Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 29 mai 2009

Dieppe (76) : un agent de police percuté par un scooter

Mercredi 27 mai 2009, vers 18 heures sur la rue Chanzy à la sortie de Dieppe, une voiture de police avec deux fonctionnaires s’arrête pour effectuer des contrôles de routine sur les automobilistes et cyclomotoristes. Un des policiers veut stopper un scooter. Il effectue les gestes réglementaires et c’est alors que le cyclomotoriste ne freine pas et percute très violemment l’agent de la circulation, âgé de 40 ans. Celui-ci est sévèrement touché et tombe sur le sol. Il sera hospitalisé avec une fracture de la clavicule et de multiples contusions nécessitant six semaines au moins d’arrêt de travail. Son collègue intervient et appelle les secours tout en voyant le cyclomotoriste s’enfuir à pied vers la ligne de chemin de fer située juste à côté. D’autres policiers avertis de ce grave accident et la fuite de l’individu ont pu l’interpeller aux abords de la gare SNCF de Dieppe alors qu’il courait encore. L'Arquais, âgé de 28 ans regagnait son domicile après sa journée de travail. Il a été placé immédiatement en garde à vue et les policiers enquêteurs se chargent de connaître les circonstances exactes de cet accident touchant un fonctionnaire de police en service.

source : Paris Normandie (29 mai 2009)

mardi 26 mai 2009

Amiens (80) : échauffourées entre jeunes et policiers

La situation était calme à Amiens-Nord, vendredi matin, au terme d'une nuit marquée par des échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre débutées jeudi en fin d'après-midi, après la mort dans la matinée d'un jeune motard victime d'un accident, selon la préfecture.

Onze voitures et trente poubelles ont été brûlées durant la nuit et un poste de police municipale a également été dégradé par un début d'incendie, selon un bilan de la préfecture à 06H00 du matin.

Un policier a été renversé par une voiture conduite par des personnes encagoulées qui participaient à un rodéo, alors que les forces de l'ordre mettaient en place une déviation, selon la même source.

Légèrement blessé, le policier, qui a quatre jours d'ITT (incapacité totale de travail), a été brièvement admis à l'hôpital


d'Amiens et a pu rentrer chez lui dans la soirée, selon cette source.

Parmi les dizaines de policiers mobilisés pour rétablir l'ordre, certains ont essuyé des caillassages, selon la préfecture.

Les forces de l'ordre n'avaient procédé à aucune interpellation, selon le bilan de la préfecture.

Une rumeur selon laquelle l'accident aurait été causé par une course-poursuite entre la police municipale d'Amiens et les deux jeunes motards semble être à l'origine de ces échauffourées, selon la préfecture.

Jeudi matin, un jeune motard de 19 ans est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures, après avoir avoir percuté la veille un autre jeune qui conduisait un quad et qui n'a été que très légèrement touché.

Le conducteur du quad, qui conduisait sous l'emprise de stupéfiants, a été entendu, ainsi que des policiers municipaux, dans le cadre d'une enquête pour déterminer les circonstances de l'accident.

Selon les premiers éléments d'enquête, des policiers municipaux étaient présents sur les lieux "avant l'accident", sans que l'on sache s'ils étaient présents "au moment de l'accident", selon la préfecture.

Le conducteur du quad ne mettrait pas en cause la police municipale, selon une source proche de l'enquête.

source : Le Midi Libre (22 mai 2009)

Berlaimont (59) : Un policier frappé lors du Bouzouc

Dimanche après-midi se tenait le défilé du Bouzouc à Berlaimont, qui a draîné nombre de spectateurs. Vers la fin du cortège, une rixe entre personnes ivres a éclaté, entraînant une intervention des policiers d'Aulnoye-Aymeries. L'un des agents a été frappé à la gorge par un individu qui a ensuite pris la fuite. L'auteur présumé a été interpellé plus tard dans la soirée, sur la base de témoignages et de signalements. Il nie les faits, selon son avocat. Son jugement en comparution immédiate, hier soir, devait donc être renvoyé pour permettre la préparation d'une défense. Le policier a été légèrement blessé et devrait consulter un oto-rhino-laryngologue. Un sac contenant un appareil photographique aurait également été dérobé à une femme au cours du défilé.

