Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 30 juin 2008

Longjumeau (91) : Des policiers visés par des tirs lors d'une course poursuite

Les malfaiteurs ont tiré à sept reprises lundi matin, sans faire de blessé, vers des policiers qui les avaient pris en chasse sur la N20 dans l'Essonne à hauteur de Longjumeau (Essonne) après un braquage, a-t-on appris de source judiciaire et auprès des gendarmes.

Vers 10H30, les trois malfaiteurs cagoulés munis d'un fusil à pompe et d'une ou plusieurs armes de poing ont braqué un magasin Tati à Villebon-sur-Yvette (Essonne), pour un préjudice de 1.400 euros.

Grâce au signalement du véhicule, une grosse cylindrée de couleur claire, une patrouille de police s'est lancée à sa poursuite, selon les gendarmes.

A hauteur de Longjumeau sur N20, les policiers ont essuyé au total sept tirs qui ne les ont pas atteints, selon la gendarmerie.

Les circonstances exactes de ces tirs n'avaient pu être établies avec certitude lundi en fin de journée.

On ignore pour l'heure si un ou plusieurs des malfaiteurs ont ouvert le feu, mais selon les premiers éléments de l'enquête, le passager arrière de la voiture a fait usage de son arme. Les braqueurs ont réussi à prendre la fuite.

Les policiers n'ont quant à eux pas utilisé leurs armes de service, en l'état actuel des investigations.

Le directeur du magasin braqué a été blessé à la tête après avoir reçu un coup de crosse.

Le trafic a été coupé sur la N20 en direction de Paris à la mi-journée, le temps pour les gendarmes d'effectuer des constatations sur place, selon le Centre régional d'information et de coordination routière (CRICR).

L'enquête a été confiée à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Paris.

"Encore une fois, nous sommes passés près du drame avec des individus décidés à tuer +du flic+", a écrit Alliance, second syndicat de gardiens de la paix, dans un communiqué, en apportant "tout son soutien" aux trois policiers.

Le syndicat demande que "tout soit fait pour retrouver ces individus", et demande "des renforts conséquents en effectifs sur le département".

source : AFP (30 juin 2008)

vendredi 27 juin 2008

Angoulême (16) : Le jeune fuyard fait chuter le motard

Il a 18 ans et quatre mois. Une mère, quatre frères et soeurs. Pas de diplôme, ni de formation. Il passe juste son permis de conduire depuis deux mois. Et puis, il a une copine qui a le permis. Alors, sur Internet, il achète une Renault 5 pour 290 euros. Une vraie « poubelle » dont il a pris le volant avec quatre copains ce mercredi en plein milieu d'après-midi. Il n'avait pas bouclé sa ceinture. Deux motards l'ont croisé et lui ont demandé de s'arrêter. Il a refusé : il avait quelques grammes de haschisch sur lui.

S'en est suivi une course-poursuite sur le boulevard Besson-Bey, le rond-point Saint-Antoine et le boulevard de Bretagne à Angoulême. Dans la voiture, les copains crient au conducteur de s'arrêter. Mais il n'obtempère pas. Sur le boulevard bleu, un motard réussit à le dépasser et tente de ralentir sa course en provoquant un bouchon. Mais comme le jeune conducteur se sent pris au piège, il accélère, renverse le motard et continue sa route. « J'ai regardé dans le rétroviseur s'il se relevait ; je ne voulais pas lui faire du mal. Je m'excuse. »

Le gamin continue pourtant sa route jusqu'au quartier de Basseau. Là, une voiture de la brigade anticriminalité se met en travers de la route pour stopper le fuyard, qui choisit toutefois de prendre le trottoir. Il sera arrêté par un plot en béton. Aussitôt, ses quatre copains sortent de la Renault 5 et foncent sur le policier, qui tenait un flash-ball à la main et qui a dû en faire usage en tirant en l'air. Le jeune conducteur est touché par ricochet.

