Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 29 septembre 2010

La Roche-sur-Yon (85) : face à face tendu entre jeunes et policiers

Un contrôle de police a mal tourné lundi après-midi, un policier étant frappé par un jeune homme. À l'audience, les amis du prévenu sont venus en force sous le regard de nombreux policiers.
L'histoire

Ambiance électrique, hier, dans la salle d'audience du tribunal correctionnel. Un jeune homme était jugé dans le cadre d'une comparution immédiate pour violences sur un policier. Une vingtaine de ses amis assistaient à l'audience et à peu près autant de policiers en tenue ou en civil. Le jeune homme, 19 ans, sait qu'il risque gros, car il est en situation de récidive légale. Ses amis ne l'ignorent pas non plus.

La veille, une bagarre a éclaté entre lui et deux policiers de la Brigade anti-criminalité. La scène se déroule place Turgot, à La Roche-sur-Yon, lors d'un classique contrôle routier. Il est 14 h 30 et il est au volant d'une voiture. Il est pressé, il a un rendez-vous pour du travail. Problème : le jeune homme n'a plus un seul point sur son permis de conduire.

« Je le savais, reconnaît-il, mais je n'ai pas reçu la notification. » En clair, pour lui, il peut encore conduire. « Un argument fallacieux, s'agace Rozenn Laurent, substitut du procureur de la République, car cette notification, il a fait en sorte de ne jamais la recevoir. » À la barre, le jeune homme regarde le bout de ses chaussures. La version du parquet a fait mouche.

« C'est rare de se battre pour travailler »

Mais si le jeune homme est devant les juges, c'est aussi et surtout pour la bagarre. Au cours de son interpellation, il a copieusement arrosé les deux policiers de noms d'oiseaux avant de s'énerver et d'asséner un violent coup de tête à l'un des policiers. « Un geste involontaire », plaide le jeune homme. Pour lui, « c'est en se débattant », alors que les deux policiers lui avaient déjà passé les menottes, que sa tête aurait heurté le nez du policier.

À quelques pas derrière lui, la victime fait « non » de la tête. Il a des pansements sur le visage. Diagnostic du médecin : un déplacement de la cloison nasale, peut-être une fracture, et une interruption de travail de quatre jours.


Pour le parquet, cette réaction est injustifiée, y compris dans le cadre d'une recherche d'emploi. Remarque acide, au passage, de madame le procureur. « Si vous vouliez tant vous rendre à ce rendez-vous, vous pouviez emprunter les transports en commun ou bien vous faire emmener par l'un de vos amis, et ils ont l'air nombreux. »

Me Christophe Hermouet, avocat de la défense, a tenu à « relativiser les faits », rappelant qu'une enquête est en cours déterminer les circonstances de la bagarre. Il a également brossé le portrait de quelqu'un ayant envie de s'insérer professionnellement. « C'est d'ailleurs rare de voir quelqu'un se battre pour aller travailler. » Des arguments que les juges ont pris en compte.

Le parquet réclamait 18 mois d'emprisonnement dont six mois de sursis mise à l'épreuve. Le tribunal l'a condamné à un an dont huit mois assortis d'un sursis. Un jugement « d'apaisement », le tribunal n'ayant pas ordonné son placement en détention à l'issue de l'audience. Les amis du prévenu sont repartis dans le calme

source : Ouest France (29 septembre 2010)

mardi 28 septembre 2010

Brest (29) : Trois policiers blessés dans le quartier de Pontanézen

Cet après-midi, la tension est montée de plusieurs crans dans le quartier de Pontanézen, à Brest (29), lors de l’interpellation d’un jeune suspecté d’avoir caillassé un véhicule de police.

Trois policiers ont été blessés lors d’affrontements avec une trentaine de jeunes. Aujourd'hui, en fin d’après-midi, les policiers sont venus en force dans le quartier de Pontanézen, à Brest, pour interpeller un jeune homme âgé de 17 ans, soupçonné d’avoir jeté des pierres sur un véhicule de police quelques jours auparavant.

À peine étaient-ils arrivés qu’une trentaine de jeunes du quartier tentaient de faire échouer cette opération en lançant des projectiles sur les forces de l’ordre. Les policiers ont répliqué à l’aide de grenades lacrymogènes et par des tirs de flash-ball.

Ces affrontements ont eu lieu à une heure où de nombreux parents revenaient de l’école avec leurs enfants.

Cinquante hommes sur place

Les policiers sont parvenus à interpeller le jeune homme. Non sans avoir déployé un important dispositif. Demandant de nombreux renforts au commissariat mais aussi à la gendarmerie venue leur prêter main-forte. Sur place, on comptait environ cinquante hommes.
Les policiers reviennent dans la soirée
Vers 18 h, les forces de l’ordre ont quitté le quartier dans une ambiance très tendue, sous une pluie de pierres et sous les yeux de nombreux habitants. Une heure et demie plus tard, les policiers revenaient encore plus nombreux.
Lors de cette seconde opération, qui s’est soldée par l’interpellation des deux suspects considérés comme les meneurs du groupe, trois policiers ont été blessés. Deux légèrement et le troisième plus sérieusement.
Vers 20 h 30, ce dernier sortait de l’hôpital où il avait été admis. À la même heure, le commissaire Daniel Ansellem assurait que le quartier avait retrouvé son calme. Même message du côté de la municipalité.

Davantage de travailleurs sociaux

Il est vrai que certains habitants ont été choqués par la violence des affrontements mais aussi par les tirs de grenades lacrymogènes dans les couloirs d’une des tours du quartier.
"Le calme est revenu, des contacts avec les parents et les enfants ont débuté", assurait Hosni Trabelsi, l’adjoint au maire chargé du quartier. "Je déplore ces incidents, d’autant que de gros efforts de remodelage du quartier ont été entrepris ces derniers mois. J’en appelle à la responsabilité des parents. Dommage que de tels comportements aboutissent à de telles situations de tension".
Dans les jours à venir, Hosni Trabelsi prévoit davantage de médiateurs et de travailleurs sociaux dans les rues de Pontanézen.

source : Le Telegramme (28 septembre 2010)

