'empreintes éventuelles... Les auteurs ont pris la fuite et, pour l'heure, la police n'a procédé à aucune interpellation.

Une chose est sûre : ce bureau ne rouvrira pas ses portes au public avant longtemps. Car, même minime, l'incendie a provoqué de sérieux dégâts matériels. Notamment à cause des fumées, importantes, qui se sont dégagées. La quinzaine de policiers affectée aux Sapins se retrouve donc au « chômage technique ».
Ce bureau a déjà été la cible de mains criminelles. A l'automne 2005 notamment, durant les émeutes, une voiture-bélier en flammes avait été lancée contre le poste, côté garage. Depuis, des bornes automatiques ont été installées devant. Mais, visiblement, cela n'a pas suffi à faire reculer les incendiaires...

mardi 11 novembre 2008

Millau (12) : Il frappe sa femme et les policiers

Ce Millavois comparaîtra le 17 décembre devant le tribunal correctionnel pour violences conjugales et rébellion. Dimanche, sur les coups de midi, il s'en est d'abord pris violemment à sa femme avant de cogner deux policiers arrivés quelques minutes plus tard pour ramener le calme. Résultat : deux arrêts de travail de sept jours pour les fonctionnaires. L'épouse agressée a été plus légèrement touchée.

source : Le Midi Libre (11 novembre 2008)

lundi 10 novembre 2008

Cahors (46) : Deux policiers agressés

Deux policiers du commissariat de Cahors ont vécu une soirée très agitée, lundi, dans un appartement du Vieux Cahors où ils se sont portés au secours de deux femmes agressées par leurs compagnons. À leur arrivée, les policiers sont tombés nez à nez avec ces quatre personnes dans un état d'ivresse avancé. L'une des deux femmes était plongée dans un coma éthylique et il était urgent d'intervenir. Lorsque les deux policiers ont voulu conduire les auteurs présumés des violences en cellule de dégrisement, au commissariat, ceux-ci se sont violemment rebellés dans les escaliers du bâtiment. Ils ont tout d'abord tenté de précipiter les policiers dans les escaliers, puis s'en sont pris à l'un d'eux en particulier en tentant de le faire passer par-dessus la rambarde. Maîtrisés finalement par les forces de l'ordre, ces individus ont été placés en garde à vue. La personne dans le coma a été transportée au centre hospitalier de Cahors. Les deux hommes comparaîtront le 18 décembre au tribunal correctionnel de Cahors pour répondre de faits de violence sur les deux femmes et de rébellion avec violence sur les deux policiers.

source : La Dépêche du Midi (06 novembre 2008)

Mont-de-Marsan (40) : Deux policiers blessés à coups de poing

CENTRE-VILLE. Deux nuits agitées ce week-end, avec au bilan deux policiers blessés à coups de poing

Course-poursuite en voiture et bris de pare-brise

Les policiers montois sont intervenus ces deux dernières nuits en centre-ville pour interpeller des fauteurs de troubles plutôt violents. Dans la nuit de vendredi à samedi, pour commencer, vers 2 h 30 du matin, c'est un homme âgé d'une quarantaine d'années, conducteur d'un véhicule, qui tente de se soustraire à un contrôle de police. D'abord garé, feux éteints, dans un parking, il prend la fuite à bord de sa voiture pour ne pas être contrôlé par une patrouille. Quelques hectomètres plus loin, pris en chasse par les policiers, il laisse sa voiture dans une petite rue et s'enfuit à pied. Rattrapé par la patrouille avec les clefs du véhicule dans sa poche, il est emmené au poste.

L'homme, un Montois bien connu des services de police, est en état d'ivresse manifeste, mais les policiers ne pourront pas le prouver. Il a en effet refusé de se soumettre au contrôle d'alcoolémie, à la prise de sang et à un contrôle urinaire pour détecter la prise de stupéfiants. Ce qui avec le refus d'obtempérer, constitue trois délits, pour lesquels il est convoqué devant le tribunal en janvier prochain. Il a été libéré samedi.

Bruits de verre en centre-ville.

La nuit suivante, dimanche vers 1 heure du matin, les policiers sont prévenus par des habitants ayant entendu des bruits de verre en centre-ville. Intervenus à trois, ils trouvent un jeune homme de 21 ans qui casse des pare-brise de voitures avec un manche de pioche. Désarmé par les policiers, il résiste à son interpellation et se défend à coups de poing, blessant deux des hommes qui veulent le maîtriser. Pris en flagrant délit de destruction - il a cassé cinq pare-brise -, l'individu a été immobilisé puis conduit en suivant au poste de police, où il a été interrogé. Il se trouvait encore en garde à vue hier soir, en attendant que le parquet ait pris une décision à son égard.

source : Sud Ouest (10 novembre 2008)

dimanche 9 novembre 2008

Oyonnax (01) : un an de prison pour outrages et violences contre des policiers

Il a 20 ans, une personnalité bien noire. Désespérante et peu rassurante pour son avenir.
Mercredi à Oyonnax, suite à une perquisition à son domicile pour des soupçons sur son frère, il s’en est pris aux policiers, a mis un coup de tête à l’un, a gravement injurié sa collègue. Au commissariat, il a encore outragé deux autres fonctionnaires. Un « comportement de quartier », « décontenançant » pour Me Frémion qui assistait les policiers. Cette attitude qu’il observe à l’encontre d’un peu tout le monde au quotidien? a incité le procureur Guérin à demander une peine d’un an ferme et l’interdiction de ses droits et de vivre dans le canton d’Oyonnax pendant cinq ans. Me. Garcia n’acceptait pas cette peine plancher. Pour elle, une peine mixte semblait plus appropriée et surtout, si le jeune homme était coupé de ses proches, il risquait de perdre le peu de repères qu’il détient encore. Le jeune violent a finalement été condamné à un 8 mois de prison et 4 avec sursis.

source : Le Progrès de Lyon (07 novembre 2008)

Roubaix (59) : Policier blessé à la kalachnikov - quinze ans pour le principal suspect

Ali Boulahfa aura finalement quitté le palais de justice de Lille les poches alourdies par quinze ans de détention. Hier, ce prévenu de 24 ans et son avocat s'étaient pourtant entêtés à étriller le dossier et à hurler à l'innocence. Pour de très graves blessures par balle sur un policier le 17 octobre 2003 à Roubaix, et en attendant d'autres dossiers pour braquage, Boulahfa entame une longue nuit en prison.

D'un côté, il y a Emmanuel Riglaire. Représentant les hommes visés par des rafales de kalachnikov il y a cinq ans, l'avocat rappelle les immenses douleurs, les profondes blessures de la principale victime et lance : « J'ai l'honneur de défendre de grands policiers.

» De l'autre, il y a Ali Boulahfa et son avocat, Farid Maachi. Aucun des deux ne peut prendre le risque d'ignorer le martyre d'un membre de la BAC ayant frôlé la mort et pour qui des années seront nécessaires pour se reconstruire. En même temps, le magma bouillonnant en Boulahfa est perceptible. Le prévenu se retient d'hurler pour marteler sa position. Encore et encore.

« Ce jour-là, je n'ai pas tiré, assène un homme encadré par des colosses du Groupe d'intervention de la police nationale. Je n'étais pas dans la voiture d'où les rafales sont parties ! Je ne préparais pas de braquage ! Je n'étais pas là ! Pas là ! » La police soupçonne Boulahfa et deux hommes déjà condamnés en 2006 de s'être, ce soir-là, embusqués pour attaquer des convoyeurs alimentant un distributeur automatique de billets. La confrontation, à la barre, avec Hervé Vlamynck, « patron » de la brigade de répression du banditisme et de la brigade de recherche et d'intervention, à la PJ de Lille, au moment de l'enquête, transforme la salle d'audience en arène. « Au début de nos investigations, Boulahfa est, pour nous, un personnage secondaire, rappelle l'enquêteur. Paradoxalement, les éléments importants le concernant apparaissent après sa fuite. » Notamment une série de dépositions sous X.