source : La Voix du Nord (19 mai 2009)

Maubeuge (59) : Un policier frappé lors d'un contrôle

Un policier du commissariat de Maubeuge a reçu un coup de poing au visage au cours du contrôle d'un individu au volant, vendredi en début de soirée. L'homme conduisait en effet en dépit d'une suspension du permis de conduire et d'une mesure d'immobilisation de sa voiture. Ramené au commissariat, le conducteur a refusé de se soumettre au contrôle d'alcoolémie. Il a été présenté au procureur de la République hier après-midi.

source : La Voix du Nord (19 mai 2009)

mardi 19 mai 2009

Arbent (01) : huit personnes interpellées après l'agression des policiers

Les policiers du commissariat d'Oyonnax ont procédé, dimanche soir et hier matin, à l'interpellation de huit personnes soupçonnées d'avoir pris à partie trois policiers, samedi vers minuit à Arbent.

Ces derniers sont intervenus à la demande de riverains excédés par le bruit d'un groupe de jeunes gens sur la place du lavoir, attenante au chalet Marchon, en plein cœur d'un quartier résidentiel.

L'intervention a mal tourné quand les forces de l'ordre ont tenté de contrôler l'identité d'un jeune homme de 23 ans habitant du quartier. Celui-ci se serait rebellé et débattu obligeant les trois fonctionnaires de police à le maintenir à terre pour lui passer les menottes. Le frère du jeune homme, un mineur de 17 ans, aurait alors tenté de le libérer en se jetant sur les policiers et en les frappant.

Plusieurs autres individus, au moins six, se seraient également approchés pour agresser les policiers.

Ces derniers se sont défendus tant bien que mal, mais l'un d'entre eux a été sérieusement touché, au genou notamment. Il a été transféré à l'hôpital et bénéficie de 10 jours d'ITT.

Les individus ont pris la fuite à pieds, le jeune homme de 23 ans avec les menottes aux poignets.

Seuls deux autres jeunes se sont enfuis en voiture. Un riverain a relevé leur plaque d'immatriculation et les policiers d'Oyonnax les ont interpellés dimanche matin.

Ils ont ensuite interpellé les deux frères dimanche soir à l'hôpital d'Oyonnax où ils sont venus se faire soigner à la suite de l'échauffourée. Lundi au petit matin, quatre autres interpellations ont eu lieu.

Placés en garde à vue, les frères ont reconnu les faits. Le mineur sera convoqué le 20 août prochain devant le juge pour enfants de Bourg-en-Bresse. Le majeur, qui a plaidé coupable, sera convoqué le 8 septembre prochain.

Les policiers sont « surpris et choqués » par cette agression. Il s'agit, pour eux, « d'une première », et « jamais un tel degré de violence n'avait été atteint. »

Le problème des nuisances est récurrent sur cette petite place. Soirées alcoolisées, bruit, incivilités, les appels des riverains demandant une intervention de la police sont fréquents, mais « neuf fois sur dix, les contrôles se passent bien. »

D'après les riverains, la place, tranquille le jour, se transforme les soirs de week-end « en lieu de beuverie et de petits trafics en tous genres. »

« D'habitude, explique un voisin, cela reste de la petite délinquance. Des individus se rassemblent sur cette place pour boire et ne respectent rien dans le voisinage. Le quartier est censé être paisible. »

source : Le Progrès de Lyon (19 mai 2009)

Juvisy (91) : Des policiers frappés pour une moto de cross

Deux agents ont été pris à partie par une quinzaine de jeunes à Juvisy dimanche soir. Bilan : un nez cassé, une interpellation et une soirée très tendue.

Frappés parce qu’ils voulaient confisquer une moto de cross. Dimanche soir, deux policiers du commissariat de Juvisy ont été agressés dans une cité du plateau, habituellement calme. Bilan : un nez cassé et une arcade sourcilière fendue.
Il est près de 20 heures, ce dimanche, lorsqu’une patrouille de police intervient dans la cité Debussy pour mettre fin à un rodéo sur deux-roues.