Troyes (10) : Violence contre des policiers - deux frères condamnés

À la barre du tribunal, Mehdi et Badr Edine Benboularas se confondent en excuses. Ils pleurent et multiplient les élans d'affection. L'un jurant à l'autre d'être désolé. Hier, les frères comparaissaient selon la procédure de comparution immédiate pour des violences commises contre des fonctionnaires de police.
Les faits remontent à la nuit de vendredi à samedi, à Troyes, lorsqu'une bagarre éclate entre les frères Benboularas et deux individus. À l'arrivée des policiers, Mehdi et Badr Edine se décrivent victimes. Les forces de l'ordre se lancent donc à la poursuite de ceux qui, en fait, viennent d'être agressés. C'est à ce moment que l'aîné des deux frères, Mehdi, frappe l'un des fonctionnaires d'un coup de ceinturon au visage.
Badr Edine vient alors à la rescousse et frappe sans retenue. Des coups et des insultes qui fusent jusqu'à l'arrivée des deux hommes au commissariat. « Là, alors qu'un fonctionnaire tente de retenir votre frère qui vacille, vous lui lancez un coup de pied », résume la présidente.
Mais de tout ça, les frères n'expliqueront rien. « Je ne nie aucun des faits qui me sont reprochés, mais je n'ai aucun souvenir. J'essaye de fouiller dans ma mémoire. En vain », lance Medhi entre deux sanglots. Même écho pour Badr Edine. « Les insultes, je me souviens vaguement. Mais pour le reste, impossible de vous dire. » Ces troubles de mémoire, l'un comme l'autre les attribuent à l'alcool, avalé sans modération. « Tout est de ma faute. Dès que ça ne va pas, je bois.»

« Que va-t-on faire de ces jeunes gens ? »

Des regrets qui ne vont pas atténuer les réquisitions du ministère public. « Ils regrettent. Et puis après ? » Vincent Jacquey rappelle les multiples condamnations de Medhi dont la plupart concernent des faits de violence. « Ce n'est pas à la police de supporter les conséquences des excès de Mehdi Benboularas. »
Trois ans dont deux assortis d'un sursis et d'une mise à l'épreuve de deux ans seront les réquisitions pour le frère aîné.
Le cas Badr Edine sera décrit comme plus « simple » par le procureur. Le plus jeune est aussi celui qui suit, qui défend sans réfléchir. Quoi qu'il en soit, « les fonctionnaires de police doivent être respectés dans l'exercice de leurs fonctions. » Une peine de douze mois dont six assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans « devrait lui permettre de réfléchir à ses actes. »
Pour la défense des frères, Me Sottas évoque des situations familiales difficiles et tendues. « Que va-t-on faire de ces jeunes gens ? », s'interroge-t-il. « Il faut les aider à lutter contre leurs vices, leur imposer des directives et des mesures qui leur permettront de retrouver le droit chemin. »
Mehdi a été condamné à la peine requise. Son jeune frère échappe à l'incarcération. Il écope d'une peine de douze mois dont neuf assortis d'un sursis et d'une mise à l'épreuve de deux ans. Le tribunal n'a pas ordonné de mandat de dépôt.

source : L'Est Eclair (28 septembre 2010)

lundi 27 septembre 2010

Versailles (78) : Un automobiliste fonce sur un policier

La course Paris-Versailles a fait un blessé : un policier renversé par un automobiliste impatient.

Dimanche en début d'après-midi, un automobiliste versaillais se trouve coincé à un barrage installé dans la cité des Rois pour permettre aux coureurs de rejoindre l'arrivée de la course Paris-Versailles. Il veut se rendre sur l'avenue de Paris, l'artère principale de la ville, là même où les coureurs passaient. Excédé au volant de sa Renault Twingo, le conducteur veut forcer le passage. Un policier s'interpose. Le chauffard donne des coups d'accélérateur. Le policier s'écarte, le Versaillais braque son véhicule, d'après les forces de l'ordre, sur le fonctionnaire et le renverse.

Hospitalisé, le policier se verra prescrire 8 jours d'incapacité totale de travail. Le chauffard termine sa course sur l'avenue de Paris, manque de percuter des athlètes avant d'être interpellé par des motards de la police... Juste devant le commissariat. Inconnu des forces de l'ordre, le Versaillais, âgé de 59 ans, est sous l'emprise de l'alcool. Remis en liberté cet après-midi, après le renvoi de son procès, il sera jugé en décembre prochain.

source : France Soir (27 septembre 2010)

Beauvais (60) : Deux policiers agressés

Encore une affaire de policiers agressés à Beauvais ! Et pour Jacques Martin, délégué départemental Unité-SGP-Police, « on veut se payer du flic, sans faire de différence entre police nationale et municipale ».

Dimanche soir, en début de soirée, deux policiers ont été en effet pris à partie par deux hommes ivres.

Appelés pour une intervention banale, ils ont été insultés puis attaqués.

Bilan : 5 jours d’ITT pour une policière, blessée par du gaz lacrymogène, et un coup au pied pour son collègue. Les deux agresseurs devraient être présentés ce mardi matin au parquet de Beauvais.

source : Le Courrier Picard (27 septembre 2010)

dimanche 26 septembre 2010

Mantes-la-Jolie (78) : Quatre policiers blessés

Une violente altercation s’est déroulée vendredi soir dans un train en gare de Mantes-la-Jolie. Des jeunes qui voyageaient sans titre de transport s’en sont pris aux fonctionnaires de la police ferroviaire. Une bagarre a éclaté lors du contrôle des billets. Parmi les sept agents, quatre ont été blessés après avoir reçu des coups.
Trois individus, âgés de 18 et 19 ans, ont été interpellés.

source : Le Parisien (26 septembre 2010)

samedi 25 septembre 2010

Cannes (06) : Ivre, il gifle le policier qui le contrôle

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un Américain résidant à Cannes, qui conduisait en état d'ivresse sur la Croisette, a giflé l'un des policiers qui le contrôlait, rapporte samedi le quotidien régional Nice-Matin . L'homme, qui circulait avec plus d'1,5 g/litre, n'a pas supporté de se faire contrôler. Il a alors giflé l'un des quatre policiers de la Brigade anti-criminalité (Bac) qui le contrôlaient, avant d'atterrir au commissariat, en cellule de dégrisement. Il est convoqué au tribunal en décembre, et risque une suspension de permis de conduire de six mois.

source : Le JDD (25 septembre 2010)

Lormont (33) : Le motard refuse un contrôle policier - Trois mois ferme

Le 4 avril 2008 à Lormont, il était au guidon d'une motocross, sans permis ni assurance.

Il se savait en infraction. C'était grisant. Mais maintenant, ce jeune Bordelais de 27 ans doit répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Le 4 avril 2008, il était juché sur une moto-cross non homologuée. Il n'avait pas de permis, pas d'assurance, avait fumé du cannabis et roulait à grande vitesse dans les rues de Lormont. Sur la roue arrière.

