Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 28 juillet 2008

Bayonne (64) : Lors d'un contrôle de vitesse sur la RN 10, un CRS a été traîné par une voiture sur 170 mètres

C'était un banal contrôle routier. Se tenant avenue du maréchal Soult (RN 10) à la hauteur du lycée Villa Pia, des CRS ont vu passer, vendredi soir vers 22 h 30, un automobiliste qui roulait à 100 km à l'heure, alors que la vitesse est, à cet endroit, strictement limitée à 50 km à l'heure.

Un bras dans l'habitacle. Les CRS ont intimé l'ordre au conducteur de s'arrêter. Ce qu'il a fait. N'ayant, a priori, pas de raison de se méfier, l'un des policiers a alors introduit son bras dans l'habitacle de la voiture pour prendre possession des papiers du véhicule.
A cet instant, l'automobiliste a démarré en trombe, traînant le CRS sur 170 m. Examiné par un médecin il n'a été, fort heureusement, que légèrement blessé.
Le conducteur a été, comme on peut s'en douter, placé aussitôt en garde à vue au commissariat de police de Bayonne. Il présentait un léger taux d'alcoolémie.

Le conducteur mis en examen et écroué. Il s'agit d'un habitant de Tarnos, âgé de 38 ans, déjà connu des services de police pour diverses infractions routières. Il a été mis en examen pour excès de vitesse, refus d'obtempérer, mise en danger de la vie d'autrui, violence avec armes par destination, sa voiture étant, en l'occurrence, considérée comme une arme. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Bayonne sur décision du parquet. Il sera présenté ce mardi 15 juillet devant le tribunal correctionnel pour y être jugé dans le cadre d'une comparution immédiate.
Le Tarnosien se souviendra sans doute longtemps de cette soirée du 11 juillet 2008.

source : Sud Ouest (14 juillet 2008)

Alès (30) : Prison ferme pour des violences sur policiers

Deux Alésiens comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour des outrages et des violences sur policiers.
Lundi dernier, dans le quartier des Cévennes à Alès, les policiers tentaient d'intercepter deux personnes sans casque sur un scooter et dont le conducteur prenait la fuite avant d'abandonner son deux-roues.
Le conducteur étant identifié, c'est un équipage de la Brigade anti-criminalité du commissariat d'Alès qui procédait un peu plus tard à l'interpellation dans des conditions assez mouvementées.
Les trois policiers étaient en effet encerclés par une trentaine de jeunes qui ont jeté des pierres. L'un des policiers recevait également un coup de tête lors de l'interpellation tandis que l'un des jeunes insultait les policiers.
Après vérifications, le scooter était signalé comme volé.
Les deux hommes se retrouvaient hier en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d'Alès, l'un pour recel du scooter volé et violence sur un policier en récidive légale. Le second était poursuivi pour outrage, également en récidive légale.
Le tribunal a condamné le premier à un an de prison dont huit mois avec un sursis mise à l'épreuve et le second a un mois de prison.
Les magistrats ont délivré dans les deux cas un mandat de dépôt avec l'incarcération des deux hommes à l'issue du procès.
Dans ses réquisitions, le ministère public a mis en avant la récidive, les deux prévenus ayant déjà été condamnés pour des faits similaires en 2005 pour l'un et en 2007 pour l'autre.
Dans sa plaidoirie, la défense a mis en avant que le coup de tête contre le policier n'était pas un geste volontaire mais accidentel, survenu dans le déroulement de l'interpellation.

source : Midi Libre (24 juillet 2008)

Briançon (05) : Un Briançonnais de 39 ans frappe un policier

Inconnu des services de police pour des faits de violence, ce chauffeur de car briançonnais s'est pourtant montré particulièrement menaçant hier après-midi.
Alors qu'il vient d'appendre que sa femme le quitte, cet homme de 39 ans rentre chez lui, rue du pont d'Asfeld, dans la vieille ville. Au volant de sa voiture, il heurte en chemin un poteau en pierre et percute un véhicule stationné sur le bas-côté. Avant de regagner, comme si de rien n'était, son appartement.
Alertés de la situation, trois policiers du commissariat de Briançon se présentent au domicile de l'indélicat. En guise de réception, l'homme se taillade les veines et brandit la menace d'un couteau. En riposte, les policiers sortent leurs matraques. Mais l'individu jugé dangereux parvient à désarmer l'un des agents et lui assène un coup de matraque au visage.
L'arrivée en renfort du commandant Daniaud et du capitaine Velard permet aux forces de l'ordre de maîtriser l'individu au terme d'une intense bagarre, de l'interpeller et de le placer en garde à vue.
Ses blessures nées de la tentative de suicide avortée sont superficielles mais celles du policier blessé nécessitent la pose de cinq points de suture à la bouche.