Les fonctionnaires arrêtent une moto de cross, verbalisent son conducteur et tentent de confisquer le véhicule, qui n’est pas homologué pour rouler sur la voie publique. Mais une quinzaine de garçons en décident autrement. Ils s’en prennent aux policiers et leur portent des coups au visage.
Pour se dégager, les policiers font usage de leur flash-ball. L’un des agresseurs est touché au thorax et s’écroule sur le sol, sonné. Un examen médical révélera qu’il a un hématome aux côtes, lui valant quatre jours d’incapacité temporaire totale. Son interpellation provoque un émoi dans le quartier. Sa mère, très choquée, fait un malaise. Les forces de l’ordre tentent de lui porter secours. Mais ils sont à nouveau pris pour cible, un inconnu lançant… un bocal de verre depuis les étages. Par chance, le projectile ne les atteint pas. La soirée se termine dans une grande tension, une centaine de badauds faisant face à une quinzaine de policiers. Aucun autre incident ne se produit.
Hier soir, un des agresseurs présumés était toujours en garde à vue. Agé de 19 ans, il est « bien connu des forces de l’ordre ». Plusieurs jeunes majeurs soupçonnés d’avoir également porté des coups étaient toujours recherchés. Parmi eux, un garçon déjà condamné par la justice pour des faits similaires. Il y a trois semaines, dans le même secteur, il avait agressé trois policiers qui venaient arrêter son frère, suspecté d’avoir jeté un projectile sur une patrouille. Dans l’échauffourée, un fonctionnaire avait été mordu au tibia et frappé à la lèvre, un autre blessé à la main. Le commissaire, qui accompagnait la patrouille, avait pris des coups dans le ventre. Le garçon avait écopé de quatre mois de prison avec sursis, assorti de quatre mois de mise à l’épreuve.

source : Le Parisien (19 mai 2009)

samedi 16 mai 2009

Vienne (38) : En prison après avoir blessé trois policiers

Il reviendra devant le tribunal correctionnel le 27 mai. En attendant, ce Viennois de 20 ans dort en prison où il a été placé en détention provisoire mercredi, à l'issue de sa présentation en comparution immédiate. Comme l'autorise la procédure, il a demandé un délai pour préparer sa défense alors qu'il est accusé d'outrages, rébellion et violences à agents dépositaires de l'autorité publique.

Les juges lui reprochent son comportement lors de son interpellation, dans la nuit de jeudi à vendredi derniers en centre-ville de Vienne.

Une rixe en centre-ville

Appelés pour une rixe entre une dizaine de jeunes, qui venait d'éclater place du Jeu-de-Paume, les policiers parviennent à ramener le calme, en demandant aux protagonistes de se disperser. Alors que les fonctionnaires sont sur le point de quitter les lieux, l'un des "acteurs" de l'altercation, visiblement éméché et déjà bien connu des enquêteurs, exprime avec véhémence son refus d'obtempérer. Le ton monte, il joint rapidement le geste à la parole en n'hésitant pas à frapper les fonctionnaires. Interpellé, il est ramené au commissariat dans une voiture de police à l'intérieur de laquelle il continue à porter des coups aux policiers. Trois d'entre eux seront blessés : souffrant d'une fracture au poignet pour l'un, d'une entorse au genou pour l'autre, deux se voient délivrer par les médecins une incapacité de travail de 15 jours. Souffrant de plusieurs hématomes, un troisième récolte d'une ITT de cinq jours.

Quant au suspect violent, il est placé en garde à vue, en même temps qu'un autre protagoniste de cette arrestation musclée. Tandis que son camarade était menotté, il avait incité le reste de la bande à se rebeller, en appelant des "renforts". Remis en liberté dans un premier temps, les deux garçons ont de nouveau été placés en garde à vue en début de semaine, le temps que des témoins soient auditionnés, des confrontations organisées entre les auteurs et leurs victimes.

Si l'auteur des coups a été incarcéré, l'autre individu a été laissé en liberté.

source : Le Dauphiné Libéré (15 mai 2009)

Toulouse (31) : Ivre, il percute une voiture de police

Quatre policiers ont été blessés hier dans la nuit lors d'une collision à un carrefour.