« Votre comportement confine à la bêtise », souligne le président Alain Reynal. Ce jour-là, un contrôle de police barrait la rue Elie-Faure. Un policier a demandé au motard de s'arrêter. « J'ai accéléré pour lui faire peur », admet, pour la première fois le prévenu. Il a foncé, esquivé le fonctionnaire, mais a buté sur le trottoir et a été éjecté. Sa moto devenue incontrôlable a glissé et fauché deux autres policiers, qui gardent des séquelles de l'accident.

Le jeune a passé un peu plus d'un mois en détention provisoire. Depuis, il a fait des efforts d'insertion, est devenu auto-entrepreneur. Le procureur adjoint, Gérard Aldigé le sermonne, lui rappelle les cinq ans de prison encourus et la difficulté du métier de policier. Il estime que son incarcération a déjà « marqué la réprobation sociale vis-à-vis de ce type de comportement ». Il requiert deux ans de prison dont 23 mois avec sursis.

« C'est un petit jeune qui joue les caïds », nuance l'avocate de la défense, Me Charlotte Mousseau. « Il voulait échapper au contrôle, mais pas blesser les policiers. Cette affaire lui a ouvert les yeux ».

Le jeune a été condamné à un an de prison, dont neuf mois avec sursis.

source : Sud Ouest (25 septembre 2010)

jeudi 23 septembre 2010

Saint-Nazaire (44) : Echauffourées - un Policier blessé

Un policier a été blessé et cinq personnes interpellées à la suite de heurts entre manifestants et forces de l'ordre à la fin du rassemblement pour la défense des retraites aujourd'hui à Saint-Nazaire, a-t-on appris auprès de la police.

Les échauffourées ont éclaté vers 16H30 quand une centaine de personnes ont lancé des cannettes de bière et des pierres en direction de la sous-préfecture, alors que le cortège se dispersait, a constaté un correspondant de l'AFP. Les policiers ont alors chargé à plusieurs reprises les manifestants, faisant usage de gaz lacrymogènes, avant que le calme ne revienne vers 18H00, selon cette source.

La manifestation organisée à Saint-Nazaire dans le cadre de la journée nationale de mobilisation a rassemblé 10.000 personnes selon la police, 20.000 selon les syndicats.

source : Le Figaro (23 septembre 2010)

Frontignan (34) : Pour éviter le contrôle il fonce sur les policiers

Un banal contrôle routier a été quelque peu mouvementé mardi matin près du commissariat de Frontignan. Au volant de sa Safrane, un Frontignanais de 18 ans a tout bonnement essayé de forcer le passage pour éviter l'inspection prévue par la brigade technique de Montpellier appuyée par des motards. Un policier a même dû se jeter dans le bas-côté pour éviter d'être percuté. Toutefois le conducteur n'est pas allé bien loin puisqu'il s'est retrouvé bloqué dans le trafic.
Le jeune Frontignanais a été immédiatement placé en garde à vue. Durant son interrogatoire dans les murs du commissariat sétois, il a été procédé à un contrôle salivaire pour traquer la présence de produits stupéfiants. Quine. Le conducteur était positif au cannabis. Il aurait ensuite reconnu s'être comporté de la sorte au volant car il n'avait pas son permis de conduire, que son véhicule n'était pas assuré. Qui plus est, il avait un couteau dans son habitacle.
Poursuivi pour tous ces délits ainsi que mise en danger de la vie d'autrui, le Frontignanais a été extrait de sa cellule hier pour être présenté en soirée devant le tribunal correctionnel de Montpellier.

source : Le Midi Libre (23 septembre 2010)

mercredi 22 septembre 2010

Communay (69) : il attaque un routier, puis un policier avec des ciseaux

Le réveil a été agité dimanche sur l'aire d'autoroute de Communay, où stationnent de nombreux poids lourds.

Vers 6 h 30, un routier espagnol est réveillé par le bruit d'un individu qui est en train de forcer la serrure de sa cabine. Le routier décide de poursuivre l'auteur des faits, mais ce dernier, plutôt que de prendre la fuite, se retourne et assène à son adversaire un coup à la nuque avec des ciseaux. Une patrouille de la police autoroutière arrive rapidement sur les lieux.

L'interpellation est houleuse car l'homme continue à se défendre avec ses ciseaux, et un tournevis. L'un des policiers en fait les frais. Ses blessures, ainsi que celles du routier, ont valu à chacun cinq jours d'interruption totale de travail. L'auteur des faits, Dejan Markovic, âgé de 39 ans, a écopé hier, lors des comparutions immédiates, d'une peine d'un an ferme et a été maintenu en détention.

source : Le Progrès de Lyon (22 septembre 2010)

mardi 21 septembre 2010

Charente : Les casseurs de flics de plus en plus nombreux

Vingt-huit policiers ont été blessés en intervention depuis le début de l'année. Le phénomène s'est intensifié avec l'été, sans raison véritablement identifiée. La police et la justice affichent leur fermeté.


Lionel Béthune de Moro, avocat à Angoulême, et sa consoeur Anne-Sophie Arbellot récupèrent le gros des troupes du commissariat quand il s'agit de plaider pour les victimes de violence. «Il y a une vraie recrudescence. Ce qui est inquiétant, c'est que c'est le dernier rempart.» À ce train-là, ils vont pouvoir ouvrir un cabinet secondaire à l'hôtel de police.

C'est là, au Champ-de-Mars, à Angoulême, que se confirme l'intuition des avocats. «Vingt-huit blessés depuis le début de l'année», lâche le commissaire Cédric Esson. «Et ce ne sont pas des gars qui se tordent la cheville en descendant de véhicule», précise-t-il. Uniquement des victimes de violences, avec parfois des arrêts de travail importants, pour des fractures, des entorses.

Même le père de famille

Avec des pics de tension. Quand cet été un monte-en-l'air baraqué, poursuivi sur un toit, n'a pas hésité à foncer dans le tas, à vouloir jeter un policier dans le vide. Quand un regroupement après un accident à Ma Campagne fait brutalement monter la fièvre.

Pour la police, c'est, en cumulé, 160 jours d'arrêt de travail depuis le début de l'année. Angoulême n'est pas un cas isolé. C'est l'actualité des policiers en France. Mais plutôt dans les grosses agglomérations, les quartiers vraiment sensibles. Le commissaire n'a pas d'explication à avancer. «Plutôt calme au début de l'année. Avec une recrudescence depuis juillet. C'est peut-être un phénomène de série sans explication rationnelle. Je suis policier. Pas psy ni sociologue.»

