Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 30 avril 2008

Sevran (93) : Deux policiers légèrement blessés par des jets de projectiles

Deux policiers ont été légèrement blessés mardi soir dans le quartier sensible des Beaudottes à Sevran (Seine-Saint-Denis) par des jets de projectiles.

Un policier a été légèrement blessé à la cheville et l'autre légèrement blessé au bras après des jets de projectiles.

Le syndicat Unsa-police a condamné mercredi dans un communiqué «ces actes gratuits commis à l'encontre de membres des forces de l'ordre appelés dans ce quartier sensible», pour «porter assistance à la victime d'un vol».

Il demande que «tout soit mis en oeuvre afin que les auteurs de ces violences soient interpellés» et «déférés devant la justice au plus vite», souhaitant que «des actions moins médiatiques et plus efficaces soient menées pour mettre fin à ces agressions».

Une vaste opération de police avait été menée le 23 avril à la cité des Beaudottes, un quartier sensible récemment décrit par les renseignements généraux comme étant «sous la coupe réglée» de dealers. Elle avait donné lieu à de faibles saisies de drogues, ainsi qu'une arme de quatrième catégorie, un gilet pare-balles et plusieurs véhicules volés.

source : leparisien.fr (30 avril 2008)

Les Mureaux (78) : Le contrôle d'un quad met le feu aux poudres

Dans le quartier sensible des Musiciens aux Mureaux, c'est le contrôle d'un jeune circulant sur un quad qui a mis le feu aux poudres dimanche vers 21 heures. Le propriétaire du quatre-roues venait d'être autorisé à repartir par les fonctionnaires lorsque, quelques minutes plus tard, une dizaine de jeunes se rassemblent le long des immeubles, rue Louis-Blériot. Rapidement, ils s'en prennent aux policiers présents en leur jetant des pierres.
Pendant que les forces de l'ordre progressent sur le parking, l'un des agents reçoit une pierre sur le genou et est blessé. Tandis qu'il est évacué, ses collègues tirent deux grenades lacrymogènes pour disperser les jeunes. Ceux-ci prennent la fuite. Le policier blessé souffre d'une fracture de la tête du péroné et s'est vu prescrire trois semaines d'ITT (interruption totale de travail).

Ces événements font suite à une série d'incidents survenus depuis trois jours. Dans la nuit de vendredi à samedi, les policiers avaient été l'objet de trois guets-apens en moins d'une heure, entre 21 h 30 et 22 h 10, allée des Giroflées, allée Georges-Bizet et au stade Pierre-Brossolette. Cibles de projectiles, ils avaient ensuite été attaqués par une trentaine de jeunes et avaient dû faire usage à treize reprises de leurs flash-balls (arme tirant des balles en caoutchouc). Le lendemain, un affrontement avait eu lieu entre une vingtaine de jeunes et les policiers. Pris à partie après la chute de deux jeunes qui s'étaient enfuis à la vue d'une patrouille, les fonctionnaires avaient dû riposter par deux tirs de grenades. « On reste sur des faits très limités, confie un enquêteur. Il n'y a pas eu de prémices qui pouvaient nous faire songer à ce type d'incidents, et ceux-ci sont dus à une petite minorité. »

source : Le Parisien (29 avril 2008)

mardi 29 avril 2008

Le Mans (72) : Course-poursuite à moto sur la rocade

En marge des 24 Heures du Mans moto, il provoque une course-poursuite avec les motards de la police. Il écope, en comparution immédiate, d'un an ferme.
La course ne lui suffisait apparemment pas. Dans le box, Ronan, 28 ans, boucles blondes, sweat bleu à capuche et jeans, balbutie ses excuses et retient ses larmes. Cette image colle mal avec les faits sidérants que récite le président Chauty.

Le week-end dernier, le jeune Montpelliérain, vient assister avec des amis aux 24 Heures du Mans moto. Le samedi 19 avril, peu après minuit il roule à plus de 90 km/h, avenue Gesnelay. Seulement voilà, le dispositif policier déployé ce week-end là est important. Il force le barrage, fait demi-tour et force à nouveau le barrage avant de fuir, à toute allure, vers la rocade. S'engage alors une course-poursuite digne d'un film d'action hollywoodien. À environ 190 km/h, il tente de faire chuter le policier à moto qui l'a rattrapé. Celui-ci, bloqué contre la glissière, finit par sortir son arme et tire trois fois. La moto du Montpelliérain est endommagée. Fin de la course-poursuite. Elle a duré une demi-heure.

À l'audience, Ronan reconnaît qu'il avait bu et fumé du cannabis. Il s'excuse à plusieurs reprises auprès des motards de la police, présents dans la salle d'audience. « Je n'ai voulu mettre en danger personne », répète-t-il, la gorge serrée. Il a du mal à expliquer ce qui s'est passé, parle d'un « coup de sang ». Le procureur, Christian Elek, évoque le Far West et les rodéos américains. Le jeune homme a déjà été condamné en 2004 pour conduite en état d'ivresse. Il requiert 18 mois de prison, dont 6 ferme.

Le président va plus loin, il condamne Ronan Josselin à deux ans de prison dont un ferme. Dans la salle, la famille ne comprend pas. « Ce n'est pas la justice, ça ! », lance une proche en pleurs, en quittant la salle

source : Ouest France (23 avril 2008)

Toulouse (31) : Un policier mordu par un chien

Un policier tire sur un molosse qui « gardait » son maître

Début de matinée, fin de nuit même, agitée dans le quartier d'Empalot à Toulouse hier où les policiers de la brigade des stupéfiants de la sûreté ont mené une série d'interpellations dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stupéfiants. Une opération menée sur commission rogatoire du juge d'instruction Didier Suc et qui a permis l'arrestation de cinq suspects. D'autres arrestations pourraient d'ailleurs intervenir rapidement. À ce stade intermédiaire des investigations, la justice et la police sont volontairement restées discrètes hier sur l'étendue de cette nouvelle enquête qui vise à porter un autre coup au trafic de drogue et à l'économie souterraine qu'elle génère. Lors des perquisitions, chez les suspects, de la cocaïne et de la résine de cannabis ont été saisis. Et également une forte somme d'argent liquide (environ 30 000 €). Des descentes pas toujours simples. Vers 6 heures, quand les policiers d'un groupe d'intervention ont débarqué dans un appartement d'Empalot, ils étaient attendus « discrètement » par un molosse qui a bondi sur un membre du GIPN de Bordeaux venus épauler les arrestations. Violemment attaqué, mordu profondément, le fonctionnaire a fait usage de son arme. Grièvement blessé, le chien n'était pas mort hier matin. Son maître, comme les quatre autres suspects, ont été placés en garde à vue au commissariat central.

source : La Dépêche du Midi (28 avril 2008)

Aussillon (81) : Un policier mazamétain très légèrement blessé et deux interpellations

Depuis jeudi après midi et jusqu'au week-end, plusieurs incidents entre jeunes gens de la cité de la Falgalarié à Aussillon et les forces de l'ordre se sont produits. Des événements sans très grande gravité de façon factuelle mais qui, pour certains, doivent être considérés comme une forme de violence urbaine. Tout a commencé jeudi après midi par l'interpellation d'un jeune garçon de 15 ans, arrêté par les policiers de Mazamet sur la Falgalarié alors qu'il conduisait un cyclomoteur volé avec lequel il faisait du rodéo dans le quartier. Les policiers ont pu l'emmener en garde à vue mais ont dû user de gaz lacrymogènes pour se retirer sous une pluie d'insultes, de jets de pierre et de crachats. En début de soirée, deux tentatives d'incendie de voiture ont suivi, à quelques centaines de mètres de là.

Vendredi soir, les policiers, mandatés pour effectuer des contrôles d'identité, ont été, sur la même zone, pris à partie par des jeunes gens, une vingtaine environ, qui se trouvaient là.

Ils ont essuyé des jets de projectiles, cailloux et cannettes vides. L'un des policiers, a reçu un objet sur la tempe, le blessant très légèrement. Cependant, la patrouille est parvenue à intercepter l'un des jeunes agresseurs. Il a été placé en garde à vue et relâché, étant l'auteur d'un jet de projectile contre la voiture de Police seulement.