Hier, après une nuit de garde à vue, le jeune prévenu a présenté ses excuses. « Je voulais juste rentrer chez moi. » Devant sa mère en larmes, il a dit ses regrets. Le tribunal a estimé, comme le demandait le substitut Emmanuelle Sabourault, que ce comportement méritait six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de soin, de travail ou de formation et de rembourser les parties civiles.

source : Sud Ouest (27 juin 2008)

mercredi 25 juin 2008

Colmar (68) : Il fonce sur une voiture de police, un policier blessé

Le jeune Colmarien circulait sans assurance. Est-ce pour cette raison qu'il a refusé de s'arrêter quand les policiers lui ont fait signe et a foncé sur la voiture de police ? Une patrouille a tenté de le contrôler hier vers 15 h 30 rue de Budapest. Il n'a pas obtempéré et a pris la fuite. Un autre équipage qui participait à un contrôle routier est intervenu et a pu interpeller l'individu.
Agé d'une vingtaine d'années, le jeune conducteur, déjà connu de la police avait entre-temps foncé sur le véhicule de police, heurtant également la voiture d'un particulier. Un policier a été légèrement blessé à une jambe. L'automobiliste a été placé en garde à vue.

source : DNA (25 juin 2008)

Decazeville (12) : Le policier se blesse lors d'une course-poursuite

Un policier decazevillois, brigadier-chef âgé de 53 ans, a été grièvement blessé jeudi dernier à 4 heures du matin lors d'une course-poursuite.

Cette nuit-là, un équipage de deux policiers decazevillois est intrigué par le comportement d'un individu. Ils s'approchent de ce dernier pour un simple contrôle de routine. À leur vue, l'individu s'enfuit en courant. Immédiatement, les policiers se mettent à sa poursuite et c'est lors de cette course-poursuite, que le brigadier-chef est monté sur un mur de clôture. Il a alors glissé et fait une chute d'environ 2,5 à 3 mètres en contrebas lui occasionnant une perte de connaissance et divers traumatismes et fractures nécessitant une hospitalisation et une opération.

« Notre collègue souffre de multiples fractures à un poignet qui ont nécessité la pose de trois broches. Il s'est aussi cassé une épaule et brisé plusieurs côtes», souligne Jacques Douziech, membre du bureau départemental Alliance Police Nationale.

«Cet accident rappelle les faits de la nuit du lundi 9 juin 2008 où lors de l'incendie d'un appartement rue Clémenceau, quatre policiers ont, au péril de leur vie, sauvé une personne de la fumée et des flammes et ont tenté, en vain, d'en sauver une seconde avant l'arrivée des pompiers», ajoute le syndicaliste policier vant d'ajouter:

«Les deux policiers de l'initiative du 19 juin sont les mêmes que ceux de l'intervention du 9 juin. Je tiens en outre à ajouter que le travail des policiers ne s'arrête pas à des statistiques comptables (faits élucidés/fonctionnaires de police) qui ne révèlent en rien la totalité du travail de terrain des grandes et petites circonscriptions de police. Les policiers courent encore derrière -et attrappent- les auteurs de faits répréhensibles, 24 heures sur 24 et 365 jours par an. »

Hier soir, le brigadier-chef decazevillois était toujours hospitalisé à Decazeville.

source : la Dépêche du Midi (24 juin 2008)

Auch (32) : Attaqués par un chien, les policiers tirent

Les policiers intervenaient pour une altercation entre deux individus dans un appartement lorsque l'un d'entre eux a été mordu.


Lundi soir, dans le vieil Auch. Une altercation, sur fond d'alcool, éclate entre deux individus dans un appartement du premier étage du 1 de la rue Caumont, à Auch. Le ton monte et les policiers, prévenus, interviennent. Au cours de l'intervention qui se déroulera au premier étage et dans le hall de l'immeuble, Rocco, un dogue argentin appartenant au locataire de l'appartement concerné, mord l'un des policiers au bras. Selon certaines sources, le propriétaire du dogue argentin aurait lâché le chien sur les forces de l'ordre. Celles-ci répliquent, tirent à quatre reprises, touchent le chien.

« On se serait pas cru en France, certainement pas à Auch. Il y avait 15 pompiers, 10 policiers, la rue a été bloquée par des camions pendant deux heures », raconte un témoin. « On était en train de manger, les fenêtres ouvertes, raconte un autre. On a entendu comme des coups de feu. Il y avait un camion dans la rue.

