Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




dimanche 22 décembre 2013

Le Touquet (62) : deux ans et demi de prison ferme pour celui qui avait renversé des policiers

« Je ne voulais pas renverser les policiers, j’ai confondu la marche arrière avec la première. » C’est le leitmotiv invoqué par le prévenu lors de l’audience de renvoi de comparution immédiate. Pourtant, dans la nuit du 24 au 25 novembre, deux policiers du Touquet ont eu peur.
L’agression a eu lieu en pleine rue Saint-Jean, au niveau du magasin Gant, dans la nuit du 24 au 25 novembre.


Cette affaire commence par un simple contrôle routier. Les policiers aperçoivent deux individus debout près d’une BMW, stationnée à cheval sur le trottoir et la chaussée. À l’approche des fonctionnaires, les deux personnes montent précipitamment dans la voiture.

« Les choses sont allées très vite, dira l’un des agents. Alors que je me trouvais à côté de la portière ouverte, j’ai demandé au chauffeur de me présenter les papiers. Il m’a répondu d’un ton narquois : eh chef, tu sais bien que les mecs comme nous, on n’a jamais de papiers. J’ai compris que les choses allaient dégénérer. J’ai insisté pour les papiers mais il a vite mis le contact et il est parti en marche arrière alors que je me trouvais à moitié dans l’habitacle. Étant bloqué entre la portière et le mur, je n’ai pu que suivre le mouvement de la voiture en reculant. Mais il a répété cette action à trois reprises et j’ai chuté sur le trottoir. La portière est passée au-dessus de moi et j’ai senti la roue effleurer ma tête. Ensuite, le chauffeur a pris la fuite pendant que je perdais connaissance. »

on collègue poursuit : « J’ai moi aussi été renversé mais j’ai pu me relever et faire un appel radio. Je n’ai pas cherché à rattraper la voiture en fuite, j’ai porté secours à mon collègue inanimé. »

Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité de Boulogne se rendent sur place. Sur la route, ils croisent deux piétons qui semblent correspondre aux signalements. Les individus prennent la fuite. Un seul, le prévenu, sera interpellé au moment où il jette dans le talus les clés de la BMW.

« Lorsque je me suis fait interpeller, je ne savais même pas ce qui s’était passé »

Conduit au commissariat, Camille Bouvinet, 25 ans, sans profession, sera soumis au test d’alcoolémie qui va révéler, près de deux heures après les faits, un taux de 1,86 gramme d’alcool par litre de sang, avec des traces de stupéfiants. De plus, le prévenu n’est pas titulaire du permis et la voiture n’est pas assurée. Durant les premières auditions, l’individu feint l’amnésie : « J’ai consommé un peu d’alcool, après je ne me souviens de rien. Je ne sais même plus comment je suis arrivé au Touquet. » Peu à peu, il retrouve ses esprits : « Je me suis énervé lorsque le policer m’a demandé mes papiers, j’ai compris que c’était mal barré car je me savais en infraction. Mon but c’était de prendre la fuite, pas d’écraser un policier. » Difficile, en effet, de nier des faits qui ont été filmés par le système de vidéosurveillance de la ville…

« Pourtant, vous avez bien failli écraser un policier ! », s’agace le président. « Dans la précipitation, j’ai confondu la première avec la marche arrière. Je m’en suis rendu compte et j’ai essayé à trois reprises de passer la première sans résultat. Puis, je n’ai pas demandé mon reste, je suis parti sans savoir qu’un policier était au sol. J’ai laissé la voiture et avec mon copain nous avons continué à pied. » « Vous avez pris la fuite sans vous rendre compte des conséquences, pourtant vous avez regardé le policier au sol avant de refermer la porte. Vous avez bien dû vous rendre compte qu’il ne pouvait pas se dégager ? » « J’ai rien vu, je voulais prendre la fuite. Un policier c’est un homme, un père de famille et il n’allait pas se jeter sous mes roues pour m’empêcher de fuir. Je n’ai jamais voulu l’écraser. Lorsque je me suis fait interpeller, je ne savais même pas ce qui s’était passé. »

Maintien en détention

« Maintenant il le sait, dira maître Hamani, avocat des parties civiles. S’il n’a pas voulu tuer mes clients, il a au moins voulu les empêcher de faire leur travail. » C’est ce que retiendra le parquet à l’encontre du prévenu, déjà connu de la justice à 4 reprises. Il requiert une peine de 5 ans de prison, dont 1 an avec sursis mise à l’épreuve. Après l’intervention de maître Krysch pour la défense, le tribunal condamne le prévenu à deux ans et six mois de prison ferme et ordonne le maintien en détention. Les deux policiers se voient dédommager à hauteur de 1 900 € chacun.
source : La Voix du Nord (21 décembre 2013)

samedi 21 décembre 2013

France : Les policiers victimes de délinquants de plus en plus violents

Une note de la Sécurité publique, publiée jeudi, pointe la multiplication des blessures sur les policiers. Même lors d'interventions a priori banales, les confrontations sont de plus en plus violentes.

C'est peut-être le prix de la sécurité, mais l'addition est un peu trop salée au goût des policiers. Dans une note d'information publiée jeudi, la Direction Centrale de la Sécurité Publique liste une série d'interpellations violentes survenues en moins d'une semaine.

Elle dresse le bilan : huit policiers blessés sur des interventions en apparence banales. A Nice par exemple, l'arrestation de cambrioleurs a viré au rodéo. Un fuyard a projeté sa voiture sur des policiers, écrasant au passage la jambe d'un fonctionnaire.

Mercredi soir à Nîmes un policier de la BAC a eu la cheville écrasée par un mari violent, qui a foncé avec sa voiture sur les policiers venus l'interpeller. Pas moins de 17 coups de feu ont été tirés par les hommes de la BAC pour tenter d'arrêter la voiture du fuyard, qui avait à portée de main un pistolet automatique, une grenade et un fusil de chasse.

La note d'information insiste sur ses confrontations quotidiennes de plus en plus violentes. Les dernières statistiques le confirment d'ailleurs. En 2012, plus de 5.000 policiers ont été blessés en service : un chiffre en hausse de 12% par rapport à l'année précédente.
source : RTL (20 décembre 2013)

lundi 11 novembre 2013

Marseille (13) : une policière en patrouille rouée de coups

Une policière de la BAC de nuit a été rouée de coups tôt lundi alors qu'elle patrouillait dans le 15éme arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône). La police avait été appelée à la cité de la Viste alors que des riverains avaient signalé des rodéos dans les rues.

La policière s'est trouvée à un moment isolée de la patrouille par des individus qui l'ont battue à terre.

Selon les enquêteurs son gilet pare-balles a amorti les coups. La policière a été hospitalisée et s'est vu délivrer 15 jours d'ITT.

Gaudin réclame davantage de moyens pour la police

«Cette lâche agression ne peut rester impunie», a estimé lundi après-midi le syndicat Unité SGP Police-Force ouvrière, majoritaire chez les gardiens de la paix et les gradés. «Cet évènement confirme, quelques jours après l'annonce des renforts de police effectuée par le Premier ministre, que la police nationale dérange dans les zones de sécurité prioritaires, comme partout où la lutte contre la délinquance et la criminalité rendent des résultats», a souligné le syndicat, qui demande des renforts humains et matériels.

L'agression de la policière a également été condamné par le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP) qui réagissait dans un communiqué aux deux règlements de comptes perpétrés dans sa ville ces dernières 24 heures. Lui aussi demande plus de policiers et «des moyens matériels supplémentaires».
source : Le Parisien (11 novembre 2013)

samedi 9 novembre 2013

Nice (06) : Bagarre dans une boulangerie, cinq policiers blessés

Deux jeunes individus d'une vingtaine d'années ont été placés en garde à vue, tôt ce samedi matin, à la suite d'une rixe qui a éclaté dans une boulangerie du boulevard Carlone à Nice. Il n'était pas encore six heures du matin lorsqu'un différend a opposé le personnel de la boulangerie à une dizaine de jeunes, visiblement ivres, qui venaient de pénétrer dans le commerce. Une batte de baseball a été brandie. La police a dû intervenir pour ramener le calme. Non sans mal. Cinq policiers ont été blessés: quatre légèrement, un plus sérieusement puisqu'il souffre, selon les premiers éléments, d'un arrachement osseux au niveau de la main.
source : Nice Matin (09 novembre 2013)

Hyères (83) : Le corps du gendarme disparu jeudi soir au large de Giens a été retrouvé

Le corps d'un gendarme de 28 ans, disparu en mer jeudi soir, alors qu'il participait à un exercice, a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi, selon des sources concordantes. Sa dépouille a été retrouvée vers 2h15 du matin grâce aux moyens d'investigation sous-marins, commandés par une équipe spécialisée de la Force d'action navale, depuis le bâtiment de soutien Le Jason, confirme la préfecture maritime. A 800 mètres de profondeur Le corps du militaire a été localisé à 800m de profondeur, dans la zone où il était recherché, mais à une grande profondeur. Il gisait sur le fond de la mer, confirme une source judiciaire. Une autopsie a été pratiquée dans la matinée à Marseille, dont les résultats devraient être connus dans la journée. Importants moyens Depuis jeudi soir, 280 militaires n'avaient cessé de fouiller et de sillonner la zone de la disparition, à 11km au large de la presqu'île de Giens. Les recherches, qualifiées de vaines, avaient été interrompues vendredi soir, considérant qu'il "n'y avait plus d'espoir" de retrouver le militaire vivant. Sur place, la mer était à 18° de température, avec des fonds descendant jusqu'à 800 mètres. Alors qu'il remontait la coque du Tonnerre Le gendarme du GIGN a chuté en mer, jeudi vers 21h, alors qu'il remontait la coque du Tonnerre le long d'une échelle de corde. Il portait alors son équipement d'intervention, comprenant un gilet pare-balles et un casque. Deux enquêtes, judiciaire et de commandement, ont été ouvertes vendredi après la disparition du militaire.
source : Var Matin (09 novembre 2013)

lundi 4 novembre 2013

Saint-Raphaël (83) : Il refuse de se soumettre à un contrôle routier puis blesse un policier

Cet automobiliste-là a donné bien du fil à retordre à police municipale et nationale dans la nuit de dimanche à lundi.

Il était aux alentours de 0h30 lorsqu'en effet, un homme âgé d'environ 35 ans et circulant à bord d'une Renault Mégane se voit demander ses papiers. Refusant catégoriquement ce contrôle, l'individu déjà connu des services de police prend vite la fuite.

Pris alors en charge par les hommes du commissariat de Fréjus, le conducteur accidente, seul, son véhicule. Et continue sa course... à pied.

La brigade anti-criminalité (Bac) est réquisitionnée afin de l'interpeller. Seulement, l'homme est loin d'être docile et se livre, sans complexe, à une bagarre avec l'un des membres de la Bac.

Rébellion qui entraînera trois jours d'ITT pour le policier et plusieurs points de suture pour l'agresseur. Qui était ce matin encore, bien évidemment, toujours placé en garde-à-vue.
source : Var Matin (04 novembre 2013)

dimanche 3 novembre 2013

Menton (06) : l'interpellation tourne mal - nez cassé pour un policier

Un policier a été blessé, ce samedi soir à Menton, sur la place de la mairie. Vers 21 heures, une patrouille de police s'arrête pour contrôler trois jeunes mentonnais de 25 à 30 ans, particulièrement éméchés.

Mais le groupe ne l'entend pas ainsi. S'ensuit une bagarre au cours de laquelle le policier de 34 ans reçoit un violent coup sur le nez.

Bilan: une fracture ouverte. Les trois jeunes ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Menton.

