Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 28 juin 2011

Grenoble (38) : Ivre, il percute une voiture de police

Une voiture de police sérigraphiée, à bord de laquelle deux gardiens de la paix du commissariat central de Grenoble patrouillaient, a été violemment heurtée par l’arrière, par un automobiliste, alors qu’elle était arrêtée au feu rouge, à l’angle de la rue du Bourget et de la rue des Déportés-du-11-novembre à Grenoble.

Il était environ 1h30 dans la nuit de samedi à dimanche. Le conducteur en cause présentait un taux d’alcoolémie de près de deux grammes par litre de sang et n’a, selon lui, pas vu le véhicule de police arrêté devant lui…

Interpellé, cet homme de 57 ans a été placé en garde à vue.

Les deux fonctionnaires de police qui étaient dans la voiture ont, pour leur part, été blessés dans l’accident et conduits à l’hôpital Michallon de Grenoble-la Tronche pour y recevoir des soins.

source : le Dauphiné Libéré (26 juin 2011)

Denain (59) : des policiers de la BAC menacés et frappés après une rixe

La nuit de dimanche à lundi a été chaude à Denain. ...

Une interpellation a très mal tourné, se terminant quasiment en bataille rangée.


Selon l'enquête de voisinage que nous avons menée, les faits ont démarré aux alentours de minuit. Une patrouille de la brigade anti-criminalité (BAC) intervient dans la ruelle d'Enghien elle y trouve un individu, victime d'une rixe, qui saigne abondamment. Le blessé est pris en charge par les pompiers de Denain. Les hommes de la BAC partent à la recherche du véhicule - une Renault Clio, conduite par une femme - dans laquelle les assaillants se seraient enfuis. Bingo, peu après, ils aperçoivent la voiture à l'angle des rues Trarieux et du Maréchal-Leclerc. Mais contre toute attente, un des passagers arrière sort avec une arme à feu - qui s'avérera être une carabine à plombs, mais au premier coup d'oeil, les policiers ne peuvent le savoir - et met en joue les hommes de loi. Les policiers, utilisant du gaz lacrymogène, parviennent à le désarmer. Mais un deuxième passager se jette sur eux avec une batte de base-ball, tandis qu'un troisième leur porte des coups, à mains nues. Pire, plusieurs dizaines d'individus, venus semble-t-il du quartier Chabaud-Latour, arrivent sur les lieux et prennent fait et cause pour les occupants de la Clio. Dans le combat inégal qui s'en suit, des policiers sont blessés et l'individu porteur de la batte de base-ball réussit à s'enfuir, menottes au poignet. Les renforts du commissariat, arrivés peu après, parviennent avec difficulté à ramener le calme. Trois des occupants de la Clio sont arrêtés sur place tandis que l'individu menotté sera appréhendé un peu plus tard, semble-t-il à son domicile. Les quatre agresseurs, manifestement en état d'ivresse, ont été placés en cellule de dégrisement, puis en garde à vue.

source : la Voix du Nord (28 juin 2011)

Albi (81) : Ils avaient gazé la police -: les deux frères en prison

C'est un message de fermeté qu'a adressé, vendredi soir, le tribunal correctionnel d'Albi en prononçant des peines de prison ferme à l'encontre de deux jeunes majeurs, jugés en comparution immédiate pour des violences en récidive.

Jeudi après-midi, N. A., bientôt 21 ans et son frère H., 23 ans avaient très mal perçu l'arrivée de la police au domicile familial, dans le quartier de Cantepau. Une intervention de la brigade anticriminalité (qui recevra ensuite le renfort d'effectifs en tenue de l'unité de sécurité et de proximité) qui était pourtant justifiée par l'appel au secours lancé par la propre sœur des mis en cause. Cette jeune fille de 17 ans, frappée par un de ses frères, s'était réfugiée aux toilettes, d'où elle avait envoyé un texto en forme de SOS à un ami lui demandant d'appeler la police.

N., le cadet, connu de la justice des mineurs depuis l'âge de 13 ans, écope de la peine la plus lourde : 2 ans de prison dont 18 mois ferme. Jugé pour violence sur une personne dépositaire de l'autorité publique et outrage, le tout en récidive, le jeune homme tombait dans le champ d'application de la peine plancher. Peine qu'a requise le procureur Claude Dérens à son encontre. Il lui était reproché d'avoir sorti une bombe lacrymogène et d'avoir « gazé à bout portant » cinq policiers. Tous s'étaient constitué partie civile à l'audience. L'un d'eux, membre de la BAC, a été blessé à une main lors de l'interpellation musclée des deux frères. L'aîné est condamné à 1 an dont 8 mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant 2 ans. Placés sous mandat de dépôt, les frères A. ont commencé vendredi soir à purger la partie ferme de leur peine, à la maison d'arrêt d'Albi.

source : La Dépêche du Midi (28 juin 2011)

Carcassonne (11) : Un policier blessé par un forcené

Dans la nuit de vendredi à samedi, peu après 2 h du matin, la brigade anticriminalité est intervenue aux Capucins. Un homme de 32 ans venait de se rendre coupable de violences sur son amie de 27 ans, rue Grignan. Lorsque les policiers sont intervenus, l'individu s'est rebellé et a outragé les policiers. L'un d'entre eux a été blessé au pouce et à la main droite, lui causant une incapacité temporaire partielle de travail de dix jours.