Samedi soir, un dispositif policier renforcé de surveillance a été mis en œuvre et aucun incident n'est venu ponctuer la nuit. Ceci dit, pour Patrick Batigne, secrétaire local du syndicat Alliance Police nationale : « On se rend compte que même dans des circonscriptions réputées tranquilles, on peut se retrouver face à des violences urbaines. Certes, ce phénomène ici n'est pas inquiétant, mais il mérite que l'on s'y intéresse de près. C'est pourquoi notre syndicat réclame des peines plancher pour les auteurs de violences contre les personnes dépositaires de l'autorité publique ou contre les personnes vulnérables. »

Par ailleurs, le syndicaliste insiste sur : « la nécessité de nous doter d'équipements spécifiques, comme le flash-ball, pour mieux faire face à ces comportements. » Les deux jeunes gens qui ont été placés en garde à vue jeudi et vendredi, feront l'objet de poursuites judiciaires.

source : La dépêche du Midi (29 avril 2008)

lundi 28 avril 2008

Bourg-en-Bresse (01) : Une sortie de discothèque qui tourne vinaigre

Quatre policiers blessés pour un total de 42 jours d'ITT, l'addition s'annonce salée

Lendemains de cuite difficiles en perspective, pour deux frères âgés d'une vingtaine d'années, qui seront présentés cet après-midi en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.
Originaires d'Ambérieu-en-Bugey, ils devront répondre d'une série d'incidents violents survenus dans la nuit de vendredi à samedi, devant le bar-discothèque Le Cristal, avenue des anciens combattants à Bourg-en-Bresse.
A l'origine de ce grabuge nocturne, ayant expédié plusieurs policiers à l'hôpital, un différend entre un groupe de clients et les deux frères, à la sortie de la boîte de nuit, sur fond de consommation excessive d'alcool. Il était environ cinq heures du matin. Après une première salve de coups de poings, les belligérants semblaient s'être calmés lorsqu'est arrivée sur place la patrouille de police-secours.

Le pouce retourné

C'est le moment qu'a choisi l'un des deux frères, déjà bien amoché, pour s'en prendre à un videur, puis aux policiers qui tentaient de s'interposer. Surexcité, l'individu a été maîtrisé non sans mal, deux des fonctionnaires, touchés par des coups de poings au visage, s'en tirant respectivement avec deux et quinze jours d'interruption temporaire de travail (ITT).
Au commissariat, impossible de le faire souffler dans l'éthylomètre. D'un coup de tête, il repoussait un policier (quatre jours d'ITT). Un de ses collègues, qui tentait d'intervenir, était sérieusement blessé à la main. Diagnostic : arrachement des ligaments du pouce et 21 jours d'arrêt de travail.
42 jours d'ITT au total, trois plaintes déposées par des clients et le patron de l'établissement de nuit, une procédure pour outrage-rébellion, une autre pour les violences aggravées, sur les clients et/ou sur les représentants des forces de l'ordre, l'addition s'annonce salée pour les deux frères, qui commençaient à regretter le « dérapage », hier, une fois dessaoulés. La gueule de bois risque de durer.

source : Le progrès de Lyon (28 avril 2008)

Reims (51) : Il jette du café chaud sur les policiers

Vendredi vers 20 h 45, de passage allée des Bleuets dans le quartier du Chemin-Vert, les policiers ont reconnu un habitué de leurs services qui était recherché pour purger une peine d'emprisonnement émanant du tribunal correctionnel de Reims.
L'homme n'était pas décidé à se laisser prendre. Il a tenté de se réfugier chez lui où l'arrestation a tourné au pugilat. C'était l'heure du café à la maison. S'emparant d'une tasse qui traînait par-là, le récalcitrant aurait déversé le café chaud sur les policiers (un acte volontaire, et non accidentel au cours du tumulte, affirment les fonctionnaires aspergés).
Force est revenue à la loi. Maîtrisé, le mis en cause, Ludovic Douchet, dit Biloute, 36 ans, a fait l'objet d'une procédure pour rébellion qui sera prochainement jugée par le tribunal correctionnel.
Les policiers l'ont ensuite conduit à la maison d'arrêt en vertu de l'extrait de jugement qu'il avait à purger : quatre mois d'emprisonnement ferme pour l'agression l'an dernier d'un couple d'automobilistes place du 11-Novembre.

source : L'Union (28 avril 2008)

Pau (64) : Des CRS caillassés dans le quartier de l'Ousse-des-Bois

Un fonctionnaire a dû tirer deux coups de feu en l'air pour disperser une quinzaine d'assaillants masqués et armés

Un équipage de six CRS (compagnie républicaine de sécurité) a été pris sous un jet nourri de pierres, samedi soir à Pau (64). L'incident s'est produit vers 22 h 15, en plein coeur du quartier de l'Ousse-des-Bois, alors que les fonctionnaires contrôlaient les occupants d'une BMW, rue de Portet.
Au moment où le chef de bord regagnait son fourgon Boxer afin d'interroger le système informatique, une quinzaine d'individus masqués ont fait leur apparition, armés de pierres, de barres de fer et de battes de base-ball. Deux fonctionnaires ont été blessés dans le caillassage - ce qui leur a valu deux jours d'interruption totale de travail (ITT). Leurs agresseurs venant quasiment au contact et tentant de pénétrer dans leur fourgon, les CRS n'ont pas pu quitter les lieux.
Dans cette situation délicate, le chef de bord a pris la décision de sortir son arme de service et de tirer deux coups de feu en l'air. Ce qui a eu pour effet instantané de disperser le groupe d'assaillants, et a permis à l'équipage d'appeler des renforts. Une trentaine de fonctionnaires se sont alors rendus sur place. Parmi eux, des effectifs locaux et d'autres policiers de la CRS 6 de Saint-Laurent-du-Var, en mission de sécurisation pendant les vacances scolaires à Pau. Des patrouilles ont été maintenues toute la nuit, sans qu'aucun autre incident ne soit signalé.

Enquête ouverte. L'épisode de samedi soir n'a duré que deux ou trois minutes. Mais, de mémoire de policier palois, il ne s'en était pas produit d'aussi violent depuis décembre 2006. À l'époque également, des CRS caillassés avaient dû faire usage de leur arme pour se dégager.
Réaction au contrôle routier ou simple opportunité de « caillasser » ? Les enquêteurs du commissariat de Pau n'excluent aucune hypothèse. Des expertises devraient être menées sur les pierres jetées afin d'y retrouver des traces d'ADN.
Du côté des syndicalistes policiers, Damien Leblanc, de SGP-FO, remarque que « chaque fois que des condamnations sévères ont été prononcées dans ce genre d'affaire, cela a eu le mérite de calmer le jeu. Le problème, c'est que la tolérance zéro s'applique parfois plus au bord des routes qu'à l'intention des vrais voyous ».
Au-delà de cet appel à la sévérité, Damien Leblanc - lui-même fonctionnaire à la BAC et déjà pris sous des jets de pierres - propose la tenue d'une « table ronde » associant « des représentants de la hiérarchie policière, des syndicats, de la justice et de la mairie ».

source : Sud Ouest (28 avril 2008)

dimanche 27 avril 2008

Vitry (94) : Un extincteur « tombe » du 8éme étage

Une patrouille de police, des jeunes qui jettent des projectiles et, au final, un extincteur qui aurait pu tuer s'il avait touché quelqu'un : c'est le scénario du mauvais film qui s'est déroulé jeudi après-midi, rue de la Commune-de-Paris, à Vitry. Alors qu'elle passe dans la rue, une patrouille de la brigade anticriminalité départementale essuie des jets de projectiles divers lancés par une dizaine de jeunes gens. Les policiers s'arrêtent et se lancent à la poursuite de leurs agresseurs.

L'un d'entre eux est rattrapé et interpellé.

Mais alors qu'ils vont faire monter leur suspect dans la voiture, un grand bruit se fait entendre derrière eux. A quelques centimètres de leur voiture, un extincteur d'une dizaine de kilos vient de se fracasser au sol. Les policiers pourront facilement établir qu'il a été projeté du huitième étage. Le jeune interpellé est ramené au commissariat et placé en garde à vue.