[…] J'ai vu deux personnes menottées être mises dans un fourgon, elles se disputaient, enfin, surtout une. 10 minutes/un quart d'heure après, en regardant à nouveau, j'ai vu les pompiers avec une cage, ils avaient une espèce de barre avec un collier pour neutraliser les chiens et ils sont partis. Encore plus tard, en promenant mon chien, j'ai vu des traces de pattes ensanglantées ». « Ils ont attendu une demi-heure que les pompiers viennent récupérer le chien, poursuit un autre témoin. Le chien s'est relevé et est rentré seul dans la caisse.[…] Quand ils l'ont mis dans la cage, il n'a pas aboyé, pas crié, il était couvert de sang, il était debout, il ne boitait pas ». Il mourra plus tard. Hier après-midi, presque 24 heures après les faits, les marques de ce qui s'est passé étaient encore visibles dans le hall de l'immeuble. Les deux personnes impliquées dans l'altercation ont été interpellées lundi soir et placées en garde à vue, laquelle devait se prolonger jusqu'à aujourd'hui.
source : La Dépêche du Midi (25 juin 2008)

mardi 24 juin 2008

Agde (34) : L'Agathois a "la phobie" des forces de l'ordre...

"Coup de boule", mobilier brisé, crachats... Les policiers d'Agde ne sont pas près d'oublier le passage de ce jeune homme de 36 ans dans leurs murs, le 17 avril dernier.
Cet homme était convoqué, mercredi après-midi, devant le tribunal correctionnel de Béziers pour outrage envers des personnes dépositaires de l'autorité publique, rébellion, dégradation volontaire. Tout commence ce jour-là, à Agde, par quelques coups de klaxon intempestifs en ville et des crachats de l'automobiliste en colère. Une patrouille de la police intervient rapidement. Là, « il s'est mis à cracher sur les policiers, relate Jean-Philippe Lejeune, le président du tribunal, il a ensuite opposé une résistance, s'est débattu, a tenté de donner des coups et a donné un coup de tête à un policier, le tout sous l'empire d'un état alcoolique. » Une chaise et des lambris cassés au sein du commissariat viendront alourdir la facture.
M e Danjou, avocat du policier victime d'un coup, qui s'est constitué partie civile, demande un dédommagement.
Le procureur Jourdain évoque une attestation médicale, document qui fait état des soins engagés par le prévenu, qui serait, selon un médecin, de nature « phobique envers les personnes dépositaires de l'autorité publique ». Avant de requérir à son encontre une peine de trois mois de prison avec sursis, assortie d'une période de mise à l'épreuve.
« Son casier est le reflet de cette aversion » jugée pathologique envers les représentants de l'autorité, rebondira maître Caniez, pour la défense, en soulignant les démarches médicales engagées par son client : « Il a plus besoin de soins » .
Le président du tribunal correctionnel, après avoir demandé au prévenu d'arrêter de mâchouiller son chewing-gum, l'a condamné à trois mois de prison avec sursis, assortis d'une période de mise à l'épreuve avec obligation de soins d'une durée de deux ans. Et à verser 800 €, dont 500 € de dommages et intérêts.

source : Midi Libre (21 juin 2008)

lundi 23 juin 2008

Bordeaux (33) : Trois mois ferme pour violences à Paludate

Une jeune femme en état d'ivresse avait agressé des policiers samedi

« Le quai de Paludate que j'ai connu autrefois n'a plus rien à voir avec celui d'aujourd'hui. »

La réalité énoncée hier devant le tribunal correctionnel de Bordeaux par l'avocat de la défense, Me Alexandre Novion, n'a pas manqué de provoquer l'hilarité générale. Pourtant, c'est bel et bien dans ce « commerce de la nuit », selon ses propres termes, que Linda Lazreg, bordelaise de 29 ans, a été interpellée dans la nuit du 14 juin pour avoir opposé une violente résistance aux policiers devant une boîte de nuit.