source : Le Dauphiné Libéré (22 juillet 2008)

Privas (07) : Il avait frappé une policière dans le commissariat

Assise sur le banc des parties civiles, la fonctionnaire de police, le visage tuméfié, ose à peine regarder son agresseur. Moins de 48 heures après les actes de violence dont elle a été victime, les stigmates des coups sont encore bien visibles.
Face à elle, dans le box des accusés, Aurélien Hermant fait son mea-culpa. « J'ai agi sous la douleur du manque. Je n'étais pas dans mon état normal au moment des faits. J'ai pété les plombs. » Des explications qui n'ont visiblement pas convaincu le tribunal correctionnel : le jeune homme a été condamné à un an de prison dont neuf mois ferme, 24 mois de mise à l'épreuve et obligation de soins.

« Il s'est acharné sur moi »

Mardi soir, alors qu'il était placé en garde à vue pour des actes de violences sur le fils de sa compagne âgé de 4 ans, Aurélien Hermant, 26 ans, a été pris d'un accès de violence.
Il est 19 heures lorsque, profitant d'un transfert vers une cellule, le jeune Privadois, alors sans menotte, tente de "se faire la belle" du commissariat. Rattrapée et ceinturée in-extremis dans le hall d'entrée par la chef de poste, le prévenu se débat et assène une dizaine de coups de poings au visage de la policière. « Il s'est acharné sur moi pour que je perde connaissance » explique la victime, encore sous le choc. Une fois dehors, et après s'être débarrassé d'un second policier venu en renfort, il se réfugie dans un buisson. Une cachette bien peu efficace, les policiers venant cueillir le fuyard quelques secondes plus tard.

Toxicomane depuis des années

Lors de sa comparution immédiate hier après-midi, la dépendance du jeune homme à l'héroïne et au cannabis était au centre des débats. « Depuis l'âge de 18 ans, je consomme de l'héroïne, à raison de 3 à 5 grammes par jour » a expliqué le prévenu. Une dépendance qu'il tentait de soigner seul « depuis que je savais que j'allais devenir père ». Mais son placement en garde à vue et son manque de drogue lui ont fait perdre tout sens commun. « En sortant du commissariat, j'ai même pensé à me suicider en me jetant dans la piscine juste à côté ». Des propos révélateurs de son état de dépression latent.

Dans son réquisitoire, la substitut du procureur a axé ses propos sur le caractère volontaire des coups et a réclamé une peine sévère pour que les violences à l'encontre des policiers ne soient plus banalisées. Elle a été, en grande partie, entendue.

source : Le Dauphiné Libéré (25 juillet 2008)

Vernon (27) : Condamnés à la prison

«Ce dossier s'inscrit dans un contexte national particulier, où les violences contre les policiers sont de plus en plus fréquentes », commence Me Karine Alexandre, l'avocate des policiers. Pire, on a ici « un cas d'inhumanité totale ».
Le 3 janvier 2007 à Vernon, une brigade de la police nationale opère un contrôle d'identité sur Mohamed Tichattibin. Devant son refus de présenter ses papiers, les fonctionnaires décident de l'emmener au commissariat pour vérification d'identité. Selon son avocate, « il a joué au con. Il s'est dit qu'il n'avait rien à se reprocher, donc qu'il ne donnerait pas ses papiers ». Du coup, le jeune résiste et il appelle à l'aide.