Contrairement aux idées reçues, le phénomène n'est pas cantonné aux quartiers dits sensibles. «Ce ne sont pas seulement des jeunes, pas seulement des gens socialement défavorisés. Cela touche tous les milieux.» Même le père de famille tranquille, à l'occasion d'un différend, pourrait ainsi se muer en un parfait abruti et se mettre à taper sur la patrouille. Un gardien qui intervenait dans un supermarché pour une dispute entre clients s'est retrouvé avec le bras cassé.

Pour autant, les policiers l'affirment: ils ne sont pas incités à systématiquement porter plainte à la moindre gifle. «C'est leur responsabilité, leur liberté propre», commente le commissaire Esson, qui ne leur a pas non plus transmis de consignes particulières pour les interventions. «Ils ont une formation. On a des techniques, des façons de faire. Ils ont un bagage professionnel pour éviter les dérapages, les blessures. Après, il y a la réalité du terrain. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Le seul conseil, c'est de toujours rester vigilant.»

La réalité du terrain, les policiers l'ont vue évoluer. «Il n'y a plus de respect pour l'uniforme, plus de peur du gendarme, traduit David Legland, secrétaire départemental du syndicat majoritaire SGP Unité police. Le jeu, maintenant, c'est de ne pas se laisser interpeller.»

Réponse immédiate

Pour les syndicats, la situation est «préoccupante. On aborde régulièrement le sujet avec la direction, on fait remonter au niveau régional. On attire l'attention». Y compris sur le manque de personnel et de moyens. «Même dans les cités, ils savent que si ça part en vrille, on n'aura pas forcément de renforts... Si on appliquait les consignes, il faudrait vingt-cinq véhicules en ville.»

À Angoulême, ce n'est pourtant pas faute de sanctionner. Nicolas Jacquet, le procureur, confirme: «Violences volontaires sur les forces de l'ordre: la réponse du parquet est immédiate.» C'est la comparution devant les juges, elle aussi immédiate. «C'est vraiment le genre d'acte qui conduit à une telle réponse.»

Et les consignes sont claires. «Les réquisitions du parquet sont systématiquement le placement en détention pour une durée plus ou moins longue mais pour bien marquer les choses.»

Cela sert au moins à ce que les policiers se sentent soutenus. Et d'ailleurs, ils en conviennent. Mais l'effet n'est pas immédiat sur les violents à la vue d'un uniforme. Le ressentiment d'une partie de la population facilement violente n'est pas éteint par les décisions de justice. «C'est de la provoc. Ce qu'ils veulent, c'est casser du bougnoule», lâche, en colère, un jeune homme sur les marches du palais de justice, alors que se tient à l'intérieur un procès pour outrage et menaces de mort contre un agent de la force publique. Il parle de harcèlement et d'humiliations. «C'est le pot de terre contre le pot de fer. On a perdu. Un jour, ça va déborder. Mais ils ne nous feront pas partir. On est charentais, nous.» On est loin de l'entente cordiale.

source : Charente Libre (21 septembre 2010)

lundi 20 septembre 2010

Les Angles (84) : Alcoolisé et sous coke, il frappe un policier

Fin de soirée mouvementée sur le parking de la discothèque “Le Privé” aux Angles. Pendant qu’à l’intérieur de l’établissement l’ambiance est à la fête, d’autres ont voulu jouer des poings.

Hier, aux environs de 4h du matin, les agents de la brigade anti-criminalité d’Avignon sont appelés pour une rixe. Un Saint-Saturninois de 21 ans est dans un état d’excitation extrême. L’arrivée des forces de police ne va pas l’aider à se calmer, bien au contraire ! Le fêtard adresse un violent coup de poing à l’un des agents. Ce dernier est blessé à l’œil. Sa paumette est ouverte. « L’individu était impossible à menotter. C’est pourquoi, les fonctionnaires ont dû utiliser le Taser pour le neutraliser », confie une source proche de l’enquête.

Placé en garde à vue au commissariat d’Avignon, l’interpellé aurait avoué avoir agi sous effet de vodka et de cocaïne.

Il devrait être déféré aujourd’hui devant le paquet de Nîmes pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique.

source : Le Dauphiné Libéré (20 septembre 2010)

jeudi 16 septembre 2010

Montluçon (03) : L'automobiliste fonce sur les policiers

Lors d'un contrôle effectué par les services de police, vers 0 h 20, dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre, avenue de la République, un automobiliste a ralenti et s'est arrêté, avant d'accélérer et de foncer délibérément sur deux fonctionnaires. Ces derniers ont pu éviter le véhicule et un de leur collègue, en protection et armé d'un fusil à pompe, a tiré une cartouche de gaz qui a brisé la lunette arrière du véhicule, mais sans parvenir à le stopper. Il a toutefois pu être bloqué un peu plus loin et les deux personnes qui étaient à bord, manifestement ivres, ont été interpellées et conduites au commissariat.
Le conducteur, un Montluçonnais de 35 ans a été placé en garde à vue, avant de refuser de se soumettre au contrôle d'alcoolémie. Toutefois, les policiers ont découvert que son permis de conduire avait été annulé, avant de trouver, sur lui, un couteau et 0,4 gramme de résine de cannabis. Il était, hier soir, toujours et garde à vue et sera présenté, ce matin, devant le juge des libertés et de la détention.
Quant à son passager, il a retrouvé la liberté, hier matin, après avoir passé la nuit en cellule de dégrisement.

source : La Montagne (16 septembre 2010)

mercredi 15 septembre 2010

Danjoutin (90) : Deux policiers frappés - 18 mois ferme

«Nous venions juste demander de baisser le son car il était tard… », précise le policier, à la barre du tribunal correctionnel de Belfort, hier matin.

Ce 4 avril, un baptême bat son plein à Danjoutin, dans un campement gitan. Le propriétaire des lieux se montre compréhensif et les deux policiers s’apprêtent à repartir lorsqu’un individu se met à « tabasser une femme, au sol ».

Les fonctionnaires n’ont pas le temps de réagir. L’homme assène un violent coup de poing dans le pare-brise de leur voiture, qui s’étoile, « sans même que lui ait une égratignure à la main », note l’avocat des parties civiles, M e Schartner.

Une fraction de seconde plus tard, il passe le bras par la fenêtre et saisit le conducteur, coincé par la ceinture de sécurité. Il lui assène plusieurs coups de poing au visage, lui provoquant un traumatisme crânien.