En état d'ivresse, la jeune femme s'en est prise à un des videurs de l'établissement auquel elle reprochait d'avoir trop longtemps attendu le retour de son sac à main. Venus pacifier une fin de soirée mouvementée à proximité des lieux, deux policiers ont demandé par trois reprises à la prévenue de bien vouloir quitter les lieux. Devant son refus d'obtempérer, ils ont décidé de la placer en dégrisement. Mère de trois enfants, Linda Lazreg aurait alors insulté ses interlocuteurs avant de leur porter des coups puis de cracher au visage de l'un des deux fonctionnaires, en l'occurrence une femme. Désignant l'agresseur comme une « personne à embrouilles », le procureur de la République, Jérôme Bourrier, a requis six mois de prison dont trois avec sursis pour Linda Lazreg. « Il faut être très vigilant avec toutes ces violences et rébellions envers les forces de l'ordre », a-t-il argumenté. Ses réquisitions ont été suivies par le tribunal.

source : Sud Ouest (17 juin 2008)

Angoulême (16) : L'auteur des coups de feu sur la police condamné

Mario Visse, 29 ans, a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et a écopé de trois ans de prison ferme

Le dispositif policier, hier après-midi autour du palais de justice, était important. Mario Visse, l'auteur présumé des coups de feu sur des policiers dans la nuit de lundi à mardi, y était jugé en comparution immédiate (voir « Sud Ouest » du 18 juin). Une fusillade qui avait entraîné l'arrivée du groupe d'intervention de la police nationale (GIPN).

L'intéressé a écopé de quatre ans de prison, dont un avec sursis, et une mise à l'épreuve pendant deux ans, d'une obligation de travailler et de verser à chacun des cinq agents de police qui se portaient partie civile 1 000 euros. De plus, il lui est interdit, à l'avenir, de détenir des armes.

Bref rappel des faits. Dans la nuit du 16 au 17 juin, une patrouille de police repère un véhicule tous feux éteints, près du Leader Price de Girac, qui tire un tracteur de jardinage sur une remorque. Les deux occupants de la voiture, qui viennent de voler l'engin, prennent la fuite en voyant qu'ils vont être contrôlés et se réfugient dans un pavillon du quartier des Marais de Grelet. De là, des coups de feu sont tirés en direction des forces de l'ordre. Retranchés dans leur maison, les membres d'une même famille se rendront en voyant les hommes d'élite de la police.

Deux versions des faits.

En garde à vue, Valentino Maigret, 18 ans, avoue qu'il est l'auteur du vol du tracteur. Il s'en est tiré avec quatre mois de prison avec sursis. Il dit également que son frère aîné, Mario Visse, était avec lui. Ce dernier, qui reconnaît avoir tiré les coups de feu avec un fusil de chasse, confirme cette version, avant de revenir sur ses déclarations lors de sa présentation au procureur adjoint, Stéphanie Veyssière.

L'un des éléments de sa défense était en effet de dire qu'il ne savait pas qu'il y avait des policiers dehors. « Je croyais qu'on était en danger. On avait déjà eu plusieurs histoires avec des gens de Basseau et une autre famille de la communauté des gens du voyage. J'ai tiré en l'air », a-t-il expliqué à la barre.

« Lorsque j'ai dit à M. Visse que, s'il était l'un des auteurs du vol de tracteur, il savait parfaitement qu'il était poursuivi par la police, il s'est rétracté », a indiqué l'adjointe du procureur. Les policiers qui sont intervenus ont également affirmé qu'ils avaient entendu des impacts de balle à moins d'un mètre d'eux

source : Sud Ouest (20 juin 2008)

Toulouse : 11 CRS blessés et 10 personnes interpellées après des incidents hier vers 3 heures.

Fête de la musique : Affrontements entre policiers et émeutiers place Saint-Pierre

Bagarres entre bandes éméchées, VélôToulouse volés et dégradés ou petits trafiquants de shit arrêtés, la fête de la musique cuvée 2008, à Toulouse, a égrené son lot annuel d'incidents dans la nuit de samedi à dimanche. Un pic de violence atteint place Saint-Pierre alors que les concerts et les festivités étaient terminés.