Plusieurs jours dans le coma

Des « renforts » arrivent et, peu de temps après, les forces de l'ordre commencent à se faire caillasser. Une pluie de pierres qui ne s'arrête pas, même lorsqu'un policier est grièvement blessé à la tête. Les forces de l'ordre parviennent à se dégager au bout de vingt minutes.
Mercredi, Mohammed Tichattibin s'est retrouvé devant le tribunal d'Evreux, accusé de rébellion et provocation à la rébellion. A ses côtés, Mahamadou Niakate, accusé lui, de violences sur personnes titulaires de l'autorité. Les policiers en tremblent encore. « Après un tel événement, on se demande si on va continuer ce métier », dit l'un d'eux. Témoignage plus poignant encore, celui du policier blessé à la tête par une pierre. Resté plusieurs jours dans le coma, il garde des séquelles comportementales et neurologiques importantes. « J'ai perdu le goût et l'odorat. Je ne respecte plus le code de déontologie car il peut m'arriver d'insulter le public. » Il a été muté dans un service informatique.
Mahamadou Niakate reconnaît avoir donné un coup de poing à un policier, mais jure être parti aussitôt après. Les pierres, ce n'est pas lui. Son avocat insiste. « Malgré sa présence, rien ne prouve qu'il ait envoyé des pierres et blessé des policiers. »
Le ministère public est d'un autre avis. « Tout au long de la procédure, il a élaboré des alibis pour prouver qu'il n'était pas sur les lieux. Or aujourd'hui, il avoue avoir frappé un policier. Pourquoi n'aurait-il pas lancé des pierres ?». La procureure requiert à son encontre quatre années de prison dont une avec sursis. Pour Mohammed Tichattibin, elle demande six mois avec sursis car « c'est celui par qui tout est arrivé ». Malgré leurs excuses, les jeunes sont condamnés, respectivement à six mois de prison avec sursis pour Mohammed Tichattibin et cinq ans dont deux avec sursis pour Mahamadou Niakate.

source : Paris Normandie (25 juillet 2008)

Le Havre (76) : Deux policiers blessés

Recherché par la police, Abdalgani Makech, Havrais de 19 ans, est aperçu par une patrouille le 4 décembre dernier. Cependant, il n'est pas d'humeur à se laisser interpeller. Il donne un coup de tête à une fonctionnaire et se débat de toutes ses forces lors du menottage, blessant sérieusement un gardien de la paix à la main. Ce dernier reçoit quarante-cinq jours d'incapacité totale de travail.
Mis en examen et écroué le 6 décembre, Abdalgani dit regretter les faits pendant son procès, mardi en correctionnelle. Discrètement, il semble même prier dans le box, en récitant silencieusement des paroles que seul le mouvement de ses lèvres trahit.
Cependant, le tribunal refuse toute indulgence, compte tenu de ses nombreuses condamnations précédentes. Il lui inflige une peine de deux ans de prison ferme, avec maintien en détention.

source : Paris Normandie (24 juillet 2008)

vendredi 25 juillet 2008

La Chaussée-Saint-Victor (41) : Un chauffard percute un véhicule de police, deux officiers blessés

Une affaire de cœur qui a mal tourné, nécessite l’intervention des policiers et se termine par une course-poursuite. Le chauffard, sans permis, sans assurance, se jette délibérément contre un véhicule de police et blesse les deux occupants.

Une banale dispute pour une affaire de cœur, survenue vers 17 h 20, hier soir à la Chaussée-Saint-Victor, rue Nationale, face aux établissements Delétang a mal tourné et provoqué deux blessés chez les policiers. Une patrouille de police avait été appelée pour séparer un homme et une femme qui se disputaient sur le trottoir. A leur arrivée, l’homme a, dans un premier temps, pris la fuite à bord de son véhicule en évitant de justesse les deux policiers. Pris en chasse, il parvient à s’échapper en direction des bords de Loire.
Un dispositif important est mis en place par la police nationale. Un témoin signale la présence du chauffard qui est retrouvé et une nouvelle course-poursuite s’engage. L’homme réussit à reprendre la direction de la Chaussée-Saint-Victor vers Orléans à une vitesse folle. Il emprunte à plusieurs reprises la voie de gauche et même le trottoir opposé. Il percute au passage la moto d’un couple d’Italiens qui tombent à terre mais ne sont pas blessés. Un motard de la police essaie d’intercepter le véhicule qui roule à nouveau sur le trottoir, emprunte une voie en sens interdit et tente de filer. Il fait demi-tour et au niveau de la station-service Esso, il prend la chaussée à contresens, traverse le terre-plein et vient se jeter contre une voiture banalisée de la police occupée par deux fonctionnaires de police membre de la brigade de sûreté urbaine. Le choc est très violent.