Le policier, de son côté, a été transporté par les sapeurs-pompiers au Centre hospitalier La Palmosa.
source : Nice Matin (03 novembre 2013)

lundi 28 octobre 2013

La Celle-Saint-Cloud (78) : Deux policiers blessés lors d'une intervention

Intervenant à la demande des pompiers qui portaient assistance à une personne blessée suite à une rixe, des policiers sont pris à partie par un groupe de jeunes alcoolisés, dimanche 27 octobre, vers 2 h 30, à La Celle-Saint-Cloud. Ils doivent faire usage de gaz lacrymogène. Deux fonctionnaires sont blessés et transportés au Centre hospitalier du Chesnay. Trois individus de 19, 22 et 44 ans, demeurant en Seine-et-Marne, sont interpellés.
source : L'Echo Républicain (28 octobre 2013)

Verrière (78) : Une mère et sa fille blessent deux policiers

Des policiers de la Bac (Brigade anticriminalité) interviennent pour une rixe familiale dans un appartement, de la cité du Bois de l’Étang, à La Verrière, dimanche 27 octobre, vers 0 h 30. Sur le palier, ils interpellent le fils de la famille, âgé de 19 ans, pour infraction à la législation sur les stupéfiants. Ils prennent contact avec sa mère pour lui remettre l’animal qui accompagnait le jeune homme. Les fonctionnaires sont alors pris à partie par la mère et la sœur. Deux fonctionnaires sont blessés. Quinze jours d’arrêt de travail sont prescrits à chacun d’eux.
source : L'Echo Républicain (28 octobre 2013)

vendredi 18 octobre 2013

Bourges (18) : Trois mois de prison ferme pour avoir frappé des policiers

Jugé en comparution immédiate ce vendredi après-midi au tribunal correctionnel de Bourges, un homme de vingt-deux ans a été condamné à trois mois de prison ferme, assorti d’un mandat de dépôt (envoi direct en prison), pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, dans un local d’administration et avec l’aide d’un mineur. C’est conforme aux réquisitions. Membre de la communauté des gens du voyage, cet homme et son frère de dix-sept ans ont frappé deux policiers au commissariat de Bourges, jeudi vers 20 heures. L’un a reçu un coup de poing au visage (un jour d’incapacité totale de travail) et l’autre des coups de pied (bras en écharpe et cinq jours d’ITT). Les deux frères étaient venus au commissariat, avec leur père et un autre homme, parce que trois membres de leur famille (des mineurs) avaient été arrêtés dans l’après-midi lors d’un vol à l’étalage dans un supermarché berruyer.
source : Le Berry.fr (18 octobre 2013)

jeudi 17 octobre 2013

Lorient (56) : hommage national au Capitaine de Police Thierry Dhios

Le 16 octobre avait lieu la cérémonie des obsèques du Capitaine de Police Thierry Dhios, poignardé jeudi dernier.

Montauban (82) : L'agresseur des deux policiers placé en hospitalisation d'office

Au lendemain de la très violente agression de l’avenue de Falguières où un individu irascible et hyperviolent a agressé et blessé deux fonctionnaires de Police -secours venus l’inviter à arrêter le tapage diurne, l’émotion était très vive hier dans les locaux du commissariat de police. Certains intervenants arrivés sur place en renfort pour maîtriser cet homme de 47 ans évoquant même une issue miraculeuse par rapport à la gravité des faits et aux moyens utilisés pour le maîtriser. Car l’homme, véritable boule de nerfs et de muscles a continué à s’agiter et à se montrer dangereux malgré des tirs de taser, de flash-ball et l’usage des lacrymogènes. Et cet état de surexcitation se poursuivit lors de son admission au centre hospitalier. La garde à vue était levée rapidement eu égard à l’état de santé mentale de l’individu. Il était placé en hospitalisation d’office. L’enquête continue en attendant l’expertise psychiatrique, pour voir si le discernement n’était pas altéré au moment des faits. Une autre réponse étant attendue via les prélèvements effectués pour savoir si l’irascible était sous l’emprise d’alcool, de médicaments ou de stupéfiants quand il frappa les policiers. Le jeune fonctionnaire de police de 31 ans au traumatisme facial et nez fracturé a quitté l’hôpital. Il devrait être opéré aujourd’hui en clinique. Il a une ITT (interruption temporaire de travail) de cinq jours. Son collègue de 51 ans qui a été frappé à coups de bâton ayant lui une ITT de trois jours. Tous les deux ont déposé plainte. Reste maintenant à savoir, au bout de l’internement psychiatrique si de par ses antécédents (on parle d’éventuelle schizophrénie) cet homme est jugé ou déclaré pénalement irresponsable. Quatre jours après le drame de Lorient De son côté David Miniotti secrétaire départemental du syndicat «Unité SGP-FO» nous précisait hier : «On déplore complètement ce type d’agression. Surtout quatre jours après le drame de Lorient où un forcené dans des conditions similaires a planté dans l’œil de Thierry Dhios un gardien de la paix de 49 ans en intervention, un couteau le blessant mortellement. Imaginez qu’à Falguières à la place d’un bout de bois il ait une lame dans les mains ...À FO on en a assez de ce mépris d’une certaine population qui n’hésite pas à aller à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Au commissariat de police de Montauban on déplore trois blessés en service en moins de deux semaines. Notre mission au quotidien devient risquée, ce n’est pas banal. D’autant que certains individus ne respectent rien et encore moins nos uniformes.»
source : La Dépêche du Midi (16 octobre 2013)

Thonon (74) : il refuse un contrôle d'alcoolémie et blesse deux policiers

L'automobiliste a refusé de se soumettre à un test de dépistage d’alcoolémie et de suivre les fonctionnaires de police pour vérifications. Un automobiliste a été contrôlé par une équipe du commissariat de police de Thonon, dans la nuit de lundi à mardi à 1h55, boulevard du Canal, suite à une infraction au code de la route (absence d’éclairage). Refusant de se soumettre à un test de dépistage d’alcoolémie et de suivre les fonctionnaires de police pour vérifications, l’homme, un Bonnevillois âgé de 38 ans, a été interpellé non sans s’être rebellé. Deux policiers ont d’ailleurs été blessés (trois et cinq jours d'incapacité totale de travail). L’individu a été laissé libre à l'issue de sa garde à vue. Une enquête est en cours.
source : Le Dauphiné Libéré (17 octobre 2013)

lundi 14 octobre 2013

Morlaix (29) : Quatre policiers blessés alors qu’ils portaient secours

Quatre policiers du commissariat de Morlaix ont subi un déchaînement de violences de la part d’un suicidaire auquel ils étaient venus porter secours. Les faits se sont déroulés vendredi, vers 20 h, dans une zone pavillonnaire de Saint-Martin-des-Champs, commune limitrophe de Morlaix. Les quatre policiers, deux adjoints de sécurité âgés de 21 ans et deux titulaires, âgés de 45 et 49 ans, ont chacun entre cinq et neuf jours d’arrêt de travail. L’un a été gravement touché au dos, un autre porte une attelle pour soigner une entorse du poignet, les autres souffrent d’hématomes aux jambes, au dos, au visage… Ils ont tous les quatre porté plainte. Il fonce sur eux. Intervenant après l’appel d’une épouse, trois policiers se sont rendus sur place, dans une zone pavillonnaire. Alors qu’ils n’étaient pas encore arrivés à la porte d’entrée de la maison, l’époux, un homme de 40 ans, lui-même gravement blessé par automutilation, s’est jeté sur eux, les rouant de coups, à mains nues. Il les a menacés, a tenu des propos délirants. Deux policiers sont alors venus en renfort. Il a fallu à l’équipe de la brigade une quinzaine de minutes pour réussir à maîtriser l’homme, qui s’était entaillé l’avant-bras à l’aide d’une bouteille brisée. Violences à l’hôpital. À son arrivée à l’hôpital, l’homme a réussi à sortir un bras du brancard et a alors blessé un policier et un ambulancier.
source : Ouest France (14 octobre 2013)

samedi 12 octobre 2013

Lorient (56) : Le policier blessé par un forcené est décédé

Le policier grièvement blessé à la tête par un coup de couteau asséné par un forcené, lors d'une intervention jeudi à Lorient, est décédé, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur. Hospitalisé au CHU de Brest, le policier, âgé de 49 ans, marié et père de deux enfants, avait été déclaré vendredi matin "en état de mort clinique". François Hollande a exprimé sa "vive émotion". "La gravité de ses blessures faisait malheureusement redouter cette issue fatale", écrit le président de la République dans un communiqué. Manuel Valls "tient à rendre hommage à l'engagement exemplaire de ce policier, qui a payé de sa vie son dévouement au service de nos concitoyens", avec écrit plus tôt le ministère de l'Intérieur. Il "assure également ses collègues, et notamment celui qui a été blessé à l'épaule lors de cette intervention, de son soutien le plus total dans cette épreuve, ainsi que de sa détermination à lutter sans relâche, à leurs côtés, contre toutes les formes de violence et d'insécurité". L'auteur des faits, âgé de 35 ans, maîtrisé après qu'un troisième fonctionnaire eut fait usage de son arme de service, a été blessé à l'abdomen mais son état avait toutefois permis son placement en garde à vue, puis sous mandat de dépôt.
source : BFMTV (12 octobre 2013)

vendredi 11 octobre 2013

Marseille (13) : Policier agressé sur une plage - un mineur mis en examen

Un mineur de 15 ans a été mis en examen et écroué, ce vendredi, pour l'agression début juillet d'un policier sur une plage du centre-ville de Marseille. Le jeune homme a été interpellé, ce mardi, dans le centre-ville par la brigade criminelle de la Sûreté départementale avec cinq autres jeunes qui "ont participé à des degrés mineurs et pourront être reconvoqués par la justice ultérieurement", a précisé une source judiciaire. Le 8 juillet, plage des Catalans, un policier, chef de poste, avait été violemment pris à partie après avoir tenté de mettre fin à une altercation entre une bande d'une vingtaine de jeunes et un couple, dont le nourrisson avait été atteint par des jets de sable. Les agresseurs avaient maintenu sous l'eau la tête du policier. Un de ses collègues était alors venu à son secours en faisant usage d'une bombe lacrymogène pour disperser le groupe. Le policier toujours en arrêt de travail Au cours de sa garde à vue, le suspect a reconnu les faits, expliquant n'avoir interrompu son agression que parce qu'il y avait été contraint par l'intervention du second policier. Dans cette affaire, qui avait suscité un vif émoi, quatre autres adolescents âgés de 15 à 17 ans - trois garçons et une fille - ont déjà été mis en examen au cours de l'été. Ils sont désormais libres sous contrôle judiciaire, avec interdiction de résider à Marseille. L'information judiciaire a été ouverte pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait rencontré mi-juillet à Marseille le gardien de la paix blessé, Yazid H. Très choqué, ce dernier n'a toujours pas repris le travail.
source : RTL (11 octobre 2013)

Foix (09) : quatre mois de prison ferme pour avoir blessé deux policiers

Un jeune homme né 1992 a été présenté cet après-midi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Foix pour des faits d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, rébellion, ivresse publique et manifeste, menaces de mort, et refus de se soumettre aux vérifications. Les faits se sont déroulés hier après-midi à Foix. Aux environs de 15h45, la patrouille était appelée pour une rixe entre jeunes gens, rue des Chapeliers, en centre ville. A leur arrivée, les forces de l'ordre tentaient de s'interposer entre les belligérants. L'un d'entre eux, notre lascar, s'est violemment opposé aux policiers. Insultes et menaces de mort ont alors été proférées par le jeune homme, complètement saoul. En pleine démence alcoolique, il a blessé deux policiers, l'un au visage, l'autre à la main. Finalement maîtrisé, il a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. A l'issue de son audition, le prévenu a été présenté au Parquet, hier en fin d'après-midi. Le procureur de la République a décidé de sa comparution immédiate ce vendredi devant le tribunal correctionnel. L'accusé a été condamné à 4 mois de prison ferme. Le maintien en détention ayant été prononcé, il est reparti à la maison d'arrêt de Foix.
source : Ariège News (11 octobre 2013)

Lorient (56) : Le policier est en état de mort clinique

L’un des deux policiers qui a été blessé à l’arme blanche, jeudi matin vers 11 h à Lorient, est en état de mort clinique. C’est le procureur de la république de Lorient, Alexis Bouroz qui vient de le confirmer. Des hurlements puis le silence Des hurlements, proférés jeudi matin vers 11 h, ont incité les voisins d’un homme de 35 ans domicilié dans un quartier nord de Lorient à appeler la police. Mais à l’arrivée de trois fonctionnaires dans ce petit immeuble, plus un bruit. Blessés à l’épaule et au visage Les policiers ont alors frappé à la porte de l’appartement. Un homme, nu, aurait surgi et porté un coup de couteau au visage du premier policier. Il aurait ensuite frappé le second fonctionnaire à l’épaule, avant d’être blessé à l’abdomen par l’arme de service du troisième policier. Le premier policier, grièvement blessé, avait été transporté au CHU de Brest dans un état grave. Ce vendredi matin, le procureur de la république a annoncé qu’il était en état de mort clinique. Il avait 49 ans et était père de famille.
source : Ouest France (11 octobre 2013)

jeudi 10 octobre 2013

Nantes (44) : Il s’attaque aux yeux du policier venu le chercher

Il devait être interné ce matin en psychiatrie mais refusait de quitter son domicile dans le quartier de la Cathédrale. Police secours s’est donc présenté chez lui pour l’emmener à l’hôpital. Mais l’homme s’était retranché chez lui un cutter à la main. C’est alors qu’il tentait de le désarmer que l’homme s’est jeté, les doigts comme des crochets, sur le fonctionnaire. Ce dernier a été transporté aux Urgences avec les globes oculaires sanguinolents et sérieusement atteints.
source : Ouest France (10 octobre 2013)