Interpellé, l'homme qui était ivre (2,10 g par litre de sang) a reconnu les faits. Il fera l'objet d'un rappel à la loi, le 8 septembre.

source : L'Indépendant (28 juin 2011)

lundi 27 juin 2011

Aix-en-Provence (13) : Un policier blessé dans le braquage du casino

Un policier a été blessé par balle à un bras dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'il tentait de déjouer une attaque au casino d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), déjà braqué en avril, par un commando reparti avec un butin, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Selon la même source, les cinq membres du commando, qui ont pris la fuite, ont pu s'emparer d'un montant « de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers d'euros » et sont activement recherchés par les forces de l'ordre dans la région. Le parquet n'a pas confirmé qu'un vol avait bien eu lieu. La direction de l'établissement, propriété du groupe Partouche, a estimé quant à elle hier matin que le vol ne « devrait pas excéder les 30 000 euros ». Le Pasino d'Aix, décrit comme le deuxième plus important casino du pays derrière celui d'Enghien-les-Bains, avait déjà été la cible d'un braquage dans la nuit du 17 au 18 avril, au cours duquel une somme de 100 000 euros avait été volée en quelques minutes par un commando lourdement armé.

Tirs de kalachnikov

Cette nouvelle attaque est intervenue dimanche vers une heure. L'alerte a été donnée au commissariat d'Aix par un policier en civil, la surveillance ayant été renforcée aux abords des casinos face aux attaques répétées survenues depuis un an contre les établissements de jeux dans l'Hexagone. A l'arrivée d'une patrouille de la brigade anti-criminalité, les malfaiteurs ont ouvert le feu au fusil mitrailleur kalachnikov et un policier a été touché à un bras. Le fonctionnaire, âgé d'une trentaine d'années, a été hospitalisé. Plusieurs impacts ont été relevés sur la voiture de police.

Selon la même source, les policiers ont tenté de bloquer la fuite des malfaiteurs en jetant une herse («stop stick») dans les roues de leur véhicule, dont un pneu a crevé, ce qui les a contraints à en changer rapidement. Ils ont abandonné leur véhicule dans les faubourgs de la ville en le brûlant, avant de repartir dans une voiture volée.

source : La Dépêche du Midi (27 juin 2011)

mercredi 22 juin 2011

Montceau (71) : Le contrôle des CRS avait mal tourné

Ils étaient six copains à passer la soirée à Montceau, le 15 juin. Quand l’un d’eux avait mis le feu à une bouteille en plastique, ce qui avait entraîné le passage de cinq membres de la Compagnie républicaine de sécurité 35, en poste dans la ville actuellement. Dans la nuit qui avait suivi ce contrôle, des jets de cocktail Molotov avaient provoqué des incendies de véhicules. L’un de ces jeunes Montcelliens était présenté hier au tribunal de Chalon en comparution immédiate pour outrage, rébellion et violence envers une personne dépositaire de l’autorité publique.

La tension monte pour un lacet

À la barre, le prévenu, un mince petit brun âgé de 21 ans, reconnaît une grande partie des faits qui lui sont reprochés mais veut expliquer leur contexte. Pour le contrôle, les CRS demandent à la bande de descendre de la table de ping-pong en béton sur laquelle ils sont assis. Le Montcellien explique qu’il termine de nouer son lacet quand un CRS le prend par les épaules pour le faire descendre plus vite. Les échanges s’enveniment avec un autre CRS, auquel le jeune homme assène un « Je t’emmerde » et qui, d’après lui, répond par une gifle. Le Montcellien lui donne alors un coup-de-poing au visage. « Je n’avais pas à le frapper, mais il n’avait pas à me gifler », explique le prévenu, qui assure qu’il ne voulait pas « que ça se passe comme ça ». Après le coup, le CRS, blessé à la lèvre et auquel le médecin attribuera 5 jours d’ITT, tombe par terre et le prévenu s’enfuit. Puis il stoppe sa course et crie qu’il « se rend ». « Mais je me suis retrouvé avec plusieurs CRS sur moi, j’ai reçu des coups », dit-il. Pour les CRS, le jeune homme refuse le ‘‘menottage’’ et se débat. L’un d’eux ressentira ensuite une vive douleur au poignet. Le médecin, qui précise que le policier pèse 102 kg et mesure 1,90 m, lui attribuera 4 jours d’ITT. Le prévenu n’a pas de casier, mais la substitut du procureur a retrouvé sa trace dans le fichier STIC des policiers, qui garde trace de toutes les personnes concernées par une procédure judiciaire, qu’elles aboutissent ou non à des condamnations. Le nom du prévenu apparaît pour un tag, une agression ou un usage de stupéfiant. Pour le parquet, les infractions sont caractérisées. La gifle est mise en doute, car les policiers « sont habitués à garder leur sang-froid ». Et 9 mois de prison dont 4 avec sursis et mandat de dépôt sont requis. Devant cet usage du fichier STIC, la défense oppose la présomption d’innocence, le casier vierge, et le comportement calme du prévenu en garde à vue. Dans les déclarations des CRS, le conseil trouve des « contradictions ». Comme la casquette du jeune homme : ôtée par un CRS pour l’un, tombée lors des échanges de coups pour l’autre. « Les CRS disent qu’il n’y a pas eu de gifle, mais ce jeune homme qui n’a jamais eu de problème avec la police se mettrait tout d’un coup à frapper un CRS ? », plaide le conseil. Qui estime que le mandat de dépôt requis est « choquant ». La question ne se posera pas : le tribunal a relaxé le prévenu pour les violences sur le CRS souffrant du poignet, et décidé d’une peine de six mois avec sursis pour outrage, rébellion et violences envers le premier CRS.