Le chauffard aurait reconnu avoir consommé du cannabis

Heureusement la ceinture de sécurité et l’air bag évitent le pire aux deux fonctionnaires. L’un d’eux, une femme, est légèrement blessé au visage au niveau de la bouche. Son collègue est plus sérieusement touché au bras et s’en tire avec une fracture. Malgré cela, avec leurs collègues, ils tentent d’interpeller le chauffard qui après avoir abandonné sa voiture, part en courant vers Blois. Il sera finalement appréhendé à quelques centaines de mètres de là avant d’être conduit au poste de police.
Les deux policiers sont transportés au centre hospitalier de Blois. Un peu plus tard, c’est au tour du chauffard de prendre la route de l’hôpital. Mais là, c’est pour des contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants. Le chauffard, qui serait domicilié à Monthou-sur-Cher, aurait reconnu avoir consommé du cannabis.
Le commissaire de police, Thierry Palermo et plusieurs officiers se sont déplacés sur les lieux et ont ensuite accompagné les deux policiers blessés au centre hospitalier pour leur témoigner leur soutien.

source : La Nouvelle République (25 juillet 2008)

samedi 12 juillet 2008

Arras (62) : il frappe deux badauds, puis trois policiers

Jeudi, on ne sait pourquoi (lui-même le sait-il ?), un Arrageois de 23 ans s'en est pris à un badaud, rue Chanzy, à Arras. Il était à peine 9 heures du matin, et ce dernier a été roué de coups, de pieds et de poings, portés sur l'ensemble du corps, et notamment au visage lorsqu'il s'est retrouvé à terre. Et puis, l'individu a pris la fuite...

Quelques instants plus tard, il aborde une jeune femme, à laquelle il demande une cigarette. Celle-ci ayant refusé, elle écopera du même traitement que l'autre passant. Son état nécessitera même un transport au centre hospitalier d'Arras, pour y subir quelques examens plus approfondis (du fait d'une perforation au niveau de la bouche). L'intervention d'un témoin de la scène mettra à nouveau le rustre en fuite... Branle-le-bas de combat à la police, où plusieurs patrouilles sont invitées toutes affaires cessantes à retrouver la trace du jeune agresseur. Il sera interpellé, traînant toujours et encore dans ce même quartier de la gare, quelques heures plus tard.

Et ce n'est pas fini. Arrivé au commissariat, le gaillard s'en prend cette fois-ci aux trois policiers qui l'entourent. Il porte des coups de pieds et de poings à deux d'entre eux, alors que le troisième, lui, est mordu !

Un examen psychiatrique sera pratiqué sur le jeune homme, mais le médecin urgentiste l'ayant pratiqué ne décèlera rien qui puisse être incompatible avec une garde à vue classique. Et hier soir, l'individu devait être présenté au substitut du procureur, pour décider des suites à donner à ces graves accès de violence gratuite...

source : La Voix du Nord (12 juillet 2008)

jeudi 10 juillet 2008

Echirolles (38) : Des policiers attaqués à coups...d'aquarium

Des policiers qui intervenaient lundi vers 22 h 30 dans un immeuble de l'allée du Gatinais pour un "indésirable" dans une cage d'escalier, se sont trouvés nez à nez avec forcené ivre, qui, du haut de la cage d'escalier, leur a jeté un énorme aquarium rempli de sable et de terre tout en les abreuvant d'insultes. L'énorme objet est venu éclater à proximité d'un policier qui a été blessé une main par un éclat de verre. Quant à l'homme, il a été maîtrisé et menotté après bien des efforts.

source : Le Dauphiné Libéré (09 juillet 2008)

Bléville (76) : Deux policiers intoxiqués

Après un examen sanguin à l'hôpital Monod, deux fonctionnaires de police havrais ont quitté l'établissement de soins, lundi soir, à la suite d'un violent feu de cave. Il a éclaté à 18 h 35 sous un immeuble situé au n° 38 de la rue Tristan-Bernard, à Bléville.
Arrivés sur place avant les sapeurs-pompiers, trois policiers ont voulu mettre en sécurité les occupants. Une gardienne de la paix est restée à l'extérieur pour les accueillir et veiller sur le véhicule de patrouille, pendant que ses deux collègues frappaient aux portes du bâtiment de quatre étages. Une épaisse fumée est rapidement remontée dans la cage d'escalier, intoxiquant légèrement un homme et une femme en uniforme. Les pompiers les ont pris en charge, pendant que d'autres enquêteurs recueillaient les premiers témoignages.
L'origine criminelle de ce feu de détritus ne fait aucun doute. Il n'a pas fait d'autres blessés.

source : Paris Normandie (9 juillet 2008)

Rhône-Alpes : Rodéo entre Montluel et Lyon - deux suspects jugés fin juillet

Pour un «simple» vol de scooter, la soirée du 3 au 4 juillet aurait pu virer au drame sur la rocade est de Lyon. Parce que le conducteur d’un fourgon s’est lancé dans une course folle sur presque quarante kilomètres entre la Boisse (Ain) et Chassieu. Au risque de provoquer un accident, et surtout de tuer un des policiers qui tentait de mettre fin à ce rodéo automobile.