« Vite au braquage »

Boulahfa et son avocat s'acharnent à démolir ces « témoignages indirects » et interpellent Vlamynck. « Je ne peux pas jouer le rôle d'Ali Boulahfa », rétorque le policier. Pour justifier un réquisitoire sévère - quinze ans de prison -, le procureur Bedos cite un responsable de l'Office central de répression du banditisme : « Vous avez dans votre région un banditisme de quartier en augmentation. De jeunes garçons qui montent très vite au braquage. » Quelques heures plus tard, le tribunal présidé par Jacques Huard rendra sa décision : quinze ans.

source : La Voix du Nord (08 novembre 2008)

samedi 8 novembre 2008

Epinal (88) : Deux policiers agressés

En intervenant sur une rixe à Epinal les deux fonctionnaires ont essuyé une série de coups.

Jeudi, un peu après 17 h 30, le commissariat d'Épinal est alerté pour une rixe sur la voie publique. Deux fonctionnaires se rendent rue Jules-Méline, dans le quartier de la Vierge, où effectivement deux hommes, visiblement éméchés, se battent. À l'arrivée des policiers, un fonctionnaire et une adjointe, l'un des deux bagarreurs assène un coup-de-poing à son adversaire. Aussitôt, le policier tente de maîtriser l'auteur du coup. C'est alors qu'un troisième individu intervient et s'en prend au policier (coups de pieds dans le ventre). En voulant à son tour s'interposer, l'adjointe est blessée à un poignet. Finalement, l'arrivée des renforts mettra un terme à la bagarre. Il reste que les deux fonctionnaires se sont vu prescrire respectivement trois et sept jours d'ITT.
Interpellés, les Spinaliens de 40 et 46 ans, déjà connus des services, ont été déferrés hier après-midi. Présentés dans la soirée devant le JLD (juge des libertés et de la détention), ils devraient se retrouver mercredi matin devant le tribunal. Pendant leur garde à vue, ils ont reconnu l'intégralité des faits.

source : L'Est Républicain (08 novembre 2008)

mercredi 5 novembre 2008

Epernay (51) : Le chauffard blesse deux policiers

Défaut de permis de conduire en récidive, refus d'obtempérer, mise en danger de la vie d'autrui, infraction à la législation sur les stupéfiants, outrages, menaces de mort et pour finir violences volontaires sur agents de la force publique, en l'occurrence deux policiers du commissariat d'Epernay qu'il a roués de coups…
Telles sont les nombreuses infractions reprochées à un Sparnacien de 20 ans, Hassan Bouali, dont l'arrestation vendredi a donné du fil à retordre aux policiers lancés à ses trousses.
Tout commence vers 10 heures du matin rue de Reims à Epernay. Une patrouille repère Hassan Bouali au volant d'une Citroën AX. Le jeune homme étant bien connu au commissariat, les agents savent pertinemment qu'il n'a pas le permis de conduire. Ils décident de l'intercepter mais le chauffard accélère et prend la fuite vers Magenta dans des conditions périlleuses. Il manque de percuter plusieurs voitures. Des piétons sont obligés de reculer pour laisser passer le bolide qui déboule sur le parking du magasin Leader Price de Magenta. Là aussi, des clients doivent s'écarter. Le fuyard s'arrête, bondit du véhicule, se débarrasse d'un morceau de résine de cannabis (1,20 gramme) avant d'être rattrapé par les policiers.
Ces derniers tentent de le maîtriser sous un torrent d'insultes et de menaces de mort : « Bâtards ! Fils de p… ! Je vais vous tuer », etc... Il leur assène plusieurs coups de pied, tombe au sol avec l'un des policiers qu'il frappe à coups de poing dans les côtes.
Hassan Bouali parvient à se dégager mais il est finalement neutralisé avec une bombe lacrymogène. Le bilan est lourd pour le policier frappé au sol : douze jours d'incapacité totale de travail. Son collègue a subi trois jours d'ITT.
La course-poursuite s'étant terminée à Magenta, commune située dans le ressort du parquet de Reims, Hassan Bouali a fait l'objet d'une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de cette ville. Il a été condamné à dix mois d'emprisonnement dont six ferme avec maintien en détention. Les juges ont également révoqué un sursis de trois mois, soit au total neuf mois ferme à purger

source : L'Union (05 novembre 2008)

Échirolles (38) : Des policiers pris pour cible

Lundi, en fin de journée, une patrouille de police a été la cible de jets de projectiles allée du Limousin à Échirolles. Un adjoint de sécurité a été légèrement blessé.

Vers 19 h 30, cette patrouille aperçoit un homme sur une moto de cross, sans casque, avenue des États-Généraux à Échirolles. Les fonctionnaires tentent alors d'intercepter le motard. Ce dernier ne tient pas compte des injonctions et parvient à prendre la fuite allée du Limousin.
Là, un groupe d'une dizaine de personnes, se dirige vers les policiers et jette sur le véhicule de police divers projectiles (pierres, bouteilles, pavés...).
Le bilan est d'un adjoint de sécurité est légèrement blessé à la tête et d'un véhicule de police endommagé. Personne n'a été interpellé.

source : Le Dauphiné Libéré (05 novembre 2008)

mardi 4 novembre 2008

Vichy (03) : une manifestation dégénère

Trois policiers ont été blessés et une trentaine de personnes interpellées après que des casseurs se sont mêlés à une manifestation contre la politique européenne d'immigration.

Une trentaine de personnes interpellées et trois policiers blessés. C'est le bilan des incidents qui se sont produits lors d'une manifestation menée lundi soir à Vichy contre la politique européenne d'immigration, thème d'une conférence organisée le jour même dans la ville. «Un groupe de plus de 200 manifestants s'est livré durant et après la manifestation à des exactions contre les forces de l'ordre, notamment attaquées à l'aide de projectiles», a expliqué la préfecture de l'Allier dans un communiqué lundi soir. « Trois policiers ont été blessés, dont un par un engin incendiaire. Les sapeurs-pompiers appelés à intervenir ont fait l'objet de jets de pierres», a-t-elle ajouté.

Lors de ces incidents, dus à des «casseurs» sans lien avec la manifestation, ont souligné ses organisateurs, cinq voitures ont été incendiées, les vitrines de plusieurs commerces brisées, des véhicules et des mobiliers urbains endommagés à Vichy et à Cusset (banlieue de Vichy), a poursuivi la préfecture. Les incidents ont entraîné des tirs de gaz lacrymogène par des CRS en faction. Une trentaine de personnes ont été interpellées.

source : Le Figaro (04 novembre 2008)

lundi 3 novembre 2008

Martigues (13) : Deux policiers blessés par un conducteur ivre


Hier soir, un véritable drame a été évité de justesse sur l'A55. A hauteur de Martigues, deux policiers qui intervenaient pour protéger un véhicule accidenté sur la voie de gauche, ont été violemment percutés par un automobiliste qui ne les a pas vus. Un policier a perdu connaissance, le second a été plus légèrement touché.

L'auteur de l'accident, un jeune conducteur âgé d'une vingtaine d'années a été immédiatement placé en garde à vue. Les tests de dépistage à l'alcool et aux stupéfiants se sont révélés positifs. Le jeune homme revenait... d'une rave-party. Sa passagère a été grièvement blessée dans l'accident.

source : La Provence (03 novembre 2008)

samedi 1 novembre 2008

Marseille (13) : Un policier se blesse lors d'une interpellation

Un policier âgé d’une trentaine d’années s’est blessé grièvement ce soir, peu après 18h, alors qu’il se livrait à une course poursuite sur un toit de l’avenue Roger-Salengro (15e). Mobilisé depuis plusieurs jours, les enquêteurs étaient sur la piste d’un trafic de voitures ayant pour épicentre le garage "SAP" situé au numéro de la même artère du quartier de Crottes.