Un équipage de la brigade anticriminalité qui partait sur une intervention hier dans la nuit vers 1 h 30 à Toulouse a été victime d'un accident de la route lorsqu'il traversait le pont des Minimes. La Peugeot 407 des policiers se trouvait au milieu de la chaussée quand elle a été violemment percutée par une Honda Civic. Les quatre policiers présents à bord de la voiture ont été blessés, notamment le conducteur et le passager avant. Tous les quatre ont été évacués par les pompiers vers l'hôpital Purpan. Le conducteur, un sous-brigadier expérimenté âgé de 45 ans a été victime d'un important traumatisme crânien avec une perte de connaissance. Aux urgences, les médecins lui ont posé une vingtaine de points suture. Il a passé la nuit à l'hôpital et a pu rentrer chez lui hier en début d'après-midi. Son coéquipier, placé à ses côtés, se plaignait de douleur aux cervicale et au dos. Il a quitté les urgences hier en fin de matinée. Enfin les deux autres policiers, après des examens aux urgences, sont rentrés chez eux dans la nuit…

conducteur en récidive…

Le conducteur qui a percuté le véhicule de police a lui été ramené au commissariat central. Outre le franchissement du feu rouge avenue des Minimes confirmé par un témoin, ce conducteur va devoir s'expliquer sur une alcoolémie contrôlée à plus d'un gramme… Un délit en récidive puisque cet automobiliste toulousain a déjà été condamné pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique. Les vérifications des policiers de la brigade des accidents ont également montré qu'il conduisait sans assurance.

Hier soir, ce conducteur se trouvait toujours en garde à vue au commissariat central. Il devrait être présenté au parquet ce matin. Il pourrait être jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel en début de semaine.

source : La Dépêche du Midi (16 mai 2009)

jeudi 14 mai 2009

Sartrouville (78) : Chasse à l’homme dans les jardins

DEUX AGRESSEURS de 16 et 17 ans interpellés, deux policiers blessés et tout le centre de Sartrouville en émoi pendant deux heures : c’est le bilan d’une tentative de vol commise hier matin sur le gérant du Relais H. Vers 9 h 15, le gérant de ce commerce de la gare accompagnée d’un collègue se rend à la banque pour y déposer la recette. Ils sont attendus. En effet, les images de la vidéosurveillance montrent qu’un homme téléphone pour prévenir de leur départ. Quelques mètres plus loin, ils sont interceptés par deux inconnus au visage masqués et armés de bombe lacrymogène. Les commerçants refusent de remettre leur argent. Une bagarre éclate et l’une des victimes se jette par terre pour empêcher les voleurs de s’emparer de son sac. Les agresseurs la rouent de coups de pied avant de prendre la fuite dans la zone pavillonnaire qui surplombe la gare.
Deux policiers blessés Les forces de l’ordre aussitôt alertées quadrillent le quartier et font appel au chien pisteur. Les adolescents passent de jardin en jardin et les habitants hèlent tour à tour les policiers. « Ils sont passés par là », entend-on derrière une haie. « Il est passé par ici », répond une autre voix. Au bout d’une heure et demie de recherches, un premier suspect est interpellé, maîtrisé même car il refuse de se laisser faire. Quelques minutes plus tard, son complice est repéré dans un autre jardin par deux policiers qui tentent de l’arrêter. Le suspect se débat et fait tomber un fonctionnaire qui se casse la clavicule. Son collègue est lui aussi légèrement blessé. Finalement acculé de toute part, entre les riverains et les policiers, le jeune homme trouve refuge dans une poubelle.
Sa cachette sera découverte dix minutes plus tard. Le conteneur est alors cerné par six policiers.
Vaincu par le nombre, le fuyard se laisse arrêter sans résistance.
Les deux agresseurs ont été placés en garde à vue au commissariat. Ils sont originaires de la ville et déjà bien connus des services de police.

source : Le Parisien (13 mai 2009)

mardi 12 mai 2009

Boissy-Saint-Léger (94) : Un policier percuté par une voiture volée

Un policier a été blessé mardi à Boissy-saint-Léger (Val-de-Marne), après avoir été percuté par une voiture signalée volée. Il s'apprêtait avec ses collègues à en interpeller les occupants. L'un d'entre eux a été arrêté.

Pris en charge par le Samu, le policier souffre d'une luxation de l'épaule.

Les faits se sont produits vers 15 heures. Une équipe de la Brigade anticriminalité (BAC) avait repéré dans un parking une voiture volée la nuit précédente. Au moment où deux jeunes gens montaient à bord, les policiers sont intervenus. L'un des deux jeunes a pu être interpellé. Son camarade, installé au volant, a foncé sur un fonctionnaire, le renversant, pour s'enfuir.