« Notre véhicule était encerclé par une vingtaine de personnes. L’ambiance était agressive ». Son collègue a réussi à faire lâcher l’agresseur et les policiers ont pu repartir, choqués par la violence de la scène.

Il a fallu plusieurs mois pour identifier, grâce à des morceaux de peau laissés sur la vitre, l’ADN de Mickaël Reiniche, 22 ans, qui a longtemps nié toute implication. « Cet acte est gratuit et intolérable, mais dans ces milieux, tout le monde se tait… », déplore M e Schartner.

Alexandre Chevrier, le procureur, compare le comportement de l’auteur à celui d’une « bête sauvage face à des policiers qui ne faisaient que leur travail ».

Il demande une « réponse ferme » pour un prévenu « rustre et violent » et requiert trois ans de prison, dont deux ferme.

M e Gonnin, l’avocat de la défense, s’est emporté, trouvant la description des faits « exagérée » par rapport à la réalité.

Le tribunal a condamné Mickaël Reiniche, pour la 7 e fois, à 18 mois de prison ferme. Il devra verser 1.000 et 500 euros de dommages et intérêts aux policiers.

source : l'Est Républicain (15 septembre 2010)

mardi 14 septembre 2010

Firminy (42) : un policier renversé par un scootériste

Ce matin vers 7h15, lors d'un banal contrôle de vitesse, un fonctionnaire de police a été renversé par un scootériste qui a pris la fuite.

Le pilote de deux roues circulait entre les quartiers de Firminy Vert et Chazeau. A l'approche des policiers de la Brigade de sécurité routière de Saint-Etienne, l'individu casqué a refusé d'obtempérer. Il a percuté le fonctionnaire qui lui faisait signe de s'arrêter. Dans le choc, il est tombé. Souffrant de diverses contusions, il a été transporté à l'hôpital d'où il est sorti dans la matinée. Un nouvel évènement qui n'étonne pas le syndicat Alliance police nationale qui dénonce: "un contexte grave du refus d'autorité".

source :Le Progrès (14 septembre 2010)

Dole (39) : un policier blessé à l'oeil par un laser

Il était environ 22 heures, lundi à Dole, lorsqu'un CRS qui était en mission de sécurisation sur la ville a été touché à l'oeil par un laser. Le policier circulait en voiture vers l'avenue de Verdun, dans le quartier des Mesnils Pasteur. Touché aux yeux par un laser braqué sur lui, le CRS a été hospitalisé pour examen. Il a perdu, temporairement, deux dixièmes de vision à un oeil.

L'auteur de l'agression a été identifié. Il s'agit d'un jeune de 17 ans connus des services de police et de justice. Remis en liberté à l'issue de son audition, il comparaîtra prochainement devant le juge des enfants.

source : Le Progrès (14 septembre 2010)

lundi 13 septembre 2010

Toulouse (31) : Deux policiers blessés

Les deux agents ont été percutés dimanche par un automobiliste qu’ils avaient pris en chasse.

Deux policiers ont été blessés dimanche soir, vers 22h40, lors d’une course-poursuite avec un automobiliste, entre Colomiers et Blagnac, près de Toulouse, selon les informations recueillies par Europe 1.

L’homme a été pris en chasse par les forces de l’ordre après un banal accident de la route impliquant un taxi.

Une arrestation très mouvementée

Pour tenter de bloquer le fuyard, en installant une herse en travers de la route, un policier est descendu d’un premier véhicule. Le suspect a alors décidé d’enclencher la marche arrière et l’a percuté. Des hommes de la brigade anti-criminalité, qui se trouvaient en face, ont à ce moment-là ouvert le feu. Blessé, le fuyard a malgré tout réussi à repartir en marche avant et a renversé un second policier.

Les deux agents des forces de l’ordre ainsi que l’automobiliste en fuite ont été hospitalisés dimanche soir. Leurs jours ne sont pas en danger.

source : Europe 1 (13 septembre 2010)

vendredi 10 septembre 2010

Aulnoye-Aymeries (59) : Des policiers pris pour cible

Mardi soir, trois policiers sont intervenus dans le cadre d'un différend familial. L'homme âgé d'une quarantaine d'année, énervé, s'est barricadé dans sa chambre. De la fenêtre, il a tiré deux fois sur les policiers avec une carabine à plomb et mis en joue un adjoint de sécurité. Ils n'ont pas été touchés, mais deux impacts ont été relevés sur le véhicule. Les policiers se sont réfugiés à l'intérieur de l'habitation et ont demandé le renfort de la BAC (brigade anti criminalité) de Maubeuge. Le forcené, alcoolisé et sous l'emprise de médicaments, a finalement été interpellé sans difficulté. Il a été présenté mercredi matin au parquet, puis relâché sous contrôle judiciaire. Le syndicat de police Unité SGP Police s'est ému dans un communiqué de presse de cette décision qu'il juge "laxiste".

source : La Voix du Nord (10 septembre 2010)

Angoulême (16) : altercation musclée entre jeunes et policiers

13h30, cet après-midi, boulevard Jean-Moulin, dans le quartier angoumoisin de Ma Campagne. Un accident matériel banal, impliquant deux voitures. Il semble que les deux conducteurs se titillent un peu. Alors la police intervient. Leur présence n’est pas du tout apprécié dans le quartier: en quelques secondes, les forces de l’ordre voient débarquer une vingtaine de jeunes. Trois d’entre eux se dégagent du groupe. Ils prennent les policiers à partie. Les menaces et les insultes fusent. L’un des trois jeunes lance même un coup de pied à un policier et le blesse à la main. L’arrestation a été musclé: les jeunes hommes se sont rebellés. Tous les trois ont fini au commissariat de police. Le premier, âgé de 22 ans, vit Cité de l’Arche, à Ma Campagne, le deuxième, 28 ans, habite rue Saint-Vincent de Paul à Basseau, le troisième vit rue Pierre-Aumaitre, à la Grande Garenne. Dans les poches de l’un d’eux se trouvaient deux boulettes de hachich. Ils ont passé la nuit au commissariat et seront poursuivi pour outrage, mesnaces et violences.

source : La Charente Libre (09 septembre 2010)

Beauvais (60) : Garde à vue mouvementée - un suspect condamné

Dans la nuit du 30 au 31 mai, trois jeunes se font arrêter par la police pour un contrôle d'alcoolémie. Le conducteur et ses deux passagers, tous trois alcoolisés, sont conduits au commissariat de Beauvais. Thibault, 21 ans, ressort du poste avec « l'œil éclaté, une dent cassée et des marques de chaussures au niveau de la jambe », raconte-il hors audience.