source : Le Journal de Saône et Loire (21 juin 2011)

mardi 21 juin 2011

La Couronne (16) : Bagarre à la fête - quatre Policiers blessés

Les deux frères avaient choisi de faire la fête à coups de poing. Et de boire beaucoup. Il est 23h30 samedi soir à La Couronne et c'est la fête dans la commune. Les policiers chargés de faire des rondes pour surveiller la soirée découvrent qu'une bagarre vient d'éclater dans un bar face à la mairie. Ils interviennent.

À l'intérieur, les protagonistes sont très alcoolisés. L'un des hommes s'attaque aux fonctionnaires: coups de poing, insultes. Le bagarreur finit par être maîtrisé et est évacué. Mais dans le bar, son frère se rebelle à son tour: il casse une vitre, les morceaux de verre volent. Un policier est blessé à l'arcade sourcilière, trois autres sont touchés par des éclats.

Les deux frères, âgés de 25 et 26 ans, étaient en garde à vue hier et devraient comparaître aujourd'hui en comparution immédiate.

source : La Charente Libre (20 juin 2011)

samedi 18 juin 2011

Loison-sous-Lens (62) : Il a failli renverser deux policiers avant de prendre la fuite


Dans son pull marron à col en « V », arborant une barbichette, voici Jean-Claude Libert, 25 ans. Cet habitant de Montigny-en-Gohelle était jugé mercredi à Béthune pour avoir blessé une policière avec sa voiture et failli en renverser un autre à l'aube du dimanche 8 mai, route de Lille à Loison-sous-Lens.


Après cela, l'homme avait fui dans sa Peugeot 306, prenant à contresens des ronds-points, brûlant des feux et des stops. Et tout cela alors qu'il était en état d'ivresse. L'homme devait être jugé en comparution immédiate le 9 mai. Il avait demandé un report pour préparer sa défense. Il était depuis lors en détention provisoire.
Le juge Guillaume Deletang retrace cette nuit du 8 mai. La voiture de Jean-Claude Libert est accidentée à l'avant. Un seul phare fonctionne. À un moment, il ne met pas son clignotant. Les policiers actionnent le gyrophare et le deux-tons. La Peugeot s'arrête. Les policiers veulent contrôler le conducteur. Il sent l'alcool. On le fait souffler dans l'éthylotest. L'appareil indique que le taux légal est dépassé. Il faut aller au commissariat pour faire une mesure précise avec un autre appareil. Alors que la policière avait un bras à l'intérieur de l'habitacle, montrant l'indication, Jean-Claude Libert a redémarré et l'a blessée (deux jours d'incapacité totale de travail) et a failli renverser un collègue. La première n'a dû son salut qu'à l'intervention d'un troisième policier qui l'a tirée en arrière. Quant à celui qui se trouvait devant la Peugeot, il lui a fallu se jeter sur le capot de la voiture de police pour ne pas être renversé. S'ensuit la course poursuite qu'on a dite.

« Vous êtes un poète »

Avant le contrôle, le chauffard était allé en boîte de nuit. Il avait bu « quatre vodkas », selon lui. Il n'avait pas ingéré que cela, selon trois jeunes femmes, dont deux sont mineures, qu'il a rencontrées dans la discothèque. Il leur a proposé de les raccompagner. Elles ont accepté. Pendant la fuite, elles le « supplient », explique le juge, de s'arrêter. Le magistrat ajoute : « Vous êtes aussi un poète à vos heures. Vous leur avez dit "ta gueule" ! » Le magistrat enfonce le clou : « Vous vous baladez avec des mineures que vous ne connaissez pas ! » Le chauffard finira par s'arrêter, voulant continuer son échappée à pied. Il sera arrêté au moment de franchir une haie. « J'ai pris peur », dit-il pour justifier sa fuite. Le ministère public, par la voix de Brice Partouche, rappelle que ce monsieur, huit mentions au casier judiciaire, a été condamné en juillet à six mois de prison pour des faits similaires. Il demande l'application de la loi anti-récidive, soit deux ans de prison ferme, l'annulation du permis et la confiscation de la voiture.
L'avocat du mis en cause, Me Alain Robert ironise : « C'est un dossier quasiment parfait pour les policiers de Lens. Ils vont trouver l'appui inattendu des jeunes femmes. Elles sont sorties de la voiture mortes de trouille. C'est facile de les amener à dire ce que l'on veut entendre d'elles. » Et l'avocat de conclure : « À aucun moment la vie des fonctionnaires de police n'a été menacée.
» Selon lui, si le chauffard a fait courir des risques aux autres automobilistes, c'est aussi la faute des policiers. « Il aurait été plus sage de le laisser rentrer chez lui et de l'interpeller à 6 heures du matin. » Malgré cette plaidoirie, le tribunal a suivi en tout point les demandes du ministère public. Jean-Claude Libert devra en outre verser 800 euros à un policier, 1 200 à sa collègue.