Tout avait donc commencé jeudi vers 23h30 à Meximieux, avec ce vol de scooter chargé à l’arrière du fourgon. C’est un Lyonnais âgé de 23 ans qui avait emprunté à un ami cet utilitaire Mercedes de location pour se rendre sur la Côtière. Il avait emmené avec lui un garçon âgé de 26 ans et originaire de Bron. Un jeune homme qui était en liberté conditionnelle depuis deux ans.

À la Boisse, le fourgon a attiré l’attention d’une patrouille de gendarmerie, qui a voulu contrôler le véhicule. Mais le conducteur a refusé d’obtempérer et s’est lancé dans un rodéo qui allait durer près d’une heure. En filant vers Lyon, il n’a pas hésité à griller plusieurs feux rouges, emprunter un rond-point à contresens, rouler sur la voie des bus, le tout à une vitesse élevée. Les gendarmes ont alors reçu le renfort des policiers de Vaulx-en-Velin puis de Lyon pour intercepter la voiture folle.

Arrivé sur la rocade est, à hauteur de Meyzieu, le fourgon a effectué une sorte de tête à queue et semblé s’immobiliser. Une voiture de police lui barrait le passage et un capitaine de police a mis pied à terre pour interpeller le conducteur. Mais ce dernier a redémarré brusquement et a infiltré son fourgon entre la glissière de sécurité et la voiture, à l’endroit où se tenait l’officier de police. Qui a heureusement eu la présence d’esprit de bondir de l’autre côté de la glissière pour ne pas être écrasé.

Plus loin, à Chassieu, deux véhicules de police sont parvenus à doubler le fourgon puis à se mettre en travers puis lui barrer la route. Mais, là encore, le conducteur a forcé le passage. Il a percuté une voiture de police qui a chuté un mètre en contrebas de la route. Les policiers sont alors parvenus à barrer la route du fourgon et interpeller les deux hommes. Ceux-ci devaient être jugés hier par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, mais à leur demande, leur procès a été renvoyé à fin juillet. Le conducteur a reconnu le vol mais contesté le déroulement de la course-poursuite. Son passager a lui juré n’avoir pas été au courant qu’il allait participer à un vol. Mais conformément aux réquisitions du procureur Jean-Paul Gandolière, qui a souligné «l’extrême gravité» de l’affaire, le tribunal les a maintenus en détention jusqu’à leur procès.

source : Le Progrès de Lyon (10 juillet 2008)

Chartres (28) : Armé d'une chaîne et d'un haltère, un forcéné blesse deux policiers

Pompiers et policiers sont intervenus après une dispute dans un couple domicilié rue Saint-Michel. Deux policiers ont été blessés, l'un à l'épaule, l'autre à l'oeil. L'homme violent a été difficilement maîtrisé.

Un policier blessé à l'épaule, un autre à l'oeil par des bris de verre. Un homme violent, menaçant, difficile à maîtriser. Drôle de scénario mardi après-midi dans la rue Saint-Michel, derrière la mairie de Chartres, où un homme retranché à son domicile a semé la terreur avant d'être neutralisé.

Tout a commencé entre 16 et 17 heures par un appel au centre opérationnel des pompiers. « Le beau-frère de l'homme interpellé nous a appelés pour une rixe dans un couple » raconte Martin Deroide, le capitaine des pompiers de Chartres. Ni une, ni deux, huit hommes foncent au 26, rue Saint-Michel. Quand ils tentent de s'introduire dans l'appartement, ils reçoivent un accueil de choix et une bordée d'insultes. L'individu retranché a sorti une chaîne et menace.

« On a alors attendu la police. » Quand les policiers tentent à leur tour de pénétrer, l'homme n'est pas calmé. Au contraire. Il redouble d'agressivité et lance un haltère sur l'épaule d'un policier. Puis, ressort sa chaîne, qui vient briser une vitre. « Un homme a reçu des bris de verre au niveau d'un oeil. » Les deux policiers touchés sont évacués au centre hospitalier du Coudray. Pour parvenir à maîtriser l'individu « violent et dangereux », il faut recourir à l'injection d'un produit calmant.