Entre 3 heures et 4 heures, sur cette place très fréquentée, environ 200 jeunes ont provoqué les forces de l'ordre en jetant des bouteilles de bière en direction des véhicules de police et des CRS. Ces derniers ont riposté avec des bombes lacrymogènes pour disperser les fauteurs de trouble. La charge des policiers s'est soldée par dix interpellations. Au cours de ces affrontements, 11 policiers ont été légèrement blessés, deux ont été conduits à l'hôpital et l'un d'eux souffrait d'une fracture du doigt. Hier en fin de journée, sur les dix jeunes arrêtés, deux se trouvaient encore au commissariat central. Ils pourraient être déférés aujourd'hui en vue d'une probable comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.

En banlieue aucun incident comparable à celui de la place Saint-Pierre. Le centre opérationnel de la gendarmerie a enregistré au cours de cette soirée spéciale 400 appels téléphoniques. Un nombre comparable à un week-end normal.

source : La Dépêche du Midi (23 juin 2008)

dimanche 22 juin 2008

Mont de Marsan (40) : Une rixe a éclaté dans la nuit de jeudi. Bilan : trois blessés dont deux policiers

À croire que cela devient une habitude. Depuis le début de l'année, les nuits montoises, et principalement celles du week-end, sont régulièrement le théâtre de bagarres. La dernière en date remonte à la nuit de jeudi à vendredi.

Que s'est-il passé ?

Les versions divergent. La scène se situe place Saint-Roch, en plein centre-ville de Mont-de-Marsan. Il est 2 heures. Le bar « Le 1900 » s'apprête à fermer ses portes ; les derniers clients sirotent leur verre en terrasse. Un groupe est attablé lorsqu'un homme s'approche et engage la conversation. Cet ancien international de basket du Cameroun, est de passage à Mont-de-Marsan pour son travail. Selon plusieurs témoins, la situation dégénère, sans raison apparente, au bout d'un quart d'heure. L'ancien sportif, au gabarit impressionnant, aurait giflé à plusieurs reprises l'un des jeunes avec qui il discutait. Le groupe se serait alors réfugié sans succès dans le bar.
C'est là que cinq policiers interviennent. « À leur arrivée, il s'est montré très agressif et les a insultés copieusement », assure l'un des témoins. Selon la police, l'homme aurait refusé de se rendre et se serait rebellé, obligeant les fonctionnaires à avoir recours à la force pour le maîtriser.

D'après des sources proches du mis en cause, l'intervention policière aurait été « particulièremlent musclée ». « Il était incontrôlable », affirme un autre témoin de la scène. Bilan, trois blessés : l'ancien basketteur, dont une vielle blessure au genou aurait été réveillée, et deux policiers. Souffrant de luxations, les deux agents ont été mis en arrêt de travail pendant 20 jours. L'un d'entre eux a déposé plainte. Leur agresseur présumé, inconnu de la justice jusqu'alors et dont le taux d'alcool dans le sang était de près de 2 grammes au moment des faits, a été présenté hier après-midi au parquet de Mont-de-Marsan et libéré sous contrôle judiciaire. Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel le 8 juillet prochain.

source : La Dépêche du Midi (22 avril 2008)

mercredi 11 juin 2008

Nantes (44) : Séropositif, il crache du sang sur un policier

Interpellation à risques pour un jeune adjoint de sécurité, dimanche, à Nantes. Un homme l'a menacé de contamination. Il pourrait être mis en examen pour « administration de substance dangereuse ».
L'affaire surprendrait presque, dans les couloirs du commissariat central de Nantes. « Des policiers traités en urgence pour des risques de contaminations au HIV ou à l'hépatite C ? Ça arrive en moyenne une fois par mois », soupèsent plusieurs enquêteurs. Cette fois, le parquet de Nantes a décidé de marquer le coup. Et a demandé l'ouverture d'une information judiciaire.

« Je suis séropositif, tu vas choper le sida », aurait menacé, en substance, cet homme de 27 ans en s'adressant à un jeune adjoint de sécurité venu l'interpeller.

Il est 14 h, dimanche, dans le hall de la gare de Nantes. L'agresseur, un habitant de Couëron, commune de l'agglomération nantaise, s'en prend à son ex-petite amie, âgée de 36 ans. Violemment. Suffisamment, en tout cas, pour que les policiers soient sollicités.