source : Nord Eclair (18 juin 2011)

vendredi 17 juin 2011

Cannes (06) : deux policiers blessés à coup de tournevis par des cambrioleurs

Deux policiers ont été blessés avec un tournevis lors de l'interpellation de deux cambrioleurs dans une bijouterie de Cannes dans la nuit de jeudi à vendredi.

Selon les premiers éléments, les deux cambrioleurs ont été pris en flagrant délit et l'un d'entre eux a frappé les policiers avec un tournevis. Un agent a reçu un coup derrière la tête, provoquant une entaille de 3 cm, l'autre à la main.

Les cambrioleurs étaient en garde à vue ce vendredi.

La semaine dernière à Nice, deux policiers avaient été blessés au couteau alors qu'ils intervenaient pour un différend conjugal.

source : Nice Matin (17 juin 2011)

Pantin (93) : un déséquilibré tire sur des policiers

Un homme, âgé de 36 ans, apparemment déséquilibré, a été interpellé jeudi soir à Pantin (Seine-Saint-Denis), après avoir tiré sur des policiers. Il n'y a eu aucun blessé.

Vers 0h30, les policiers sont appelés par les riverains de la rue Candale à Pantin pour neutraliser le déséquilibré, qui tire en l'air et se montre menaçant.

Il fait feu à une vingtaine de reprises avec son arme de poing, un calibre 7.65, en leur direction. Les policiers ripostent à au moins trois reprises, sans l'atteindre. L'homme finit par jeter son arme et provoque les fonctionnaires. Il enlève même son tee-shirt pour se battre. Il est finalement maîtrisé. Sur le lieu de l'arrestation, les policiers ont découvert deux sacs remplis de munitions.

Compte tenu de son état mental, le tireur-fou, qui se prénomme Jérôme, a été hospitalisé au centre hospitalier Jean-Verdier, à Bondy.

source : le Parisien (17 juin 2011)

Mérignac (33) : il mord un policier lors de sa 91ème interpellation

Un homme de 47 ans, en état d'ébriété, a voulu échapper à un contrôle, avant de foncer sur la police et de mordre un agent. C'est la 91e fois qu'il est arrêté.

Il est 22h15 hier soir (jeudi), avenue Gustave Eiffel, dans la zone commerciale au nord-ouest de Mérignac, quand les policiers veulent soumettre un homme de 47 ans à un contrôle routier. En état d'ébriété, l'homme tente d'échapper au contrôle en prenant la fuite au volant de son véhicule.

Un peu plus loin, l'homme percute "volontairement" un véhicule de police "avant de perdre le contrôle de son véhicule" et de "finir sa route dans un fossé". Alors qu'un policier tentait de l'interpeller, l'homme de 47 ans l'a mordu à l'avant-bras gauche. Une morsure "pas méchante", selon une source policière.

Placé en garde à vue, l'homme était trop alcoolisé pour être entendu. Il a été placé en cellule de dégrisement et devrait être entendu ce vendredi par la brigade de sûreté urbaine de Mérignac.

C'est la 91ème fois que l'homme fait l'objet d'une interpellation. On ignore en revanche l'état de son casier judiciaire.

source : Sud ouest (17 juin 2011)

Etampes (91) : un policier poignardé à la cuisse lors d'un contrôle d'identité

Les faits se sont produits jeudi à Etampes, en Essonne. Vers 17h, deux policiers s'approchent pour contrôler un homme fumant un joint en pleine rue. Le suspect, âgé de 20 ans, a d'abord donné un coup de poing au visage du premier policier et a alors poignardé le second qui essayait de le maîtriser. La lame de l'arme, peut-être un scalpel, s'est cassée dans la cuisse de la victime.

Malgré la blessure, le policier a pu interpeller le suspect qui a été placé en garde à vue au commissariat d'Etampes, chargé de l'enquête. Hospitalisé, le policier est ressorti avec 15 jours d'incapacité totale de travail (ITT).

source : TF.fr (17 juin 2011)

jeudi 16 juin 2011

Blois (41) : un homme exhibitionniste et violent

Un homme interpellé samedi soir, a donné du fil à retordre aux policiers ce week-end. Un mandat de dépôt a finalement été délivré à son encontre.