Lorient (56) : Deux policiers blessés à l'arme blanche, l'un dans un état critique

Deux policiers ont été blessés à l’arme blanche, ce jeudi matin vers 11 h à Lorient, alors qu’ils intervenaient dans un domicile pour un différend familial. Deux policiers ont reçu des coups de couteau, ce jeudi matin, alors qu’ils intervenaient dans un domicile pour un différend familial, d’après le parquet de Lorient. Blessés à l’épaule et au visage Un homme, nu, aurait surgi de l'appartement et porté un coup de couteau au visage du premier policier. Il aurait ensuite frappé le second fonctionnaire à l'épaule, avant d'être blessé à l’abdomen par l’arme de service du troisième policier. Enquête en cours Les policiers et l’agresseur ont été hospitalisés. Le pronostic vital du policier blessé à l'oeil serait engagé.
source : Ouest France (10 octobre 2013)

jeudi 26 septembre 2013

Nantes (44) : Son chien se rue sur des policiers - le maître placé en détention

Le Nantais qui avait lâché son chien en direction des policiers mercredi matin sur l’île de Nantes a été condamné à cinq mois de prison ferme ce jeudi après-midi en comparution immédiate. Cet homme de 34 ans, qui vit dans la rue, avait été surpris en train de fracturer des voitures en stationnement et de voler des objets à l’intérieur. Lorsque les fonctionnaires ont voulu l’interpeller, il a alors lâché son chien, un croisement entre un Labrador et un Husky, dans leur direction. Les policiers ont répliqué en tirant en direction de l'animal, pour le neutraliser. Il a été légèrement blessé. Le propriétaire du chien a été placé en détention à l’issue de l’audience.
source : Ouest France (26 septembre 2013)

Villeneuve-le-Roi (94) : deux policiers blessés par des jets de pierres

Une policière municipale de Villeneuve-le-Roi souffre d’un traumatisme cranien après avoir été la cible de jets de pierres avec un de ses collègues mercredi soir. Tout s’est passé près de la cité Raguet Lépine de Villeneuve-le-Roi. Une patrouille de police se rend près d’un chantier pour en vérifier l’état quand les fonctionnaires sont pris pour cibles et reçoivent des projectiles lourds. Le véhicule est endommagé. Un parpaing a traversé la vitre, blessant un agent de police. La police nationale est venue en renfort pour rétablir l’ordre mais aucune intervention n’a pu avoir lieu. Un des auteurs de l’agression pourrait être identifié par une caméra embarquée dans la voiture de police. Les deux agents ont été conduits à l’hôpital.
source : Le Parisien (26 septembre 2013)

samedi 7 septembre 2013

Valence (26) : 150 heures de travail d’intérêt général pour avoir blessé un policier

Zone de sécurité prioritaire, quartier de Fontbarlettes à Valence, jeudi soir. Il n’est pas encore 19 heures, lorsque des policiers du commissariat valentinois effectuent une opération de contrôle. Un policier de la Brigade anticriminalité est alors atteint à la tempe par un projectile de type diabolo de calibre 4,5 mm qui le blesse légèrement. Après avoir localisé l’appartement d’où provenait le tir, des équipes du groupe d’intervention départemental interviennent et en interpellent les trois occupants. À l’intérieur, des munitions du même type que celle ayant atteint le policier étaient retrouvées. Un pistolet à air comprimé de calibre 4,5 mm retrouvé L’arme, un pistolet à air comprimé de calibre 4,5 mm, était également découverte mais à l’extérieur de l’appartement, sur une partie herbeuse comme si le tireur avait eu la volonté de s’en débarrasser. Un des trois hommes -âgé de 18 ans- a reconnu les faits lors de sa garde à vue. Présenté hier en comparution immédiate, au tribunal correctionnel de Valence, il a été condamné à 150 heures de travail d’intérêt général (TIG).
source : Le Dauphiné.com (07 septembre 2013)

jeudi 5 septembre 2013

Elbeuf (76) : Un policier traîné par une voiture

Les blessures restent légères, mais les faits sont graves. Mercredi 4 septembre 2013, un policier du commissariat d’Elbeuf, près de Rouen, a été traîné sur la route, le bras coincé dans la portière d’une Fiat 500, dont le conducteur, démuni de ceinture de sécurité, refusait d’être contrôlé par les gardiens de la paix qui venaient de lui demander de se stationner. Le bras du fonctionnaire coincé dans le véhicule Les faits se sont produits en plein jour, aux alentours de midi, rue Henry, à Elbeuf même. Les deux collègues du policier blessé venaient à peine de garer leur propre véhicule sérigraphié lorsque le gardien de la paix s’est approché du conducteur pour lui demander de couper le moteur de sa voiture et de présenter ses papiers. Le conducteur recherché Alors que le suspect a brusquement redémarré son véhicule, le policier se serait accroché à la portière, coincé. Ce dernier a été traîné sur la route sur plusieurs mètres avant d’avoir pu se dégager. D’après les premiers éléments de l’enquête, les blessures restent minimes : l’homme a été touché au niveau du coude. Mais le choc, pour ce gardien de la paix, est important. Alertées de ces faits, toutes les unités de police se sont alors mises à la recherche de la Fiat 500 et de son conducteur. La voiture a été retrouvée quelque temps après les faits, dans le quartier du Puchot, toujours dans la commune. Le suspect était toujours recherché, jeudi 5 septembre.
source : Actu76.fr (05 septembre 2013)

mercredi 28 août 2013

Bourges (18) : le meurtrier de la policière Anne Pavageau déclaré irresponsable

Le meurtrier présumé d'une policière, tuée le 14 octobre 2011 d'un coup de sabre japonais, a été déclaré irresponsable pénalement, pour cause de trouble mental, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bourges aujourd'hui. Sans surprise, conformément aux conclusions des experts psychiatres qui l'ont diagnostiqué schizophrène et aux réquisitions du ministère public, les magistrats ont estimé que le discernement d'Olivier Roson était aboli au moment où il a tué Anne Pavageau, 30 ans, à la préfecture du Cher, à Bourges. Olivier Roson ne sera donc vraisemblablement jamais jugé pour ce meurtre et les tentatives de meurtre sur un collègue d'Anne Pavageau et un agent de la préfecture. La cour a ordonné l'admission d'Olivier Roson, dont la détention provisoire est maintenant terminée, "en soins psychiatriques sous forme d'une hospitalisation complète" dans un établissement fermé. La durée dépendra de son état de santé et de sa dangerosité. L'ancien professeur du lycée berruyer Jacques-Coeur a également interdiction, pendant 15 ans, d'entrer en contact avec les parties civiles, d'exercer une profession en relation avec des mineurs, de paraître dans le Cher, d'entrer dans tout commerce vendant des armes et de porter des armes. Au moment des faits, Olivier Roson était apparemment mécontent de s'être vu refuser un permis pour port d'arme à feu par la préfecture.
source : Le Figaro (27 août 2013)

samedi 17 août 2013

Sochaux (25) : un CRS blessé par des supporters

Une poignée d’irréductibles parmi les 226 supporters lyonnais ont donné du fil à retordre, vendredi soir, aux services de l’ordre déployés au stade Bonal pour le match qui a vu Sochaux s’incliner devant Lyon. En début de rencontre, des Lyonnais ont cherché à quitter la tribune qui leur était affectée. Les CRS (une demi-compagnie de Montélimar en renfort sécurité) se sont interposés, invitant les supporters excités à rester dans leurs gradins. Malgré tout, ils ont tenté d’ouvrir les portes et de forcer le passage. Un affrontement s’en est suivi. Au cours de la bousculade, un CRS s’est retrouvé collé contre un mur. Avec suffisamment de violences pour que son coude soit sinon cassé, du mois fêlé. Résultat : un blessé dans les rangs des CRS, lesquels ont porté plainte pour les violences perpétrées. Certains trublions dans les rangs des supporters de l’Olympique lyonnais ont été identifiés sur photos. Elles ont été adressées au commissariat de Lyon qui convoquera ultérieurement les mis en cause.
source : L'Est Républicain (17 août 2013)

vendredi 16 août 2013

Le Havre (76) : Attaque d'une bijouterie, cinq policiers blessés

Quatre hommes qui venaient d'attaquer une bijouterie du Havre (Seine-Maritime) avec une voiture bélier ont été interpellés vendredi en flagrant délit, annonce le ministère de l'Intérieur. Ces malfaiteurs "chevronnés" ont tenté de prendre la fuite en fonçant en fin de matinée sur des véhicules de police arrivés très rapidement sur les lieux, précise-t-il dans un communiqué. Une course poursuite dans les rues du Havre s'est alors engagée et les quatre fuyards ont été rattrapés et arrêtés un kilomètre plus loin. Selon France 3 Haute Normandie, l'attaque à la voiture bélier a été suivie en direct par les forces de l'ordre grâce aux caméras de vidéosurveillance. "Lors de l'interpellation, cinq policiers ont été blessés en raison de la très vive résistance l'un deux tentant même de retourner l'arme d'un policier contre lui", précise le ministère. Trois fonctionnaires ont été hospitalisés. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a salué la réactivité des services de police.
source : Reuters (16 août 2013)

jeudi 15 août 2013

Valence (26) : il refuse un contrôle routier et percute un policier

En patrouille dans le quartier Chamberlière à Valence, mardi soir peu après 18 heures, deux motards du commissariat valentinois décident de contrôler le pilote et le passager d’un scooter. Tous deux sont dépourvus de casque. Le conducteur refuse d’obtempérer et n’hésite pas à percuter l’un des deux motards. Un policier qui tombe au sol. L’autre motard va alors poursuivre le scooter avant de le contraindre à stopper sa course. Le pilote, un Valentinois âgé de 20 ans, est interpellé avant d’être placé en garde à vue (elle a été prolongée hier soir). Son passager, quant à lui, a réussi à prendre la fuite.
source : Le Dauphiné Libéré (15 août 2013)

mercredi 31 juillet 2013

Saint-Denis (93) : des policiers pris à partie lors d'une interpellation

Vive tension, ce mercredi en fin d’après-midi dans la cité des Francs-Moisins, à Saint-Denis. Vers 18 heures, plusieurs policiers ont été pris à partie par un groupe d’individus. Pour se dégager, l’un des gardiens de la paix a dû faire usage de son arme de service. Initialement, une patrouille à motos sérigraphiées de la Compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI 75) a voulu contrôler un homme circulant à scooter. Ce dernier a refusé d’obtempérer et s'est enfui en direction de la cité. Là plusieurs personnes ont rapidement pris sa défense et agressé les fonctionnaires de police. L’un des motards, notamment, a été touché au visage par un jet de pavé. A terre, il a alors été roué de coups. Pour se dégager, son collègue a sorti son arme et tiré en l’air à quatre reprises. L’arrivée de renforts a permis l’évacuation du blessé vers l’hôpital Begin de Saint-Mandé (Val de Marne). Il souffre d’une plaie au niveau des lèvres. Ce début d’émeute a suscité la colère dans les rangs des policiers. «On ne pourra pas indéfiniment se faire agresser comme ça, dénonce Frédéric Lagache, numéro deux du syndicat de police Alliance. Ceux qui doivent nous protéger ne réagissent pas. Il faudrait qu’ils appliquent enfin des décisions de justice immédiates et fermes.»
source : Le Parisien (31 juillet 2013)

Morlaix (29) : Ivre, il mord un policier à la cuisse

Deux jeunes de dix-huit ans ont été interpellés par la police ce mercredi peu après 11 h, rue Notre-Dame. Les deux Morlaisiens, apparemment en état d’ébriété, importunaient les passants derrière la mairie. Ils ont refusé de présenter leurs papiers d’identité aux agents de police, tout en les insultant. Leur interpellation s’est avérée compliquée, les deux jeunes se montrant particulièrement agressifs. Il a fallu cinq agents pour réussir à les maîtriser. Deux d’entre eux ont été blessés, l’un par une morsure à la cuisse, l’autre au niveau des côtes. Ramenés au commissariat, et toujours aussi agités les deux jeunes ont ensuite été conduits à l’hôpital psychiatrique de Morlaix par les pompiers. À l’issue de leur placement, ils seront entendus au tribunal de Brest.
source : Ouest France (31 juillet 2013)