Cinq suspects ont été interpellés lors de l’opération déclenchée, mais plusieurs d’entre eux sont parvenus à s’enfuir. L'un des policiers de la Brigade de recherche spécialisée (BRS) de la Sûreté départementale de Marseille a traversé le toit et a chuté lourdement quatre mètres plus bas. Il a été aussitôt conditionné, puis évacué par les marins-pompiers sur une civière en direction de l’hôpital Nord. L’enquête se poursuit ce soir.

source : La Provence (31 octobre 2008)

Perpignan (66) : Il fonce sur le véhicule de police

Jeudi, vers 18 h 30, les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) effectuaient une patrouille quand ils ont repéré un conducteur au comportement suspect. A leur vue, l'homme a immédiatement accéléré afin d'échapper visiblement à un quelconque contrôle. Pris en chasse par les agents, l'automobiliste a soudain volontairement foncé sur le véhicule de police et l'a percuté, ne faisant heureusement aucun blessé. Là, il a réussi à s'échapper en direction de la cité Peyrestortes où, dans sa fuite, il est entré en collision avec une autre voiture en stationnement.
Mais son équipée ne s'arrête pas là... Un peu plus loin, le fuyard a abandonné sont véhicule et s'est volatilisé à pied, en s'engouffrant dans un immeuble.
Malgré le dispositif de recherches mis en place, les policiers n'ont pu retrouver sa trace. Toutefois, une enquête est ouverte. La voiture n'a pas été signalée volée et son propriétaire devrait prochainement être entendu afin d'identifier le suspect

source : Le Midi Libre (1er novembre 2008)

Vienne (38) : un policier légèrement blessé lors d'un contrôle

Il était 13h 30 hier dans Vienne, quand les fonctionnaires de police veulent contrôler un véhicule Subaru immatriculé dans le Rhône. Celui-ci a en effet été déclaré volé dans le département voisin. Toutefois, quand les policiers s'approchent du véhicule, le conducteur refuse d'obtempérer et passe en force. En même temps, il heurte légèrement un fonctionnaire, avant de s'enfuir de nouveau en direction du département du Rhône, vers Givors.
Un signalement a été diffusé auprès des gendarmes du Rhône pour retrouver le véhicule volé et son conducteur. Quant au fonctionnaire viennois blessé, il a été légèrement touché à un genou.

source : Le Dauphiné Libéré (1er novembre 2008)

vendredi 31 octobre 2008

Toulouse (31) : Le passager se venge sur un policier

Une patrouille de police a réalisé un contrôle routier, dimanche soir rue Bayard, à Toulouse. Ses membres ont rencontré de sérieuses difficultés avec le passager d'une voiture. Le conducteur du véhicule répondait aux demandes des fonctionnaires quand son passager, âgé de 56 ans, a commencé à insulter les policiers. Comme cet individu ne se calmait pas, les policiers l'ont interpellé. Et au moment de l'installer dans le véhicule de police, il s'est rebellé. Résultat deux doigts cassés pour un policier qui a dû être opéré hier matin. Quant à l'excité, il se trouvait toujours au commissariat central hier.

source : La Dépêche du Midi (17 octobre 2008)

jeudi 30 octobre 2008

Alençon (61) : Sans permis, il s'énerve contre les policiers

Un Alençonnais de 20 ans a été condamné à 12 mois de prison, dont six avec sursis, hier en comparution immédiate. Il était en état de récidive.
L'automobiliste n'est pas un inconnu de la police. Dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, alors qu'il circulait dans une Citroën BX immatriculée en 75, sur le parking de Champion, les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) l'ont arrêté. Ils savaient qu'il conduisait sans permis. L'interpellation s'est très mal passée.

Le conducteur a refusé la palpation de sécurité et le passage des menottes. Il a ensuite porté des coups de pied sur la voiture et les policiers. Les insultes et la rébellion ont continué au commissariat. Les policiers ont dû se mettre à plusieurs pour le maîtriser. A la barre, le prévenu a expliqué que l'interpellation ne s'était pas déroulée normalement. Selon lui, les policiers auraient dû le prévenir qu'ils allaient procéder à la palpation.

« En deux secondes, je me suis retrouvé avec trois personnes sur moi et j'ai pété les plombs » a-t-il expliqué, à deux doigts de s'énerver devant les magistrats. Le procureur a requis 18 mois de prison, dont 10 mois avec sursis et une mise à l'épreuve. Il a insisté sur le fait que la police n'avait pas à demander l'autorisation de faire son travail.

L'avocat de la défense a souligné que son client était connu comme le loup blanc à Alençon : « Il y a eu une défiance de part et d'autre ». Il a ajouté qu'il avait hésité à solliciter une expertise psychiatrique, ne parvenant pas à comprendre un tel déchaînement de violence.

Jawed El Azady s'est dit désolé de sa réaction. Il a été condamné à 12 mois de prison, dont six mois avec sursis et une mise à l'épreuve de deux ans. Il a été incarcéré après l'audience. Il devra verser 250 € de dommages et intérêts à deux policiers.

source : Ouest France (30 octobre 2008)

Beaucaire (30) : deux policiers frappés

Dans la nuit de lundi à mardi, vers 1 h 30, le commissariat de la Police nationale à Beaucaire réceptionne un appel de détresse d'une femme, victime de violences conjugales. La femme appelait de son domicile. Dans le lotissement situé en dessous du forum commercial des Milliaires, chemin Clapas-de-Cornut, une femme de 31 ans est menacée par son mari de 35 ans, armé d'un couteau. Si l'homme ne fait pas usage de l'objet contondant, il lui assène des coups de poing. Lorsque les deux policiers arrivent sur place, la jeune femme est couverte d'hématomes, au menton, aux genoux et souffre d'un poignet. Mais alors que les policiers procèdent à l'interpellation du mari violent qui va prendre la fuite (il est toujours recherché), le frère de celui-ci s'en prend à eux et les frappe. Conséquences : l'un des deux policiers a une ITT (interruption temporaire de travail) d'une journée, l'autre de deux jours. Placé en garde à vue, le frère du mari violent sera convoqué devant le tribunal correctionnel pour « violence envers les forces de l'ordre

source : Midi Libre (24 octobre 2008)

mercredi 29 octobre 2008

Toulouse (31) : Deux CRS renversés par une voiture

Deux CRS ont été légèrement blessés mercredi dans le quartier périphérique du Mirail à Toulouse, après avoir été renversés par une voiture dont le conducteur a pris la fuite, a-t-on appris de source policière.

Les deux CRS ont intimé l'ordre au conducteur d'une voiture de s'arrêter, peu après 15H00 place Abbal, dans le secteur de La Reynerie. Refusant d'obtempérer, le conducteur a fait marche arrière, et a renversé les deux policiers venant le contrôler après avoir heurté un lampadaire.

Les deux hommes, touchés l'un au bras, l'autre à la jambe, ont été légèrement blessés, a-t-on ajouté de même source.

Des CRS, se trouvant non loin, ont alors ouvert le feu vers le véhicule en fuite "pour protéger leurs collègues", a indiqué à l'AFP un responsable de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

La voiture a été retrouvée peu après, vide de tout occupant mais avec un impact de balle, a-t-on poursuivi de même source.

"Aucune trace de sang n'a été constatée", a pour sa part indiqué à l'AFP Didier Martinez, responsable du syndicat Unsa-Police, ajoutant qu'il n'a été procédé à aucune interpellation.

Une importante opération de sécurisation avec une trentaine de patrouilles de police a été aussitôt déclenchée dans ce quartier périphérique de Toulouse afin de tenter de retrouver l'auteur de ce délit de fuite.

source : La dépêche du Midi (29 octobre 2008)

Saint-André (974) : Ils caillassent les policiers

Samedi soir, vers 22 h 45, les policiers de Saint-André sont appelés chemin Rio pour une bagarre générale impliquant une vingtaine de jeunes gens. Lorsque les fonctionnaires arrivent sur les lieux, aucune victime ne se présente à eux. Au moment de partir, les jeunes gens caillassent les policiers. Un véhicule a été dégradé et un fonctionnaire a été touché par un galet au bras, entraînant une ITT de 2 jours. Une enquête est en cours afin d’identifier les auteurs des faits.

source : CLICANOO.COM (27 octobre 2008)

mardi 28 octobre 2008

Calais (62) : trois policiers agressés et hospitalisés

Dimanche soir, avenue Wilson, trois policiers ont été pris à partie alors qu'ils intervenaient pour séparer trois hommes d'une même famille qui réglaient leurs comptes sur le trottoir. Ils sont en garde à vue et sont dans l'attente d'une convocation pour le tribunal.

«Comment vont les policiers ? » demande une riveraine, témoin de la rixe survenue dimanche soir, face au parc Saint-Pierre. Vers 19 h 15, une patrouille du groupe de sécurité et de proximité, nouvelle unité mise en place au commissariat de Calais, est appelée à intervenir pour une bagarre entre trois hommes. Les fonctionnaires séparent rapidement les trois protagonistes qui en étaient venus aux mains alors qu'ils étaient censés fêter un baptême. Alors que l'affaire semble terminée, les policiers interviennent à l'intérieur de la salle où les autres convives sont rassemblés. La situation aurait dégénéré. À peine entrés, ils sont agressés par l'une des personnes qui, sur le trottoir, s'était semble-t-il calmée.