Sanglé sur un fauteuil

L'homme est sanglé sur un fauteuil roulant et installé à l'intérieur d'un véhicule de pompiers pour être conduit à l'hôpital du Coudray. Dans le quartier, c'est l'émoi. L'oeil attiré par les gyrophares, passants et riverains s'attardent devant le spectacle. Vers 17 h 30, policiers et pompiers quittent les lieux. Pour l'individu interpellé, c'est le début de la garde à vue.

source : La République du Centre (10 juillet 2008)

vendredi 4 juillet 2008

Colmar (68) : Les menaces de l'unijambiste

Occupés sur un contrôle routier mercredi soir, les policiers ont d'abord feint d'ignorer les insultes. Mais l'homme s'est rapproché et a continué de les insulter. Les policiers ont interpellé l'homme âgé de 52 ans, ivre. Unijambiste, il a tenté de s'opposer à l'interpellation et a outragé les policiers allant jusqu'à les menacer de mort. Dans l'ascenseur du commissariat, le quinquagénaire a donné un coup de tête à l'un des fonctionnaires et l'a bousculé, occasionnant sept jours d'ITT. Remis hier en liberté, le Colmarien sera jugé le 30 septembre prochain par le tribunal correctionnel.

source : DNA (04 juillet 2008)

Ostwald (67) : violences sur Policiers

Le 1er juillet, Malik Mokhtari a été rattrapé par les policiers d'Ostwald après une rixe à laquelle il avait participé. Insultes, crachats et coups de pieds fusent lorsqu'ils l'interpellent : le jeune majeur a été condamné hier à un an de prison ferme avec mandat de dépôt, dont six mois avec sursis, ainsi qu'à 500 et 300 € de dommages et intérêts.

source : DNA (1er juillet 2008)

Biarritz (64) : Interpeller n'est pas jouer

Une affaire de violences, outrage et rébellion était examinée hier lors d'une audience à juge unique. Sur le banc des victimes trois policiers biarrots, deux autres étant excusés. À la barre, deux hommes d'une petite trentaine d'années, interpellés un soir de février dernier, vers 22 h 30 dans le secteur du Régina, à Biarritz. Ils racontent ne pas avoir compris qu'ils avaient à faire à des policiers. L'un et l'autre disent qu'ils ont vu des gens les agresser. Mis KO, quasiment sur le coup, ils ne se souviennent plus du reste.
Ils reconnaissent qu'ils étaient ivres mais nient les violences sur les policiers. Les antécédents judiciaires du plus âgé sont rappelés. Pour lui, c'est à cause de ces « arriérés » que les policiers se sont acharnés. Son copain parle de « passage à tabac ». Ils ont porté plainte.

Les policiers sont invités à relater les conditions de l'interpellation : ils sont trois lorsqu'ils tombent sur ces deux-là, ivres et tentant de monter dans des voitures qu'ils stoppent en ce couchant en travers de la chaussée. Il faudra le renfort de trois autres fonctionnaires pour mettre les deux interpellés dans la voiture de police.

En délibéré.

Les certificats d'Interruption Temporaire de Travail vont de 3 à 10 jours. Sachant que le nombre de jours d'ITT donne une indication sur la gravité des blessures et, par là-même, sur la sanction, l'avocat de l'un des prévenus, Me Cocoynacq, s'est appliqué à démonter les jours accordés en fonction des blessures annoncées. Il y oppose les photographies des hématomes de son client.

Le procureur note que les prévenus contestent tout... Face à leurs dépositions, la parole d'agents assermentés qui risquent la qualification de « crime » s'ils produisent des faux. Il réclame un an de prison ferme pour le plus âgé et mandat de dépôt immédiat puisqu'il s'agit de violences en récidive. Six mois sont requis pour le deuxième. Réponse le 22 juillet, date à laquelle a été fixé le délibéré.

source : Sud Ouest (25 juin 2008)

Bordeaux (33) : En prison après avoir frappé un policier

Un habitant du quartier de Bacalan, âgé de 21 ans, a été condamné jeudi à trois mois de prison ferme pour avoir donné des coups de poings à un policier, mercredi, dans le cadre d'une intervention qui a été particulièrement mouvementée.
Tout avait commencé, chemin Lafitte, par un simple contrôle routier. Les policiers du commissariat des Aubiers ont repéré, au volant d'une voiture, un garçon de 19 ans qu'ils connaissent bien car il avait été interpellé quelques jours auparavant pour défaut de permis. Ils ont donc voulu l'arrêter de nouveau, mais l'intéressé a refusé et leur a faussé compagnie. Une course-poursuite s'est donc engagée dans les rues de Bacalan, vers 15 heures. Des renforts de police sont arrivés et deux frères du conducteur sont également intervenus. Ils ont insulté les forces de l'ordre et l'un d'eux, âgé de 21 ans, a frappé un agent, tentant de le faire tomber. Tout le monde a été appréhendé.