Lors de cette nuit, deux policiers sont également blessés, entraînant chacun sept jours d'ITT. Que s'est-il passé lors de cette garde à vue mouvementée ? C'est ce qu'a tenté d'éclaircir le tribunal correctionnel de Beauvais.

Thibault, 21 ans, comparaissait hier pour usage de stupéfiants, violence et outrage envers deux policiers. « C'est le trou noir, je ne me souviens plus de rien mais vu mon état, cela a du mal se passer avec vos collègues », explique le jeune homme.

« Il glissait comme une savonnette »

Au moment de la fouille de sécurité, un policier se retrouve seul face à Thibault, qui s'est assagi. Il lui ôte ses menottes : « Il s'est retourné, m'a insulté avant de me donner trois coups de poing au visage », raconte le fonctionnaire à la barre.

Les coups partent dans tous les sens, un collègue vient lui prêter main forte. Il reçoit également des coups et en esquive d'autres. Deux autres policiers viennent en renfort : « Même à quatre, on a eu du mal, il glissait comme une savonnette ». Selon les policiers, le jeune homme, hystérique, se tape la tête contre la table et la porte de la pièce.

L'avocat de Thibault a plaidé les violences policières, s'étonnant de la concordance des témoignages des quatre policiers « l'objectif étant manifestement de couvrir une erreur ». Il s'est inquiété aussi des blessures de son client, « alors même que les policiers sont formés à l'autodéfense. »

Un argument battu en brèche par l'avocat des parties civiles, évoquant uniquement « des gestes nécessaires pour maîtriser un fou furieux. » La supposée victime, n'ayant pas porté plainte, l'inspection générale de la police nationale (IGPN) n'a pas été saisie pour ces violences policières.

Les deux agents ont réclamé 2 000 euros de dommages et intérêts chacun. Thibault a été condamné à cinq mois d'emprisonnement avec sursis et devra payer 1 300 euros aux fonctionnaires.

source : Le Courrier Picard (10 septembre 2010)

Roanne (42) : un policier blessé lors de l'interpellation d'un mineur

Mercredi vers 18 heures, les policiers ont été alertés qu'un jeune homme circulait dans le quartier de Mâtel au guidon d'un scooter dérobé deux jours plus tôt. Acculé par les policiers venus l'interpeller, le jeune homme âgé de 17 ans a alors foncé sur les fonctionnaires pour s'échapper. Il a été interpellé, mais un policier a été blessé et s'est vu prescrire 3 jours d'arrêt de travail. Lors de sa garde à vue le jeune a expliqué avoir trouvé le scooter mais a nié les faits de violence. Il comparaîtra devant le juge des enfants pour y répondre des faits de recel, refus d'obtempérer, violences sur un agent de la force publique avec arme par destination ayant entraîné une ITT de moins de 8 jours.

source : Le Progrès de Lyon (10 septembre 2010)

jeudi 9 septembre 2010

Aulnay-sous-Bois (93) : un policier blessé lors d'un contrôle routier

Un policier a été blessé, hier, en début de soirée à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) lors d'un contrôle routier. Selon les premiers éléments de l'enquête, le policier a été renversé, rue Edgar-Degas par le conducteur d'une Renault Twingo qui a refusé de se soumettre à un contrôle routier.

Touché aux jambes et aux bras, le fonctionnaire a été rapidement secouru par le Samu avant d'être évacué vers l'hôpital Jean-Verdier à Bondy. L'automobiliste a finalement été interpellé avant d'être placé en garde à vue. Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, s'est rendu au chevet du fonctionnaire blessé. «Le fait de foncer en voiture sur des fonctionnaires de police devient banal, dénonce Stéphane Pelliccia, secrétaire régional adjoint pour le syndicat des gardiens de la Paix Unsa-Police. C'est même, pour certains, devenu un jeu. Tant que les peines de prison n'auront pas été revues à la hausse pour ce type de fait, il y aura toujours autant de violences contre les policiers.»

source : Le Parisien (09 septembre 2010)

Melun (77) : Obséques du Lieutenant de Police Nicolas Debarge

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a présidé jeudi à Melun la cérémonie des obsèques du lieutenant Nicolas Debarge, mort par noyade dimanche après avoir tenté de secourir un automobiliste tombé dans la Seine, en rendant hommage à un "policier exemplaire". En n'hésitant pas à plonger pour sauver la victime, Nicolas Debarge, 25 ans, en poste à la brigade anticriminalité (Bac) de Melun "a accompli un acte ultime de courage et de dévouement, un acte héroïque", a jugé le ministre.

Cité à l'ordre de la Nation comme policier "dynamique, courageux, à la haute conscience professionnelle et d'un dévouement exemplaire", le lieutenant Debarge a été fait chevalier de la Légion d'honneur. "A ceux qui critiquent de manière inconsidérée l'action policière, cet événement tragique rappelle que si l'une des missions des policiers est de lutter contre la délinquance, leur rôle est aussi, à chaque instant, de porter secours à nos concitoyens qui sont dans la détresse, souvent au péril de leur vie", a rappelé le ministre de l'Intérieur. Il "n'est jamais banal de risquer sa vie, encore moins de la risquer tous les jours, et moins encore de la sacrifier pour un autre", a-t-il dit.

"Actes de courage"

Nicolas Debarge est "le troisième policier de Seine-et-Marne tué en mission depuis le début de l'année", a souligné Brice Hortefeux, "après le commandant Jean-Serge Nérin, dans une fusillade avec des militants de l'ETA, et le commandant Patrice Point, en tentant d'arrêter des cambrioleurs". Avec ce décès, ce sont "désormais 15 policiers et gendarmes qui sont décédés en mission depuis le début de l'année 2010", a ajouté le ministre. Il a salué la famille de Nicolas Debarge, notamment sa compagne, Tiphaine, son père Jean-Marc, "brigadier-chef de police", et son frère Julien.