Les policiers de Blois ont eu fort à faire ce week-end avec un homme particulièrement agité. Tout commence samedi soir peu avant minuit. Un homme de 43 ans appelle la police car un exhibitionniste vient de montrer son sexe à son fils de 7 ans.

L’agression s’est produite rue Beaumarchais dans le quartier de la Quinière. Une patrouille arrive et repère le suspect, domicilié dans le secteur, qui est interpellé et ramené au poste. Lors de la palpation de sécurité, les agents ont trouvé sur lui deux couteaux et deux morceaux de résine de cannabis. Déjà connu des services, l’homme nie les faits d’exhibitionnisme. Nerveux et menaçant, il refuse de se soumettre au dépistage de l’alcoolémie puis de laisser ses empreintes. Durant toute la nuit, les incidents se succèdent dans la cellule de garde à vue.
Le lendemain après-midi, l’officier de police judiciaire lui remet une convocation devant la justice et lui signifie qu’il peut quitter le commissariat. Alors qu’il traverse le hall d’accueil, l’homme s’énerve subitement et donne un violent coup avec un sac sur la tête d’un policier. Blessé au crâne mais aussi au poignet, le fonctionnaire de police s’est vu prescrire cinq jours d’incapacité totale de travail. Son agresseur est retourné illico en garde à vue puis a été déféré dans la soirée au palais de justice. Un magistrat de permanence a délivré à son encontre un mandat de dépôt qui l’a expédié en maison d’arrêt pour exhibition, port d’arme prohibé, menaces de mort, outrages, rébellion et violence sur agent détenteur de l’autorité publique.

source : La Nouvelle République (16 juin 2011)

Agde (34) : Totalement ivre, il met un coup de tête à un policier

Cette nuit à 1 h 15 du matin, remarquant un véhicule zigzaguant sur la chaussée, dans le quartier naturiste du Cap d’Agde, les policiers de la brigade anti-criminalité du commissariat d’Agde ont procédé au contrôle de son conducteur. À la vue des forces de l’ordre, le chauffard a perdu le contrôle de sa voiture qui est venue percuter le trottoir.

Présentant les signes manifestes de l’ivresse, l’homme, qui est sorti en titubant, a été menotté avant d’être placé dans le véhicule administratif. Mais s’il s’était jusqu’alors laissé faire, au moment où un agent s’est porté à sa hauteur pour lui attacher sa ceinture, il lui a asséné un coup de boule en pleine tête puis s’est débattu violemment.

Sortant de ses gonds, le mis en cause, incontrôlable, s’est mis à insulter les policiers et à la menacer de représailles, tentant à de multiples reprises de s’enfuir. Refusant de se soumettre à l’éthylotest, il a finalement été placé en garde à vue, non sans mal. Il fait l’objet d’une convocation par officier de police judiciaire devant le tribunal correctionnel de Béziers.

source : Le Midi Libre (14 juin 2011)

Gennevilliers (92) : Il se rend après avoir renversé un policier

Un homme de 21 ans s'est rendu mercredi en fin d'après-midi à la police après avoir renversé quelques heures plus tôt le commissaire de Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine qui lui avait demandé "d'arrêter de faire du rodéo" avec sa moto-cross.

Blessé, le commissaire de police souffre d'une fracture au poignet gauche et a subi une intervention dans un hôpital du XIe arrondissement de Paris.

En milieu d'après-midi, vers 15H15, le commissaire est sorti de son bureau pour demander à un conducteur de moto d'arrêter de slalomer autour des passants à proximité du commissariat de Gennevilliers.
"Reconnaissant le commissaire, le conducteur a alors foncé sur lui et l'a renversé", a expliqué une source judiciaire.

Rapidement identifié, le conducteur, très défavorablement connu des services de police, s'est ensuite rendu de lui-même au commissariat vers 18H00, où il a été interpellé.

source : Europe 1 (16 juin 2011)

vendredi 10 juin 2011

Villeneuve-D'Ascq (59) : Échauffourée avec les policiers

Deux policiers ont été agressés, dimanche vers 17 h 30, rue Claude-Debussy.

Alors qu'ils circulaient à bord d'un véhicule de patrouille, un jeune homme les a interpellés par de grands gestes pour attirer leur attention. Les agents sont donc allés voir ce qui se passait et ont alors été copieusement insultés par l'individu.

Deux autres jeunes sont ensuite apparus pour en venir aux mains avec les policiers. Immédiatement après, une vingtaine d'autres sont arrivés en « renfort ».

Pendant l'échauffourée qui a suivi, l'un des policiers a pu passer un message radio et peu de temps après, trois équipages de la brigade anticriminalité arrivaient sur place. Une enquête visant à identifier les instigateurs de l'affrontement a été ouverte et des témoins ont été entendus.