Annemasse (74) : Deux jeunes arrêtés et trois policiers blessés dans une rixe

Dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, un groupe de dix à quinze personnes prises de boisson en est venu aux mains avec des policiers dans l’impasse des Rocailles, à Annemasse. De l’eau de javel diluée jetée par les fenêtres Les forces de l’ordre étaient intervenues au skatepark après l’appel de nombreux habitants de l’immeuble surplombant les lieux, excédés par le vacarme généré par le groupe. Après avoir demandé aux jeunes de quitter les lieux, les policiers ont été pris à partie verbalement puis physiquement par plusieurs membres du groupe, passablement énervés par les liquides projetés préalablement par les habitants de l’immeuble à leur encontre depuis les étages (eau de javel diluée avec de l’eau). Une violente altercation s’ensuivait, obligeant les policiers à faire usage de leur bâton de défense pour repousser les jeunes, visiblement prêts à en découdre. Trois agents ont été blessés dans la rixe et souffrent d’entorses, d’hématomes et de blessures aux mains. Les policiers, après l’arrivée de renforts, ont procédé à l’interpellation de deux individus âgés de 20 ans et 17 ans. Ces derniers ont été placés en garde à vue pour outrage, rébellion à agents et violences volontaires
source : Le Dauphiné Libéré (31 juillet 2013)

mardi 30 juillet 2013

Rouen (76) : Pour éviter un PV, il renverse un policier municipal

Outrage à agents, stationnement gênant et violences volontaires aggravées… Un Rouennais de 23 ans a été interpellé et placé en garde à vue, vendredi 26 juillet 2013, après avoir volontairement renversé un policier municipal qui voulait le verbaliser pour stationnement gênant. Il insulte et renverse volontairement le policier Il est environ 16h, vendredi 26 juillet, lorsque deux policiers municipaux s’approchent d’un véhicule mal stationné, rue de la République, à Rouen, pour le verbaliser. Mécontent, le conducteur réagit violemment et insulte les agents avant de démarrer rapidement et de renverser volontairement le policier qui se trouve devant son véhicule. L’agent légèrement blessé Rapidement alertés, des fonctionnaires de police rejoignent les agents municipaux et retrouvent la voiture un peu plus loin. Le conducteur est immédiatement interpellé et placé en garde à vue. Les premiers éléments de l’enquête ont démontré qu’il n’était pas en état d’ivresse au moment des faits. Choqué par l’impact, le policier renversé s’en tire avec quelques douleurs à la jambe.
source : Actu 76 (29 juillet 2013)

Amiens (80) : Des policiers attaqués au tournevis

Un cambriolage a failli mal tourner, lundi vers 19 heures, route de Rouen à Amiens. Les policiers ont été alertés que deux individus avaient pénétré par effraction dans une maison. L'un d'eux au moment d'être interpellé a porté des coups de tournevis sur la poitrine de deux policiers qui, heureusement, étaient protégés par un gilet pare-balles. Au cours de cette intervention, deux policiers ont néanmoins été légèrement blessés.
source : Le Courrier Picard (30 juillet 2013)

Dunkerque (59) : le SDF qui squatte un hall d’immeuble frappe un policier

Florian Perrin est un jeune SDF de 20 ans qui est venu de Paris, samedi, juste parce qu’il voulait prendre un bain de mer. Il a pris le train sans billet, gare du Nord, avec un compagnon de galère. Arrivés dans l’après-midi, les deux copains vont se baigner. Il est 18 h. Ils ne connaissent pas la ville, déambulent au fil des rues, quand un orage éclate. Ils se réfugient dans un hall d’immeuble, rue Belle-Rade, en attendant que ça passe. Ils s’alcoolisent et décident finalement de dormir dans le hall. Mais les résidents ne l’entendent pas de cette oreille et appellent la police. Une patrouille débarque. « Je t’avais dit que la volaille allait venir », s’énerve Florian, à l’adresse de son copain. L’autre ne réagit pas. « Il cuvait son vin tranquillement », explique la présidente du tribunal. Florian, lui, est énervé. Il envoie un coup de poing à la lèvre du fonctionnaire qui veut le menotter tout en le menaçant : « Je vais te crever ! ». Muni d’un casier déjà bien chargé, le jeune SDF a été présenté ce lundi en comparution immédiate pour menaces de mort et violences en récidive sur une personne dépositaire de l’autorité publique. Parcours difficile Le parquet, conscient que Florian n’a pas eu un parcours facile (décès de ses deux parents, puis la rue et l’alcool, très tôt) suggère une peine de travail d’intérêt général. Le tribunal a été plus sévère, le condamnant à six mois de prison dont quatre avec sursis mise à l’épreuve. Il n’a pas été écroué. Il devra verser 300 € au fonctionnaire frappé.
source : La Voix du Nord (30 juillet 2013)

Gaillard (74) : Ivre, il assène un violent coup de tête à un policier

Suite au signalement samedi dernier d'un homme en état d'ivresse publique manifeste qui menaçait les passants empruntant la rue de Genève, les policiers étaient dépêchés sur place pour faire cesser le trouble. Fort énervé à l'arrivée de la patrouille, l'homme âgé de 34 ans domicilié à Aulnay-sous-Bois (93) a refusé d'être interpellé. Finalement menotté non sans mal, l'individu n'a cessé d'insulter les policiers durant son transport vers l'hôpital, crachant et donnant des coups de pieds dans les sièges du véhicule de police. Passablement énervé, l'homme a ensuite asséné un violent coup de tête à un agent au niveau de l'arcade droite. Un geste qui entraînera trois jours d'ITT pour le gardien de la paix âgé de 28 ans. Auditionné, l'individu a reconnu les insultes mais a refusé de reconnaître dans un premier temps le coup de tête avant de finalement se rétracter totalement lors d'une seconde audition. L'intéressé sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Thonon le 6 février 2014.
source : Le Dauphiné Libéré (30 juillet 2013)

samedi 27 juillet 2013

Vienne (38) : Il accueille les policiers armé d’une masse

Lui reconnaît avoir été une “boule de nerfs” à l’arrivée des policiers. Ce Viennois de 37 ans en est quitte pour 10 mois de sursis avec mise à l’épreuve. Il est 14 h 30, ce jeudi, quand une femme du quartier Charlemagne fait appel aux forces de l’ordre. Son ex-compagnon, refusant la rupture, vient d’entrer dans une colère monstre. Il est en train de saccager ses meubles et son appartement à coups de masse. Aussitôt sur place, l’équipage de la police frappe à la porte à moitié détruite. L’intéressé se présente. Le dialogue s’engage, les fonctionnaires pénètrent dans l’appartement quand, tout d’un coup, l’homme s’éclipse dans une pièce et revient, une masse à la main. Il feint un premier coup sur un meuble, puis “réarme” ses bras en direction d’un policier. Devant le danger éminent, le policier se jette sur l’homme et le plaque au sol. Avec le renfort des hommes de la Bac, l’intéressé, se débattant violemment, est menotté non sans mal. Dans la mêlée, un policier en sera quitte pour une blessure au poignet. Ramené au commissariat, ce Viennois, connu par le passé pour des violences aggravées, est placé en garde à vue pour outrages, violences et rébellion sur agents de la force publique. Mais également pour dégradation et destruction d’un appartement d’Advivo. La victime et ex-compagne dépose également plainte, dénonçant des violences qu’elle aurait subies par le passé. Déféré hier au parquet de Vienne, il a été jugé sous le régime de la comparution immédiate. Il a écopé de 10 mois de sursis alors que le parquet avait requis 12 mois dont 8 ferme.
source : Le Dauphiné Libéré (27 juillet 2013)

vendredi 26 juillet 2013

Ibos (65) : un forcené tire sur un policier du GIPN

Le groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) a arrêté mercredi soir un forcené lourdement armé au terme d'un face à face tendu de plus de six heures à Ibos, non loin de Tarbes (Hautes-Pyrénées), a-t-on appris jeudi de sources policière et judiciaire. L'homme, âgé de 50 ans, sans emploi, s'était retranché à son domicile, un ancien hôtel reconverti en meublé, et menaçait d'en découdre avec les policiers, selon les mêmes sources. Après une très longue négociation, qui a impliqué des proches du forcené, ce dernier, très agité, a accepté d'ouvrir sa porte : il a été neutralisé avec un pistolet à impulsion électrique, non sans tirer un coup de feu avec un fusil de chasse en direction d'un policier qui n'a été que très légèrement blessé. Les policiers des Hautes-Pyrénées et leurs collègues du GIPN ont alors découvert un arsenal impressionnant : fusil à pompe, fusil de chasse, engins explosifs artisanaux, produits chimiques, cartouches de gaz, pétards, munitions de chasse et de guerre, pistolets automatiques, a énuméré le procureur de la République à Tarbes, Chantal Firmigier-Michel, lors d'un point de presse. L'homme a été immédiatement hospitalisé d'office à Mont-de-Marsan. Le forcené, qui a déjà connu par le passé "des épisodes" ayant nécessité son hospitalisation en psychiatrie, se trouve en "situation de détresse familiale", a ajouté le procureur.
source : Sud Ouest (26 juillet 2013)

jeudi 25 juillet 2013

Saint-Brieuc (22) : L’agresseur des policiers les avait appelés

Hier soir vers 22 h deux policiers ont été agressés à Saint-Brieuc par un jeune homme armé de deux couteaux de bouchers. Il a porté plusieurs coups de couteaux dans la vitre du conducteur de la voiture de police. Le policier qui se trouvait côté passager a tenté de maîtriser l'agresseur. Il aurait utilisé sa matraque après s'être un coup de poings. L'agresseur a été blessé à la tête. Une seconde patrouille est alors arrivée sur les lieux , l'un des policier a fait usage de sa bombe lacrymogène. Le jeune homme a tenté de lui arracher la bombe qui se serait alors brisée, brûlant légèrement le policier aux yeux. Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est l’agresseur lui-même qui aurait appelé les policiers au secours. Il a été placé en garde à vue. Les faits pourraient être qualifiés de tentative d'homicide.
source : Ouest France (25 juillet 2013)

mardi 23 juillet 2013

Nice (06) : Deux CRS agressés sur la Promenade des Anglais

Deux CRS en patrouille sur la Promenade des Anglais à Nice ont été agressés mardi en fin d'après-midi. Ils sont légèrement blessés. Selon les premiers éléments, le contrôle de deux jeunes, au niveau d'Opéra Plage, a dégénéré. Des coups ont été échangés et une bombe lacrymogène a été utilisée contre les policiers. Les agresseurs présumés ont pris la fuite. Ils étaient toujours recherchés ce mardi soir. L’un des deux policiers souffrait d’une main. L’autre de multiples contusions.
source : Nice Matin (23 juillet 2013)

Reims (51) : Six mois avec sursis pour avoir foncé sur des policiers

Que s'est-il passé dans la tête de ce jeune étudiant, samedi en fin d'après-midi. Cet homme comparaissait en effet lundi, à la barre du tribunal correctionnel pour avoir « délibérément foncé sur des policiers qui cherchaient à l'arrêter » au cœur du quartier Wilson. Samedi, ce commercial n'a rien trouvé de mieux que de circuler dans les allées piétonnes en mini-moto, tout près du jardin d'enfants des nouveaux bâtiments du quartier. Le tout, sans casque. En patrouille dans le secteur, plusieurs fonctionnaires décident de procéder au contrôle du pilote. Oui mais voilà, arrivé à une dizaine de mètres des fonctionnaires, le jeune homme à mis les gaz et a foncé tout droit. Un fonctionnaire de la police a été percuté et projeté au-dessus de la mini-moto. Bilan cinq jours d'indisponibilité pour le policier dont les blessures auraient pu être beaucoup plus graves au regard des circonstances. Une fois son forfait accompli, le jeune homme a pris la fuite en courant avant d'être rattrapé quelques dizaines de mètres plus loin par d'autres policiers non sans s'opposer violemment à son arrestation. A la barre, le prévenu a reconnu « le danger de son geste » et dit « ne pas avoir vu que les personnes qui lui intimaient l'ordre de s'arrêter étaient des policiers ». Des explications qui n'auront que peu convaincu le tribunal compte tenu des quatre précédentes mentions à son casier judiciaire. En répression de ces faits, ce jeune homme a écopé d'une peine de prison de six mois avec sursis. Il devra aussi dédommager les fonctionnaires de police à hauteur de 1 000 euros.
source : L'Union (23 juillet 2013)