Roués de coups sans raison

Les policiers sont alors roués de coups et des renforts sont appelés suite aux nombreux appels téléphoniques des riverains et autres témoins de la scène. D'autres équipes de police ainsi que des CRS se rendent avenue Wilson. Les trois bagarreurs ont été interpellés, conduits au commissariat et placés en garde à vue. Ils étaient, au moment des faits, en état d'ébriété. Les trois fonctionnaires de police, blessés (plusieurs jours d'interruption temporaire de travail), se sont rendus aux urgences. « Calme, sang froid et professionnalisme » : c'est en ces termes que la commissaire Anne-Sigrid Catton qualifie cette intervention.

Au Parquet de définir les poursuites contre les auteurs des coups ayant agi en réunion, sous l'emprise de l'alcool, contre des fonctionnaires de police et ayant conduit à leur hospitalisation (points de suture, hématomes à la tempe...).

Ils pourraient être jugés prochainement dans le cadre d'une comparution immédiate.

source : La Voix du Nord (28 octobre 2008)

lundi 27 octobre 2008

Strasbourg (67) : Il fait chuter deux motards

Agé de 17 ans, le cyclomotoriste circulait sur un scooter 500 cm³, jeudi vers 15 h. Arrivant rue Coulaux, dans le secteur de l'Ile-aux-Epis (Port-du-Rhin), il franchit un feu rouge à vive allure sous les yeux de deux policiers à moto. Lesquels se portent à sa hauteur pour le contrôler, mais le pilote les fait chuter l'un après l'autre - l'un des motards, blessé au genou, a reçu quatre jours d'interruption temporaire de travail. Finalement interpellé, le fautif est convoqué devant le juge des enfants le 13 octobre pour conduite sans permis et violences aggravées. Son engin a été saisi.

source : D.N.A (04 octobre 2008)

De la difficulté d'être policiers à Roubaix (59)

Ce dossier illustre de manière frappante combien le métier de gardien de la paix peut être parfois difficile. Intervenus lundi pour interrompre une rixe entre riverains, des policiers ont été pris à partie et frappés par des protagonistes de la bagarre qui n'ont pas apprécié d'être dérangés. Deux frères terminent à l'ombre, le troisième s'en sort avec du sursis.

Lundi 17 h 20, dans le quartier du Pile à Roubaix. Une rixe opposant une quinzaine de personnes est signalée sur les ondes de fréquence police. Un équipage intervient aussitôt. À leur arrivée, les agents constatent que des individus sont en train de passer à tabac un homme, qui est d'ailleurs à terre.

Les policiers tentent de porter secours à la victime. Mais ils ne sont pas les bienvenus. Des insultes et des menaces fusent du groupe des assaillants qui comprend aussi quelques femmes. « Ils ont dit qu'ils allaient le tuer et que ce n'était pas notre affaire », racontent les gardiens de la paix. Deux d'entre eux, des jeunes adjoints de sécurité, vont être atteints par des coups de poing. D'autres sont repoussés. L'arrivée des renforts provoque une rafale d'interpellations. Après recoupements et témoignages, trois frères sont finalement placés en garde à vue. L'un d'eux, Abdelkrim Djebli, 21 ans, a été identifié grâce au cocard d'un magnifique bleu camaïeu qu'il porte à l'oeil gauche.

À l'audience, les trois frères contestent avoir frappé les policiers. « J'ai juste essayé de séparer ceux qui se battaient », assure Hakim, 34 ans. « Je tenais mon père pour le ramener à la maison », complète Youssef, de quatre ans son cadet. Quant au petit frère, il admet juste s'être battu avec la victime. « L'oeil au beurre noir, il me l'avait fait samedi. » De cette embrouille, la procureure a pourtant fait sa religion. « J'aimerais qu'on sorte de cette audience en étant certain que l'on soit encore dans un état de droit. » Anne-Lyse Cau requiert des peines en fonction des casiers de chacun. Au final : Youssef et Abelkrim Djebli écopent de trois mois avec mandat de dépôt, Hakim est aussi condamné à trois mois mais avec sursis

source : La Voix du Nord (24 octobre 2008)

mercredi 22 octobre 2008

Le Havre (76) : Condamnés pour violences sur policiers

Coup sur coup, le tribunal correctionnel du Havre a condamné lundi deux hommes prévenus de violences sur des policiers havrais. Un Parisien de 26 ans a d'abord été puni de six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, pour avoir blessé d'un coup de tête un gardien de la paix, dimanche dernier, dans la rue Jules-Bourgogne à Bléville.
Ce soir-là, il vient au Havre pour fêter un anniversaire. Vers minuit, il se présente au domicile de la mère de son enfant, mais a bien arrosé la soirée. La femme refuse de lui ouvrir. Il fait un scandale. La police intervient dans la cage d'escalier. Le président raconte : « Les policiers se plaignent d'avoir été copieusement insultés. Ils vous ont plaqué au sol pour vous menotter. Vous avez craché sur l'un d'eux. Durant la descente, vous avez donné un coup de tête à un autre policier au niveau de l'œil ».
Dans le box, Alassana assure ne pas comprendre sa réaction : « Je ne m'en rappelle pas. J'avais bu. Je demande pardon aux policiers. Il faut que je me fasse soigner. » « Il faut surtout arrêter de boire ! » réplique le président, face un homme dépressif, engagé dans l'armée de 2000 à 2007. La substitut requiert huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Son avocate insiste : « C'est sa compagne qui l'a appelé pour savoir s'il était sur Le Havre. La rupture est intervenue il y a quelques mois. Il ne va pas bien. » Elle rapporte des propos tenus par son client : « Jamais je n'aurais pu porter un coup de tête volontairement à un policier. C'est sûrement en me redressant que je l'ai heurté… »
Dans le second procès, Amadou Deme, braqueur havrais de 25 ans, a été condamné à un an de prison ferme, en son absence et sans avocat. Incarcéré, il a refusé d'être extrait. Le 11 mars dernier, alors qu'il était en garde à vue, « il a projeté à trois reprises un policier contre un mur », dénonce l'avocat des fonctionnaires. Le suspect refusait un changement de geôle.

source : Paris Normandie (22 octobre 2008)

lundi 20 octobre 2008

Martigues (13) : Une quadragénaire frappe deux policiers

Une femme de quarante ans a légèrement blessé deux policiers hier matin. Vers 5 heures, une patrouille est intervenue à Carro, sur la commune de Martigues, pour retrouver une femme dépressive ayant disparu après avoir absorbé de l'alcool et des médicaments.

Après l'avoir localisée, les policers ont tenté de la raisonner mais la quadragénaire a percuté leur véhicule. Puis, lorsqu'ils ont tenté de la maîtriser, elle a violemment frappé les policers à coups de pieds. L'un d'eux a été atteint au visage.

source : La Provence.com (20 octobre 2008)

Brest (29) : Lors de son interpellation, le SDF blesse un policier avec un tournevis

Vers 10h30, au port de plaisance, à Brest, un SDF âgé de 47 ans, très agité, menaçait des promeneurs, dont des enfants, avec un tournevis. Deux policiers ont essayé de le maîtriser. L'homme s'est rebellé. L'un des agents a reçu un coup de tournevis dans le crâne, juste au-dessus de la tempe gauche. Blessé, il a reçu un point de suture, et souffre de cinq jours d'incapacité total de travail. Il a fallu quatre policiers pour maîtriser l'individu. Après un examen médical, ce dernier a été placé d'office à l'hôpital psychiatrique de Bohars.

source : Ouest France (20 octobre 2008)

mardi 14 octobre 2008

Chelles (77) : Le mari violent blesse les policiers

Trois policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de samedi à dimanche à Chelles (Seine-et-Marne) en tentant d'interpeller un mari soupçonné de violences conjugales. Vers 1 heure du matin, alertées par les enfants de la victime, les forces de l'ordre interviennent pour faire cesser une agression familiale. L'homme, «éméché», a d'abord frappé son fils avant de s'en prendre à sa femme qu'il a frappée puis amenée dans la baignoire avec l'intention de la noyer.