L'un des deux policiers a été légèrement blessé à une pommette et au genou. Les jeunes mis en cause dans cette affaire seraient âgés de 16 à 18 ans

source : La Voix du Nord (07 juin 2011)

Nice (06) : deux policiers blessés à l'arme blanche cette nuit

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 4 h du matin, une patrouille de police intervenant sur un différent conjugal, a été agressée au couteau par un individu dans le quartier de la Lanterne à Nice.

Les deux policiers ont été légèrement blessés mais un drame a été évité de justesse puisque la lame du couteau a été freinée par le gilet par balle d'un des fonctionnaires. Le suspect est actuellement en garde en vue.

source : Nice Matin (10 juin 2011

Nice (06) : un policier brûlé aux yeux la nuit dernière

Dans le quartier des Liserons à l'est de Nice, des policiers ont été la cible de plusieurs projectiles la nuit dernière. Une bouteille a été lancée atteignant un des gardiens de la paix au visage. Elle contenait un produit encore non identifié et aurait brûlé aux yeux le policier. Ce dernier est actuellement à l'hôpital.

La patrouille était venue prêter main forte à des pompiers, pris aussi à parti, en intervention sur des feux de voitures et de poubelles.

Dans le quartier des Moulins, des faits similaires ont eu lieu. Des policiers ont été caillassés. Un homme a été interpellé.

source : Nice Matin (09 juin 2011)

jeudi 9 juin 2011

Paris (75) : 4 policiers blessés par un homme

Quatre policiers et un chien d'une brigade cynophile ont été blessés par un seul homme alors qu'ils tentaient de l'interpeller après être intervenus pour une rixe dans le XXe arrondissement de Paris, selon la préfecture de police (PP).

Lundi vers 20 heures, prévenus par une habitante de la rue de Belleville (XXe arrondissement) qu'une bagarre met aux prises plusieurs individus, dont l'un en possession d'une arme de poing, des policiers locaux et une brigade cynophile se rendent sur les lieux. A leur arrivée, un homme prend la fuite et se réfugie dans la "cité des Tourtilles".

Les policiers le prennent alors en chasse mais une "cinquantaine" de personnes s'attroupent autour d'eux, raconte-t-elle. Une personne sort alors du groupe et "invective les policiers". L'un des chiens de la brigade, muselé, lui donne un "coup de museau" et se fait frapper, tout comme son maître.

Les policiers tentent alors d'interpeller l'individu qui se débat. Quatre policiers vont être blessés, l'un se voyant notamment délivrer une ITT de 30 jours pour "une fracture de la main droite". L'agresseur présumé a été déféré au parquet de Paris et écroué. Le chien "Airton" a été conduit aux urgences vétérinaires et s'est vu délivrer deux jours d'ITT.

source : Le Figaro (09 juin 2011)

Sedan (08) : Il mord un policier au bras

Même les interventions les plus banales peuvent parfois se révéler à risques. Qui aurait cru, en effet, que ce gardien de la Paix parti pour aller calmer un simple tapage dans un immeuble, allait revenir avec une morsure au bras ? Blessure qui lui a tout de même valu une brève hospitalisation afin que les médecins lui désinfectent la plaie.
Il était 9 h 30, hier matin, lorsqu'un équipage Police Secours s'est rendu dans l'une des tours du quartier des Résidences Ardennes, où des locataires se plaignaient du tapage provenant d'un appartement situé au 3e étage. Lorsque les fonctionnaires se présentèrent à la porte, ils tombèrent nez à nez avec un individu qui manifestement ne se trouvait pas dans son état normal. Malgré l'heure relativement matinale, notre homme avait apparemment pris pas mal « d'avance ». En clair, il avait plus que « chaud aux oreilles » (le dépistage d'alcoolémie révélera un peu plus tard plus d'un gramme d'alcool par litre de sang).
Toujours est-il que ce garçon, âgé de 34 ans, n'a pas du tout apprécié qu'on vienne le déranger pendant qu'il écoutait « tranquillement » sa musique à fond. Il s'est alors mis à traiter les policiers de tous les noms. Tant et si bien que ces derniers ont décidé de l'embarquer au poste afin qu'il retrouve ses esprits et qu'ensuite il s'explique sur son comportement devant un OPJ. La situation s'est alors encore un peu plus compliquée puisque l'homme s'est mis à résister et n'a pas hésité à mordre l'un des policiers à l'avant-bras. Lors de son audition au commissariat, il a été rapidement établi que cette personne - alcoolisée ou pas - n'avait pas toute sa raison. Après avis d'un médecin, l'intéressé a été place dans un établissement spécialisé, en l'occurrence l'hôpital Belair à Charleville-Mézières.

source : L'Union (09 juin 2011)

Vaulx-en-Velin (69) : trois policiers violemment pris à partie hier soir

Trois policiers étaient à l’hôpital hier soir après avoir été violemment pris à partie par plusieurs individus. Les faits se sont produits à Vaulx-en-Velin, rue Emile-Zola, pas très loin du commissariat. Vers 22h30, une patrouille composée de trois fonctionnaires décide d’intervenir pour une banale histoire de véhicule stationné sur une voie de circulation. Le conducteur se trouve dans un commerce tout proche. Sauf que l’homme, bâti comme une armoire à glace, ne semble pas décidé à bouger son véhicule, ni à se faire interpeller pour son refus d’obtempérer. Il rameute au contraire des amis et les trois policiers vont être la cible de violences très sérieuses jusqu’à l’arrivée de renforts.

