Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




samedi 29 octobre 2011

Cherbourg (50) : des policiers agressés en centre-ville

Une dizaine de policiers cherbourgeois ont été pris à partie par une bande de jeunes dans la nuit du 27 au 28 octobre. Trois d'entre eux ont été condamné à des peines de prison ferme vendredi 28 octobre.

Vendredi 28 octobre, des policiers appelés par le propriétaire d'un bar de nuit de la rue de la Paix à Cherbourg ont été pris à partie par plusieurs personnes.

La brigade d'unité canine et le brigade anti-criminalité ont été appelées en renfort pour interpeller trois individus. Cependant, les policiers ont dû faire face à une bande de jeunes excités au moment où ils procédaient à l'interpellation.

Un policier a même été frappé au visage lors de l'arrestation. Le calme est revenu à l'aide de bombes lacrymogènes.

Vendredi 28 octobre, trois jeunes sont passé devant le tribunal de Cherbourg. L'un d'entre eux a été condamné à cinq mois de prison ferme. Les deux autres, dont un footballeur de l'ASC, ont été condamné à trois mois de prison ferme.

source : La Manche Libre (29 octobre 2011)

Epernay (51) : Jet de projectile Un policier blessé à la tête

Un agent de police d'Epernay a été blessé à la tête à la suite d'un jet de projectile, mercredi soir, dans le quartier Bernon à Epernay. Prévenue par des résidents d'un immeuble du quartier, de la présence de perturbateurs dans un hall, la police s'est rendue sur place vers 20 h 20. La nuit étant tombée, les forces de police sont intervenues, comme c'est généralement le cas pour des opérations en conditions « sensibles », à deux véhicules. Sur place, les fonctionnaires de police repèrent un groupe composé d'une dizaine de jeunes. Mais d'après leurs observations, la bande est paisible et ne perturbe en aucun cas la tranquillité des habitants.
Les agents décident alors de rejoindre leur véhicule garé à une dizaine de mètres de là. Mais alors qu'ils parviennent à l'angle d'un immeuble, l'agression se produit.
Une autre bande d'individus, cachés dans la pénombre, jette sur les agents des mottes de terre contenant des pierres. Un policier est touché à la tête. Il est aussitôt raccompagné au véhicule de police pendant que les autres agents entreprennent de prendre en chasse la bande d'agresseurs.
Mais les travaux actuellement en cours dans le quartier facilitent la fuite de la petite bande qui ne sera pas reprise. Les policiers décident de se regrouper à leur véhicule puis de conduire leur collègue à l'hôpital. Un peu plus tard dans la soirée, un autre équipage de police a été dépêché sur place pour sécuriser le quartier. Aucun autre incident n'a été à déplorer.
Le policier blessé et touché au cuir chevelu s'est vu délivrer quatre jours d'ITT (incapacité totale de travail), mais n'a pas souhaité se mettre en arrêt de travail.
Le commissaire de police d'Epernay, Benjamin Daubigny, juge cet incident d'autant plus regrettable que « le quartier s'était nettement apaisé ces dernières semaines ». Pour l'officier, cet incident est le fruit d'une frange minoritaire de la population du quartier.
Un appel à témoin est lancé pour permettre l'identification des auteurs de l'agression afin d'aider à la résolution de l'enquête ouverte sur ces faits. La police assure l'anonymat des éventuels témoins avec la possibilité de déposer sous X. Pour faire part de toute information, contacter le 03.26.56.96.60.

source : L'Union (29 octobre 2011)

jeudi 27 octobre 2011

Reims (51) : Trois policiers caillassés par une trentaine de jeunes

Une arrestation a dégénéré mardi soir au quartier Orgeval à Reims. Se rebellant, un homme a blessé un policier au visage tandis qu'une trentaine d'individus appelés à l'aide ont caillassé la patrouille. Celle-ci a pu se dégager avec l'agresseur.

Coups de poing, pierres et bouteilles ont volé bas mardi soir au quartier Orgeval à Reims. Un policier a été frappé, sa patrouille caillassée lors d'une arrestation qui a dégénéré rue du Docteur-Schweitzer.
Les faits se sont produits vers 19 h 30. Au départ, le commissariat a été informé de l'intrusion d'un supposé cambrioleur dans le jardin d'une maison de la rue de Rethel. Une équipe de la section d'intervention composée de trois fonctionnaires a été envoyée sur place. En cours de route, elle a appris que l'individu avait quitté les lieux et aurait importuné deux jeunes femmes rue du 106e RI.
Arrivés rue du Docteur-Schweitzer, au niveau de la place Pierre-de-Fermat, les agents ont repéré à l'arrêt du tramway un homme qui correspondait au signalement. Il s'agit d'un massif gaillard de 36 ans déjà connu de la justice. D'emblée, l'individu s'est montré agressif envers les policiers. Il s'est précipité sur eux et a porté deux coups de poing au visage d'un brigadier, lui occasionnant une plaie saignante au menton.