Un peu plus tard dans la journée, une autre patrouille essuie à son tour des jets de projectiles, à quelques dizaines de mètres du lieu de la première agression. Là encore, les policiers mettent pied à terre et se lancent à la poursuite des jeunes. Quatre d'entre eux sont rattrapés et menottés. Des interpellations qui ne se font pas facilement : l'un des policiers écope même d'un coup de pied au visage. Les fonctionnaires viennent de demander des renforts pour conduire les jeunes jusqu'au commissariat quand ils se retrouvent encerclés. Une quarantaine de jeunes gens sont bien disposés à les empêcher de quitter les lieux avec leurs copains. Pour se dégager et disperser la foule, les policiers devront user de gaz lacrymogène. Les quatre jeunes gens, âgés de 20 à 24 ans, ont finalement été conduits au commissariat où ils ont été placés en garde à vue

source : Le Parisien (26 avril 2008)

Pau (64) : La prison par ricochet

VIOLENCES URBAINES. --Un Palois de 23 ans condamné à deux mois de prison pour avoir envoyé des projectiles et outragé les forces de police, quartier Saragosse

«On b? vos femmes et vos filles, nique la police, allez vous faire f? » S'ensuivent des projectiles et des jets de bouteilles, qui atterrissent sur un véhicule banalisé. Telles sont les amabilités reçues par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Pau, lorsqu'ils arrivent à proximité de la tour Isabe, rue Jules-Verne, mardi soir, racontées par le président du tribunal correctionnel hier. Ce soir-là, relate le magistrat, vers 22 h 20, les policiers patrouillent dans le quartier Saragosse alors qu'une heure plus tôt les CRS, eux aussi présents dans le cadre d'une campagne de sécurisation, s'étaient faits accueillir par des jets de pierres.
Les lanceurs, la plupart encapuchés ou la tête couverte d'une casquette, ont pris place dans les cages d'escaliers de l'immeuble, entre le sixième et le septième étage, dans les parties communes qui n'ont pas de fenêtres et qui constituent des planques idéales pour tirer. Les trois fonctionnaires de la BAC stoppent et éclairent la façade avec une torche puissante. L'un des agresseurs est formellement identifié par un policier. Un autre sera également reconnu quelques instants plus tard au pied de l'immeuble.
Le lendemain, les CRS font à nouveau l'objet de tirs. Plus tard, une perquisition dans les locaux de l'immeuble permet de découvrir un stock de gravats, avec des blocs de béton pesant entre 7 et 15 kg.

Interpellation le lendemain. Mercredi à 10 h 15, le premier homme est arrêté sur son lieu de travail à Pau. Il est placé en garde à vue, mais nie les faits. Il était convoqué hier devant le tribunal correctionnel dans le cadre de la comparution immédiate.
Âgé de 23 ans et habitant Pau, il possède un casier judiciaire déjà chargé : neuf condamnations dont quatre mises à l'épreuve. De quoi énerver le président du tribunal, Alain Bressy, également juge d'application des peines. « Vous avez une drôle de façon de vous réinsérer ! Vous êtes attiré comme un aimant vers cette rue Jules-Verne ! » Le prévenu avait effectivement indiqué au cours de son audition qu'il rejoignait tous les soirs des amis rue Jules-Verne. Il ne reconnaît cependant pas avoir participé au caillassage, ayant comme alibi un dîner chez sa mère avec sa petite amie. Il est ensuite parti à pied. « Ma mère m'a récupéré en face de la tour ». La version de sa petite amie diffère, ce que ne manque pas de relever le juge, mais aussi le procureur de la République. Cette dernière perd patience : « Ces faits stigmatisent le quartier. Ils créent des zones de non-droit où les policiers se ramassent des cailloux. C'est inadmissible. Vous ne faites pas grand cas des avertissements que l'on vous donne, Monsieur ! »

«Peine plancher évitée». Le tribunal a condamné le jeune homme à deux mois de prison ferme pour dégradations et outrages avec mandat de dépôt. Il a donc passé la nuit en prison, en évitant de peu la peine plancher. « C'est une fleur, Monsieur, mais cette fleur est proche de se faner », a conclu le juge Bressy. La personnalité du Palois avait été rapidement décrite et notamment son enfance, chez un père toxicomane, mort d'une hépatite liée à la drogue.
L'affaire aura son deuxième volet abordé aujourd'hui. Le deuxième homme, âgé de 19 ans, arrêté hier à 14 h 30, lui aussi identifié par les policiers, a été placé en garde à vue au commissariat de Pau.

source : Sud Ouest (25 avril 2008)

samedi 26 avril 2008

Ploufragan (22) : Deux Policiers blessés

Jeudi soir, vers 22 h 50, une patrouille de police est intervenue place de l’Iroise, à la suite d’un coup de téléphone. Des riverains se seraient plaints de tapage nocturne et un homme aurait été agressé.
Dans le noir
Sur place, les forces de l’ordre ont constaté qu’un conducteur dans une Renault Clio effectuait un rodéo. Des cannettes de bières et des pierres ont volé en direction des forces de l’ordre. Quelques personnes présentes sur place ont réussi à éteindre les lumières qui éclairaient la cité. Pris en chasse par les policiers, le conducteur de la Clio a abandonné son véhicule et pris la fuite. Deux policiers qui le poursuivaient dans le noir se sont blessés dans leur course : l’un s’est fait une entorse à la cheville, l’autre s’est luxé l’épaule.
Soutenus par une patrouille de gendarmerie qui tentait de boucler le quartier, les policiers ont vu une deuxième voiture, une Peugeot 206, prendre également la fuite et tenter de forcer le barrage des gendarmes. La voiture a finalement fait une sortie de route et les deux occupants ont réussi à s’enfuir.
Un conducteur en garde à vue
Hier, le propriétaire de la Peugeot, un homme de 19 ans, était interpellé et placé en garde à vue. Dans l’après-midi, un garçon de 15 ans, qui se trouvait avec lui dans la voiture, s’est présenté au commissariat. Quant au propriétaire de la Clio, il était hier encore introuvable.

source : Le Telegramme (26 avril 2008)

Vernon (27) : Course-poursuite, il fonce sur un policier

C'est au terme d'une course-poursuite de 12 km entre Saint-Pierre-la-Garenne et Vernon qu'un conducteur de 36 ans a pu être appréhendé.
Les faits se sont produits mardi soir vers 20 h. La police de Vernon est alertée par le comportement dangereux d'un automobiliste. Un fourgon de police part à sa rencontre mais à la vue des policiers, l'automobiliste fait brusquement demi-tour et emboutit un autre véhicule.
Il fonce à tombeau ouvert en direction de Vernon, à plus de 170 km/h ! Postés au carrefour entre Saint-Marcel et Vernon, des policiers tentent d'arrêter l'automobiliste.
Peine perdue. Le chauffard fonce sur un policier, qui réplique au flashball. Sa balle en caoutchouc atteint le ventilateur du moteur. Le véhicule fait une embardée. Un policier dégaine son arme à feu et atteint l'un des pneus. Malgré les dégâts, la voiture poursuit sa course folle à vive allure en direction de Vernon, via la rue de l'Industrie. Au passage, la voiture manque de percuter un fourgon de CRS. Le chauffard arrive alors en contresens de l'avenue de Montigny et s'engouffre dans la rue Edouard-Ruy.
Condamné à six mois de prison ferme
C'est là qu'un véhicule de police parvient enfin à neutraliser l'individu, en bloquant son passage. Extirpé du véhicule, l'homme est interpellé. Il avait 2,19 g d'alcool dans le sang et a déjà été interpellé pour conduite en état d'ivresse.
En plus, il faisait l'objet d'une annulation de permis de conduire. Serveur dans un restaurant de Vernon, l'individu a été présenté en comparution immédiate. Il a été condamné à six mois de prison ferme, mais son mandat de dépôt n'a pas été ordonné.

source : Paris Nomandie (26 avril 2008)

vendredi 25 avril 2008

Villepinte (93) : Un policier blessé au visage par un pavé

Un policier a été gravement blessé au visage et un autre plus légèrement atteint par des jets de pierre contre leur voiture de patrouille hier soir à Villepinte (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris de source policière. Vers 23h, la patrouille de police a pris en chasse une voiture qui effectuait un rodéo près de la cité de la Fontaine-Mallet. Aux abords d'un gymnase, elle a été victime d'une "embuscade" tendue par une vingtaine de jeunes gens cagoulés, qui leur ont lancé une volée de pierres et de pavés, a précisé le chef de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis, David Skuli.

Au moins trois pavés ont touché la voiture, brisant le pare-brise. Le conducteur a reçu un pavé en plein visage, qui lui a cassé le nez, et son passager a été légèrement blessé par des débris de verre. Le véhicule de police a pu quitter les lieux, qui ont été peu après contrôlés par de nombreux policiers, mais les jeunes agresseurs avaient disparu. "Nous allons mener l'affaire de façon à ne pas laisser un millimètre carré de terrain à ceux qui s'en prennent aux fonctionnaires de police", a assuré M. Skuli, en précisant que des empreintes et des fragments d'ADN avaient été retrouvés sur les pavés.