Brice Hortefeux a souligné "l'engagement" de Nicolas Debarge qui, en dehors de l'exercice de son métier lui ayant déjà valu "pas moins de 12 lettres de félicitations à la suite d'actes de courage, toutes décernées pour des interpellations en flagrant délit de délinquants et de criminels", était sapeur-pompier volontaire à Savigny-le-Temple. C'était "un homme complet, un homme heureux, un homme entier", a jugé le ministre et "la nation tout entière partage votre peine", a-t-il assuré à ses proches et collègues, venus lui rendre hommage dans la cour de la préfecture. "Je connaissais Nicolas, et aussi Jean-Serge Nérin décédé en mars, ça fait beaucoup, c'est dur", a confié, le visage fermé, une policière du commissariat de Melun qui a souhaité rester anonyme. Pour Stéphane, de la Bac de Coulommiers, ce décès illustre le fait que le travail de police s'exerce "toujours en insécurité et c'est de pire en pire".

source : Le Point (09 septembre 2010)

mercredi 8 septembre 2010

Corbeil-Essonne (91) : Trois interpellations après des jets de parpaings sur la police

Trois jeunes hommes ont été interpellés mardi soir à Corbeil-Essonnes (Essonne) après des jets de parpaings et de pierres sur la police, qui intervenait pour un feu de véhicule, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Entre 23h et 23h30 mardi, la police a été appelée à deux reprises pour des feux de véhicules dans le quartier des Tarterêts, a précisé une source policière. La première intervention s'est déroulée sans encombres, mais, lors de la seconde, une dizaine de jeunes gens ont envoyé sur les forces de l'ordre des parpaings et des pierres.
Un policier a été légèrement blessé par un parpaing sur la jambe.

source : 20minutes.fr (08 septembre 2010)

mardi 7 septembre 2010

Rennes (35) : trois gardes à vue après l’agression de deux policiers au Blosne

Une patrouille de quatre policiers, dont un capitaine, s’est rendue, hier vers 14 h 45, chez des habitants qui se plaignaient du bruit occasionné par un attroupement de jeunes, square de Serbie dans le quartier du Blosne à Rennes. Quand la police arrive, les semeurs de troubles ont disparu en laissant des affaires sur place. À leur sortie de l’immeuble, les quatre fonctionnaires se trouvent face à une bande, prête à en découdre.

Les insultes fusent. Une bousculade a lieu. L’officier se fait chahuter. Les agresseurs déchirent sa chemise et essaient de lui voler son arme de service. Un policier venu au secours de son supérieur reçoit des coups de pied, notamment un dans le genou qui lui vaut cinq jours d’arrêt. Les jeunes prennent la fuite quand ils entendent les fonctionnaires demander des renforts.

Durant la bagarre, trois jeunes, dont deux mineurs, ont été reconnus par les forces de l’ordre. Ils ont été interpellés tôt ce matin et placés en garde à vue. Ils sont entendus actuellement par les enquêteurs qui essaient de savoir qui a porté les coups. Le syndicat Alliance « s’insurge contre la banalisation des violences faites à l’encontre des policiers et attend la part de la justice une réponse rapide et exemplaire ».

source : Ouest France (07 septembre 2010)

Villeurbanne (69) : elle blesse un policier

Une Villeurbannaise de 26 ans a été présentée hier au parquet, à la suite de violences. Samedi vers 14 h 15, pour une raison qui n'a pas été communiquée, elle aurait menacé des enfants avec couteau. Alertée par des témoins, la police est intervenue, ce qui a fortement déplu à la jeune femme. Elle s'est en effet rebellée violemment lors de son interpellation, blessant un policier à la cuisse.

source : Le Progrès de Lyon (07 septembre 2010)

lundi 6 septembre 2010

Lannion (22) : A-t-il visé ou non les policiers - neuf mois avec sursis

À la barre, du tribunal de Guingamp, un homme de 46 ans qui comparait dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. On lui reproche d’avoir tiré sur des policiers à Lannion. « Jamais de la vie », jure le prévenu de ses grands dieux.

Tout a démarré dans un café de Lannion. Vendredi dernier, en fin de journée, plusieurs hommes se retrouvent autour de l’apéro dans un café de la place du Marchallac’h. Certains se connaissent mais ne s’apprécient pas forcément. Et après quelques propos désobligeants, ils en viennent aux mains après avoir été mis dehors par le patron. Les policiers arrivent sur place. Ils entendent deux des protagonistes. Plus tard dans la soirée, ils se rendent au domicile d’un troisième individu. Ce dernier a entre-temps reçu plusieurs appels téléphoniques, le menaçant. Pour lui, la voiture qui se présente dans sa cour, partiellement masquée par une haie, est donc « logiquement » celle des hommes avec qui il y a eu maille à partir plus tôt dans la soirée et « qui voulaient me régler mon compte ». Avec son fusil, il tire en l’air une première fois. Ensuite, tandis que la voiture repart, il tire deux autres fois. Mais, selon lui, jamais en direction des policiers. « Jamais de la vie, je n’aurais tiré sur eux. Je ne savais pas que c’était des forces de l’ordre. Je pensais que c’était des gros bras. C’était peut-être pas bien vis-à-vis de la justice, pas la bonne solution, mais je n’ai fait que tirer en l’air pour les faire déguerpir. Je ne voulais pas me faire trucider chez moi. »

Le prévenu a été interpellé le lendemain par le groupement d’intervention de la police nationale. Tout s’est déroulé sans violence.

La version du prévenu ne convainc pas l’avocat des trois policiers qui demande une somme de 1 250 € pour chacun d’entre eux. Le parquet, qui se désole du comportement du prévenu qui « ne se rend absolument pas compte de la dangerosité d’utiliser une arme », reconnaît toutefois qu’il y a un doute véritable sur son intention délibérée de porter atteinte aux policiers. Il requiert 9 mois de détention dont 8 mois avec sursis.

L’avocat du prévenu plaide la pression que subissait son client, la peur qu’il avait de voir arriver des « gros bras ». « Pourquoi les policiers ne se sont-ils pas signalés ? » Il demande la relaxe.

Le prévenu a été condamné à 9 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans avec obligation de soins, interdiction de détenir une arme et obligation d’indemniser les victimes, soit 650 € chacun.

source : Ouest France (06 septembre 2010)

dimanche 5 septembre 2010

Melun (77) : le policier retrouvé mort dans la Seine

Depuis ce dimanche matin, d'importants moyens ont été déployés au bord de la Seine à Melun (Seine-et-Marne) pour tenter de retrouver deux hommes qui ont sauté dans le fleuve vers 6 heures. Parmi les deux personnes portées disparues, un fonctionnaire de police de la Brigade anticriminalité de Melun a été retrouvé mort noyé vers 13h30.

Par ailleurs sapeur-pompier volontaire, il serait âgé d'environ 25 ans. La seconde victime, un automobiliste, était toujours porté disparu.