Six mois de surveillance médicale

À leur arrivée, le suspect a le visage en sang, résultat d'une bagarre précédente, aurait-il déclaré par la suite. « Il est aussi très excité », précisent les policiers. Et a beaucoup bu. L'adjoint de sécurité tente de le pousser dans le véhicule de police.

C'est à ce moment-là que l'homme le menace et lui balance au visage un crachat mêlé de sang, apprend-on de source judiciaire. Le hic, c'est que le policier, qui se trouvait alors très près de son agresseur, en reçoit un peu dans la bouche.

Le jeune policier a été immédiatement évacué vers le CHU pour y subir un traitement d'urgence et le Couëronnais placé en garde à vue. Pendant les auditions, il a expliqué qu'effectivement, il était séropositif depuis quinze ans.

Le parquet de Nantes, où il a été déféré hier, demandait sa mise en examen pour violence sur agent de la force publique et pour violence sur sa concubine. Néanmoins, la qualification judiciaire pourrait aussi évoluer vers l'« administration de substance dangereuse » si la contamination s'avérait effective. Ce qu'on ne saura pas avant au moins trois mois.

La victime va devoir se plier à six mois de surveillance médicale, « ce qui est extrêmement pénible », confie l'un de ses collègues. Heureusement, si les menaces ne sont pas rares, les contaminations, elles, le sont

source : Ouest France (11 juin 2008)

dimanche 8 juin 2008

Borny (57) : Mini-émeute

Appelée, vendredi soir, pour une dispute familiale dans un appartement, non loin du boulevard d'Alsace, à Borny, une patrouille de police est violemment prise à partie par un groupe d'une quinzaine de jeunes. Quelques projectiles sont jetés en direction des policiers et de leurs véhicules. Les deux agents font rapidement appel à la Bac pour leur venir en aide.
Finalement, deux majeurs de 21 ans, connus des services de police, ont été interpellés pour outrages et incitation à l'émeute. Alors qu'ils étaient toujours en garde à vue, hier, en fin d'après-midi, les deux protagonistes persistaient à nier les faits. Blessé d'un coup de pied au visage, un des policiers s'est vu prescrire une ITT (Incapacité temporaire totale) de quatre jours.

source : Le Républicain Lorrain (08 juin 2008)

vendredi 6 juin 2008

Conflans (54) : Frères d'ivresse

Drôle de fin de soirée devant le commissariat, ce samedi à Conflans. Vers 23 h 30, après une sortie bien arrosée, une douzaine de jeunes du secteur discutent devant l'hôtel de police, lorsqu'une bagarre éclate au sein du groupe.
Le brouhaha causé par l'altercation alerte les policiers. Ceux-ci s'interposent et décident d'interpeller les deux opposants. Le premier, un Jarnysien d'environ 25 à 30 ans, se laisse faire. Le second, un mineur de 17 ans, se rebelle et lance des injures. En haut des escaliers du commissariat où il est emmené, il se débat et bouscule l'un des fonctionnaires qui chute et glisse au bas des marches. Le garçon est ensuite placé en garde à vue pour outrage à agent et rébellion. Le 16 juin prochain, il répondra de ses actes devant le tribunal de Briey.
Cinq jours plus tôt, les services de police avaient déjà été confrontés à une situation similaire. Devant le cinéma de Conflans, lundi soir, une patrouille était intervenue auprès d'un groupe de jeunes pour leur demander de ramasser leurs diverses bouteilles et les inviter à partir. L'un d'eux, visiblement ivre, s'était alors rebellé, puis débattu lorsque les gardiens de la paix avaient cherché à l'interpeller. Ce Jarnysien de 23 ans n'est autre que le frère du premier fauteur de trouble.
Tout comme lui, il a été placé en garde à vue pour outrage à agent rébellion et comparaîtra devant le tribunal de Briey, en date du 9 septembre prochain.

sourec : Le Républicain Lorrain (06 juin 2008)

Montreuil (93) : Affrontements avec la police

Des affrontements se sont produits mercredi soir à Montreuil (Seine-Saint-Denis) entre la police et des manifestants qui exigeaient la libération d'un sans-papiers interpellé dans la journée.