Source : AFP (25 avril 2008)

Strasbourg (67) : Deux policiers blessés

Mardi vers 16 h 40, le pilote d'un scooter se porte à la hauteur d'une voiture, rue de Hautefort, dans le quartier du Neuhof à Strasbourg. Les policiers remarquent une transaction suspecte et interviennent. Ils interpellent sans difficulté les occupants de la voiture, âgés de 21 et 24 ans. Le cyclomotoriste parvient en revanche à prendre la fuite, mais il chute un peu plus loin. Un premier fonctionnaire intervient : il reçoit un coup de poing au visage. Son collègue, violemment repoussé, chute et se blesse sérieusement à l'épaule - une ITT de 15 jours lui a été délivrée. L'agresseur ameute alors les jeunes du quartier. Une trentaine d'individus se mettent à lancer divers projectiles en direction des policiers, sans faire de blessé ni causer de dégâts. Des renforts arrivent, les jeunes se dispersent. Egalement blessé - il présente une ITT de trois jours - le principal suspect est retrouvé porteur de 4 g d'héroïne et de 1,4 g de résine de cannabis. Agé de 23 ans, il reconnaît avoir vendu des stupéfiants aux passagers de la voiture. Les trois mis en cause devaient être jugés hier en comparution immédiate. Le vendeur ayant demandé un délai pour préparer sa défense, l'ensemble du dossier sera évoqué devant le tribunal correctionnel le 22 mai prochain. En attendant, le principal prévenu, qui a déjà été condamné à 15 reprises, a été écroué. Les deux autres prévenus, qui comptent chacun trois mentions au casier, ont été placés sous contrôle judiciaire.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (25 avril 2008)

jeudi 24 avril 2008

Agglomération Bordelaise (33) : Neuf policiers violemment pris à partie, les agresseurs arrêtés

En 2007, 250 fonctionnaires de police girondins avaient été blessés. Neuf l'ont été ce week-end

Le bilan du week-end dernier est lourd dans les rangs des policiers. Neuf d'entre eux ont été directement et violemment pris à partie dans des conditions très différentes.

Vers minuit et demie dimanche au Bouscat, un camion était stationné en pleine voie. Quand les policiers se sont approchés pour contrôler les occupants, ces derniers ont tout de suite cherché le contact physique. Quatre hommes de la même famille de 48, 47, 26 et 24 ans ont surgi du véhicule. Un des policiers est tombé à terre et a été roué de coups de pied à la tête, générant une interruption temporaire de travail de dix jours, tandis que ses collègues étaient eux aussi bousculés. Placés en garde à vue, les quatre agresseurs ont été écroués hier, en attendant d'être jugés aujourd'hui dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate.

À Bègles, c'est un banal contrôle routier qui a dégénéré. L'unité de circulation routière de nuit procède à des contrôles de vitesse quand un quinquagénaire de Vervins dans l'Aisne, conteste, se rebelle et se débat rudement à coups de pied, blessant un adjoint de sécurité. Il a été placé en garde à vue et devra répondre de ses gestes devant le tribunal correctionnel.

Réponse judiciaire. Car la justice entend apporter une réponse claire à ce genre de comportement.
Dimanche à dix-huit heures, au Vercors à Lormont, une voiture est passée au feu rouge juste devant une patrouille. Le conducteur a entraîné les policiers dans une course-poursuite, accélérant, freinant, les piégeant au pied d'immeuble où s'étaient rassemblés des groupes de jeunes. À deux reprises, gardant leur sang-froid, ils ont essuyé des jets de projectiles, dont un a brisé la lunette arrière. Un des fauteurs de troubles, Lormontais de 20 ans, a été interpellé sur place après l'arrivée de renforts. Un autre, âgé de 24 ans, l'a été hier, avec l'appui du GIPN. Une information judiciaire a été ouverte. Les deux jeunes ont été placés sous contrôle judiciaire.

Le directeur départemental de la sécurité, Albert Doutre, fait les comptes. « Des policiers ont été frappés, menacés ou insultés par des individus irréductibles à toute intervention des forces de l'ordre. Cela situe le niveau de difficulté du travail policier au quotidien. » Il rappelle qu'en 2007, 250 policiers girondins ont été blessés

source : Sud-Ouest (23 avril 2008)

mercredi 23 avril 2008

Lens (62) : Sursis pour celui qui avait frappé des policiers

Vendredi soir, un Méricourtois avait agressé deux policiers à Lens. Jugé lundi, il a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis.
Les policiers sont appelés vendredi soir pour un tapage rue Kleber, à Lens. À leur arrivée, ils constatent qu’il s’agit d’un différend familial. Sur les lieux, un Méricourtois de 27 ans, qui se trouvait chez des amis, commence à insulter les policiers et leur crache au visage. L’homme les a également frappés. Il a finalement été arrêté et placé dans le véhicule de police. Les insultes et les crachats ont continué. Il a été placé en garde à vue. Présenté le lendemain au tribunal de Béthune, il a été laissé libre par le juge des libertés et de la détention, contre l’avis du parquet qui avait requis son placement en détention provisoire.
Jugé lundi, le Méricourtois, qui avait deux mentions à son casier judiciaire, a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans. Il a reçu l’obligation de travailler et de se soigner. Il aurait commis cette agression sous l’empire de l’alcool. Les deux policiers frappés avaient obtenu dix et quatorze jours d’incapacité totale de travail. Partie civile lors du procès de lundi, ils ont reçu 500 E de dommages et intérêts chacun en guise de provision. L’audience au civil pour fixer le montant des indemnités aura lieu en septembre. Le parquet, qui avait requis une peine de prison ferme dans ce dossier lundi, ignorait hier soir s’il ferait appel de la décision du tribunal

source : Nord Eclair (23 avril 2008)

Strasbourg (67) : Le pilote du scooter avait foncé sur des policiers

Un refus d'obtempérer qui dégénère, une course poursuite au Neuhof, un policier percuté par un scooter. Le pilote du deux-roues a dû répondre de ses actes, hier, en comparution immédiate.
« J'ai pas foncé volontairement sur le policier. Ils sont sortis tous les deux de nulle part et m'ont barré la route, indique le prévenu de 21 ans à la barre. C'était la nuit, je savais pas que c'était des policiers. » Le président François Wendling s'impatiente : « Ils étaient en uniforme, allez, allez. » Vers 0 h 10 dans la nuit de dimanche à lundi, les fonctionnaires ont repéré le suspect rue des Eyzies. Son scooter se trouvait sur le trottoir, lui ne portait pas de casque. Le cyclomotoriste s'est enfui mais, comme le note le vice-procureur Thierry Massa, « il est revenu sur les lieux pour provoquer les policiers et leur a fait des doigts d'honneur ». C'est alors qu'il force le passage. Le premier fonctionnaire est évité de justesse, pas le second. Touché au genou, le policier blessé s'est vu délivrer une ITT de deux jours. « Il n'avait aucune intention de heurter le policier », assure Me Gaëlle Koenig pour la défense. Le mis en cause abandonne son engin et court vers la rue Brantôme. Appelé en renfort, un second équipage retrouve sa trace dans la cage d'escalier de l'immeuble situé au 5, rue de Hautefort. Le jeune homme se rebelle, l'interpellation est musclée. Le prévenu a été condamné par le tribunal à huit mois de prison dont la moitié ferme, sans mandat de dépôt. Il a par ailleurs écopé de deux mois d'emprisonnement supplémentaires pour avoir donné aux enquêteurs l'identité d'un tiers.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (23 avril 2008)

lundi 21 avril 2008

Charleville-Mézières (08) : Un Carolo arrêté pour avoir frappé un policier

Un Carolomacérien a été arrêté à la suite d'un rodéo qui s'est déroulé dans les rues de Manchester, mercredi soir, à Charleville-Mézières.
Une patrouille de police qui constate le comportement dangereux d'un conducteur, tente de contrôler la voiture.
Le conducteur s'arrête, et prend la fuite à pied avec les deux autres occupants du véhicule.
Les policiers décident de faire enlever la voiture abandonnée. Mais cela se passe mal. La propriétaire du véhicule arrive en trombe. Elle est accompagnée d'un proche et refuse que sa voiture soit mise en fourrière. La discussion dégénère.
Le proche assène un coup de poing à un policier. Résultats des courses, il a été interpellé et placé en garde à vue.

source : L'Union (18 avril 2008)

Rombas (57) : il a la dent dure contre les policiers

La nuit dernière, vers 4 h, un conducteur est à l'origine d'un accident rue de Metz, à Rombas. Deux voitures sont touchées, dont celle du responsable qui vient de finir sur le dos.
Une fois sorti de son véhicule, l'individu prend la fuite mais il est rattrapé par un témoin à la carrure imposante, qui le met à la disposition d'une patrouille de police de Moyeuvre-Grande. Les agents constatent sans problème son état d'ébriété malgré le refus du bonhomme de souffler dans le ballon, puis plus tard dans l'éthylomètre.
Ramené au commissariat de Hagondange, le prévenu se met alors à insulter copieusement les policiers. Refusant de sortir du véhicule sérigraphié, il mord même un fonctionnaire. Résultat : une ITT de trois jours pour la victime du coup de dents.
L'enquête permet, à partir de savants calculs, de déterminer que ce Briotin de 25 ans avait environ 2 grammes d'alcool dans le sang au moment de son interpellation. Pour seule explication de son comportement agressif, il raconte avoir peur de l'uniforme...
Il passera en correctionnelle en décembre.
En attendant, la préfecture de la Moselle a suspendu son permis pendant les six prochains mois.

source : Le Républicain Lorrain (18 avril 2008)

Toulouse (31) : Policiers frappés à coups de barres de fer

Violence urbaine. Lors d'une arrestation à Bellefontaine, trois hommes de la brigade anticriminalité violemment attaqués.