Flash-Ball, lacrymogène et grenade

Malgré une vive rébellion, la patrouille a pu le menotter mais il a ameuté le quartier pour qu'on lui vienne en aide. Une trentaine d'individus ont alors surgi du porche de la place Pierre-de-Fermat, lieu habituel de rassemblement. « Nous ne savons même pas s'ils connaissent l'individu », commente un syndicaliste policier, Olivier Balangé, « car il existe dans les zones sensibles une solidarité de quartier qui amène des individus à s'opposer systématiquement à la police en cas d'interpellation. »
A Orgeval, les assaillants ont jeté des pierres et des canettes sur les trois fonctionnaires qui ont d'abord fait usage de leur bombe lacrymogène pour les repousser.
La troupe est revenue à la charge. Le policier qui avait le Flash-Ball a tiré à deux reprises, toujours sous les jets de projectiles que lui et ses collègues ont pu éviter en se mettant à l'abri derrière leur véhicule et l'arrêt du tram.
Une fois l'individu embarqué, la voiture de police s'est retrouvée encerclée. Ses occupants ont alors jeté une « grenade de désencerclement ». « Il s'agit d'une grenade qui projette neuf billes en caoutchouc au niveau des jambes », explique un policier. « Ça cingle les tibias, ce qui nous permet de desserrer un attroupement hostile. »
Profitant du moment de stupeur occasionné par l'usage de la grenade, la patrouille a pu se dégager avec plusieurs impacts sur la carrosserie tandis que les renforts arrivaient, mais les assaillants s'étaient dispersés définitivement.

Casse au commissariat


Au commissariat, le brigadier frappé au visage a été pris en charge par les pompiers et conduit aux urgences du CHU (il en est ressorti le soir même avec plusieurs points de suture et deux jours d'incapacité totale de travail) tandis que son agresseur était placé en garde à vue.
L'homme ne s'est pas calmé dans les geôles, bien au contraire. Surexcité, il a dégondé la porte de sa cellule et cassé un carreau. Sa garde à vue se prolongeait hier après-midi. Parallèlement, une enquête a été ouverte pour tenter d'identifier certains des auteurs du caillassage.
D'après les services de police, pareille scène de violences urbaines ne s'était pas produite à Reims depuis plusieurs mois. « Ça s'était calmé depuis pas mal de temps », confirme Olivier Balangé, « mais à tout moment, une interpellation peut mal tourner. »

source : L'Union (27 octobre 2011)

mercredi 26 octobre 2011

Reims (51) : Coup de boule sur le policier

Un vol à l'étalage s'est mal terminé jeudi après-midi à l'Intermarché Courlancy du boulevard Wilson. L'auteur s'est fait prendre par la sécurité après avoir chipé deux bouteilles d'alcool.
Conduit dans un local, il a refusé de restituer le butin et s'est énervé lors de l'arrivée des policiers. Il a tenté de frapper l'un d'eux avec une bouteille avant de se débattre lors de la pose des menottes.
Au commissariat, il a opposé une nouvelle résistance matérialisée par un coup de tête sur un fonctionnaire (trois jours d'incapacité totale de travail).
Jugé en comparution immédiate, Bonazebi Binzembo, 27 ans, a été condamné à six mois de prison dont quatre avec sursis et mise à l'épreuve.
Incarcéré ce week-end dans l'attente de son procès, il a été remis en liberté par le tribunal avec la possibilité de purger ses deux mois ferme sous un mode aménagé.

source : L'Union (26 octobre 2011)

Ile de France : près de 300 policiers blessés chaque mois depuis début 2011

Près de 2.700 policiers ont été blessés en service dans l'ensemble de l'agglomération parisienne (Paris et les départements de la petite couronne) sur les 9 premiers mois de l'année 2011, soit une moyenne de près de 300 par mois, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP).

Ces policiers ont été blessés "notamment dans le cadre d'opérations de maintien de l'ordre, de contrôles routiers, d'interpellations", selon PPrama, la lettre hebdomadaire de la préfecture.