«Heureusement que les policiers sont arrivés à temps car il cherchait à noyer sa femme dans la baignoire», a expliqué une source proche du dossier.

Sur place, les policiers ont eu beaucoup de mal à le maîtriser et trois d'entre eux ont été légèrement blessés. L'homme a finalement été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Chelles où il était toujours entendu dimanche soir. Son épouse a été transportée à l'hôpital de Chelles pour des examens médicaux.

Le parquet devrait ouvrir une information judiciaire pour «violences conjugales, rébellion et violences contre la police».

source : Le Parisien (12 octobre 2008)

Grenoble (38) : Un CRS Blessé dans une course poursuite

Un CRS a été légèrement blessé, dans la nuit de vendredi à samedi, lorsqu'une voiture lui a foncé dessus Porte-de-France à Grenoble. Ses jours ne sont pas en danger.

Le fonctionnaire était en service. Il participait à un contrôle à l'entrée de Grenoble, lorsqu'un véhicule ne s'est pas arrêté. Le conducteur, voyant les forces de l'ordre, a freiné, feignant de se soumettre au contrôle. Alors que sa voiture était presque à l'arrêt, il a accéléré, ne laissant pas le temps au CRS de s'écarter. Le malheureux s'est donc retrouvé sur le capot de la voiture, une Audi A4, avant d'être projeté sur la chaussée.

La voiture allemande a pris la direction du centre-ville, plusieurs voitures de police derrière elle. La course poursuite a duré plusieurs minutes. Ne respectant bien évidemment pas les limitations de vitesse, le fuyard n'a pas hésité non plus à emprunter des rues à contre-sens pour tenter d'échapper à ses poursuivants.
Arrivé avenue Félix-Viallet, le chauffard s'est trouvé face à un deuxième barrage, toujours tenu par des CRS. Encore une fois, il est parvenu à s'immiscer
entre les véhicules de police et a continué sa folle échappée.

Sur les quais, les forces de l'ordre ont à nouveau installé un barrage. Et pour la troisième fois en quelques minutes, le conducteur a choisi de ne pas s'arrêter. Il a volontairement foncé sur les policiers qui ont alors utilisé leurs armes de service. À deux reprises. Une manoeuvre d'intimidation qui n'a pas inquiété le chauffard, qui a réussi à franchir le barrage et a prendre la fuite en direction de Lyon sur l'A48, échappant définitivement à ses poursuivants.
Des barrages ont été rapidement mis en place sur plusieurs axes de l'agglomération. Sans résultat. L'Audi n'a plus été aperçue.

Selon nos informations, le chauffard se trouvait seul à bord de cette Audi immatriculée dans le Var. Elle n'était pas signalée volée. Les enquêteurs de la Sûreté départementale, en charge de ce dossier, ne sont parvenus, hier, qu'à retrouver les anciens propriétaires de la voiture, domiciliés dans le sud de la France. «Le véhicule en cause a été vendu, mais les documents administratifs n'ont pas été modifiés. Il est donc difficile de retrouver son propriétaire actuel» expliquait hier un policier.

source : Le dauphiné Libéré (12 octobre 2008)

mercredi 8 octobre 2008

Saint-Martin d'Hères (38) : Il fonce sur un policier

«J'ai paniqué parce que j'avais pas mon permis, j'ai déconné ». Sérieusement, même. Il n'était pas loin de minuit jeudi soir mais à cause d'une fête étudiante il y avait encore beaucoup de monde, rue Tour de l'Eau à Saint-Martin d'Hères ; ce qui n'a pas empêché Jérémie Buch, 23 ans, de foncer, au volant d'un Kangoo qui a franchi un feu rouge sous les yeux d'une patrouille de police. Gyrophare, deux-tons : il accélèrait, direction Gières, brûlait des stops, puis un feu encore en tournant sur l'avenue Jean-Jaurès, et deux autres ensuite. L'alerte avait été donnée ; sur le rond-point de la Grand'rue, une autre voiture de police l'attendait : il y fonçait « délibérément », au risque de percuter un gardien de la paix qui avait mis pied à terre et n'a eu que le temps de sauter de côté pour l'éviter - ce qui lui vaudra, en plus, d'être poursuivi pour violences avec arme (le Kangoo).

Un an de prison avec mandat de dépôt

Ça n'a même pas arrêté sa course folle ; retour à Saint-Martin d'Hères, avenue Ambroise-Croizat c'étaient trois véhicules sérigraphiés qui lui barraient la route, il forçait le passage sans ralentir, frôlait des vélos. Jules-Vallès, Jules-Flandrin, Valmy, toujours poursuivi par la première patrouille, il percutait pour finir un trottoir avenue Jeanne d'Arc et essayait en vain de redémarrer. Fuite générale, ses deux passagers détalaient ; lui, entendant les sommations - « halte police » - prenait les jambes à son cou. Un tir de flashball, il courait toujours. Rue René-Cassin, il tentait de sauter une haie mais la ratait, assenait encore un violent coup sur le poignet de l'un des policiers et se faisait « difficilement maîtriser ».
Dans le Kangoo, qui n'est pas à lui, on devait retrouver deux pieds de biche, une massette et une cagoule - « dont la détention n'est pas encore poursuivie... », rappelle Me Blanc.
Qui ne peut guère contester la « violence » et la « dangerosité » des faits, que dénonce le procureur Mme Gache ; c'est aux réquisitions - deux ans dont un avec sursis - qu'elle s'oppose, en les jugeant « disproportionnées ».
Le tribunal, présidé par M. Delage, ne l'entendra que sur le sursis ; Jérémie Buch est condamné à un an de prison, qu'il a commencé à purger ce lundi même.

source : Le Dauphiné Libéré (08 octobre 2008)

dimanche 5 octobre 2008

Calais (62) : Les deux passeurs avaient pris le policier pour un rival

En octobre 2007 à Calais, un policier était tabassé par deux migrants pendant une opération de surveillance… Dans la nuit de 30 au 31 octobre 2007, la police aux frontières (PAF) installe un dispositif de surveillance à Calais sur la zone industrielle Marcel-Doret. Un lieu réputé pour être très fréquenté par les passeurs qui y font monter des clandestins dans des camions. Vers 23 h 30, un policier isolé est pris à partie par trois individus. Le prenant sans doute pour un passeur concurrent, deux réfugiés le rouent de coups sur le parking.

Armés de bâtons, ils le frappent avec une grande violence alors qu’il est à terre. Le troisième par contre, leur demande d’arrêter. Heureusement, le policier est rapidement secouru par des collègues qui mettent les agresseurs en fuite. Mais il souffre tout de même de plusieurs blessures qui entraîneront une ITT de 10 jours : une fracture du cubitus et de multiples stigmates traumatiques sur son corps indiquant que des coups ont été portés sur la tête et qu’il a tout fait pour la protéger.
Le 4 novembre, un informateur signale à la PAF que les auteurs de l’agression sont deux jeunes hommes âgés de 21 ans, en situation irrégulière. L’un serait surnommé Tarik et l’autre Faridoune. Les policiers se rendent alors dans « la jungle » où ils interpellent 6 personnes parmi lesquels les trois iraniens dénoncés. D’autres migrants les désignent comme étant des passeurs. Et confirment qu’ils sont les agresseurs du policier.
Au cours de la garde à vue, le policier blessé affirmera reconnaître l’un d’entre eux. De leur côté, les prévenus ont toujours protesté et affirmé ne pas être à Calais le soir des faits. À l’audience, ils persistent dans leurs dénégations. « Ça fait 10 mois que je fais de la prison pour rien » s’insurge Rashid, alias Faridoune. « Les descriptions physiques données par le policier étaient extrêmement vagues » dénonce le défenseur de Tarik, soulignant que l’attaque s’est déroulée dans un lieu mal éclairé. Pour le procureur, il y a pourtant dans ce dossier suffisamment d’éléments à charge pour les condamner. Suivant ses réquisitions, le tribunal a condamné Salam Alizada (alias Tarik) et Rashid Twana (alias Faridoune) à 3 ans de prison ferme et à une interdiction de territoire français pendant 3 ans une fois leur peine écoulée. Ali Abass, le troisième comparse a quant à lui écopé d’une interdiction de territoire français pendant 3 ans.