Deux policiers frappés avec des barres de fer, un troisième attaqué avec un pavé lancé en plein visage : d'une rare violence, les heurts de la nuit dernière à Bellefontaine en disent long sur la radicalisation d'une délinquance des quartiers dont les éléments les plus hostiles n'hésitent plus à affronter les forces de l'ordre, passées tout près d'un lynchage. Certains allant même jusqu'au corps à corps comme c'est le cas dans la nuit de samedi à dimanche.

En patrouille dans le quartier de Bellefontaine, hier, peu avant 2 heures, les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) du Mirail interpellent en flagrant délit un jeune incendiaire de voiture.

Lors de l'arrestation, les policiers sont pris à partie, comme souvent dans ce genre de situation, par un groupe à proximité de la dalle Maurois. Deux fonctionnaires sont frappés violemment à coups de barre de fer. Un autre reçoit en pleine face un pavé lancé à quelques mètres de distance par un individu venu en découdre. Blessé au visage et la mâchoire enfoncée, le policier est hospitalisé. Il a pu regagner son domicile hier.

Alors que la situation dégénère, des forces de l'ordre arrivent en renfort et tirent à douze reprises des grenades lacrymogènes pour disperser les fauteurs de trouble.

Malgré les coups encaissés par les policiers de la Bac, le jeune pyromane a pu être maîtrisé. Dans la foulée et un peu plus tard dans la nuit, trois autres personnes soupçonnées d'avoir pris part à ces violentes échauffourées sont également interpellées. Le dernier individu est arrêté vers 4 heures.

Au total, ce sont donc quatre personnes qui sont placées en garde à vue. Ils ont entre 19 et 20 ans et certains déjà connus des services de police. Tous devraient être présentés devant le procureur pour « dégradations de biens, violences volontaires avec arme par destination. »

La dalle Maurois, ce lieu implanté cœur du quartier de Bellefontaine plongé en pleine réhabilitation urbaine, concentre à elle seule la plupart des incidents qui opposent émeutiers et policiers. Une zone aux nombreux recoins propices aux guets-apens, ces actions ciblées contre les forces de l'ordre, qui ont tendance à augmenter ces derniers mois.

Déjà, en janvier dernier, dans le quartier de Bagatelle, un policier a été touché au visage par un cocktail Molotov lancé contre une patrouille. Ce fonctionnaire d'une CRS a eu la tempe et la pommette légèrement brûlées.

Équipages caillassés ou vandalisés, patrouilles prises à partie dans les cités en réaction à des interpellations ou des interventions sur des incendies de voiture, ces incidents sont dénoncés par les syndicats de police qui s'alarment aussi de la « banalisation de ces actions de guérilla urbaine. »

En réponse à ces violences urbaines, la préfecture table à partir de la rentrée 2008 sur un renforcement des effectifs de police.

La création et la mise en place d'une unité territoriale de quartiers et d'une compagnie régionale de sécurisation, devraient se solder par la venue d'environ 120 policiers supplémentaires affectés dans les zones sensibles.

source : La Dépêche du Midi (21 avril 2008)

jeudi 17 avril 2008

Rouen (76) : Un policier grièvement blessé

Trois policiers blessés. Dont un grièvement. Un grave accident est survenu hier aux environs de 15 heures, sur le Mont-Riboudet à Rouen. Selon les divers témoignages recueillis sur place et les constatations des enquêteurs, un poids lourd a violemment percuté la voiture sérigraphiée de la police au niveau du croisement situé à deux pas du Pôle échanges Teor. Le camion, immatriculé en Dordogne et transportant des denrées alimentaires, circulait dans le sens Rouen - Barentin. La Renault Scénic des policiers venait de quitter Déville pour entrer sur le Mont-Riboudet. La patrouille - formée par un gardien de la paix et deux adjoints de sécurité - était en mission d'urgence : le gyrophare et le deux-tons étaient actionnés. « Plusieurs automobilistes s'étaient arrêtés à l'intersection car ils avaient vu ou entendu la voiture, mais pas le chauffeur de poids lourd... », confie un témoin. A priori, la vitesse, « peu excessive », n'est pas en cause. Deux enquêtes ont parallèlement été ouvertes afin de déterminer les circonstances exactes de la collision. L'adjoint de sécurité grièvement blessé (il était passager arrière du véhicule) « a été transporté au CHU par le Samu », indique le lieutenant Eric Tirelle. Hier soir, son état était jugé sérieux.

source : Paris Normandie (17 avril 2008)

mercredi 16 avril 2008

Wasquehal (59) : Nez contre front : un policier blessé

Interpellé en flagrant délit de cambriolage, le Roubaisien s’en est pris ensuite à un jeune policier dont il a cassé le nez en lui assénant ce que le langage populaire appelle un coup de boule. Le prévenu assure, sans rire, qu’il a glissé et que c’était involontaire.
Lundi, après la fermeture des bureaux, l’alarme de La Poste de Wasquehal se déclenche. Les policiers font aussitôt diligence. À l’intérieur des locaux, ils interceptent un cambrioleur. L’homme, visiblement entré à pas de loup par une fenêtre, est armé d’un pied de biche. Il a tenté de forcer le coffre-fort. Mais en vain. Vu ses états de service, huit condamnations au compteur, il est aussitôt placé en garde à vue dans les geôles du commissariat central de Roubaix où la nuit ne lui a manifestement pas porté conseil.

En effet, mardi matin, A. J., 25 ans, dérape à nouveau méchamment. Alors qu’un adjoint de sécurité est venu le chercher, il s’en prend à lui. Au final, le jeune homme a le nez cassé. « Il m’a donné un coup de tête », assure celui-ci au tribunal. Au vu de la forme en chou-fleur violacé de son appendice nasal, on a plutôt tendance à le croire les yeux fermés. Mais le prévenu conteste. « J’ai glissé, c’était involontaire. » En deux mots comme en cent, il prétend que le policier se serait projeté le nez en avant sur son front. On en a déjà entendu d’autres. Me Stéphane Bulteau, l’avocat du Roubaisien, réclame d’ailleurs un complément d’enquête et le visionnage des caméras du commissariat qui ont enregistré la scène.
Les juges n’y ont pas vu l’intérêt. « Le tribunal sait bien depuis longtemps ce qu’est un coup de boule », a conclu, non sans malice, la présidente Reliquet. Du coup, le prévenu a rejoint la case prison. Il sera jugé sur le fond le 15 mai.

source : La Voix du Nord (16 avril 2008)

Feignies (59) : Violence conjugale, puis insultes et coups sur des policiers

Samedi, trois Finésiens ont, ivres, insulté et frappé des policiers. L’un d’entre eux a par ailleurs blessé sa compagne.
Un seul prévenu a un casier judiciaire. L’avocate Me Douay demandera donc à ce qu’on « relativise » des faits « regrettables, malheureux ». Samedi à l’aube, la police intervient à Feignies à l’appel d’un voisin qui a entendu des cris. Le trio bloque l’accès à l’appartement, injures à l’appui. Puis le Finésien déjà connu de la justice frappe les policiers. Il s’illustre encore lors de sa fouille à corps en donnant à l’un d’eux un coup de poing au visage. L’un de ses comparses, également violent, menace un policier. On trouvera sur lui un peu d’herbe de cannabis, tandis qu’il s’avère que le troisième a frappé sa compagne, qui n’a pas porté plainte.