A titre d'exemple, la PP évoque l'un des derniers épisodes de violences envers des policiers survenu le 23 octobre à Stains (Seine-Saint-Denis). Alors que des policiers patrouillent en voiture, des pierres sont lancées sur leur voiture, brisant l'une des vitres. Deux policiers reçoivent des éclats de verre dans les yeux "leur occasionnant des rayures de la cornée" et 2 et 3 jours d'ITT, précise la PP.

"Ces chiffres sont à la fois le résultat de la RGPP (révision générale des politiques publiques), avec la baisse des effectifs et le fait d'une délinquance beaucoup plus jeune et plus violente", a estimé Nathalie Orioli, secrétaire régionale de l'agglomération parisienne d'Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix).

"La riposte face aux policiers est de plus en plus violente, mais il n'y a pas de zone de non-droit pour les policiers qui vont sur le terrain", a-t-elle ajouté.

"Bien évidemment le métier de policier est de plus en plus difficile, et ces chiffres reflètent cette réalité. Les gens confrontés aux policiers sont de plus en plus violents", a également estimé Jean-Claude Delage, le secrétaire national d'Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix).

"Cette dangerosité du métier implique une réaction proportionnée de l'Etat, et notamment des magistrats qui devraient infliger des condamnations plus sévères", a-t-il expliqué.

Sur cette même période en 2010, 18 policiers de plus avaient été blessés dans l'agglomération parisienne (2717). Un policier avait également trouvé la mort en avril 2010.

source : 20 Minutes (26 octobre 2011)

lundi 24 octobre 2011

Stains (93) : Deux policiers blessés

Deux fonctionnaires de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont été légèrement blessés dimanche soir alors qu'ils effectuaient une ronde dans le quartier du Clos Saint-Lazare à Stains (Seine-Saint-Denis). "Ils ont été blessés par l'explosion d'un mortier d'artifice, interdit à la vente, précise une source policière. Puis ils ont été hospitalisés d'urgence à l'Hôtel Dieu".

Deux et trois jours d'ITT

Selon la Préfecture de Seine-Saint-Denis, "les deux fonctionnaires sont sortis de l'hôpital dès dimanche soir et se portent bien". L'un deux a eu deux jours d'ITT (Interruption temporaire de travail ndlr), l'autre, trois. Il n'y a eu aucune interpellation.

source : Metro (24 octobre 2011)

jeudi 20 octobre 2011

Bourges (18) : obsèques nationales pour la policière


Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a salué jeudi la mémoire d'Anne Pavageau, policière tuée "en héroïne du devoir" par un forcené vendredi à la préfecture du Cher, lors d'émouvantes obsèques nationales jeudi à Bourges devant plusieurs milliers de personnes."Anne Pavageau n'est pas seulement tombée victime du devoir, elle est tombée en héroïne du devoir", a déclaré M. Guéant lors d'un vibrant hommage à cette policière de 30 ans, à son courage, à sa "formidable disponibilité", à son "dévouement sans borne".

source : TF1 (20 octobre 2011)

mercredi 19 octobre 2011

Fort-de-France (972) : Heurts entre jeunes et policiers

Dix-neuf personnes ont été placées en garde à vue mardi soir à Fort-de-France après des heurts entre des jeunes du quartier de Sainte-Thérèse et des policiers, dont quatre ont été légèrement blessés, a-t-on appris mercredi auprès de la police. Ces heurts, avec échanges de jets de pierre et tirs de grenades lacrymogènes, font suite à l'application d'une décision de fermeture administrative d'un petit commerce du quartier, provoquant la colère des riverains et notamment des jeunes.

Dressant le bilan de la nuit sur RCI Martinique, Véronique Doneu, adjointe au directeur départemental de la sécurité publique, a indiqué mercredi matin que "quatre policiers avaient été légèrement blessés par des jets de pierre" et que la police avait procédé à "19 interpellations" à la suite de ces heurts. Sur les 19 personnes interpellées et "placées en garde à vue, deux l'ont été pour violence à agents, deux autres pour port d'armes et une dizaine pour attroupement armé", a-t-elle précisé. Au plan matériel, Véronique Doneu a ajouté qu'au cours de la soirée, un magasin de motos avait été en partie pillé et des motos volés.

