Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 27 juin 2008

Angoulême (16) : Le jeune fuyard fait chuter le motard

Il a 18 ans et quatre mois. Une mère, quatre frères et soeurs. Pas de diplôme, ni de formation. Il passe juste son permis de conduire depuis deux mois. Et puis, il a une copine qui a le permis. Alors, sur Internet, il achète une Renault 5 pour 290 euros. Une vraie « poubelle » dont il a pris le volant avec quatre copains ce mercredi en plein milieu d'après-midi. Il n'avait pas bouclé sa ceinture. Deux motards l'ont croisé et lui ont demandé de s'arrêter. Il a refusé : il avait quelques grammes de haschisch sur lui.

S'en est suivi une course-poursuite sur le boulevard Besson-Bey, le rond-point Saint-Antoine et le boulevard de Bretagne à Angoulême. Dans la voiture, les copains crient au conducteur de s'arrêter. Mais il n'obtempère pas. Sur le boulevard bleu, un motard réussit à le dépasser et tente de ralentir sa course en provoquant un bouchon. Mais comme le jeune conducteur se sent pris au piège, il accélère, renverse le motard et continue sa route. « J'ai regardé dans le rétroviseur s'il se relevait ; je ne voulais pas lui faire du mal. Je m'excuse. »

Le gamin continue pourtant sa route jusqu'au quartier de Basseau. Là, une voiture de la brigade anticriminalité se met en travers de la route pour stopper le fuyard, qui choisit toutefois de prendre le trottoir. Il sera arrêté par un plot en béton. Aussitôt, ses quatre copains sortent de la Renault 5 et foncent sur le policier, qui tenait un flash-ball à la main et qui a dû en faire usage en tirant en l'air. Le jeune conducteur est touché par ricochet.

Hier, après une nuit de garde à vue, le jeune prévenu a présenté ses excuses. « Je voulais juste rentrer chez moi. » Devant sa mère en larmes, il a dit ses regrets. Le tribunal a estimé, comme le demandait le substitut Emmanuelle Sabourault, que ce comportement méritait six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de soin, de travail ou de formation et de rembourser les parties civiles.

source : Sud Ouest (27 juin 2008)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

toujours des regrets c'est facile....