source : La Voix du Nord (02 octobre 2008)

samedi 4 octobre 2008

Saint-Quentin (02) : Ils se rebellent et s'en prennent aux policiers

Jeudi peu après-minuit, la patrouille de police remarque une voiture en train de griller un feu rouge, sur le boulevard Victor-Hugo. Elle suit la voiture jusque dans la rue Emile Zola, où elle prend la fuite. Le véhicule est finalement intercepté quelques rues plus loin. Là, la situation dégénère. Le conducteur sent l'alcool, devient agressif et insulte les fonctionnaires de police. Il refuse de se soumettre au test d'alcoolémie. Le passager hausse aussi le ton. Du renfort est demandé. Le conducteur menotté, à bord du véhicule de police, se débat, donne des coups de pied, arrive même à toucher le volant et à klaxonner. Les gardiens de la paix doivent même s'arrêter et demandent du renfort.
Au commissariat, cela ne se passe guère mieux. Un policier reçoit un coup de pied au visage. L'un sera mordu au doigt protégé par un gant. Le conducteur crachera aussi au visage d'un autre fonctionnaire de police. Les insultes se poursuivent au cours de la fouille. L'individu porte sur lui des quantités assez importantes de stupéfiants : résine de cannabis et herbe. Quant au passager, conduit dans une autre voiture jusqu'au poste, il était également en possession de drogue.
Après leur garde à vue, laissés libre, ils comparaîtront, pour le conducteur, le 13 janvier, et pour le passager le 6 janvier devant le tribunal correctionnel pour s'expliquer sur tous ces faits qui ont mobilisé huit fonctionnaires de police

source : L'Union (04 octobre 2008)

vendredi 3 octobre 2008

Tourcoing (59) : Ivre, il mord un policier lors d’un contrôle

Interpellation mouvementée, mercredi soir. Sur les coups de 19h30, les policiers qui effectuent un contrôle routier, rue de Roncq, « retrouvent » un homme de 25 ans, plus que connu de leurs services.
Le conducteur, qui n’est pas titulaire du permis de conduire et dans un état d’ébriété avancé, doit être emmené au commissariat. Mais il se rebelle et refuse de sortir de la voiture. Il tente alors de prendre la fuite mais, vu son degré d’alcoolémie, percute immédiatement 2 véhicules en circulation, puis 3 en stationnement dans la rue… Une fois la voiture immobilisée, l’individu s’en prend violemment aux fonctionnaires : insultes, menaces de mort, crachats et même… morsure à la jambe !
Retranché sur la banquette arrière, il est finalement extrait et interpellé avant d’être placé en garde à vue. Le jeune homme serait connu au commissariat pour une quarantaine de faits similaires.

source : Nord Eclair (03 octobre 2008)

Trappes (78) : Un suspect tente de saisir l’arme d’un policier

«On a évité le drame de justesse », répète un enquêteur. Mardi soir, les policiers de Trappes ont ramené au commissariat un jeune soupçonné d’avoir participé à la rixe , pour vérification d’identité . Dans les locaux, le mineur de 15 ans se montre violent : après avoir asséné un coup de poing au visage d’un fonctionnaire, il essaie de prendre l’arme de service de l’un des trois policiers qui tentent de le maîtriser.

« Il a empoigné la crosse et tirait dessus comme un diable. Nos étuis ont des sécurités, mais il fallait agir », poursuit cette même source. A peine descendu du véhicule de police dans la cour, le mineur était déjà très excité. A quelques jeunes qui squattaient dans le parc Léo-Lagrange juste en face, il aurait crié : « Les gars de Léo, venez faire un guet-apens (sic) sur le commissariat. » Mais personne n’a bougé.

source : Le Parisien (03 octobre 2008)

jeudi 2 octobre 2008

Wattrelos (59) : Il envoie un policier chez le dentiste

Ne supportant pas d’avoir été arrêté dans le cadre d’un contrôle routier, Jean-Claude B., un Roubaisien de 24 ans, lundi à 17 h, a esquissé un doigt d’honneur en direction des policiers et comme ceux ci l’interpellaient, il a tenté de résister en portant des coups de pied. Un coup de tête a brisé deux dents à un fonctionnaire. Le conducteur irascible devra s’expliquer au tribunal le 20 mai prochain.

source : Nord Eclair (01 octobre 2008)

mercredi 1 octobre 2008

Honfleur (14) : un homme ivre agresse deux policiers

Un homme qui avait trop bu a frappé deux policiers dans la nuit de lundi à mardi. Il avait causé un peu de scandale en ville et avait été interpellé. Conduit au commissariat, il a donné deux coups de pied et un coup-de-poing à un policier, lui fracturant le métacarpe. Maîtrisé, l’homme a été mis à terre, menotté puis relevé. C’est alors qu’il a donné un coup de tête en arrière et touché un deuxième policier, à la lèvre cette fois. Il a été placé en garde à vue jusqu’à mardi soir. Il comparaitra le 6 novembre devant le tribunal

source : Ouest France (1er octobre 2008)

Plaisir (78) : Le policier blessé au cours de la bagarre

Un policier a été sérieusement blessé samedi en début de soirée à Plaisir lors d’une interpellation. Appelés pour un différend rue du Vieux-Moulin, les gardiens de la paix ont été pris à partie par l’un des individus impliqués dans l’affaire. Celui-ci, muni d’un coup-de-poing américain, a porté des coups au visage d’un fonctionnaire.

Dans la bagarre, le policier a également été touché au genou. L’agresseur, âgé de 17 ans, a toutefois été interpellé. Quant au policier blessé, il a été transporté au centre hospitalier du Chesnay

source : Le Parisien (29 septembre 2008)

lundi 29 septembre 2008

Saint-Peray (07) : Deux policiers agressés par des coups de pied au visage

Dimanche soir, le commissariat de Guilherand-Granges est appelé pour une rixe entre quatre personnes devant la mairie. Une patrouille de nuit composée de trois policiers se rend sur place. Il est environ 23 heures.
Alors qu'ils interviennent pour interrompre la bagarre, deux des individus prennent à partie les fonctionnaires.

Dix et deux jours d'ITT

Deux policiers reçoivent deux violents coups de pied au visage. Sérieusement touché, l'un d'entre eux perd connaissance. Victime d'un traumatisme crânien, d'un gros hématome au front et d'une suspicion de fracture du nez, le policier a été hospitalisé et fait l'objet d'une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours. Son collègue moins gravement touché, a une ITT de deux jours. Il s'agit de deux fonctionnaires expérimentés : un brigadier-chef et l'autre brigadier.

Présentés ce matin au tribunal correctionnel de Privas
Les deux agresseurs, deux frères de 23 et 27 ans ont été interpellés et placés en garde à vue. Domiciliés dans l'Ardèche et l'Hérault, ils sont présentés ce matin au tribunal correctionnel de Privas en comparution immédiate pour "violence grave".
Le directeur de la sécurité publique de l'Ardèche le commissaire divisionnaire Jacques Zanalda condamne vivement cette « violence gratuite envers deux policiers qui faisaient leur travail de régulation sociale. Les deux agresseurs sont tous les deux connus des services de police. Ils étaient visiblement imbibés d'alcool ce qui les a rendus très agressifs. »

source : Dauphiné Libéré (29 septembre 2008)

Saint-Lô (51) : ivre à moto et violent envers un policier

Un homme de 36 ans a été condamné à six mois de prison, dont deux mois ferme, cet après-midi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Coutances. Samedi dernier, alors qu’il était ivre, il a chuté deux fois de sa moto puis avait aussi donné un coup de poing à un policier.

source : Ouesr France (29 septembre 2008)

dimanche 28 septembre 2008

Castres (81) : L'automobiliste irascible et drogué blesse trois policiers

Un simple accrochage entre deux véhicules a tourné au pugilat à Castres. Un automobiliste a blessé pas moins de quatre personnes dont trois policiers.

Jeudi après-midi, deux véhicules entrent en collision rue d'Hauterive. L'un des conducteurs, un homme d'une trentaine d'années, ne cherche pas à comprendre et s'en prend immédiatement à l'autre automobiliste, un homme d'une cinquantaine d'années. Il le frappe de plusieurs coups de poing avant qu'une patrouille de police, alertée par des témoins, n'intervienne. Mais l'arrivée des policiers, qui tentent de séparer les deux hommes, ne calme pas pour autant le conducteur irascible. Ce dernier en effet n'hésite pas à cogner sur les trois fonctionnaires présents, dont une femme. Les coups sont violents. Les policiers sont blessés sérieusement, l'un a une fracture du nez et des dents cassées, l'autre une épaule en vrac et la troisième des côtes fêlées.