Offemont (90) : explosion criminelle - trois policiers blessés

L’ancienne école maternelle du Martinet a été incendiée dans la nuit de dimanche à lundi. L’explosion d’une bombonne de gaz, amenée sur les lieux, aurait pu coûter la vie à trois policiers. L’ancienne école maternelle du Martinet a été incendiée dans la nuit de dimanche à lundi. L’explosion d’une bombonne de gaz, amenée sur les lieux, aurait pu coûter la vie à trois policiers. « Il était minuit 19 » , raconte Emmanuel Debraize, photographe professionnel installé à Offemont, dans la banlieue nord de Belfort. « J’ai entendu une énorme explosion du côté de l’école du Martinet, tout près de mon domicile, et je me suis précipité sur place pour prendre des photos (voir ci-contre). Les flammes dépassaient du toit. » L’intensité de la détonation met en émoi l’avenue Aristide-Briand, entrée principale de la localité. Les habitants, dont certains fêtent encore ramadan à cette heure-là, sortent dans la rue, interloqués. « J’ai eu peur ! », lâche une jeune fille domiciliée non loin de l’école. Le bruit a été entendu au-delà d’Offemont. Domicilié à La Miotte, juste en face, Etienne Butzbach, maire de Belfort et président de l’agglomération, vient constater les dégâts. Un piège terrible pour les policiers Quelques minutes auparavant, l’un des riverains venait d’appeler le commissariat de police de Belfort, alerté par les flammes. Arrivés aussitôt sur les lieux, trois fonctionnaires de service pénètrent alors dans la cour et s’avancent vers le bâtiment en feu. L’explosion retentit, extrêmement violente. Choqués, les trois policiers subissent un traumatisme auditif. A quelques minutes ou quelques mètres près, ils auraient pu laisser la vie dans cet incendie savamment mis en scène. C’est ce que les premières investigations vont démontrer, alors que les pompiers de Belfort-nord maîtrisent rapidement le sinistre et que gaz et électricité sont coupés. Il est 1 h 30 environ lorsque l’acte criminel est clairement établi. Les policiers constatent assez rapidement une effraction sur la porte d’entrée. Les poubelles de l’établissement, contenant de nombreux cartons, ne sont plus à leur place, devant le bâtiment. On retrouve aisément leurs roulettes à l’intérieur et les enquêteurs en déduisent que leur contenu a servi à allumer l’incendie. Puis, circonstance aggravante, Dominique Retailleau, le premier adjoint au maire d’Offemont, et Laurent Mougel, le directeur des services techniques, découvrent le fond d’une bombonne de gaz de grande dimension dans les décombres. Un projet de maison médicale « Elle a été amenée intentionnellement à l’intérieur du bâtiment, sur un petit chariot, dont on a également retrouvé les roulettes », explique Françoise Bouvier, maire de la localité. Dégoûtée, l’élue dresse un triste état des lieux : « Cette ancienne école maternelle a été transférée à l’école Jean-Macé pour devenir une maison médicale à la rentrée. J’allais déposer le permis de construire cette semaine. La dalle du plafond est très endommagée et nous allons lancer une enquête de structure pour voir si le projet, attendu par la population, est envisageable en l’état. »
source : Alsace.fr (23 juillet 2013)

dimanche 21 juillet 2013

Beaune (21) : il mord une policière au bras

Le mineur de 17 ans qui a mordu une policière au bras, le 15 juillet, était vraiment énervé. Tout a commencé quand son père s’est aperçu que son fils cultivait des plans de cannabis chez lui. Il en a averti sa mère, ce qui a eu le don de mettre en fureur le jeune homme. Il s’est répandu en insultes et a menacé de mort son père. Ce dernier a fini par prendre peur et a averti la police que son fils le menaçait et voulait en découdre. Une patrouille s’est rendue au domicile du père qui se sentait d’autant plus menacé que son fils venait avec des intentions belliqueuses. C’est ce qui a permis à la police de l’intercepter avant qu’il entre au domicile parental. Il était dans un tel état de nerf qu’il a fini par mordre une policière qui tentait de le contenir. Ramené au commissariat de Beaune, le jeune homme a continué d’insulter les policiers et a finalement été placé en garde à vue. Il a reconnu tous les faits et une perquisition au domicile du père a effectivement permis de découvrir un plan de cannabis. Il sera convoqué ultérieurement devant le juge des enfants. La fonctionnaire de police a porté plainte pour coups et blessures, rébellion et outrages.
source : Le Bien Public (20 juillet 2013)

samedi 20 juillet 2013

Créteil (94) : deux policiers blessés au cours d’une interpellation

Deux policiers de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) ont été blessés, jeudi, au cours d’une interpellation à Créteil (Val-de-Marne). Les deux fonctionnaires étaient intervenus dans une cité après un appel signalant deux hommes en train de charger des deux-roues dans une camionnette. Après avoir bloqué cette camionnette, les deux policiers ont contrôlé l‘un des suspects, qui s’est rebellé. Finalement maîtrisé, il a été trouvé en possession de deux sachets d’herbe de cannabis, cachés dans ses sous-vêtements. Le second a été trouvé porteur d’un couteau. Agés de 24 et 29 ans et originaires de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), ils ont été placés en garde à vue. Les deux policiers se sont vus prescrire 5 et 6 jours d’interruption totale de travail (ITT). Les fonctionnaires ont également saisi, dans la camionnette des deux suspects, une moto Honda, volée à Saint-Maur-des-Fossés et un scooter T-Max dérobé sur la commune de Maison-Alfort. Ces derniers ont indiqué qu’ils venaient d’acheter ces deux-roues à un inconnu dans une cité de Créteil.
source : le Parisien (20 juillet 2013)

Thonon-les-Bains (74) : il blesse un policier avec une pierre

Mardi 16 juillet, les policiers de la brigade de nuit intervenaient dans le quartier du Châtelard suite à des appels d’habitants se plaignant de nuisances sonores. Les fonctionnaires contrôlaient un groupe de jeunes dont l’un d’entre eux lançait une pierre en direction des policiers. Un agent a été blessé à l’épaule. Il a bénéficié de trois jours d’ITT. Un suspect devait être interpellé le lendemain par la Brigade anti-criminalité.
source : Le Dauphiné Libéré (19 juillet 2013)

Trappes (78) : Manif violente hostile à la police

La situation était tendue ce soir à Trappes (Yvelines) où entre 200 et 400 personnes "hostiles" étaient rassemblées devant le commissariat aux alentours, jonchés de gros cailloux. Une dizaine de fourgons de CRS protégeaient le bâtiment alors qu'un hélicoptère survolait la ville où étaient déployés de nombeux autres policiers. Le rassemblement "violent", selon une source préfectorale qui n'en pas expliqué l'origine, s'est formé aux environs de 20h30. Sous couvert de l'anonymat, le responsable d'une association de musulmans a expliqué que la manifestation faisait suite à l'interpellation jeudi d'un homme qui s'était opposé au contrôle par la police de son épouse portant un voile intégral. Cette version a été confirmée par une source policière. Le mari, selon cette source, a assené des coups à un policier. Ce qui lui a valu d'être interpellé puis placé sous mandat de dépot. La loi sur le port du voile intégral, entrée en vigueur en avril 2011, interdit la dissimulation du visage dans l'espace public. Elle punit l'infraction d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 euros ou d'un stage de citoyenneté. Les tenues "interdites dans l'espace public" sont le niqab, voile intégral ne laissant apparaître qu'une fente pour les yeux et la burqa, vêtement traditionnel en Afghanistan, quasi-inexistant en France. Il couvre complètement la tête et le corps, un grillage dissimulant les yeux. Les "tenues dissimulantes autorisées" sont les tenues dont le port est prescrit (casque pour les deux-roues), justifié par des raisons de santé, ou des motifs professionnels (masque de soudeur, casque intégral de protection).
source : Le Figaro (20 juillet 2013)

vendredi 19 juillet 2013

Compiègne (60) : L’interpellation vire au début d’émeute

Hier après-midi à Compiègne, un policier a été blessé alors qu’il tentait d’interpeller, avec son collègue, le conducteur d’un scooter qui avait fait preuve de conduite dangereuse. Au moment du contrôle d’identité, avenue Delattre-de-Tassigny, la mère du jeune s’est interposée ainsi que le frère ce qui a provoqué une émeute. Une quinzaine d’individus sont tombés sur les deux policiers qui ont appelé du renfort. Deux personnes ont été interpellées. Le motard de la police est blessé au coude. Il y a un an et demi, une patrouille de police avait essuyé des jets de cocktails Molotov dans le même quartier, celui de la Victoire.
source : Le Parisien (19 juillet 2013)

jeudi 18 juillet 2013

Toulouse (31) : Échauffourées entre policiers et habitants place Arnaud-Bernard

Des échauffourées ont éclaté, hier soir, aux alentours de 20 h 30, dans le secteur de la place Arnaud-Bernard à Toulouse. Un groupe d’une quarantaine de personnes s’en est pris aux policiers qui patrouillaient dans le secteur. Des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par des tirs de lacrymogène et de flash-ball. Les affrontements ont duré environ une demi-heure. Un fonctionnaire de police a été blessé. Une personne a été interpellée. Le calme est vite revenu. Les forces de l’ordre sont restées sur place afin d’assurer le bon déroulement de la soirée. Hier soir, le syndicat Unité SGP FO expliquait : « L’occupation de la voie publique par la police dérange à l’évidence les délinquants du quartier. » Il apportait « son total soutien aux policiers intervenants et particulièrement au collègue blessé
source : La Dépêche du Midi (18 juillet 2013)

Paris (75) : des policiers agressés au cours d’un incendie

Plusieurs policiers ont été pris pour cible, dimanche 14 juillet, à Paris, dans le XIXe arrondissement, alors qu’ils procédaient à l’évacuation d’un immeuble dans lequel un incendie était en train de se propager. Les faits se sont déroulés rue de Cambrai. Alors que les fonctionnaires venaient d’évacuer un immeuble de sept étages où un feu s’était déclaré sur un balcon, ils ont été pris à partie par un groupe de jeunes gens. Les policiers, qui se trouvaient encore avec les habitants de l’immeuble évacué - parmi lesquels des enfants - ont essuyé plusieurs jets d’engins pyrotechniques, de type mortier, mais aussi de bouteilles et de pavés. Les fonctionnaires ont alors dû utiliser à plus d’une dizaine de reprises leur pistolets à balles en caoutchouc pour repousser leurs assaillants. «Ces fonctionnaires ont été agressés alors qu’ils venaient de sauver des vies, précise Luc Poignant, du syndicat Unité-SGP-Police, première organisation syndicale chez les gardiens de la Paix. Cette affaire illustre, s’il en est encore besoin, la difficulté d’exercer le métier de policier». Une enquête a été ouverte pour tenter de retrouver les agresseurs.
source : Le Parisien (18 juillet 2013)

mercredi 17 juillet 2013

Roubaix (59) : nouvelles échauffourées aux Trois-Ponts, un policier blessé

Mardi, vers 22 h 50, une trentaine d’individus sont regroupés sur la place des Trois-Ponts. La police décide de procéder à un contrôle alors que le groupe est particulièrement bruyant. Plusieurs équipages de police se rendent sur place, notamment la brigade canine et des patrouilles police-secours. À peine les vérifications ont-elles commencé que des projectiles pleuvent sur les policiers. Au point que ces derniers font usage de gaz lacrymogène pour disperser le groupe. Les policiers se replient mais l’attroupement se reforme et revient à la charge. Des pierres sont à nouveau lancées en direction des policiers. Un projectile heurte le rétroviseur d’une voiture de police. Surtout un policier reçoit une pierre sur le crâne. Par chance, le projectile n’a fait que l’effleurer. L’homme est blessé superficiellement. Les policiers tirent alors un coup de flahsball pour disperser l’attroupement. C’est la troisième fois en quelques jours que des policiers sont pris à parti dans le quartier des Trois-Ponts, qui fait partie de la zone de sécurité prioritaire de Roubaix-Tourcoing-Wattrelos. Un automobiliste qui y avait incité à l’émeute, vendredi dernier, a été condamné à six mois de prison par le tribunal correctionnel de Lille.
source : Nord Eclair (17 juillet 2013)