Me Lasson pour les policiers demande une « réponse ferme » pour des jeunes gens qui « se comportent comme de véritables voyous ». Même discours pour la procureure : « Il n’y en a aucun pour racheter l’autre. » Elle demande 6 mois de prison avec sursis mise à l’épreuve, avec obligation de soins et de travail, à l’encontre du conjoint violent. Pour ses deux amis, elle requiert 4 mois de prison avec sursis assorti d’un travail d’intérêt général et des mêmes obligations.
Me Douay rappelle qu’« il est difficile d’identifier qui a fait et dit quoi ». Mais le Finésien déjà titulaire d’un casier judiciaire écope de 6 mois de prison avec sursis mise à l’épreuve avec les obligations requises en plus de celle d’indemniser les victimes. Les deux autres sont condamnés à 6 mois de prison avec sursis.

source : La Voix du Nord (16 avril 2008)

Ramonville-Saint-Agne (31) : Ivre, il tente de percuter un policier

Un automobiliste circulant à bord d'une puissante Audi a vécu une nuit agitée entre Castanet et Toulouse. Après avoir grillé un feu rouge il a refusé un contrôle routier à Castanet-Tolosan. Poursuivi par les gendarmes, le fuyard a roulé à très vive allure sur les voies de bus réservées, à Ramonville-Saint-Agne, en appuyant sur l'accélérateur. Repéré par les policiers vers le quartier des Demoiselles, le conducteur s'apprêtait à rentrer chez lui. Les policiers ont voulu l'interpeller mais l'automobiliste a fait marche arrière manquant d'écraser un policier venu à se rencontre. Le fonctionnaire s'est volontairement écarté pour éviter d'être blessé. Le fuyard a finalement été maîtrisé après un tir de flash-ball. Positif au test d'alcoolémie, il a été conduit au commissariat central.

source : La Dépêche du Midi (16 avril 2008)

mardi 15 avril 2008

Colmar (68) : Insultes et coups aux policiers - deux ans de prison

Ils ont dégradé deux véhicules samedi soir à Colmar avant de s'en prendre verbalement et physiquement aux policiers qui les interpellaient. Les deux prévenus, 23 et 27 ans, ont été condamnés hier à deux ans de prison ferme en comparution immédiate.

Ils se sont croisés dans l'après-midi au centre-ville de Colmar. Le duo a passé la journée à boire, encore et encore. Une bouteille de vodka, une autre de liqueur de pommes. Dans la soirée, vers 21 h 30, bien éméchés, ils ont détruit le pare-brise de deux véhicules, une Ford fiesta et une Renault Clio, stationnés rue Saint-Josse. Un témoin a donné leur signalement aux policiers qui n'ont pas tardé à retrouver la trace des casseurs. Leur interpellation va « très mal se passer », raconte Martine Al Kanje, présidente du tribunal correctionnel qui les jugeait en comparution immédiate. Jonathan Haffner, 23 ans, une dizaine de condamnations au casier, est le plus virulent : insultes, menaces de mort, coups au thorax et au visage d'un policier, dégradation de sa geôle au commissariat... Son compère, Iddir Mazari, se montre plus sage : simplement quelques insultes et un coup de tête qui manque sa cible.

« Quand je bois, j'aime pas m'arrêter »

De ces événements, les prévenus n'ont plus aucun souvenir. « Mais ce que je sais, c'est qu'un policier m'a cassé le nez », lance Jonathan Haffner, très remonté, les vêtements maculés de sang. Le coup, il l'a effectivement reçu lors de l'interpellation, mais a refusé qu'on vienne le soigner dans sa cellule. Plus calme en fin d'audience, l'amateur de boxe thaï confie : « Quand je bois, j'aime pas m'arrêter (...) ça me fait perdre la mémoire et voir rouge (...) et quand je vois la police... ». Il ne termine pas sa phrase. Iddir Mazari ne se souvient pas de grand chose, lui non plus. « C'est très vague », dit-il. Et d'ajouter : « Mais ça doit être nous (les auteurs de ces dégradations) puisqu'on nous a vus ». Il indique consommer abusivement de l'alcool depuis l'âge de 13 ans. Les cures de désintoxication n'ont pas encore produit leur effet durablement. Leur avocate, Me Frédérique Dewulf, y voit les clés des agissements de samedi dernier. « L'alcool n'excuse pas, mais c'est quand même une explication dont il faut tenir compte ». Lasse de « leur désoeuvrement et leur alcoolisation », le substitut du procureur, Karine Greff, a requis deux ans de prison à l'encontre de Haffner, un an pour Mazari. Après de longues délibérations, le tribunal a condamné les deux prévenus à la peine-plancher de deux ans, avec mandat de dépôt à l'issue de l'audience.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (15 avril 2008)

Béziers (34) : Arrestation musclée après un contrôle qui dégénère

Le contrôle de police, dimanche soir, rue des Casernes, aurait très bien pu se passer. Ce n'a pas été le cas. A la nuit tombée, les hommes du commissariat constatent en effet qu'une Renault 19 s'engage dans la rue tous feux éteints. Ce qui les incite à procéder à une vérification des documents afférant à la conduite. Le conducteur s'exécute et le passager, Kamel, qui est en fait le propriétaire du véhicule, prend la mouche. Il descend de la voiture et oppose une vive réaction aux policiers :
« Vous leur avez dit qu'ils n'avaient pas à vous contrôler devant chez vous puisque vous habitez tout près », interroge le juge Grimaldi lors de l'audience en comparution immédiate d'hier. Aux côtés de Kamel, Nabil, son cousin, est également poursuivi. On lui reproche d'être arrivé au moment du contrôle et d'avoir mis son grain de sel. Invectives, injures, coups (de part et d'autre ?)... Bref, le contrôle tourne au vinaigre et les deux cousins sont conduits au poste.
« Si vous n'aviez rien dit, tout se serait bien passé », insiste le président du tribunal faisant état des « contusions aux côtes, au dos et au genou » de deux policiers.
Les prévenus parlent, eux, de l'agressivité des fonctionnaires : « J'ai donné peut-être un coup de pied à un policier mais c'est quand j'étais à terre : c'est involontaire », note Nabil. Si le procureur de la République requiert trois à quatre mois d'emprisonnement ferme, la défense dénonce « une enquête bâclée. Le conducteur du véhicule n'a même pas été entendu. Pourquoi ? Kamel a le bras en écharpe à la suite d'un accident de moto. Je me demande comment il aurait pu donner des coups de pied à hauteur d'homme sans perdre l'équilibre ! Ils n'ont pas de condamnation à leur casier ». Le tribunal a finalement condamné les deux cousins à 15 jours d'emprisonnement avec sursis.

source : Le Midi Libre (15 avril 2008)

lundi 14 avril 2008

Narbonne (11) : Un policier sérieusement blessé par les cambrioleurs lors d'un vol

Dans la nuit de vendredi à samedi, le magasin Spar du centre commercial de Razimbaud a été la cible de quatre jeunes du quartier. Dérangés par l'arrivée de la police, ils ont violemment riposté. Trois policiers ont été blessés et un jeune interpellé.

Maudit. C'est le sentiment de Jean-Marc Lefever, le gérant du magasin Spar du centre commercial de Razimbaud qui, une fois de plus, a fait les frais d'une tentative de cambriolage dans la nuit de vendredi à samedi. "C'es t ma 3 e vitrine en 8 mois, mon prédécesseur l'a refaite 6 fois en 2 ans", constate, dépité, le commerçant qui n'en peut plus d'être régulièrement la cible de vandalisme. Cette fois, c'est à 2 h 55 qu'un appel téléphonique a alerté la police.

Violente altercation

Une équipe de la brigade anti-criminalité (BAC) se rendait alors immédiatement sur les lieux, surprenant quatre jeunes du quartier en train de fracturer la vitrine du magasin. Rapidement, une altercation éclate entre les hommes, l'un des individus se montre particulièrement excité et difficile à maîtriser, probablement sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiant. Dans la bagarre, la radio de la voiture de patrouille est cassée et il faudra le temps de la remettre en marche pour appeler une seconde équipe qui intervient à son tour. L'un des policiers prend un violent coup à la tête et perd immédiatement connaissance. Il était hier encore à l'hôpital pour y subir plusieurs examens. Deux autres policiers sont blessés, dont l'un à l'épaule. Finalement, un jeune de 20 ans, le plus incontrôlable, est interpellé tandis que les trois autres réussissent à prendre la fuite. Le responsable du magasin, Jean-Marc Lefever, a déposé plainte. Une enquête est ouverte.

Tension perceptible

Cette fois-ci, ils n'ont rien pris dans son magasin. "Il n'y a pas d'argent dans les caisses, ils voulaient probablement prendre des bouteilles d'alcool", suppose le commerçant qui a mesuré combien la situation s'était dégradée ces derniers mois. "Depuis la hausse des prix, on observe un certain regain de tension, nous sommes en contact permanent avec une partie de la population qui vient nous narguer tous les après-midis, c'est très dur, il faut vraiment avoir les nerfs bien accrochés pour rester", confie cet ancien militaire de l'armée de l'air qui avait souhaité prendre la direction d'une supérette pour rester dans le sud.