Au bout du compte, l'un des frères, âgé de 17 ans, a été présenté au parquet des mineurs, le conducteur sans permis est convoqué devant le tribunal au mois d'août et le frère violent a été incarcéré à l'issue de l'audience correctionnelle de jeudi.

Après ces incidents, les policiers de l'Unité de sécurité routière ont multiplié les contrôles dans ce secteur. Trois personnes ont été conduites au poste, jeudi, pour défaut de permis ou défaut d'assurance.

source : Sud Ouest (28 juin 2008)

Montpellier (34) : Policier piqué à coups de seringue : deux ans ferme

Le parquet avait réclamé quatre ans de prison ferme. Les magistrats ont, eux, condamné Ali à deux ans ferme. Le reste de la peine étant constitué d'un sursis et d'une mise à l'épreuve.
Pour autant, l'homme est retourné en geôle, hier en fin de journée, à l'issue de sa comparution devant le tribunal correctionnel.
Ou l'épilogue d'un fait divers qui aurait pu plus mal tourner encore. Et qui débute samedi en fin d'après-midi, lorsqu'un équipage de la brigade anticriminalité (Bac) repère Ali, avenue Albert-Einstein, sortant d'un camp de gens du voyage situé à Montaubérou, dans le quartier du Millénaire, et connu pour voir passer des toxicomanes. Il circule à bord de sa Renault Clio... des seringues, pleines de leurs doses de cocaïne, plantées dans l'avant-bras gauche, une troisième dans la main droite ! Apercevant le gyrophare, Ali panique. Et entame, à partir de là, un dangereux rodéo urbain pour tenter de semer l'équipage des policiers. Ainsi, entre Port-Marianne et Antigone, il va, à plusieurs reprises, manoeuvrer de manière aléatoire, effectuer des marches arrières, percuter la voiture de la Bac... Jusqu'à se retrouver bloqué par le trafic et les renforts envoyés du commissariat. Enfermé dans l'habitacle, il ne sortira de celui-ci que de force et après que les fonctionnaires ont brisé, à coups de tonfa (matraque de défense), les deux vitres latérales avants de l'automobile.
Mais, là encore, Ali va à trois reprises piquer l'un des fonctionnaires avec une seringue. Bref, autant d'actes inconsidérés pour Me Seita-Redon, le conseil des policiers. Et l'auxiliaire de justice de rappeler que l'agent "piqué" « devra encore attendre plusieurs mois et subir plusieurs tests avant de savoir s'il a été ou pas contaminé. Et, le jour des faits, nous étions à une heure de pointe et sur une route fréquentée. On doit à l'habileté des policiers une interpellation sans dommages collatéraux. » De son côté, le ministère public ne dit pas autre chose : « Quand on fonce, délibérément, sur des fonctionnaires de police, il y a une volonté de porter atteinte à des personnes ! » Mais pour Me Landat, c'est sans doute la situation de son client qui l'a poussé à agir ainsi. Et l'avocat d'expliciter son propos : « Il faut aller au-delà de l'émotion suscitée par ce dossier en le dépassionnant. Le rodéo ? Ce n'était pas pour échapper aux policiers mais pour avoir le temps de s'injecter ses doses. Il s'agit d'un toxicomane grave. Il a eu une crise d'hystérie causée par l'absorption de ce produit. Au moment des faits, il était prêt à tout pour son "shoot". »

source : Midi Libre (1er juillet 2008)

Echirolles (38) : Un motard fonce sur un policier

Il roulait à vive allure sur l'avenue Grugliasco à Échirolles, mercredi vers 15 heures. Suivi par des policiers qui l'avaient remarqué, le motard s'est arrêté devant la piscine, rue Fernand-Pelloutier, et a commencé à ôter son casque lorsque, à la vue des gardiens de la paix qui étaient descendus de voiture et qui s'approchaient de lui pour le contrôler, il est remonté sur son engin et a pris la fuite en fonçant délibérément sur un policier, le faisant chuter au sol. Dans le choc, il est lui-même tombé et a pu être interpellé. Non sans mal : un groupe hostile aux forces de l'ordre s'était en effet formé pour tenter d'empêcher l'arrestation. Le motard, dont la moto n'était pas assurée et qui était par ailleurs en possession de résine de cannabis, a été placé en garde à vue. Le policier blessé a, quant à lui, été conduit à l'hôpital Michallon de Grenoble-La Tronche pour y passer des examens.