Nice (06) : Des voleurs à la portière foncent sur un policier

Une intervention a mal tourné ce mercredi matin, dans le quartier de l'Ariane à Nice, classé en zone de sécurité prioritaire (ZSP). Un policier a été sérieusement blessé par des voleurs à la portière. Alors qu'elle se trouvait en surveillance à la sortie Nice Est de l'autoroute A8, une patrouille repère, vers 10h40, ce mercredi matin deux individus qui, selon le syndicat de police Alliance, viennent de commettre un vol à la portière. Pour tenter de bloquer la fuite des voleurs, l'un des policiers, un fonctionnaire de 35 ans, se place alors au milieu du trottoir. Selon le syndicat Alliance, le deux roues a alors délibérément foncé sur le policier. Dans le choc, il a été projeté au sol. Il est actuellement au bloc opératoire du CHU de Nice, souffrant de sérieuses blessures au dos, aux bras, aux mains et aux genoux. Le syndicat Alliance dénonce un "acte inacceptable" et réclame que "tout soit mis en oeuvre pour retrouver les deux individus".
source : Nice Matin (17 juillet 2013)

mardi 16 juillet 2013

Cognac (16) : il traîne un policier accroché à sa portière

L'histoire est rocambolesque. Elle débute samedi dernier, à 0h30. Un conducteur de 56 ans refuse de se conformer à un contrôle routier de la police municipale dans le centre-ville de Cognac. Les fonctionnaires de la police nationale le retrouveront quelques heures plus tard avec 1,26g/l d'alcool dans le sang. La sanction tombe : retrait immédiat du permis de conduire et immobilisation de son véhicule, un cabriolet Mercedes. Lundi 15 juillet, le Cognaçais est venu au commissariat pour signer les papiers de sa procédure...au volant de sa Mercedes. Il n'a rien trouvé de mieux que de stationner son véhicule en vrac devant la sortie du garage de l'hôtel de police, suscitant l'intérêt des agents. Seulement voilà, à peine les trois premières marches franchies, il fait subitement demi-tour, et, sans raison apparente, renverse une moto sur le trottoir. Les policiers ayant observé son manège grâce aux caméras de vidéo-surveillance positionnées à l'entrée du commissariat, sont immédiatement sortis voir de quoi il en retournait. La suite est digne d'un film d'action. Le quinquagénaire s'est alors engouffré dans sa voiture tandis qu'un policier tentait d'arracher les clés du contact. Le conducteur a réussi à démarrer, a accéléré et a traîné le fonctionnaire accroché à la portière jusqu'en bas de la rue Richard, et sur une partie de la rue de la République, soit sur une bonne soixantaine de mètres, avant que ce dernier lâche prise. Le tout en prenant bien soin de zigzaguer. C'est grâce à la plaque d'immatriculation que les policiers font le rapprochement avec l'affaire du samedi 13 juillet, avant de partir à la recherche du fuyard. Il est aperçu sur le parking d'Auchan à Châteaubernard. Pris en chasse, il réussit à semer les policiers. Dernière tentative. Les fonctionnaires se présentent au domicile du quinquagénaire, mais personne n'est sur place. Grâce à une enquête de voisinage, ils réussissent à connaître le lieu de travail de son épouse, qui finit par convaincre son mari de se rendre. Placé en garde à vue lundi vers 18 heures, le Cognaçais a été déféré ce mardi après-midi au parquet. Il est poursuivi pour refus d'obtempérer, délit de fuite, conduite sans permis et dégradations volontaires. Le policier cascadeur malgré lui s'est vu délivrer quatre jours d'ITT (incapacité temporaire totale).
source : La Charente Libre (16 juillet 2013)

Marseille (13) : Niqab, un contrôle d'identité tourne au pugilat

Dans la nuit de mardi à mercredi à Marseille, trois policiers ont été tabassés après un contrôle d’identité qui a mal tourné. Vers 00h45 à proximité de la mosquée Es-Sunna, trois agents de police se sont approchés d’une jeune femme de 18 ans qui portait un voile intégral, le niqab. Conformément à la loi de 2010 sur le voile intégral, des policiers ont décidé de faire un contrôle d'identité. Mais cette dernière a refusé de se soumettre à l’autorité policière. « Je n'obéis pas aux lois de la République » « Je n'obéis pas aux lois de la République », a-t-elle expliqué. Elle s'est alors mise à crier et a dénoncé une agression de la police. Elle a même donné des coups de poing au visage d'un policier. C'est là que le compagnon de la jeune femme s'est interposé, de manière à empêcher définitivement le contrôle d'identité. L'homme a ensuite appelé à la rescousse. Une cinquantaine de personnes ont rejoint la bagarre et roué de coups les policiers de la tête aux pieds. L'arrivée de renforts a permis l'interpellation de quatre personnes dont la femme voilée. Mais tous ont été remis en liberté dans la nuit par le parquet de Marseille dans un souci d'apaisement en période de ramadan. « Le message donné est hors de propos » « Le signal donné à cette affaire par le parquet de Marseille nous laisse dans l’expectative la plus totale, explique David-Olivier Reverdy est secrétaire adjoint du Syndicat de police "Alliance" dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Comment peut-on s’en prendre aux forces de l’ordre et être remis en liberté sans garde à vue, sans être inquiété ? Il me semble que le message donné à la population et à la délinquance, qui je vous le rappelle est assez prégnante à Marseille, est un message qui est absolument hors de propos. On aurait aimé le soutien de la justice et non pas une défiance à ce sujet. Encore une fois, les agents de police de Marseille se sentent délaissés ».
source : RMC (16 juillet 2013)

dimanche 14 juillet 2013

Saint-Herblain (44) : Pris d'une crise de schizophrénie, il poignarde un policier

Dans la nuit de samedi à dimanche, après avoir menacé sa mère un jeune schizophrène de 19 ans a asséné un coup de couteau à un policier. C'est aux environs de 5h30, à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) que les policiers qui venaient d'être appelés en urgence pour une crise de démence sont arrivés sur les lieux. Seul avec sa mère qu'il venait de menacer à l'aide d'un couteau, le jeune homme a poignardé un des policiers au bras lors de leur arrivée. Aspergé de bombe lacrymogène par les collègues de la victime, il a immédiatement été maîtrisé. Interpellé, il a été placé en garde à vue au commissariat de Waledck-Rousseau (Nantes). Le policier s'en tire avec une légère blessure.
source : La Charente Libre (14 juillet 2013)

Pont-de-Vaux (01) : un gendarme se retrouve sur le capot d'une voiture pendant plusieurs mètres

C'est hier soir, une fois que le feu d'artifices de Pont-de-Vaux (01) s'est terminé que l'affaire a eu lieu. Alors que des milliers de personnes circulaient à pied sur la D933 pour regagner le site du bal populaire, un gendarme faisait la circulation pour éviter que les voitures roulant au pas ne renversent un piéton. Mais un automobiliste a refusé de s'arrêter. Il a alors renversé l'adjudant de gendarmerie sur son capot et l'a emmené ainsi sur plusieurs mètres. Le militaire s'en est heureusement sorti indemne. Le conducteur, un jeune Mâconnais, a de son côté été interpellé. Il passera en comparution immédiate ce lundi devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.
source : le Journal de Saône et Loire (14 juillet 2013)

Vannes (56) : Trois policiers agressés à l’hôpital par un homme ivre

A 8 h, ce dimanche matin, les policiers de Vannes ont arrêté un homme alcoolisé et l’ont conduit à l’hôpital pour faire établir un certificat médical avant de le placer en cellule de dégrisement. Sur place, ils ont été pris à partie par un autre homme, ivre également, qui était menaçant avec le personnel soignant. Une gifle et des coups Un fonctionnaire de police a été giflé et deux autres ont reçu des coups alors qu’ils tentaient de le maîtriser et de le calmer. Ils souffrent de contusions au coude et au poignet. Les deux hommes saouls sont actuellement en cellule de dégrisement et pourraient comparaître demain devant le tribunal correctionnel.
source : le Telegramme (14 juillet 2013)

Sotteville-lès-Rouen (76) : Deux policiers « tabassés » lors d’un contrôle

Nuit du samedi au dimanche 14 juillet 2013. Environ 2h30. Les pompiers du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Seine-Maritime reçoivent des appels aux secours. Lieu de l’intervention : rue de Paris, à Sotteville-lès-Rouen. Les policiers sont également du déplacement. Les fonctionnaires utilisent du gaz lacrymogène pour se dégager Dans le hall d’un immeuble, un individu, ivre, menace alors un pompier. Le ton monte, et sept jeunes interviennent. Ils s’en prennent alors aux policiers qui recevront des coups de pieds et poings. Ils devront utiliser du gaz lacrymogène pour se dégager, et appeler du renfort. Deux fonctionnaires ont été blessés. Ils souffrent de nombreuses contusions. Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue. Les autres sont recherchés.
source : 76 actu (14 juillet 2013)

vendredi 12 juillet 2013

Roubaix (59) : un policier se fait casser le nez lors d’un contrôle routier

La vie de policier n’est pas une sinécure. L’un d’eux en a fait l’amère expérience, mardi, rue de Condé, à Roubaix.
Vers 18 heures, mardi, un équipage des GSP, groupe de sécurité de proximité, du commissariat de police de Roubaix intervient dans le quartier du Pile, rue Condé. Les policiers ont pour mission de mettre en fourrière un véhicule pour « non-respect » par son propriétaire d’une « immobilisation judiciaire ». Aussitôt, la patrouille de police est prise à partie par une bande d’individus originaires du quartier. Alors que la patrouille pensait avoir rétabli un semblant de calme, un « individu isolé du groupe de jeunes » s’extirpe de la mêlée, assène un violent coup de tête à un policier et tente de l’étrangler. Des renforts arrivent rapidement sur place, les lieux sont proches du commissariat central, et interpellent l’auteur présumé du coup de boule, un Roubaisien âgé de 23 ans. Deux frères placés en garde à vue L’affaire aurait pu s’arrêter là mais non. Alors que les policiers amènent le principal suspect jusqu’à leur véhicule, un second individu s’approche du groupe pour insulter et menacer les fonctionnaires. Lui aussi a été interpellé. Il s’agit du petit frère de l’auteur présumé des coups, âgé de 20 ans. Tous deux ont donc été placés en garde à vue. Ils doivent être jugés ce jeudi après-midi dans le cadre d’une comparution immédiate au T.G.I. de Lille. Le fonctionnaire de police blessé a été transporté aux urgences du CH Victor Provo. Souffrant d’une fracture des os propres du nez avec déplacement de la cloison nasale et d’hématomes sur les bras et au cou, cet homme de 38 ans s’est vu décerner, pour l’instant, sept jours d’ITT par le médecin légiste. Il pourrait devoir se faire opérer.
source : Nord Eclair (12 juillet 2013)

mercredi 10 juillet 2013

Marseille (13) : deux jeunes suspects déférés après l'agression d'un policier sur une plage

Un garçon et une fille mineurs doivent être présentés mercredi au parquet de Marseille pour tentative d'homicide volontaire après l'agression lundi d'un policier par un groupe d'une vingtaine de jeunes sur une plage du centre de Marseille. Lundi, un policier avait été agressé par un groupe d'une vingtaine de jeunes sur une plage du centre de Marseille. Deux suspects, un garçon et une fille mineurs, doivent être présentés mercredi au parquet de Marseille pour tentative d'homicide volontaire, selon des sources concordantes. L'adolescent de 16 ans et demi, sans antécédent judiciaire, avait été interpellé dans la foulée. "Il ne mesure pas tout à fait son geste, il ne comprend pas ce qu'on lui reproche et répond de façon hautaine" aux enquêteurs, a déclaré le procureur de la République Brice Robin, lors d'une conférence de presse. Un mandat de dépôt a été requis à son encontre par le parquet qui va ouvrir une information judiciaire pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique". Une jeune fille de 15 ans et 11 mois, "mise en cause de façon plus importante", a par ailleurs été arrêtée mardi en fin d'après-midi dans la cité phocéenne, selon une source policière. Enfin, une troisième mineure, âgée de 12 ans, qui a "participé de façon modeste" aux faits, a été relâchée. Incapacité totale de travail de 5 jours Les faits se sont déroulés lundi vers 15H50 sur la plage des Catalans. Les deux suspects sont accusés d'avoir violemment pris à partie le policier, chef de poste, intervenu après une altercation entre des jeunes et un couple, dont le nourrisson avait été atteint par des jets de sable. "Le gardien de la paix, assailli de coups, a fini par tomber à l'eau", a relaté le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel. L'adolescente aujourd'hui recherchée lui a maintenu la tête sous l'eau, tandis que le garçon montait sur ses épaules. Un second policier est alors venu au secours de son collègue en faisant usage d'une bombe lacrymogène pour disperser les agresseurs. Le fonctionnaire de police - né en 1978 - s'est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours, mais il "doit aller voir un
source : TF1 (09 juillet 2013)

samedi 25 mai 2013

Angoulême (16) : il provoque et frappe un policier

Il était plus d'1 heure dans la nuit de jeudi à vendredi. La patrouille rentrait d'intervention, lorsque rue Saint-Roch à Angoulême, à proximité du commissariat, elle a intercepté un automobiliste qui roulait à vive allure. Le conducteur, un Angoumoisin de 24 ans, à peine descendu de son véhicule, a voulu provoquer un policier, front contre front. Et immédiatement, lui a décroché un coup de poing au visage. L'homme a été interpellé. Il a été placé en garde à vue au commissariat. Il a été laissé libre hier soir, nanti d'une convocation en justice.
source : La Charente Libre (25 mai 2013)