Les deux jeunes sont soupçonnés, outre le vol de la voiture, d'être les auteurs d'un vol à main armée commis dans la matinée dans un magasin de Boissy-saint-Léger.

source : Le Parisien (12 mai 2009)

Reims (51) : L'agresseur présumé de deux policiers écroué

Un policier de Reims a eu la main cassée, et un autre a été victime d'un malaise, en procédant vendredi soir à l'interpellation d'un jeune nomade surpris aux abords d'une voiture volée.

Le véhicule - une Audi A4 break - fut dérobé l'après-midi lors d'un home-jacking rue Prosper-Mérimée dans le quartier Val-de-Murigny. S'introduisant dans la maison des propriétaires, les auteurs ont subtilisé les clefs à l'entrée pour pouvoir repartir avec l'auto.
En début de soirée, la police repère l'Audi régulièrement garée rue Kerguelen aux Châtillons, portes verrouillées. La brigade anticriminalité se met en surveillance. Vers 20 h 30, deux individus se dirigent vers la voiture. L'un d'eux a les clefs.

Mordu et jeté dans le talus

Les policiers surgissent pour procéder à l'arrestation. Si l'un des suspects n'oppose aucune résistance, l'autre s'enfuit à pied. Rattrapé, il se débat, porte des coups à l'un des policiers, le mord à la main puis le projette du haut du talus dominant l'avenue de Champagne. Le fonctionnaire dévale la pente sur six mètres. Il est grièvement blessé à la main pendant la chute (fracture du métacarpe).
Pendant ce temps, la lutte avec l'individu est à ce point acharnée qu'un deuxième policier est victime d'une syncope provoquée par asphyxie. Il a dû être conduit au centre hospitalier pour y être oxygéné. Ses collègues, heureusement, ont pu maîtriser l'agresseur.
Le mis en cause est un nomade de 24 ans sédentarisé sur Reims, Vanar Thallot. L'autre personne interpellée est un cousin, Jimmy Thallot, 21 ans.
Les deux garçons ont été présentés hier au tribunal correctionnel selon la procédure de comparution immédiate mais ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. Ils contestent toute implication dans le vol de la voiture.
Si Jimmy Thallot a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, son cousin Vanar a fait l'objet d'un maintien en détention jusqu'au procès renvoyé au 15 juin. Le policier blessé s'est vu délivrer une incapacité totale de travail pour l'instant estimée à 21 jours.

source : L'Union (12 mai 2009)

Rennes (35) : Les protagonistes d'une rixe se liguent contre les policiers

Dimanche, à Rennes vers 1h20, les policiers de la brigade anti-criminalité étaient intervenus non loin de l'esplanade Charles-De-Gaulle, où avait été retransmise la finale de la Coupe de France, pour une rixe entre deux individus. À leur arrivée les deux hommes, bientôt rejoints par deux autres, se sont alors ligués contre les policiers. C'est là qu'un fonctionnaire de police a été blessé (cinq jours d'ITT). Avec l'aide de renforts, la police a finalement interpellé les quatre jeunes en état d'ivresse qui ont été placés en garde à vue. Laissés en liberté ils devront répondre dans quelques mois de violence sur agent de la force publique devant le tribunal de Rennes.

source : Le Telegramme (12 mai 2009)

lundi 11 mai 2009

Villiers-le-Bel (95) : Cinq policiers blessés dans des affrontements

Trois policiers et deux CRS ont été légèrement blessés par des projectiles lancés par des groupes de jeunes ce week-end à Villiers-le-Bel, et des véhicules endommagés.

Des affrontements entre les forces de l’ordre et des jeunes une centaine au plus fort de la soirée ont fait cinq blessés parmi les policiers et les CRS à Villiers-le-Bel dans la nuit de samedi à dimanche.
Il est 21 h 25, samedi soir, quand des CRS en patrouille essuient des jets de bouteilles et de pierres place du Midi, dans le quartier de la ZAC, de la part d’une trentaine de jeunes au visage dissimulé par des capuches et des écharpes, les obligeant à effectuer un tir de flash-ball pour les disperser.