Huit personnes ont été arrêtées. Trois d'entre elles étaient en garde à vue jeudi soir.

Ces personnes sont suspectées de «violences volontaires» sur des policiers, ainsi que de «dégradations» pour deux d'entre elles.

Les manifestants et des témoins dénonçaient hier «une riposte disproportionnée» des forces de l'ordre de l'ordre. La police explique qu'il y a eu tentative d'envahissement du commissariat, et des agressions commises contre les fonctionnaires.

source : leparisien.fr(06 juin 2008)

Vaux-sur-Seine (78) : Arrêtée après avoir renversé un policier

Une femme de 24 ans a été interpellée hier matin à son domicile avant d'être placée en garde à vue au commissariat des Mureaux. La justice lui reproche d'avoir blessé un policier à Vaux-sur-Seine. Les faits remontent à jeudi soir.

Vers 21 h 30, les hommes de la brigade anticriminalité (BAC) repèrent une voiture volée. Ils se cachent et attendent que le ou les voleurs viennent la chercher.

Quelques minutes plus tard, ils aperçoivent un couple à l'intérieur d'une Renault Clio. L'homme descend du véhicule et entre dans la voiture volée. Il démarre mais, quelques mètres plus loin, les fonctionnaires le bloquent. Ce jeune homme de 21 ans, déjà bien connu des policiers, n'oppose aucune résistance.

La jeune femme démarre en trombe

Mais, alors que les forces de l'ordre s'approchent de la Clio, la conductrice, Lucie, démarre en trombe, renverse l'un des policiers et réussit à prendre la fuite.

« L'agent a été blessé au genou et aux cervicales, précise un enquêteur. Mais ses jours ne sont pas en danger. »

Dans la foulée, le jeune homme est placé en garde à vue pour recel de vol et les recherches sur la jeune femme continuent.

Vers 9 heures hier matin, les policiers interpellent Lucie à son domicile. « Nous n'avons eu aucune difficulté à la retrouver, elle est déjà connue de nos services », précise le même policier. Les jeunes gens sont placés en garde à vue et passent aux aveux lors des interrogatoires. « La jeune femme affirme qu'elle n'a pas vu le policier », précise une source proche de l'enquête. Le couple devrait être présenté au parquet de Versailles aujourd'hui en vue d'un jugement en comparution immédiate lundi.

source : Le Parisien (31 mai 2008)

Béziers (34) : Policiers blessés

L'UNSA et Alliance police ont immédiatement réagi en condamnant « violemment » les actes de violences dont ont été victimes deux policiers, jeudi après-midi, dans le quartier de La Devèze à Béziers (ML d'hier). Lors d'un contrôle routier, les deux motards ont tenté d'intercepter un individu sur un scooter, en échappement libre, après une course poursuite. Le conducteur refusant le contrôle, un des deux motards a procédé à son interpellation. Plusieurs individus sont intervenus en rouant de coups le policier pour libérer la personne interpellée.

Le deuxième motard a reçu une pierre lancée par un individu.
Le fonctionnaire a continué sa route pour s'éloigner des agresseurs et s'est arrêté car il ne pouvait plus conduire. Selon les deux syndicats de police, le bilan est le suivant : un policier est victime d'une entorse du poignet droit, fêlure de deux côtes, contusions ; le second, d'une fracture ouverte du bras. L'UNSA police « déplore que cet acte inqualifiable, commis en bande organisée, fasse une fois de plus la démonstration de l'une de nos revendications : la dangerosité et la pénibilité du métier sur les différentes missions ».

Le syndicat Alliance police nationale espère, lui, que « des sanctions pénales lourdes seront prises afin de dissuader ces délinquants de persévérer dans ce type de comportement, malheureusement trop fréquent ». Les deux jeunes interpellés ont été placés en garde à vue, jeudi soir, et présentés au parquet hier après-midi.

source : midilibre.com (31 mai 2008)

Orange (84) : Pris d'un coup de folie il blesse un policier

Jeudi vers 20h30, au parc d'attraction installé près du hall des expositions, un forain est pris d'un coup de folie. Armé d'un fusil, il détruit tout dans sa caravane. A leur arrivée sur les lieux, les policiers entendent un coup de feu; une femme hurle "Il a tiré! Il a tiré!". Encerclé et sommé de sortir, le forcené obéit. Sans arme, il est rapidement maîtrisé par les forces de l'ordre.