Bilan ? Un nez cassé pour un fonctionnaire, des points de suture à la tête pour son collègue, tandis que le troisième, un adjoint de sécurité, aurait été touché à la colonne et était en observation. Deux des auteurs ont été interpellés, dont celui qui est à l’origine des faits. L’autre serait son frère. Ces deux individus, âgés d’une vingtaine d’années, ont été placés en garde à vue, avec des charges manifestement très lourdes qui pèsent sur leurs larges épaules.

source : Le Progrès de Lyon (09 juin 2011)

Saint-Chamond (42) : un jeune de 19 ans tire sur un policier

Cette nuit, un fonctionnaire de police a été blessé après avoir reçu une balle à bout portant. Il était intervenu quelques instants plutôt avec des collègues dans le cadre d'un différend entre deux bandes.

Selon les dernières informations communiquées par le procureur de la République de Saint-Etienne, tout a débuté vers 23h30. Suite à un appel du 17 signalant une rixe entre bandes rivales, deux patrouilles de police se rendent dans le quartier de l’ex-Hôtel-Dieu de Saint-Chamond, à quelques encablures du centre-ville.

Là, ils mettent en place deux contrôles. Soudainement, un jeune prend la fuite en courant. Dans sa course, il sort un pistolet et tire à deux reprises en l’air. Toujours suivi, il se retourne et tire cette fois-ci à bout portant sur un fonctionnaire de police. Il le touche au niveau de l’épaule gauche. Les fonctionnaires arrivent tout de même à le plaquer au sol, ce qui ne l’empêche pas de tirer encore à deux reprises dans le vide avant d’être désarmé et immobilisé.

« Là, il fait le mort pendant plusieurs minutes » souligne le représentant du parquet. Pris en charge par les sapeurs pompiers, il est ensuite vu par un médecin du SAMU qui ne repère aucune blessure ni problème de santé. Il a été ensuite placé en garde à vue, vers 2h30 au commissariat de Saint-Etienne.

Pendant ce temps, le policier touché a été transporté à l'hôpital. Il s'en tire avec un gros hématome grâce au port de son gilet pare-balle.

Le jeune tireur est un militaire en arrêt maladie originaire de Saint-Chamond. Il est basé normalement à Belfort dans un régiment d'artillerie. Aucune explication n'a encore été apportée pour expliquer son attitude d'une extrême violence.

source : Le Progrès de Lyon (09 juin 2011)

mercredi 8 juin 2011

Quimper (29) : Elle jette une cannette à la tête d’un policier

Elle n’est pas très grande. Toute menue. Mais il ne fait pas bon se trouver en face d’elle quand elle est énervée. C’est ce qu’ont constaté les policiers quimpérois. En juillet 2010, tout d’abord. Alors qu’elle avait tout juste 18 ans. Ils s’étaient présentés chez la famille quimpéroise qui l’accueillait suite à un appel du père. Mais, lorsque les policiers ont voulu entendre la demoiselle, elle a essayé de fuir. Ils ont voulu la conduire au commissariat : coups de pied, coups de poing, coup de menotte sur la main droite d’un des policiers.

Cinq février 2011. La même jeune fille se rend au commissariat, de nuit. Elle est ivre, tient une cannette de bière à la main. À peine le policier de garde a-t-il ouvert la porte qu’il la prend en plein visage. Il est touché à l’œil. Le choc est d’une telle violence qu’il fait un malaise. Cette nuit-là la jeune fille avait 1,17 mg d’alcool dans le sang.

« Cette jeune fille a surtout la rage envers les policiers» plaide Me Launay, avocat des parties civiles. Le procureur Thouroude demande une peine de huit mois de prison avec sursis à son encontre. La prévenue n’a pas d’avocat. Quand le président lui demande si elle a quelque chose à dire pour sa défense, elle n’a qu’un seul mot : « Rien. »

Le jugement tombe : trois mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins. 200 € de dommages et intérêts à verser à deux gendarmes et 400 € au troisième.

source : Ouest France (08 juin 2011)

mardi 7 juin 2011

Cahors (46) : Un fusil dans le sac et violence sur trois policiers

Il était environ minuit, dans la nuit de samedi à dimanche quand les policiers cadurciens ont été alertés qu'un homme transportant une arme dans un sac se trouvait dans le quartier de terre rouge à Cahors. Une patrouille interpellait rue Edouard-Herriot un Cadurcien de 31 ans, déjà connu des forces de l'ordre : il portait sur lui un couteau à cran d'arrêt et dans son sac un fusil de chasse démonté, non déclaré et qu'il a indiqué avoir trouvé sur la voie ferrée. Les policiers ont accepté de l'accompagner à son domicile pour qu'il laisse son chien à sa compagne. Mais dans le couloir de son immeuble, l'homme a projeté du gaz lacrymogène sur trois policiers avant d'entrer dans son domicile où les agents l'ont cueilli dimanche. Placé en garde à vue, il a été entendu avant d'être relâché avec en poche une convocation devant le tribunal correctionnel de Cahors, le 25 août prochain, pour violence sur agent dépositaire de la force publique et port d'arme prohibé.