Brest (29) : Ivre, elle arrache des cheveux à une policière

Appelés pour du tapage nocturne, des policiers brestois ont eu affaire à une véritable hystérique, ce vendredi, vers 4 h du matin. Dans la rue Balzac, à Lambézellec, une femme de 49 ans faisait du scandale. Elle soupçonnait son mari d’être dans une maison avec autre femme. Elle était en train de franchir le grillage de cette propriété. Puis elle a essayé de pénétrer dans une voiture ne lui appartenant pas. Alors que la patrouille l’embarquait vers le commissariat central, elle a demandé aux policiers quel était leur niveau d’études. Elle les a insultés en affirmant qu’ils avaient « un QI de poule », imitation du gallinacée à l’appui. Ce n’était pas fin de ses exploits. Alors qu’elle devait souffler dans l’éthylomètre, elle s’est jetée sur une policière et lui a arraché une touffe de cheveux ! Il a fallu l’intervention de quatre policiers pour lui faire lâcher prise. La fonctionnaire a eu une journée d’incapacité.
source : Le Telegramme (24 mai 2013)

Aix-les-Bains (73) : Deux policiers blessés

La brigade de nuit du commissariat patrouille dans Aix-les-Bains, jeudi vers 22h30, lorsqu’elle avise un cycliste qui roule à contresens des voies de circulation avenue Franklin Roosevelt. Elle se dirige vers lui, mais celui-ci accélère. Il se précipite vers un passage étroit derrière la société PPP afin de trouver refuge dans le terrain vague qui jouxte le bâtiment. Deux des policiers sortent du véhicule pour le poursuivre à pied. Le fuyard tente de franchir un mur avec son vélo quand l’un des fonctionnaires l’attrape. Le cycliste se débat et provoque la chute du policier de l’autre côté du mur, qui se blesse au coude. Son collègue prend alors le relais et pourchasse l’individu jusqu’au boulevard De Lattre de Tassigny. Là, le troisième fonctionnaire, qui avait suivi la scène depuis la voiture, bondit du véhicule et saute sur l’individu pour le plaquer au sol. Mission accomplie, mais celui-ci se blesse à son tour dans le feu de l’action. L’individu, finalement placé en garde à vue, est ressorti hier midi avec une convocation au tribunal pour répondre de vol de vélo, refus d’obtempérer et rébellion. Les policiers, eux, ont dû aller se faire soigner aux urgences. C’est, au final, cher payé pour un vol de vélo…
source : Le Dauphiné Libéré (25 mai 2013)

samedi 13 avril 2013

Le Havre (76) : Scènes de violences urbaines à la Mare-Rouge

Deux policiers ont été blessés par des émeutiers, jeudi soir. Une cinquantaine de voyous ont tenté en vain de délivrer un jeune homme qui venait d'être interpellé par la police, jeudi soir, entre les rues de l'Avenir et Alexandre-Ribot, quartier de la Mare-Rouge, au Havre. Deux policiers ont été blessés par des jets de pierres au cours de ce début d'émeute. Une voiture aurait également foncé sur un car de police. L'affaire débute peu avant 20 heures, par un simple accident, dans le quartier du Bois-de-Bléville, situé à un peu plus d'un kilomètre. Une puissante Golf percute une autre automobile, faisant deux blessés dans ce second véhicule. Le choc se produit dans la rue Henri-Desgrange, une voie récemment créée entre la rue Henri-Durant et l'allée Pierre de Coubertin. Selon nos informations, le chauffard et ses trois passagers poursuivent leur chemin et forcent un contrôle de police. Pris en chasse, ils se réfugient dans la rue de l'Avenir, voie gangrenée par les trafics. Mais les interpellations se passent mal. Plusieurs dizaines de personnes descendent des immeubles pour s'opposer aux interpellations. Ils parviennent à mettre à l'abri le conducteur et deux passagers. Seul le quatrième passager est maîtrisé, menotté et embarqué au commissariat. Deux caillasseurs présumés, identifiés par les policiers, ont été interpellés hier, ainsi que le conducteur présumé de la Volkswagen. Ils sont en garde à vue.
source : Paris Normandie (13 avril 2013)

mercredi 20 mars 2013

Nice (06) : Deux policiers légèrement blessés après un refus d'obtempérer

Deux policiers du commissariat Saint Augustin ont été légèrement blessés ce mardi soir boulevard Paul Montel après une interpellation houleuse d'un conducteur de scooter ayant refusé d'obtempérer. Un adjoint de sécurité a été blessé au pouce lors de l' arrestation. Peu après des proches du suspect se sont regroupés pour protester contre l'interpellation et ont jeté des projectiles contre les forces de l'ordre, atteignant l'un des fonctionnaires à l'arcade sourcillière. Le conducteur du scooter est en garde à vue ainsi que deux autres individus qui ont tenté de rentrer dans la cour du commissariat des Moulins pour reprendre le scooter. Pour le syndicat Alliance Police Nationale "force est de constater que les signaux lancés par la garde des sceaux n’ont pas tardé à trouver écho auprès des délinquants notamment la suppression des peines plancher et des tribunaux correctionnels pour mineurs" . Unité SGP Police Force ouvrière (majoritaire) , par la voix de son délégué régional William Ajuelos exige "des peines exemplaires contre les auteurs de ces agressions".
source : Nice Matin (20 mars 2013)

Marseille (13) : Un policier blessé lors d'une interpellation

A Marseille, un fonctionnaire de police de la Compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI) a été blessé au visage hier soir dans la cité Campagne Picon (14e), alors qu'il venait interpeller l'auteur d'un vol de scooter. L'équipage de motards de la CSI a été pris à partie par plusieurs individus. Le fonctionnaire blessé a été touché au niveau de la bouche. Plusieurs de ses dents ont été brisées et il devra subir une opération de reconstruction faciale. L'auteur des violences est en fuite, mais le voleur présumé a été arrêté.
source : La Provence (20 mars 2013)

Livry-Gargan (93) : traîné sur 30 mètres, le policier se fracture l'épaule

Un policier qui tentait de contrôler deux personnes sur un scooter mardi soir à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis, a été traîné sur 30 mètres et souffre d'une fracture de l'épaule qui lui vaut 30 jours d'ITT, a-t-on appris de source judiciaire. 30 jours d'ITT Le fonctionnaire de police, qui voulait effectuer un contrôle routier, a attrapé le bras du passager du scooter qui l'a saisi à son tour. Le scooter a continué à rouler, traînant le policier sur 30 mètres, a expliqué cette source. "Le policier souffre d'une fracture de l'épaule. Il a trente jours d'ITT" (incapacité totale de travail), a-t-on précisé de même source. Le conducteur du deux-roues et son passager ont pris la fuite. Aucune interpellation n'a eu lieu. L'enquête est confiée au commissariat de Livry-Gargan.
source : RTL (20 mars 2013)

dimanche 17 mars 2013

Laval (53) : Des policiers frappés lors d’un contrôle dans le centre-ville

Nouvel épisode de violences, vendredi, dans le centre-ville de Laval (Mayenne). Jeudi dernier, déjà, des jeunes avaient profité d’un Harlem shake (1) pour commettre des dégradations dans trois magasins situés dans l’hyper-centre (Ouest-France des 8 et 9 mars). C’est justement à la suite de ces faits qu’un contrôle de police a été ordonné par le procureur de la République. Vers 18 h 15, cinq voitures de policiers ont convergé vers la mairie et procédé à un contrôle des jeunes rassemblés sur le patio, à proximité de la Mie câline. À la vue des policiers, un jeune a pris la fuite, avant d’être rapidement rattrapé. Il avait en sa possession une petite quantité de cannabis. Très vite, le contrôle a dégénéré et trois policiers ont été blessés. Le plus sérieusement touché a reçu un violent coup de tête et présente un sérieux hématome à la main droite. Il a fait l’objet d’une incapacité temporaire de travail (ITT) de 21 jours. Une fonctionnaire de police a reçu une claque et un troisième fonctionnaire a été bousculé et est tombé au sol. Ils ont reçu, chacun, une ITT de 5 jours. Trois jeunes ont été interpellés vendredi soir. Et un quatrième, hier matin. Déjà connus des services de police pour des faits de délinquance, ils ont été placés en garde à vue.
source : Ouest France (16 mars 2013)

jeudi 14 mars 2013

Pierrelatte (26) : 5 policiers blessés, dont 2 gravement, lors d'une course poursuite

Deux véhicules de la police municipale ont pris en chasse vers 17H30 une voiture signalée sur plusieurs lieux où ont été commis vols et cambriolages sur la commune de Bollène, dans le nord du Vaucluse. Le véhicule des malfaiteurs présumés a "fait une manoeuvre sur la RD 59, sur la commune de Pierrelatte (Drôme)" pour s'enfuir "sur une voie adjacente" et les deux voitures de la police municipale se sont percutées, a précisé à l'AFP l'officier de permanence du groupement de gendarmerie de la Drôme. Cinq policiers ont été blessés, parmi lesquels trois légèrement et deux plus grièvement sans que leur pronostic vital ne soit engagé, a précisé à l'AFP le centre opérationnel d'incendie et de secours de la Drôme. L'un des deux blessés graves a dû être désincarcéré de son véhicule, a précisé la même source. Les cinq policiers ont été transportés au centre hospitalier de Montélimar. Les malfaiteurs présumés sont parvenus à prendre la fuite.
source : L'Express (14 mars 2013)

Courtois-sur-Yonne (89) : Retranché chez lui, un forcené blesse deux policiers

Un habitant de Courtois-sur-Yonne (Sénonais) a été interpellé par la police, dans la nuit de mardi à mercredi. Le quadragénaire, « très alcoolisé », était retranché chez lui avec un fusil de chasse. Il a été placé en garde à vue. Des voisins ont entendu des coups de feu, vers 23 heures, et ont prévenu la police. L’homme est d’abord posté devant sa maison, avant de s’enfermer chez lui, armé d’une carabine. Il habite avec sa mère, âgée de 80 ans. Les officiers entreprennent alors des négociations. Mais le forcené est peu cohérent et pas coopératif. « Deux policiers ont été blessés, précise le commandant Thierry Poilvert, du commissariat de Sens. L’un a reçu un outil de jardin. Il a 10 jours d’interruption temporaire de travail. L’autre a été blessé à l’épaule, lors de l’interpellation. » Qui a eu lieu au bout d’une heure de négociation. Une perquisition a ensuite été réalisée. « Une petite dizaine d’armes, des carabines et des fusils de chasse, a été trouvée, avec beaucoup de munitions, confie le commandant. C’est un chasseur. » La police ne savait toujours pas, hier soir, ce qui avait motivé un tel comportement. Une demande d’expertise psychiatrique a été faite.
source : L'Yonne.fr (14 mars 2013)

lundi 11 mars 2013

Haute-Savoie: un gendarme se tue dans une crevasse dans le massif du Mont-Blanc

Un gendarme du Centre national d'instruction au ski et à l'alpinisme de la gendarmerie (Cnisag) est mort samedi matin dans le massif du Mont-Blanc (Haute-Savoie) après être tombé dans une crevasse lors d'un entraînement, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Âgé de 40 ans (bien 40), l'adjudant-chef Sébastien Thomas évoluait à 3.300 mètres d'altitude en ski de randonnée en compagnie d'un autre instructeur du Cnisag lorsqu'il a effectué une chute mortelle de 15 mètres dans une crevasse recouverte de neige. Son compagnon a été hélitreuillé sain et sauf par le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix. Les deux hommes s'étaient engagés sur le massif pour préparer un exercice qui devait avoir lieu dans les prochains jours. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a exprimé dans un communiqué son "émotion" et sa "tristesse" à la suite de ce drame, saluant "l'engagement de ce professionnel aguerri". "Le ministre tient également à assurer l'ensemble de ses camarades gendarmes, et particulièrement ceux du Centre national d'instruction de ski et d'alpinisme, de son soutien le plus total dans les missions dangereuses et périlleuses qu'ils remplissent, jour et nuit, au service des Français", selon le communiqué.
source : Le Courrier Picard (09 mars 2013)