Selon des témoignages des habitants de quartier, la petite épicerie visée par la mesure de fermeture administrative faisait aussi office de bar et assurait un véritable "service social", son propriétaire accordant des crédits à ses clients en difficultés financières. Lors des échauffourées, des jeunes ont érigé des barrages de palettes et brûlé des poubelles sur l'avenue Maurice Bishop, entraînant sa fermeture par les policiers. Le calme est revenu peu avant minuit.

source : Le Point (19 octobre 2011)

Roubaix (59) : Contrôle tumultueux

C'est une Golf grise qui est contrôlée le 15 octobre par des policiers d'une compagnie républicaine de sécurité. Mais ça se passe très mal et un des CRS est traîné sur plusieurs dizaines de mètres.

La Golf grise, à part qu'elle venait de Grande-Bretagne et que sa conduite était à droite, ne présentait pas de caractère particulier.
Toujours est-il que, lorsque le conducteur s'arrête, apparemment normalement, un CRS entre le torse par le carreau ouvert de la portière droite. Et, là, brusquement, le conducteur redémarre sur les chapeaux de roues. Le CRS est traîné sur une longue distance avant que la voiture s'arrête à nouveau.

Pas sans mal : un des policiers donne au passage un coup de tonfa dans le pare-brise de l'auto et le casse ; un autre CRS tire un coup de flash-ball sur le conducteur qui présente un gros hématome à l'épaule. Quant au CRS traîné par la voiture, il s'en sort sans trop de casse physique. « On est passé près d'un drame, pourquoi avez-vous réagi comme ça ? », s'enquiert la présidente Nourith Reliquet.
Omar B., 30 ans, bredouille qu'il a eu très peur car il se trouve en séjour irrégulier. « Vous êtes de Gaza, vous êtes de nationalité palestinienne ? », interroge la présidente. Le prévenu explique, toujours très difficilement, qu'il a eu très peur à cause des traitements policiers qu'il a subis, durant son enfance et sa jeunesse, à Gaza.
Me Patrick Lambert reprend ces arguments et, au final, le prévenu, jamais condamné, s'en tire avec 12 mois de sursis

source : Nord Eclair (18 octobre 2011)

mardi 18 octobre 2011

Dijon (21) : Une femme policier insultée et frappée

La scène s’est déroulée rue du Bourg, en plein centre-ville de Dijon, dimanche, peu avant deux heures du matin, lorsque les gardiens de la paix d’une patrouille de police secours ont voulu procéder au contrôle d’un homme qui se trouvait en complet état d’ivresse.

L’individu, un Dijonnais âgé de 20 ans, s’est énervé à la vue des uniformes. Il a insulté les policiers et a frappé au visage une femme gardien de la paix avant d’être maîtrisé et conduit au commissariat central.

Il a été placé en garde à vue à l’issue d’un séjour dans les geôles de dégrisement (son taux d’alcoolémie atteignait 1,40 g.) et aurait reconnu avoir insulté et giflé la policière, qui a déposé plainte.

Le jeune homme a été remis en liberté, et sera convoqué devant le tribunal correctionnel dans le cadre d’une comparution en reconnaissance préalable de culpabilité (le « plaider-coupable »).

source : Le Bien Public (18 octobre 2011)

lundi 17 octobre 2011

Toulon (83) : Des policiers blessés lors d’une intervention

Deux policiers toulonnais ont été blessés vendredi soir alors qu’ils intervenaient au centre-ville à la suite d’un différend.

Les faits se sont produits vers 22 heures, rue Vincent-Courdouan lorsque des fonctionnaires se sont présentés au domicile d’un couple manifestement en état d’ébriété, à l’étage d’un immeuble.

Coup de couteau ?

Pour tenter de régler un différend et séparer les protagonistes, une policière isole la femme et se rend à l’étage du dessous avec elle tandis que deux autres fonctionnaires de police restent avec l’homme.
Tout va prendre une mauvaise tournure lorsque ces derniers lui demandent de décliner son identité. L’individu les bouscule violemment et prend la fuite. La policière qui se trouve à l’étage inférieur tente de le maîtriser, en vain. Elle ressent alors une vive douleur dans la main et présente une plaie ouverte. Cette blessure entraînera dix jours d’ITT.
Une seconde équipe arrive au même moment sur les lieux. Ils perçoivent des cris et se précipitent dans les étages. Un des policiers est alors poussé violemment par le fuyard contre un mur, reçoit un choc à la tête, perd connaissance et s’écroule. Evacué vers l’hôpital toulonnais, il était en observation hier matin.