Finalement maîtrisé et interpellé, le trentenaire, déjà connu des services de police, est conduit en garde à vue où il se révélera positif au test de dépistage des stupéfiants. D'ailleurs les enquêteurs vont retrouver du cannabis dans sa voiture et à son domicile.

Présenté hier au tribunal de Castres, il a été écroué et sera jugé lundi pour « rébellion, violences et usage et détention de stupéfiants en récidive ».

Quant aux policiers blessés, ils sont en arrêt de travail pour plusieurs jours.

source : La Dépêche du Midi (27 septembre 2008)

lundi 22 septembre 2008

Courrières (62) : Il agresse les pompiers puis les policiers

Dimanche vers 21 heures, les sapeurs-pompiers de Oignies sont appelés avenue des Saules pour prendre en charge un blessé suite à un différend. À leur arrivée, ils sont accueillis par un homme qui du 4e étage, balance des projectiles en verre dans leur direction. Les secours sollicitent la police en renfort mais les objets continuent de pleuvoir. L’individu, un Courriérois de 22 ans, descend alors à la rencontre des forces de l’ordre de Carvin qu’il insulte, avant de lancer son poing dans le visage d’un des policiers. L’individu est illico presto maîtrisé et conduit au commissariat de Lens.
À l’issue de sa garde à vue, il a été présenté en comparution immédiate au tribunal de Béthune. L’affaire a finalement été renvoyée et l’auteur du grabuge, laissé libre, répondra prochainement de ses actes, à savoir dégradation de biens publics, outrage, rébellion et violences sur agent de la force publique.

source : Nord Eclair (19 septembre 2008)

dimanche 21 septembre 2008

Vannes (56) : Un policier mordu par une femme à la sortie de la gare

Une banale mésentente sur une organisation de trajet professionnel serait à l’origine de la dispute… Vendredi, vers 17 h 15, une femme de 19 ans sort comme une furie de la gare de Vannes pour venir agresser l’une de ses collègues de travail et son compagnon qui se trouvent dans leur voiture. La police qui patrouille à proximité des lieux intervient pour maîtriser la femme demeurant au Havre. Mais voilà, trop énervée pour se calmer, elle s’en prend alors à l’un des policiers avant de le mordre à la main. Elle est convoquée au tribunal de Vannes le 16 décembre pour violence volontaire sur personne de la force publique.

source : Ouest France (20 septembre 2008)

Ponthierry (77) : Un policier blessé dans la course-poursuite

A tombeau ouvert, les policiers de Dammarie-les-Lys ont pourchassé la nuit dernière deux chauffards jusqu’à la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essonne). Les deux jeunes de 22 ans sont originaires du Mée-sur-Seine et de Saint-Fargeau-Ponthierry. Hier soir, ils devaient être présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Melun.

Le duo était poursuivi pour vol, dégradation d’un véhicule administratif, blessures volontaires à agent ainsi que mise en danger de la vie d’autrui.

A l’issue d’une soirée bien arrosée qui a commencé mercredi soir à Ponthierry, les deux copains décident de voler une voiture. Ils repèrent une Fiat. En un rien de temps, ils forcent la serrure et s’y engouffrent. Avec 2,44 g d’alcool dans le sang, le chauffeur prend la direction de l’Essonne. La balade se poursuit jusque vers 3 heures du matin.

Sur le chemin du retour, en direction de Ponthierry, les deux amis ne s’aperçoivent pas que des policiers de la brigade anticriminalité les suivent. Le feu arrière droit de la Fiat est défaillant. Alors qu’ils s’apprêtent à les interpeller, le chauffeur appuie à fond sur l’accélérateur. Commence alors la course-poursuite. Au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires, les fuyards font de dangereux écarts sur la route. Direction Mennecy, puis Corbeil.

Les policiers, rejoints par leurs collègues de la brigade de nuit, tentent de les arrêter en jetant sur la chaussée une sorte de herse. Rien n’y fait. Les fuyards la contournent, frôlent un policier qui a juste le temps de se jeter sur le côté pour éviter le véhicule. Dans la seconde qui suit, le chauffard fait une brusque marche arrière. Un deuxième policier saute sur le capot du véhicule de police pour échapper à la collision. Mais une jambe reste coincée dans le pare-chocs. Blessé, le fonctionnaire s’en sort avec cinq jours d’incapacité totale de travail.

Ce n’est finalement qu’en arrivant aux Tarterêts que le chauffeur sera interpellé. Son passager, lui, réussira à prendre la fuite. Pour quelques heures seulement, car les policiers l’ont interpellé hier matin, à son domicile du Mée-sur-Seine.

source : Le Parisien (20 septembre 2008)

samedi 20 septembre 2008

Calais (62) : Rébellion, dégradation - trois mois de prison

Suite au récent viol d'une journaliste, les forces de police du commissariat de Calais, munies du portrait-robot de l'auteur présumé, avaient pour mission de patrouiller dans le secteur de Tioxide...


Le 31 août, ils aperçoivent un individu correspondant au signalement, sortant du bois des Garennes. Alors que les fonctionnaires s'apprêtent à l'interpeller, l'individu prend la fuite, mais un policier parvient à le rattraper.

Loin de vouloir se laisser appréhender, Shiwari Majid, de nationalité afghane, oppose une vive résistance. Une première fois il réussit à s'enfuir, mais ce n'est que partie remise. Des policiers, appelés en renfort, arrivent sur les lieux. Le prévenu, voyant que son interpellation est imminente, tente le tout pour le tout. Il se jette avec force contre un véhicule de police, brisant le pare-brise. Les fonctionnaires parviennent à le maîtriser. Dans la bagarre, un policier tombe au sol et se fracture le poignet et deux doigts de la main droite.

Présenté devant le tribunal en comparution immédiate au lendemain de cette rébellion, le prévenu et la partie civile avaient demandé un report du jugement.

C'est ainsi qu'il se retrouve à la barre le 18 septembre pour répondre des faits qui lui sont reprochés. « Je sortais du bois et j'ai aperçu un véhicule de police. Comme ils se sont dirigés vers moi, j'ai décidé de prendre la fuite. Je voulais seulement me soustraire au contrôle. En ce qui concerne les dégradations sur le véhicule, dans ma fuite, j'ai glissé et j'ai heurté l'avant de la voiture, je ne l'ai pas fait exprès. Pour les blessures du policier, c'est la même chose. Dans mon intention de ne pas me faire contrôler, j'ai un peu résisté. J'ai poussé un fonctionnaire qui est tombé au sol. Il se retrouve avec des blessures que je n'ai pas souhaitées. Je suis en France depuis le mois de mai, mon seul désir est de me rendre en Angleterre. Je ne veux de mal à personne et je m'excuse de la tournure des événements. » Partie civile, le policier blessé se voit attribuer une provision de 500 E en attendant la liquidation des dommages-intérêts, prévue le 20 mars 2009. Quant au prévenu, il est condamné à une peine de trois mois de prison avec maintien en détention, assortie d'une interdiction de territoire français pendant trois ans

source : La Voix du Nord (20 septembre 2008)

vendredi 19 septembre 2008

Saint Malo (22) : Il fonce sur un policier pendant un contrôle, 10 mois de prison ferme

Un Briochin âgé de 27 ans a été condamné à 16 mois de prison, dont 10 ferme, au cours d'une comparution immédiate cet après-midi. A 2 h 40, cette nuit, il s'est enfui en apercevant un contrôle d'alcoolémie auquel procédait la police à Dinard. Alors que les policiers tentaient de lui barrer la route, il a foncé sur l'un d'eux et roulé sur son pied. Il a été arrêté quelques temps plus tard sur le parking d'un magasin situé en zone industrielle de La Richardais. Il présentait un taux d'alcoolémie de 1,42 grammes d'alcool par litre de sang. Sa compagne, une Briochine de 19 ans, a été condamnée à deux mois de prison avec sursis et 300 euros d'amende pour ne pas s'être laissée faire lors de l'arrestation.

source : Ouest France (19 septembre 2008)

Dijon (21) : Deux policiers blessés en arrêtant un déséquilibré

Mercredi, deux policiers dijonnais, appelés pour assister les sapeurs-pompiers dans le cadre d'une procédure d'hospitalisation à la demande d'un tiers, ont été blessés.
Cet homme de 37 ans devait retourner au centre hospitalier spécialisé La Chartreuse dans le cadre d'un suivi, mais ne s'y était pas rendu.
Vu son état psychique, le foyer qui l'hébergeait a demandé à ce qu'il soit réintégré à une unité de soins.
Au moment de son interpellation, le déséquilibré a frappé à coups de poing au visage les deux policiers de la direction départementale de la sécurité publique. Il a pu toutefois être maîtrisé et conduit à la Chartreuse.
L'un des deux policiers s'est vu établir un certificat de deux jours d'incapacité de travail

source : Le Journal de Saône et Loire (19 septembre 2008)

Asnière (92) : Six policiers ont été blessés

Six policiers ont été blessés et trois jeunes âgés de 19 et 20 ans interpellés jeudi soir, lors d'un contrôle de police à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a-t-on appris vendredi de source policière.