samedi 9 mars 2013

Montigny-le-Bretonneux (78) : une jeune policière sérieusement blessée

Vendredi, vers 18 heures, de vifs incidents ont opposé un groupe de plusieurs dizaines de jeunes, qui avaient semé le trouble une partie de la journée dans les rues piétonnes du centre commercial régional de Montigny-le-Bretonneux, et les policiers du commissariat. Ces derniers avaient été appelés en renfort par les services de sécurité pour leur demander de quitter les lieux. Lors de l'intervention des policiers, une auxiliaire de sécurité âgée d'une vingtaine d'années a été projetée contre un véhicule de police par l'un des jeunes. Alors que les collègues de la policière tentaient de l'interpeller, celui-ci s'est débattu et à donné un violent coup de poing contre un extincteur lacrymogène qui a explosé au visage de la jeune femme. Prise en charge par les sapeurs-pompiers, elle a été admise dans un premier temps à l'hôpital André-Mignot de Versailles, avant d'être transférée vers 21 h 40 en raison de la gravité de ses blessures aux yeux à l'hôpital des Quinze-Vingt, dans le XIIe arrondissement de Paris, spécialisé dans les urgences ophtalmologiques. Son agresseur à profité de ce que les policiers portaient secours à la fonctionnaire pour s'enfuir. Il était activement recherché vendredi soir.
source : Le Parisien (09 mars 2013)

vendredi 8 mars 2013

Rueil-Malmaison (92) : Violente manifestation devant le siège de Goodyear

Plusieurs centaines de salariés ont protesté contre le projet de fermeture du site d'Amiens devant le siège de l'entreprise à Rueil-Malmaison.
Plusieurs centaines de salariés de Goodyear France étaient rassemblés jeudi matin et faisaient brûler des pneus devant le siège de leur entreprise à Rueil-Malmaison, où s’est ouvert un CCE sur le projet de fermeture de l’usine d’Amiens-Nord. Des échauffourées ont éclaté entre les forces de l'ordre et les manifestants, au cours desquelles19 policiers ont été blessés. Une personne a été interpellée «pour jets de projectiles sur des forces de l’ordre et participation à un attroupement armé», selon une source policière. Selon les journalistes de l’AFP sur place, au milieu d’un énorme panache de fumée noire, des salariés ont commencé à jeter divers projectiles, et notamment des pneus enflammés sur les forces de l’ordre qui bloquaient l’accès au site des Hauts-de-Seine avec des véhicules anti-émeutes et ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène. Un nouveau CCE sur le projet de fermeture de l’usine Amiens-Nord s’est ouvert jeudi matin au siège de Goodyear, six ans jour pour jour après l’annonce du premier plan social pour cette usine de la Somme. Un second CCE, extraordinaire celui-là, est prévu dans l’après-midi.
source : AFP (07 mars 2013)

samedi 2 mars 2013

Marseille (13) : un policier percuté par la voiture d'un malfaiteur

Un policier de la BAC a été blessé dans la nuit de vendredi à samedi à Marseille (Bouches-du-Rhône) après avoir été violemment heurté par la voiture d'un malfaiteur interpellé quelques heures plus tard. Le malfaiteur, âgé d'une quarantaine d'années, connu des services de police, a été placé en garde à vue à la brigade criminelle de la sûreté départementale pour tentative d'homicide sur agent de la force publique. C'est vers 19 heures, que l'homme, qui tentait de dérober des objets dans des voitures, a été repéré par un équipage de la BAC dans l'enceinte du parc Borely, dans le 8e arrondissement de Marseille. Il a alors foncé avec sa voiture sur un policier qui tentait de l'arrêter. Sous le choc le policier a eu un pied fracturé. Il a fait usage de son arme sans atteindre personne. Ce policier, âgé d'une trentaine d'années, a été à plusieurs reprises médaillé pour des actes de courage et de dévouement. Le malfaiteur a été interpellé dans la nuit alors qu'il venait récupérer sa voiture dans le centre-ville.
source : Le Parisien (02 mars 2013)

jeudi 28 février 2013

Périgueux (24) : 6 mois pour avoir coupé le doigt d'un policier

Un homme a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Périgueux à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour avoir mordu et arraché une phalange à un policier, en décembre au commissariat de la ville. Ce père de famille, âgé d'une quarantaine d'années, avait mordu le policier alors qu'il se renseignait sur le devenir d'une plainte déposée quelques semaines plus tôt. Pensant qu'elle était perdue, il était soudainement devenu ingérable et avait fini par mordre le bout du doigt d'un des six policiers qui tentaient de le maîtriser. Lors de l'audience, fin janvier, le parquet avait requis trois ans de prison dont deux avec sursis. Le tribunal l'a également condamné à une obligation de soins et les dommages et intérêts qu'il devra verser seront fixés lors d'une prochaine audience.
source : Europe 1 (28 février 2013)

Villeurbanne (69) : un policier renversé

Un policier a été renversé par une voiture qui refusait de s’arrêter lors d’un contrôle routier jeudi à Villeurbanne, dans le Rhône, et a été sérieusement touché à la tête, selon les informations recueillies par Europe 1. Le fonctionnaire, qui appartient à la Compagnie départementale d’intervention, a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger. La voiture, signalée volée, a été retrouvée un peu plus loin mais vide de ses deux occupants.
source : Europe 1 (28 février 2013)

Cran-Gevrier (74) : un véhicule traîne un policier sur une vingtaine de mètres

Dans l'agglomération d'Annecy, un véhicule a traîné un policier sur une vingtaine de mètres à Cran-Gevrier (Haute-Savoie) Dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 février, un policier a été traîné sur une vingtaine de mètres par une voiture à Cran-Gevrier, alors que les forces de l'ordre voulaient procéder au contrôle du véhicule. Le policier a été légèrement blessé. Il est 3h30 lorsqu'un véhicule de la brigade anticriminalité (BAC) du commissariat d'Annecy décide de contrôler un véhicule statique. À bord, cinq jeunes hommes, dont certains sont rapidement reconnus par la brigade. Un des policiers décide de sortir de son véhicule afin de procéder au contrôle de la voiture. C'est alors que le jeune conducteur démarre brusquement, afin de prendre la fuite. Le policier tente de retenir le fuyard et est emporté par le véhicule sur plusieurs mètres. Ce dernier est "légèrement blessé", a précisé le commissariat d'Annecy. Ce n'est que plus tard que les policiers finissent par mettre la main sur deux des individus présents dans la voiture au moment de l'incident. Ils ont été entendus comme témoins. Le conducteur du véhicule, lui, est toujours activement recherché par les forces de l'ordre. "On le connaît pour toutes sortes de faits incluant déjà le refus d'obtempérer", précise l'adjoint au commandant du commissariat d'Annecy.
source : France 3 (28 février 2013)

mardi 26 février 2013

Paris (75) : Silence et roses blanches pour les deux policiers tués

Entre 1500 et 2000 policiers ont participé à la marche blanche organisée ce mardi en hommage aux deux fonctionnaires de la BAC tués jeudi 21 février par un chauffard. Le cortège est parti à 15 heures de la porte Maillot pour rejoindre le centre de police situé 46, boulevard Bessières (17e).
Ni banderole, ni slogan, ni photo, c'est dans la plus grande sobriété que les policiers ont défilé ce mardi dans la capitale. Quelques heures après la cérémonie d'obsèques organisée à la Préfecture de police de Paris en présence du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls les policiers avaient décidé de rendre un dernier hommage à Boris Voelckel, 32 ans, et Cyril Genest, 40 ans, décédés jeudi dernier. Les deux fonctionnaires de la Bac (brigade anti-criminalité) de nuit de Paris ont perdu la vie sur le périphérique parisien après que leur véhicule a été percuté par un chauffard multirécidiviste. Un de leurs collègues, grièvement blessé, est toujours entre la vie et la mort. Le chauffard et son passager, âgés de 22 et 20 ans, ont été mis en examen et écroués samedi. Une "justice plus dure" "Nous, nos collègues, on ne les verra plus, et leurs enfants non plus a lancé un fonctionnaire sous le choc. Le chauffard, lui, est encore en vie". Revendiquant une "justice plus dure" à l'égard des délinquants, les policiers ont marché en silence, le visage marqué par le chagrin. Au milieu des quelques brassards de police, seul signe distinctif pour les manifestants en civil, des centaines de roses blanches dans les mains des fonctionnaires. "Je vais vous demander une minute de silence pour nos deux copains, nos deux camarades, qui ont été sauvagement assassinés" a dit un coéquipier des deux défunts avant de fondre en larmes devant l'entrée du centre de police du 46, boulevard Bessières. Le cortège s'est ensuite dispersé dans le calme, après que les policiers ont déposé un à un leur rose devant les portraits de Boris Voelckel, et Cyril Genest, "décédés en service au cours d'une mission de service le 21 février 2013".
source : Metro (26 février 2013)

samedi 23 février 2013

Toulouse (31) : Un motard de la police grièvement blessé

Un motard de la police nationale de la formation motocycliste urbaine a été grièvement blessé hier matin, à Toulouse, lors d'un accident de circulation à une intersection. Un automobiliste n'aurait pas respecté un arrêt à un céder le passage, à l'angle de la rue Salambo et de la rue Reyer. Le motard en patrouille à ce moment-là a été violemment heurté. Ce fonctionnaire de 39 ans a été transporté à l'hôpital Purpan. Il souffrait hier d'importantes blessures aux jambes, à la hanche et au bassin. Victime d'une hémorragie thoracique, il a subi une intervention chirurgicale dans l'après-midi. L'automobiliste a été contrôlé par les policiers, son dépistage d'alcoolémie s'est révélé négatif. De nombreux fonctionnaires de police ont exprimé leur solidarité à leur collègue hospitalisé.
source : La Dépêche du Midi (23 février 2013)

jeudi 21 février 2013

Paris (75) : Deux policiers tués dans une course-poursuite

Deux policiers ont été tués et un troisième blessé jeudi matin dans un accident survenu dans le nord de Paris sur le périphérique quand leur véhicule a été "percuté par l'arrière", a annoncé le porte-parole du ministère de l'Intérieur. L'accident s'est produit sur le périphérique intérieur entre la porte de Clignancourt et la porte de la Chapelle, selon le ministère. Selon les premiers éléments, le véhicule des policiers, qui étaient en mission, a été percuté par l'arrière par une autre voiture dans des circonstances qui restent à déterminer. D'après les informations d'Europe 1, il s'agit d'une course-poursuite qui a mal tourné.
source : Le Parisien (21 février 2013)

samedi 2 février 2013

Mazamet (81) : Il blesse un policier

Patrouillant en centre ville, dans la nuit de jeudi à vendredi, les policiers ont reconnu deux jeunes mineurs qu'ils ont tenté de contrôler et de ramener au commissariat afin d'alerter les parents. Le plus âgé, 15 ans, fait l'objet d'un ordre à comparaître dans le cadre de deux affaires de vols. Il a tenté de soustraire à son arrestation, se dégageant de l'interpellation en se cabrant et poussant des pieds la porte du véhicule des forces de l'ordre. Dans la foulée, son frère s'est enfui, en revanche il a pu être maîtrisé. Dans l'échauffourée, un agent de police a été blessé à la main, par la porte, et il fait l'objet d'un arrêt de travail de 5 jours. Hier, jusqu'à 17h, le jeune garçon a été placé en garde à vue et auditionné. Pour les derniers faits, le parquet de Castres devra se prononcer s'il y a eu intention manifeste de blesser. En revanche, pour les faits antérieurs, il a pu répondre aux questions, et son dossier sera jugé par le tribunal correctionnel de Castres.
source : La Dépêche du Midi (02 février 2013)

Conflans-Sainte-Honorine (78) : grosse bagarre au commissariat

Quatre hommes, âgés de 19 à 41 ans, comparaissaient ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines), après une grosse bagarre survenue mercredi soir au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). L'affaire commence dans la soirée de mercredi dans un restaurant chinois de la ville. Un groupe de convives, originaires de la communauté des gens du voyage, boit plus que de raison. En état d'ivresse à la fin du repas, les clients refusent de payer l'addition et sèment le désordre dans l'établissement. Les policiers, alertés, arrivent sur place, interpellent un jeune homme, le ramènent au commissariat et le placent en garde à vue. La «discussion» dégénère Quelques membres de sa famille ne l'entendent pas de cette oreille et se rendent à l'hôtel de police, bien décidés à contester cette arrestation. La discussion dure quinze minutes puis dégénère en bagarre générale. Résultat : quatre policiers victimes de diverses blessures, dont une épaule démise et un doigt cassé. La partie adverse s'en sort avec des bosses et des ecchymoses. Lors de l'audience au tribunal, les quatre prévenus ont avancé que les policiers avaient débuté les hostilités. Une version contredite par les fonctionnaires victimes. Trois des pugilistes ont été condamnés à des peines de 5 à 7 mois de prison avec sursis. Le quatrième a été relaxé.
source : Le Parisien (1er février 2013)