source : La Dépêche du Midi (07 juin 2011)

Stains (93) : Un policier blessé lors d'une surveillance

Un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) en opération de surveillance a été blessé lundi soir à Stains (Seine-Saint-Denis) par des personnes cagoulées, ont indiqué des sources policières. Le policier a reçu des coups et a été aspergé de gaz lacrymogène alors qu'il était isolé de ses collègues, selon une source. Une autre a précisé qu'il se trouvait dans un local poubelle quand il a été attaqué. Il a été amené à l'hôpital pour des examens, mais devrait en sortir dans la nuit.

source : TF1.fr (06 juin 2011)

vendredi 3 juin 2011

Châteauroux (36) : Il mord un policier - deux ans de prison

Un teint d'enfant, une attitude adolescente, un regard dur. Hasard du calendrier, Farid a passé l'après-midi de son dix-neuvième anniversaire au tribunal de grande instance de Châteauroux, hier. Le jeune homme était accusé de violences, menaces de mort et rébellion. Des faits commis contre un policier.
Au cours de l'audience, se dessine le portrait d'un jeune Castelroussin au parcours chaotique. Huit mentions au casier judiciaire pour des vols et des violences ; des amendes, des travaux d'intérêt général, des sursis avec mise à l'épreuve. « Et de la prison ferme car ça commençait à faire beaucoup, ajoute la présidente Brard. Qu'est-ce qui reste dans le panel des peines ? »

Maturité

Les faits reprochés à Farid sont avérés. Le 12 avril dernier, des policiers viennent le chercher à son domicile pour une convocation du juge des enfants. Arrivé au tribunal, il hurle, se débat, profère des insultes, menace les policiers. L'un d'entre eux enroule un bras autour du cou du jeune homme pour le maîtriser. Farid le mord, « à travers le tissu épais de son blouson », insiste la procureur. Dix jours d'incapacité de travail pour le policier. Une violence en récidive pour le prévenu.

« Je suis asthmatique, j'étouffais. Les policiers m'ont menotté, ils en ont profité », justifie-t-il, blessé à l'arcade lors de l'altercation.
La procureur requiert deux ans de prison ferme ; l'avocat de Farid, « une peine raisonnable. La seule chance de mon client, c'est qu'on le laisse mûrir ».
Finalement, la présidente condamne le jeune homme à deux ans de prison ferme. « Vous êtes sur une pente descendante », lui assène-t-elle. Entouré de son escorte de policiers, Farid lance, le regard noir : « Hé, faudra pas vous plaindre quand je sortirai de prison... »

source : La Nouvelle République (02 juin 2011)

Nice (06) : une voiture de police attaquée au parpaing

Les jets de pierre contre des voitures de police ou de pompiers ne sont pas rares. Mais hier après-midi, dans le quartier de Bon-Voyage, c’est un parpaing, très pointu, qui a accueilli une équipe de policiers : le projectile s’est fiché dans le pare-brise et y est resté!

Épaulés par la compagnie départementale d’intervention (CDI), les fonctionnaires du commissariat de Villefranche-sur-Mer – qui ont compétence sur le port de Nice mais peuvent aussi être appelés au-delà si le besoin s’en fait sentir – intervenaient vers 15 heures, impasse des Liserons, pour mettre un terme aux agissements d’un excité. Celui-ci, un père de famille de 55 ans, s’en prenait à sa fille de 20 ans, réfugiée dans la salle de bains de l’appartement, dont il voulait fracasser la porte à coups de marteau.

Les policiers, qui n’ont pas été blessés, ont pu calmer l’agresseur. Ce dernier n’a pas été interpellé, la jeune fille refusant de porter plainte.

source : Nice matin (03 juin 2011)

jeudi 2 juin 2011

Grigny (91) : Cinq policiers blessés dans le quartier de la Grande-Borne

Cinq CRS ont été légérement blessés après avoir été pris à partie par une vingtaine de personnes alors qu'ils procédaient à des contrôles à l'entrée de la Grande-Borne, sur les communes de Grigny et de Viry-Chatillon (Essonne) mercredi en début de soirée, a-t-on appris de source policière.

Peu avant 20h, les policiers ont été touchés par des projectiles et ont riposté avec des grenades lacrymogènes et des tirs de lanceurs de balles de défense pour se dégager, a précisé la même source.

Des renforts, notamment deux sections de CRS, ont été déployés dans le quartier pour ramener le calme.

Il n'y a pas eu d'interpellation. L'agression a été très rapide.

source : AFP (1er juin 2011)