Une heure plus tard, les CRS subissent une nouvelle pluie de projectiles, cette fois à l’angle de l’allée des Bleuets et du boulevard Salvador-Allende. Deux fonctionnaires sont légèrement blessés : l’un est touché à l’oreille droite, ce qui nécessitera deux points de suture ; l’autre est atteint au visage sous la pommette droite. Vers 22 h 40, alors que la police est appelée pour du tapage nocturne allée des Bleuets, ce sont une centaine de jeunes qui les accueillent par des jets de projectiles encore plus nourris. En plus des pierres et des bouteilles de verre, les policiers reçoivent des pavés, des couteaux et des éléments de barbecue ! Trois policiers de Sarcelles, parmi la dizaine venue prêter main-forte aux CRS, seront légèrement blessés, l’un au tibia gauche et au front, l’autre à l’épaule et à la cuisse gauche et un troisième est atteint aux mains, aux pieds et à tout le côté gauche. Les deux CRS et un policier ont été transportés à l’hôpital de Gonesse par les pompiers. Les vitres de deux voitures de police ont volé en éclats et l’avant d’un véhicule des CRS a été endommagé.

Tirs de grenades lacrymogènes et de flash-balls

Afin de repousser leurs agresseurs, la quarantaine de policiers et de CRS mobilisée a procédé à des tirs de grenades lacrymogènes et de flash-balls. Le calme est revenu vingt minutes plus tard. Aucune interpellation n’a été effectuée. Hier, le maire de Villiers-le-Bel, Didier Vaillant, excluait l’hypothèse du traquenard. « La résidence des Bleuets, c’est 230 logements, près de 1 000 habitants. Un soir de week-end prolongé, il fait beau, les gens sont dehors, explique l’élu PS. Dans un village, quand 10 % de la population est dehors, ça ne choque pas. C’est même normal. Ici, c’est un espace restreint, c’est plus visible et les gens ont tendance à se regrouper plus facilement. »
En novembre 2007, le quartier avait été marqué de plusieurs nuits d’émeutes au cours desquelles les forces de l’ordre avaient essuyé des coups de feu. Des violences qui faisaient suite au décès de deux jeunes de la cité après une collision entre leur moto et une voiture de police.

samedi 9 mai 2009

Aulnoye-Aymeries (59) : Après l'incendie, deux policiers sous oxygène

Deux policiers ont été intoxiqués par la fumée lors du sauvetage d'une personne dans un appartement en feu à Aulnoye-Aymeries samedi soir. Ils ont été mis sous oxygène pendant six heures avant de quitter le centre hospitalier.

Samedi soir, les sapeurs-pompiers d'Aulnoye-Aymeries sont intervenus au premier étage de la résidence Matisse dans cette même ville (notre édition de lundi).
Avant l'arrivée des pompiers, un policier, ayant remarqué la présence de fumée, avait forcé la porte de l'appartement pour découvrir un homme de 49 ans, endormi sur un matelas en combustion. Avec l'aide de deux habitants, le policier et la victime ont pu se réfugier sur une corniche de l'immeuble, en attendant les secours.
L'homme secouru a été blessé aux jambes le policier et l'un de ses collègues venu pour assurer l'évacuation des habitants ont été intoxiqués par une épaisse fumée qui s'est rapidement propagée dans l'ensemble des couloirs de l'immeuble.
Les deux policiers aulnésiens ont été transportés, en même temps que l'homme secouru, au centre hospitalier de Maubeuge. Arrivés sur place les fonctionnaires ont été mis sous oxygène pendant une période d'environ six heures. Les hommes ne devraient pas garder de séquelles de cette exposition aux émanations toxiques aujourd'hui « ils vont bien » nous a assurés le commandant Paris du commissariat aulnésien.

source : La Voix du Nord (06 mai 2009)