Selon les premiers témoignages, tout aurait commencé par un banal accrochage en bordure de Seine. Pour une raison indéterminée, un conducteur aurait percuté deux voitures en stationnement. Voyant la scène, le propriétaire de l'un des véhicules aurait tenté de rattraper l'automobiliste. Une centaine de mètres plus loin, le premier tente un demi-tour et fait une embardée. Il décide alors de sauter à l'eau.

Des policiers qui se trouvaient là en surveillance dans le cadre d'une autre mission appellent des renforts, qui se positionnent sur l'autre rive, côté Vaux-le-Pénil. Voyant le conducteur qui a pratiquement traversé la rivière en difficulté, l'un des policiers se jette à son tour dans la Seine pour lui venir en aide.

Malheureusement, aucun des deux n'a refait surface. Vingt-six plongeurs et quarante-sept pompiers à la recherche des deux hommes, épaulés par deux hélicoptères, dont un équipé d'une système de recherche par caméra thermique, tandis que le préfet et la directrice départementale de la sécurité publique étaient présents sur place. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux se rendra ce dimanche après-midi au commissariat de Melun.

source : Le Parisien (05 septembre 2010)

Toutes mes condoléances à la famille, aux proches de notre collègue

Melun (77) : deux hommes dont un policier portés disparus dans la Seine

Depuis ce dimanche matin, d'importants moyens sont déployés au bord de la Seine à Melun (Seine-et-Marne) pour tenter de retrouver deux hommes qui ont sauté dans le fleuve vers 6 heures du matin. Parmi les deux personnes portées disparues figure un fonctionnaire de police de la Brigade anticriminalité de Melun et par ailleurs sapeur pompier volontaire, qui serait âgé d'environ 25 ans.


Selon les premiers témoignages, tout aurait commencé par un banal accrochage, en bordure de Seine. Pour une raison indéterminée, un conducteur aurait percuté deux voitures en stationnement. Voyant la scène, le propriétaire d'un des véhicules aurait tenter de rattraper l'automobiliste. Une centaine de mètres plus loin le premier tente un demi-tour et fait une embardée.

Il décide alors de sauter à l'eau. Des policiers qui se trouvaient là en surveillance dans le cadre d'une autre mission appellent des renforts, qui se positionnent sur l'autre rive, côté Vaux-le-Pénil. Voyant le conducteur qui a pratiquement traversé la rivière, en difficulté, l'un des policiers se jette à son tour dans la Seine pour lui venir en aide.

Malheureusement, aucun des deux n'a refait surface. A dix heures, 26 plongeurs et 47 pompiers étaient toujours à leur recherche, épaulés par deux hélicoptères, dont un équipé d'une système de recherche par caméra thermique, tandis que le préfet et la directrice départementale de la sécurité publique étaient présents sur place.

source : Le Parisien (05 septembre 2010)

vendredi 3 septembre 2010

Villeparisis (77) : Trois policiers en civil agressés

Trois policiers hors service et en civil ont été violemment agressés jeudi soir à Villeparisis, en Seine-et-Marne, a appris vendredi Europe 1. Alors qu’ils se trouvaient devant un bar-tabac et qu’ils discutaient "syndicalisme", ils ont été pris à partie par deux hommes qui ont compris qu’ils étaient policiers. Une vingtaine d’individus se sont joints à la bagarre. Trois fonctionnaires de police ont été blessés. Le plus sérieusement touché souffre d’un poignet cassé et a été arrêté 45 jours.

source : Le JDD (03 septembre 2010)

Flers (61) : Agression de policiers - trois mois de prison dont un ferme

Hier, il s’est énervé contre deux policiers le contrôlant dans une rue de Flers. Ils l’ont vu conduire sans ceinture. Au moment d’être verbalisé, le jeune homme de 22 ans s’est énervé. Il était présenté cet après-midi devant le tribunal correctionnel d’Argentan, en comparution immédiate, pour violences volontaires sur des policiers, menaces de mort et refus de faire le test de dépistage de consommation de cannabis. Lui, nie avoir menacé et violenté les policiers. Il est condamné à trois mois de prison dont deux avec sursis et six mois de suspension de son permis de conduire.

source : Ouest France (03 septembre 2010)

Laon (02) : Rébellion lors d'un contrôle routier

Les policiers effectuaient des contrôles renforcés sur réquisition du procureur, dans la nuit de mardi à mercredi, suite aux incendies de poubelles, la nuit précédente, au quartier Champagne, à Laon.
À cette occasion, ils ont contrôlé un automobiliste qui roulait trop vite.
Ce dernier, néanmoins, s'est rebellé. Un fonctionnaire a été légèrement blessé.
L'homme a finalement été placé en garde à vue, présentant un taux d'alcoolémie d'1,1 g d'alcool par litre de sang. Il est convoqué devant le tribunal pour conduite en état d'ivresse et rébellion.

source : L'Union (02 septembre 2010)

mercredi 1 septembre 2010

Gennevilliers (92) : Un policier blessé dans un caillassage


Trois policiers en intervention à Gennevilliers ont été attaqués par une quarantaine de personnes dans la nuit de ce mercredi 1er septembre.

La vie du fonctionnaire n'est apparemment pas en danger. Trois policiers ont été attaqués avec des pierres par une quarantaine de personnes dans la nuit de ce mercredi 1er septembre à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. L'un des agents a été blessé au visage.

Le policier, qui souffrirait de multiples contusions, a été transporté à l'hôpital Beaujon à Clichy, puis transféré à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

Jets de pierres et de pavés

Les trois policiers ont apparemment été pris à partie vers 1 heure du matin, près de la station de métro Courtilles. Ils intervenaient alors sur un feu de véhicule situé sur un chantier. Alors que deux des trois policiers se dirigeaient vers l'incendie, le troisième, resté dans le véhicule, a été agressé par une quarantaine de personnes munies de pierres et de pavés.

"Les deux autres policiers sont aussitôt revenus en renfort, mais ils ont été victimes eux aussi de jets de projectiles", raconte une source policière. Les agresseurs ont alors réussi à prendre la fuite. "On a retrouvé une cinquantaine de pavés autour du véhicule, qui a été complètement détruit. C'était un véritable guet-apens", ajoute cette source.

D'après une autre source policière, deux individus qui portaient des bidons d'essence ont été interpellés et placés en garde à vue. L'enquête a été confiée à la brigade de sûreté urbaine de Gennevilliers.

source : L'Express (1er septembre 2010)