Il espère aujourd'hui demander un autre secteur géographique à l'enseigne dont il dépend, afin de mener une existence plus calme.

source : L'Indépendant (13 avril 2008)

Cherbourg (50) : Deux policiers blessés lors d'une bagarre

Samedi soir, le bar Le Bayou fêtait son quatorzième anniversaire. Au cours de la soirée, l'un des clients, éméché, a brisé un verre puis une vitre de l'établissement. Le personnel a tenté de la maîtriser. Il se trouve que six policiers, en dehors de leurs heures de service, se trouvaient parmi les clients. Ils ont naturellement prêté main-forte au personnel. Dans la bagarre, une gardienne de la paix stagiaire a été frappée au visage. Une autre gardienne de la paix, appartenant à la police aux frontières, a chuté et s'est blessée sur du verre cassé. Les deux femmes ont plusieurs jours d'indisponibilité temporaire de travail. L'homme responsable de cet accrochage, un Tourlavillais âgé de 28 ans, a été ramené au commissariat. Placé en garde à vue, il a été libéré dimanche après-midi. Il sera présenté au tribunal le 14 mai prochain dans le cadre d'une CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité)

source : Ouest France (08 avril 2008)

dimanche 13 avril 2008

Vaulx-en-Velin (69) : Une policière légèrement blessée lors d'une interpellation

Dans la nuit de samedi à dimanche, une fonctionnaire de police a été légèrement blessée par un homme qui s'est rebellé lors de son interpellation. Les faits se sont produits vers une heure du matin, à proximité de la station de métro La Soie, à Vaulx-en-Velin. L'individu venait de s'en prendre à plusieurs automobilistes, qui refusaient de le prendre en stop en compagnie d'un ami pour les conduire à Décines. Un premier équipage est intervenu, et comme l'homme se rebellait, des renforts ont été nécessaires.

source : Le Progrès de Lyon (13 avril 2008)

Colmar (68) : Rébellion en famille

Un couple colmarien et leur fils ont été placés en garde à vue vendredi soir, après que le père, âgé de 60 ans, a refusé de se soumettre à un contrôle d'alcoolémie. Vers 22h30, alors que le trio rentre d'un repas de famille, le sexagénaire refuse une priorité route d'Ingersheim à Colmar, manquant de percuter deux véhicules. Arrêté par la police, il refuse d'être contrôlé puis d'être conduit au poste. Non sans difficultés, les forces de l'ordre l'interpellent. Le fils de 25 ans et sa mère, 49 ans, s'en mêlent, invectivant et se rebellant face aux policiers, à qui la Colmarienne porte même des coups. Toute la famille est convoquée le 9 septembre prochain devant le tribunal correctionnel de Colmar. Le père, qui avait encore 1 gramme d'alcool dans le sang hier matin, devra répondre de conduite en état d'ivresse, refus de soumettre aux contrôles et rébellion. Les deux autres sont poursuivis pour rébellion et outrages, ainsi que violence sur personne dépositaire de l'autorité publique en ce qui concerne la mère.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (13 avril 2008)

samedi 12 avril 2008

Chauray (79): Deux policiers blessés dans une collision

Contusions cervicales pour l'un, entorse cervicale pour l'autre : tel est le bilan médical de deux fonctionnaires de police, dont le véhicule de service a été heurté par une automobiliste. L'accident s'est produit mardi à 14 h, sur la voie de décélération de l'avenue de Paris, au rond-point de la Maaf, à Chauray. Alors qu'elle recherchait un objet dans son sac à main, une conductrice a perdu le contrôle de sa Citroën C2, qui a heurté l'arrière du véhicule de police, à bord duquel avaient pris place trois fonctionnaires.

source : Nouvelle République du Centre (10 avril 2008)

Lormont (33) : deux CRS blessés

Vendredi vers 17 h 30, à proximité de l'avenue de la Libération, les CRS ont demandé à un motard, qui roulait sans casque et venait d'effectuer une roue arrière, de s'arrêter. L'homme, âgé de 25 ans, n'a pas obtempéré. Il a accéléré, perdu le contrôle de sa moto, laquelle est venue percuter un poteau, avant de heurter et de blesser deux fonctionnaires. Les CRS ont été transportés au Tripode tandis que le conducteur du deux-roues était placé en garde à vue puis évacué à son tour vers le CHU. L'un des foctionnaires souffre d'une fracture de la clavicule (28 jours d'incapacité temporaire de travail), le second a été blessé à la tête (15 jours d'ITT). Les policiers de la BSU de Cenon sont chargés de l'enquête.

source : Sud Ouest (8 avril 2008)

vendredi 11 avril 2008

Reims (51) : Elle casse le doigt du policier

Samedi vers 5 heures du matin, une jeune fille de 15 ans a été expulsée d'une fête privée qui se donnait dans un appartement de la rue de Lattre-de-Tassigny et à laquelle elle n'était pas invitée.
La « squatteuse » est restée dans la rue à faire du scandale. Les policiers sont arrivés, ce qui leur a valu d'être insultés.
L'interpellation a suivi mais la demoiselle a opposé une vive résistance : elle a retourné et cassé le doigt d'un gardien de la paix (au moins six semaines d'arrêt de travail). Transportée aux urgences psychiatriques pour lui permettre de reprendre ses esprits (elle était surexcitée), l'adolescente a ensuite été ramenée au commissariat où elle a fait l'objet d'une procédure.
Elle a déclaré n'avoir aucun souvenir de l'agression en raison d'une consommation conséquente d'alcool. Laissée libre, elle est prochainement convoquée devant un juge des enfants.

source : L'Union (07 avril 2008)

Reims (51) : Un ado de 17 ans percute un policier avec une voiture volée

Un policier du commissariat de Reims a failli payer de sa vie l'exercice de son métier lors de la tentative d'interpellation d'une voiture volée lundi soir sur l'avenue Paul-Marchandeau.
Vers 18 heures, une patrouille a repéré une Renault Clio dont le vol avait été signalé à Epernay. Quatre personnes, « très jeunes » selon les témoignages, se trouvaient à bord.
Un véhicule de police s'est positionné en barrage pour stopper la voiture. Le conducteur a fait mine de s'arrêter mais alors qu'un agent était descendu à sa rencontre, il a redémarré et a foncé sur lui.
Le policier a eu le réflexe de mettre les mains sur le capot. Heurté à la cuisse, il est passé par-dessus la voiture en faisant un roulé-boulé. Le chauffard a ensuite percuté le véhicule de la patrouille avant de s'enfuir.
Pris en chasse, il a multiplié les infractions routières, en roulant dangereusement avec un pneu crevé, jusqu'au moment où la Clio échappant à son contrôle est allée percuter un trottoir.
Maîtrisé, le conducteur n'avait que 17 ans. C'était lui le plus vieux : ses autres passagers avaient entre 13 et 16 ans. Tous originaires de Reims, ils comptaient poursuivre à la fête foraine des Promenades une virée commencée à Epernay avec le vol de la Clio.
Le conducteur a reconnu avoir volé la voiture avec l'un des passagers âgé de 14 ans. Les deux autres copains furent embarqués après.
Présenté hier au parquet, l'adolescent a été mis en examen pour la « tentative d'homicide volontaire d'un agent de la force publique », puis écroué. Le co-auteur du vol de la voiture a fait l'objet d'une remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Les blessures du policier sont heureusement sans gravité. Son geste réflexe face à la voiture lui a valu de ne subir que cinq jours d'incapacité totale de travail.
Dimanche soir, déjà, un chauffard ivre et sans permis avait foncé sur un policier lors d'une tentative d'interception rue Pierre-Taittinger (notre précédente édition). Le gardien de la paix avait dû se jeter sur le côté pour ne pas être percuté. Rattrapé, l'auteur des faits jugé mardi en comparution immédiate a écopé d'un an de prison ferme.

source : L'Union (10 avril 2008)

jeudi 10 avril 2008

Argenteuil (95) : Il arrache un bout d'oreille à un policier

Un conducteur, contrôlé mercredi à Argenteuil pour avoir grillé un feu, "s'est rebellé et a blessé 2 gardiens de la paix", dont un à l'oreille.
Ce dernier a dû subir une greffe. L'automobiliste interpellé était toujours en garde à vue jeudi.

Un gardien de la paix de 25 ans s'est fait arracher un bout d'oreille mercredi par un automobiliste lors d'un contrôle routier à Argenteuil, dans le Val-d'Oise et a dû subir une greffe. "Il a perdu un bon morceau de l'oreille droite. Une greffe a été faite mercredi soir à l'hôpital Lariboisière", a expliqué jeudi une source policière.

Selon la préfecture, l'automobiliste, âgé de 25 ans, a été contrôlé en milieu d'après-midi par la police alors qu'il venait de griller un feu rouge, puis "s'est rebellé et a blessé deux gardiens de la paix, dont l'un sérieusement". Le deuxième policier, âgé de 28 ans, "a reçu trois coups de tête et a eu la lèvre fendue", selon la source policière.