Lors d'une patrouille, à 20H20, des policiers ont aperçu, près de la station de métro Gabriel-Péri à Asnières, un homme qui circulait sur un scooter démuni de clé de contact.

Alors que les policiers tentaient de le contrôler, "plusieurs individus se sont approchés", a déclaré cette source policière, en ajoutant qu'ils étaient "très violents". Rejoints par la Bac (Brigade Anti-Criminalité), "les policiers ont été obligés de faire usage du Taser (pistolet à impulsions électriques, ndlr) pour neutraliser l'un d'entre eux", a encore précisé cette source.

Parmi les six policiers blessés, une femme a été transportée à l'hôpital Beaujon pour traumatisme crânien et perte de mémoire. Ses jours ne sont pas en danger. Les autres policiers ont reçu des coups de poing en divers endroits, et font état d'hématomes.
Les trois jeunes interpellés étaient toujours en garde à vue vendredi après-midi, pour "outrages, violence volontaire sur agent de la force publique, rébellion, et recel de scooter". Une enquête est en cours.

source : Le Parisien (19 septembre 2008)

jeudi 18 septembre 2008

Corbeil (91) : Un parpaing sur les policiers

Des Policiers ont été caillassés mardi vers 19 h 30 aux Tarterêts. A la suite d’un contrôle routier, la patrouille poursuivait un véhicule en fuite. En passant avenue Léon-Blum, la voiture de police subit des jets de pierres. Un parpaing atteint le véhicule. La fonctionnaire assise côté passager a été légèrement blessée par un éclat à la tête.

source : Le Parisien (18 septembre 2008)

Rodez (12) : Ils frappent des policiers - prison ferme

Tribunal correctionnel. Deux frères présentés en comparution immédiate hier.

La soirée est déjà bien avancée, ce mardi, lorsque les policiers, lors d'une patrouille aux Costes-Rouges, repèrent deux hommes qui semblent s'intéresser de près à l'habitacle d'une voiture. Ils décident de procéder à un contrôle d'identité mais ces derniers ne sont pas disposés à montrer leurs papiers. Le premier pousse alors un policier, puis s'ensuivent des échanges de coups - une gifle et un coup de poing sur un policier - d'injures et de menaces. Les fonctionnaires devront se munir de flashballs et de tonfas - un coup sera asséné sur le crâne du deuxième homme, les traces de sang sur son pull blanc en témoignent - pour maîtriser les deux forcenés. Ils sont finalement interpellés à 0 h 45, rue des Fauvettes.

Les deux frères, âgés de 30 et 31 ans et originaires des Philippines, étaient présentés, hier, en comparution immédiate, au tribunal de Rodez. Ils reconnaissent les faits : « L'alcool nous a mis hors de nous », explique Frédéric, dont l'expertise médicale montre des troubles liés à l'alcoolisme. « Les policiers n'ont pas voulu qu'on aille chercher nos papiers chez nous et ils ont fait preuve d'une très grande autorité », poursuit son frère Paul. Pour les trois policiers partie civile, Me Boulet demande respectivement 700, 500 et 400 € de dommages et intérêts.

« Ce sont des actes de violence caractérisée. L'expertise médicale montre que ces deux hommes ne souffrent pas de troubles psychologiques mais d'altération due à l'alcool. C'est une circonstance aggravante », appuie le substitut du procureur qui requiert une peine qui ne soit pas inférieure à 24 mois pour Paul, auteur du coup de poing, et pas inférieure à dix-huit mois pour Frédéric, avec mandat de dépôt à l'audience.

Me Lemercier, avocate de Frédéric, plaide : « Je ne conteste pas la gravité des actes mais la peine requise est excessive. Il y avait altération de la lucidité au moment de ses actes ». Brossant la personnalité de son client, adopté à l'âge de 10 ans, victime d'une dépression en 1998 pour laquelle il a été interné, elle poursuit : « Il faut plutôt lui tendre la main en lui infligeant une peine courte avec injonction de soins ».

Pour Me Taussat, qui défend Paul, « il n'y a pas d'arme, pas d'interdiction temporaire de travail, pas de but d'en découdre. Ils ont besoin de soins puisque même leur mère les dit schizophrène pour l'un, suicidaire pour l'autre. Le ministère public veut faire un exemple mais ce ne sont pas les bons prévenus. Il faut une alternative à l'emprisonnement et une obligation de soins ».

Le tribunal les déclare coupables et condamne les deux frères à quinze mois de prison, dont sept avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Ils devront verser respectivement 400 et deux fois 300 € aux victimes.

source : La Dépêche du Midi (18 septembre 2008)

mercredi 17 septembre 2008

Mende (48) : Il vole des denrées et blesse un policier

Un SDF bien connu à Mende a été placé en garde à vue après avoir volé dans un supermarché et blessé un policier. Il devra se présenter devant la justice. L'enjeu en valait-il la chandelle ? Sans doute non. Jeudi en fin de journée, cet homme a été surpris dans un supermarché en ville en train de dérober des denrées. Le montant du méfait ? 4,5 €. Le gérant s'étant rendu compte du vol, tentait de discuter avec le voleur. Mais la discussion tournait court. Les policiers, appelés, arrivaient et essayaient eux aussi de résonner le voleur, visiblement passablement éméché. Tout s'emballait et un policier était blessé à l'épaule. Il aura un arrêt de travail de quatre jours. Le SDF, lui, a été placé en garde à vue

source : Le Midi Libre (13 septembre 2008)

Trappes (78) : Les policiers agressés au square Léo-Lagrange

Deux jeunes hommes, âgés de 22 et de 17 ans, ont été placés en garde à vue dimanche soir au commissariat de Trappes après de violents incidents dans le square Léo-Lagrange. Jessy et Malick seront déférés aujourd’hui au parquet de Versailles. Malick, encore mineur, sera mis en examen et son comparse devrait être jugé devant le tribunal correctionnel.


Vers 18 h 30, les forces de l’ordre sont appelées pour une rixe entre jeunes. A leur arrivée, une cinquantaine de jeunes gens prennent la fuite. La patrouille décide de prendre en chasse un suspect monté sur un scooter Yamaha bleu. Arrivé devant le n o 28 square Léo-Lagrange, le fuyard s’engouffre dans le hall, poursuivi par les fonctionnaires. Le jeune homme leur porte des coups et les insulte. Deux autres personnes viennent à sa rescousse avant d’être rejointes par une dizaine de copains. Malick, le jeune homme au scooter, et son ami, Jessy, sont maîtrisés par les policiers et conduits en voiture jusqu’au commissariat.

Deux policiers restent sur place et sont rejoints quelques minutes après par un troisième fonctionnaire de retour du commissariat. Alors qu’il sort de sa voiture, un homme aux larges épaules l’étrangle. Les deux hommes tombent par terre tandis que d’autres jeunes s’approchent de la police. Les autres policiers tirent une grenade lacrymogène pour mettre les jeunes à distance.

Deux coups de flash-ball sont tirés sur l’agresseur pour lui faire lâcher prise. Finalement, les policiers remontent en voiture et parviennent à prendre la fuite en essuyant des jets de cailloux sur la voiture.

source : Le Parisien (16 septembre 2008)