C'est alors que l'individu se saisit d'une jante et se met à les frapper, blessant l'un d'eux aux côtes avant d'être finalement conduit au commissariat. Une expertise psychiatrique a établi qu'au moment des faits, ses sens étaient altérés, mais qu'il était responsable de ses actes. Accusé de "mise en danger de la vie d'autrui", il a été présenté hier devant un magistrat du parquet de Carpentras.

Source : la provence.com (02 juin 2008)

Beausoleil (06) : Un policier tué en intervention, fauché par une voiture près de Menton

Un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Menton est décédé mercredi soir après avoir été fauché par une voiture alors qu'il était en train de sécuriser un accident de la route sur la commune de Beausoleil (Alpes-Maritimes), a indiqué la préfecture des Alpes-Maritimes.

La victime, âgée d'une trentaine d'année, a été renversée vers 23h15 par une voiture arrivée "à vive allure" sur les lieux où une équipe de policiers était en train d'intervenir après un premier accident de la route, selon une porte-parole de la préfecture.

La voiture qui a renversé le policier a été stoppée par l'impact. L'agent est mort sur le coup. "Choqué", le conducteur du véhicule a été hospitalisé à Monaco. Il s'agit d'un homme de nationalité italienne qui se trouvait seul à l'intérieur de la voiture de type fourgonette.

Des examens toxicologiques seront pratiqués sur le conducteur une fois qu'il aura reçu les soins nécessaires.

"Il est trop tôt pour déterminer la vitesse de la voiture mais il semble qu'elle était excessive", a indiqué à l'AFP Pierre-Marie Bourniquel, directeur départemental de la sécurité publique des Alpes-Maritimes qui s'est rendu sur les lieux aux côtés du préfet Dominique Vian.

Tous deux ont fait part de leur "très grande émotion" après le décès du policier.

Ce dernier s'était rendu, avec trois autres collègues, sur la zone où venait de se produire un premier accident matériel impliquant une voiture. Sur la route départementale rendue glissante par la pluie, un conducteur avait perdu la maîtrise de son véhicule. L'équipe de la BAC devait sécuriser l'endroit.

Voyant venir un scooter sans lumière, le policier accidenté s'était dirigé vers lui pour l'arrêter lorsque le second véhicule a surgi et l'a renversé, a décrit M. Bourniquel.

mardi 3 juin 2008

Strasbourg (67) : Un prévenu s'évade du tribunal de Strasbourg et blesse un policier

Un homme de 27 ans installé sur le banc des prévenus au tribunal de Strasbourg a pris la fuite mardi après-midi en blessant un policier avant d'échapper à ses poursuivants, a-t-on appris auprès du parquet et de la police. Il était 15H30 dans la salle d'audience des comparutions immédiates lorsque l'homme poursuivi pour violence et dégradation s'est brusquement levé bousculant un policier dont la tête a alors violemment heurté un banc provoquant une plaie ouverte au niveau du cuir chevelu. L'homme a ensuite enjambé le box des prévenus et les bancs du public pour se ruer vers la porte, aidé par sa compagne qui a gêné un policier qui tentait de le rattraper. A sa sortie du bâtiment, le fuyard a vainement tenté d'extraire une automobiliste de sa voiture avant de s'en prendre à une cycliste qui a refusé de lâcher son vélo. Il a alors pris la fuite à pied et n'avait pas été retrouvé en début de soirée. Sa compagne a été interpellée et placée en garde à vue pour complicité d'évasion. Le policier blessé a été conduit aux urgences où on lui a posé plusieurs points de suture. Dans la nuit de lundi à mardi, le prévenu avait frappée son ancienne amie puis mis le feu à sa voiture. Alertée par un témoin, la police l'avait interpellé.

source : AFP (03 juin 2008)