Laon (02) : Fin de soirée délicate - Un policier blessé

Cette histoire qui a conduit un Laonnois de 52 ans en garde à vue, et bientôt devant la justice, faisant un policier blessé plus un autre choqué, a commencé d'une façon très banale.
Hier vers 1 h 30 du matin, place Saint-Julien, une patrouille de la BAC demande à un conducteur de déplacer sa voiture mal stationnée.
Il mord deux fois un gardien de la paix
À ce moment précis, un homme sort d'un bar de ce secteur et commence à insulter les deux fonctionnaires de police. Avant que les policiers réagissent, un second individu intervient et agresse l'homme qui injurie la patrouille. Ensuite, c'est une véritable bagarre générale qui suit, avec une dizaine de personnes contre les deux policiers. Des renforts sont appelés et les fonctionnaires de police arrivent à extirper l'auteur des insultes.
Mais ce dernier ne se laisse pas facilement interpeller puisqu'il mord par deux fois un policier. Un coup de pied au visage projette les lunettes d'un second. Enfin maîtrisé, l'homme est conduit au commissariat où un taux de près de 2 grammes d'alcool dans le sang sera mesuré. Ce jeune quinquagénaire, un Laonnois, explique qu'il traverse une période délicate ayant perdu l'un de ses fils, son travail et son permis de conduire en l'espace de six mois. Il a reconnu les insultes et les coups et a été remis en liberté, hier après-midi, à l'issue de sa garde à vue. Inconnu des fichiers de la police, il sera présenté en juillet prochain devant la justice laonnoise. Plusieurs plaintes ont été déposées. Un fonctionnaire de police est en arrêt de travail.

source : L'Union (09 mai 2009)

samedi 2 mai 2009

Lens (62) : il frappe sa compagne, un policier et finit en prison

Samedi 25, les policiers sont intervenus dans une affaire de violences conjugales. Le concubin violent aurait frappé aussi un policier. Il sera jugé le 18 mai. En attendant, il a été placé en détention provisoire.

Une patrouille de police a été envoyée rue Paul-Lafarge, samedi dernier, à midi. Une femme de 21 ans a reçu plusieurs coups de son concubin, âgé lui de 25 ans. Un médecin lui a d'ailleurs délivré un certificat de 3 jours d'incapacité totale de travail (ITT). L'homme a commis des dégradations dans l'appartement et a notamment brisé une glace en donnant un coup de poing. L'homme est ramené au commissariat de Lens. Mais la plaie est trop importante et les policiers appellent les pompiers. Ces derniers se transportent jusqu'à l'hôtel de police. Au moment où le blessé devait être placé dans l'ambulance, il a tenté de fausser compagnie à ses gardes. Il a été ratrappé quelques mètres plus loin. Alors que les policiers tentaient de le maîtriser, l'homme porte un coup de poing à un brigadier de police. Ce dernier sera blessé à la lèvre. Le médecin lui donnera un certificat de 6 jours d'ITT. Le policier a été soigné. L'homme violent aussi.

Placé en garde à vue, il n'a pu que reconnaître les faits. L'homme, connu de la justice, devait être jugé lundi en comparution immédiate. Mais un délai a été demandé pour préparer la défense du prévenu. Il sera donc jugé le 18 mai. En attendant, il a été placé en détention provisoire comme demandé par le ministère public et accordé par le tribunal.

source : Nord Eclair (02 mai 2009)

vendredi 1 mai 2009

Montceau (71) : Il fonce dans la voiture des policiers

Soirée mouvementée pour les Policiers de Montceau que celle de vendredi à samedi dernier. Alors qu'ils s'apprêtent à contrôler une automobile garée sur le parking rue de Soisson, ils aperçoivent à côté du conducteur, une seringue.
Un des policiers avance la tête dans l'habitacle et voilà que le conducteur, un Montcellien de 27 ans, met en route la voiture et enclenche la marche arrière, traînant l'agent sur quelques mètres : blessé à l'épaule droite, celui-ci bénéficie depuis d'une ITT de 3 jours.
Il s'ensuit une course-poursuite sur la route express, l'auto du fuyard étant repérée dans l'impasse Jean-Jaurès de Saint-Vallier. Si les policiers collent la voiture, le conducteur n'hésitera pas pour se dégager à lui rentrer dedans à coups de marches-arrière. Il réussira à se dégager ainsi.
Lundi après midi, l'enquête permettra à la BSU de l'interpeller à son domicile ; l'homme reconnaîtra partiellement les faits, disant avoir agi sous l'emprise de produit stupéfiant, du « crystal » notamment. Il sera présenté ce jeudi dans le cadre d'une comparution immédiate.

source : Le Journal de Saône et Loire (30 avril 2009)