Mordu au sang

Un deuxième policier tente de maîtriser l’individu très violent. Le fonctionnaire est mordu au bras jusqu’au sang au niveau et présente une plaie au front. Son état nécessitera six jours d’ITT.
Les renforts alertés maîtrise non sans mal l’individu. Au cours de l’interpellation, trois autres fonctionnaires sont blessés. Les enquêteurs découvriront, au premier étage, un couteau de cuisine. Leurs investigations devraient permettre de déterminer si l’origine de la blessure de leur collègue est bien consécutive à l’usage du couteau de cuisine..
Les premiers éléments de l’enquête ont déjà permis de constater que l’homme, déjà connu pour des faits de violences, est en situation irrégulière et qu’il fait déjà l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière.
Il a été placé en garde à vue au commissariat de Toulon et doit être déféré au parquet aujourd’hui.

source : Var Matin (16 octobre 2011)

dimanche 16 octobre 2011

Bourges (18) : Policière tuée au sabre

L'homme, qui a mortellement blessé au sabre une policière vendredi à la préfecture de Bourges, été mis en examen samedi pour homicide volontaire sur fonctionnaire de la police nationale et écroué.

L'enseignant de 33 ans qui avait tué une policière et blessé deux autres personnes avec un sabre vendredi à la préfecture du Cher, a été mis en examen samedi pour homicide volontaire sur fonctionnaire de la police nationale et écroué. Il a également été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur un policier, et pour tentative d'homicide volontaire sur personne chargée d'une mission de service public, a précisé le procureur, lors d'une conférence de presse. Il a été transféré vers la prison de Fresnes dans la soirée.

Ce professeur de sciences de la vie et de la terre (SVT) au lycée Jacques-Coeur de Bourges a reconnu les faits. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il a expliqué aux enquêteurs "qu'à l'arrivée des policiers il s'est senti trahi", ce qui a entraîné son accès de fureur, selon le procureur. "L'individu a une conscience certaine de ses actes", a ajouté le magistrat. "Il n'a pas exprimé clairement de regrets".

"Sous le choc"

Retour sur cette matinée tragique. Vendredi, cet enseignant, furieux de s'être vu refuser un permis pour port d'arme à feu par la préfecture du Cher quelques minutes plus tôt, avait mortellement blessé d'un coup de sabre au bassin une jeune policière de 30 ans. Il avait également blessé un autre policier et un employé de la préfecture, avant d'être maîtrisé par un troisième policier qui l'a atteint d'une balle au genou. Le suspect avait acheté le sabre japonais la veille, a précisé le procureur.

Un registre de condoléances a été ouvert à l'accueil du commissariat de Bourges, où l'émotion était encore très vive samedi. La brigadière tuée, Anne Pavageau, était mariée à un policier de ce même commissariat, et mère de deux jeunes enfants. Le directeur départemental de la police du Cher, Marc Fernandez et la préfète Catherine Delmas-Comolli, se sont rendus samedi après-midi au chevet du
policier et de l'employé de préfecture blessés. "On est sous le choc et traumatisés", a déclaré à la presse M. Fernandez. "On ne cesse de pleurer depuis hier", a-t-il ajouté, soulignant le "grand courage" des policiers lors de leur intervention. Le directeur départemental avait précisé vendredi que la brigadière était le premier policier tué en service dans ce département. A Berry-Bouy, commune située à une dizaine de kilomètres de Bourges où vivait la victime, une collecte au profit de ses proches a été organisée par les habitants.

source : TF1 (15 octobre 2011)

vendredi 14 octobre 2011

Tomblaine (54) : refus d’obtempérer - le motard fonce sur le policier

Un motard qui circulait mercredi soir à Tomblaine, boulevard Jean-Jaurès, aurait refusé de se soumettre à un contrôle de police, peu avant 22 h.

Au guidon d’une puissante sportive de marque japonaise, ce Tomblainois de 33 ans roulait sur le pied du policier en prenant la fuite. Mais le motard chutera quelques mères plus loin, sa machine ayant été déséquilibrée par le fonctionnaire qui s’était accroché guidon.

Au moment de son interpellation, le Tomblainois aurait entrepris de porter la main dans son sac où se trouvait une arme de poing. Un 9 mm chargé, réplique du Sig Sauer de la police. Il a expliqué que l’arme était destinée à se protéger de ses ennemis. Sa garde à vue a été prolongée.

source : L'Est Républicain (13 octobre 2011)