source : Le Dauphiné Libéré (04 juillet 2008)

jeudi 3 juillet 2008

Valence (26) : Il frappe policiers et infirmière

Si Stéphane Bouveret, 27 ans, ne se rappelle pas des faits qu'il a commis dimanche soir à Valence, c'est vraisemblablement à cause de l'alcool qu'il avait bu ce soir-là. « J'étais complètement pété », a-t-il lâché au tribunal correctionnel de Valence devant lequel il passait hier en comparution immédiate. Arrêté après «une embrouille» aux Restos du Coeur où il s'était réfugié, le jeune homme a été conduit au centre hospitalier par les policiers. C'est là, alors que les fonctionnaires lui refusent de fumer une cigarette, que les ennuis débutent. Les insultes pleuvent, puis les coups. Finalement maîtrisé, Stéphane Bouveret a ensuite frappé une infirmière venue relever sa tension. Placé en garde à vue, il a été contrôlé avec encore 0,55 g d'alcool dans le sang, neuf heures après les faits. Il a écopé hier d'une peine de huit mois de prison dont six mois avec sursis mise à l'épreuve.

source : Le Dauphiné Libéré (02 juillet 2008)

mercredi 2 juillet 2008

Strasbourg (67) : Morsure pour un PV

Verbalisé car sa voiture était garée sur une place réservée aux personnes handicapées, un jeune homme de 28 ans s'en est violemment pris à trois policiers, lundi après-midi, boulevard La Fontaine à Strasbourg. Furieux, il a bousculé les agents, sauté au cou de l'un d'eux et mordu un autre au bras.
« J'étais fatigué, stressé », explique cet aide-éducateur qui comparaissait hier lors de l'audience des comparutions immédiates. « Cela n'excuse pas votre geste », reprend la présidente Thomann.
Le prévenu a été condamné à trois mois de prison avec sursis et à 700 euros de dommages et intérêts à verser aux trois policiers.

source : DNA (02 juillet 2008)

Roubaix (59) : Jets de projectiles - un policier blessé

Vendredi en fin d’après-midi, rue des Lignes, dans le quartier du centre-ville, plusieurs jeunes n’ont rien trouvé de plus amusant que de jeter des projectiles sur un véhicule de police qui patrouillait normalement. Un des agents de police a d’ailleurs été blessé à la poitrine. Cinq personnes, âgées entre 17 et 20 ans, ont rapidement été retrouvées et arrêtées.

source : Nord Eclair (1er juillet 2008)

mardi 1 juillet 2008

Saint-Avold (57) : Violences contre policiers - 6 mois avec sursis

Présenté devant le tribunal correctionnel de Sarreguemines, ce jeune de 18 ans est poursuivi pour vol en réunion, outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, rébellion et menaces de morts. Le 24 avril dernier, dans un hypermarché de Saint-Avold, un vigile le surprend à dérober un baladeur MP3. Alors qu'il passe à la caisse sans payer, l'agent de sécurité intervient mais est pris à partie. Il prévient la police. Le jeune résiste, insulte les forces de l'ordre et leur donne des coups. Un policier souffre d'une entorse entraînant une interruption totale de travail de sept jours, un autre, victime d'une fracture et d'une entorse, a dix jours d'ITT. Entendu, l'auteur présumé des faits reconnaît le vol, mais nie les outrages. « J'étais énervé. Je voulais voir ma mère sur le parking, pour lui remettre des clefs. Ils (les policiers), ont refusé et m'ont mal parlé », explique-t-il.
La représentante du ministère public requiert une peine de huit mois de prison avec sursis. « Il ne comprend pas son rôle dans cette procédure alors qu'il aurait pu passer en comparution immédiate. Les faits de violences se sont déchaînés. Il a insulté, s'est opposé, a provoqué des blessures graves », précise-t-elle.
L'avocat de la défense insiste sur les difficultés personnelles de son client. « Il a déjà été condamné et a passé une partie de son existence en placements. Il a d'intenses difficultés personnelles et mérite des circonstances atténuantes. »
Le tribunal condamne le prévenu à six mois de prison avec sursis et 140 heures de travail d'intérêt général à effectuer dans les 18 prochains mois.

source : Le Républicain Lorrain (29 juin 2008)