L'automobiliste interpellé était toujours jeudi en garde à vue, selon la préfecture qui n'était pas en mesure de préciser si celui-ci présentait lors de son interpellation un taux d'alcoolémie supérieur aux limites autorisées.

source : TF1 (10 avril 2008)

mercredi 9 avril 2008

Roubaix (59) : Ivre au volant, il percute une voiture... de police

Hier vers 1 h 50, un automobiliste en état d’ébriété a franchi le carrefour de la rue de l’Alma et de l’avenue des Nations-Unies au feu rouge. Il a percuté une voiture... de police. Bilan : trois blessés.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’automobiliste interpellé hier à la suite d’un accident a tout fait pour atterrir dans les geôles du commissariat. Il est 1 h 50 environ hier lorsqu’une patrouille de police-secours circule tranquillement dans les rues de Roubaix. Alors que les policiers franchissent, au feu vert, le carrefour de l’avenue des Nations-Unies et de la rue de l’Alma, une Kangoo vient violemment percuter le véhicule administratif.

Retrait de permis

Deux des policiers sont légèrement blessés. Le troisième est indemne. Quant au conducteur de la Kangoo, il souffre d’une plaie saignante à la tête. Les victimes sont secourues et transportées à l’hôpital de Roubaix.
Mais l’automobiliste, qui a franchi le carrefour au feu rouge, affichait par ailleurs une alcoolémie conséquente.
Après une nuit passée à l’hôpital, le temps d’être soigné et de retrouver toute sa lucidité, l’automobiliste, un Roubaisien de 35 ans, a donc été placé en garde à vue hier. Il devrait vraisemblablement se voir retirer son permis de conduire.

source : La Voix du Nord (09 avril 2008)

Briey (54) : Il s'est blessé au nez tout seul

Giovanni, 57 ans, comparaissait hier pour outrage, rébellion et violence. Dimanche 27 janvier au matin, ce Briotin de 57 ans prend sa voiture pour aller acheter du pain. Il est arrêté par des fonctionnaires de police en patrouille. Une jeune adjointe de sécurité lui demande ses papiers et lui signifie qu'il va être verbalisé pour non port de sa ceinture de sécurité. Mais Giovanni ne l'entend pas de cette oreille. Il traite les policiers de « bande d'idiots » et d'« incapables ». Le ton monte, la situation dégénère. « Vous assenez alors un coup à un des policiers et lui fracturez le nez, relate le président. Ça vous fait sourire ? », s'emporte Jean-François Tritschler. « C'est tout faux », répond le prévenu, interrompant le président. « Eh bien expliquez-vous alors. » « Je me suis garé, j'ai bien donné mes papiers et j'ai demandé ce que j'avais fait de mal. La policière m'a dit que je n'avais pas ma ceinture, mais c'est faux, j'avais ma ceinture, martèle le prévenu. Alors je suis sorti de la voiture pour m'expliquer. Là un collègue est arrivé, m'a dit de la fermer et m'a menacé de me coller un outrage. Il s'est blessé au nez tout seul, en se cognant. Je me suis laissé faire, je n'ai pas dit un seul mot. Ils m'ont conduit au commissariat. »
« Sauf qu'un témoin est intervenu pour venir en aide aux policiers, rappelle le président. Il était chez lui quand il a entendu le ton monter et vous a vu asséner un coup au policier qui venait en aide à sa collègue. Il est sorti de son domicile et a prêté main-forte aux fonctionnaires pour vous maîtriser. » « Ça fait 12 ans que je passe devant cette maison, je n'ai jamais vu personne », lâche Giovanni. « Vous voulez dire que ce témoin n'existe pas ? Que ce témoin est un menteur ? Que les policiers, qui sont assermentés, sont des menteurs ? », s'emporte le président. « Moi, je vous dis que des policiers ne doivent pas mentir. Je ne me suis pas emporté avec mademoiselle, je n'ai pas insulté les policiers, je ne l'ai pas frappé. Il est facile de faire peur aux gens en leur disant qu'on va leur coller un outrage », maintient-il.
« La position du prévenu est intenable et sa défense est farfelue, souffle Me Codazzi, conseil des gardiens de la paix. Son attitude à la barre laisse présager du pire. Il n'a rien compris au fonctionnement de la société. » Dominique Diebold, dans son réquisitoire, ne dit pas autre chose. « Ce sont des faits extrêmement déplaisants. Monsieur n'accepte pas qu'on vienne lui demander des comptes. Nous ne pouvons pas tolérer ces propos et ce comportement envers les dépositaires de l'autorité. » Elle requiert une peine de quatre mois de prison avec sursis. Peine finalement ramenée à trois mois par le tribunal.

source : Le Républicain Lorrain (09 avril 2008)

Il s'agit de la suite judiciaires des faits lisibles :

mardi 8 avril 2008

Metz (57) : Il fonce sur les policiers pour échapper au contrôle

En patrouille, des agents de police repèrent deux véhicules stationnés sur le trottoir de la Fournirue à Metz. Alors qu'ils s'apprêtent à le verbaliser, le conducteur sort furieux d'un snack, situé non loin de là. Bien décidé à ne pas se laisser faire, l'homme monte dans son véhicule et démarre en trombe pour prendre la fuite en tentant de percuter les policiers. Quelques minutes plus tard, le fuyard est rattrapé rue Basse-Seille et placé en garde à vue. Le dépistage d'alcoolémie s'est révélé négatif. Néanmoins, ce technicien de 26 ans devra répondre de refus d'obtempérer et de violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, le 29 juillet, lors de son passage au tribunal correctionnel.

source : Le Républicain Lorrain (08 avril 2008)

lundi 7 avril 2008

Bourgoin-Jallieu (38) : Deux policiers gazés

La scène s'est produite hier vers 14h 30, dans l'enceinte de l'entreprise Sofileta, située rue de la Plaine à Bourgoin-Jallieu. Venant livrer deux palettes de tissus, le chauffeur d'un camion a effectué le tour de l'établissement. Une manoeuvre au cours de laquelle l'une des palettes s'est retournée dans le camion. Faute de pouvoir décharger correctement la marchandise, les responsables de l'entreprise ont refusé la livraison.
Cependant, le livreur ne l'entendait pas de la même oreille. Alors que le ton montait entre les différents protagonistes, l'entreprise n'a pas hésité à faire appel aux services de police. Une patrouille qui a été reçue, avec une bombe lacrymogène, par le chauffeur du camion resté dans sa cabine.
Interpellé, l'homme, âgé de 44 ans, a été placé en garde à vue. Il conduisait vraisemblablement sous l'emprise de l'alcool. Hier soir, l'enquête se poursuivait.

source : Le Dauphiné Libéré (03 avril 2008)

Oyonnax (01) : Ils fuient puis frappent un policier

Vendredi soir, vers 23 h 50, une patrouille du commissariat repère une voiture roulant feux éteints vers les Grandes Roches. Les policiers décident d'opérer un contrôle mais le conducteur prend la fuite avec ses trois passagers à son bord.
Arrivés rue Lavoisier, les quatre hommes abandonnent leur véhicule et continuent à pied. Le passager avant est alors rattrapé, il se serait retourné et aurait frappé un fonctionnaire de police. Ce dernier a eu trois jours d'ITT et 10 jours d'arrêt de travail. Le contrevenant aurait de nouveau pris la fuite avant de se faire arrêter et emmené au commissariat. Il est convoqué devant le juge en juin pour violence sur un fonctionnaire de police.
Le conducteur s'est, quant à lui, rendu à la police dans la nuit de vendredi à samedi. Il aurait justifié sa fuite par le fait qu'il roulait sans permis et dans une voiture qui n'avait pas passé le contrôle technique. Il est lui aussi convoqué devant le juge en juin pour défaut de permis et refus d'obtempérer

source : Le Dauphiné Libéré (07 avril 2008)

Calais (62) : Pris de boisson, il agresse les policiers

Le 10 juin dernier, l’attention des fonctionnaires de police de Calais, en patrouille rue Robespierre, est attirée par une bagarre. Sur place, un homme très agité est maintenu au sol par d’autres personnes de sa connaissance.
A la vue des policiers, il se relève, se dirige vers eux, les insulte et essaie de leur porter des coups, ce qui amène à une interpellation difficile.
A la barre, Stéphane reconnaît les faits et avoue : « J’assistais à un repas de famille au cours duquel mon beau-père m’a traité de fainéant. Sous l’influence de l’alcool, j’ai pété les plombs et j’ai cherché la bagarre ».

Il a écopé de 3 mois de prison avec sursis et devra payer 180 euros de dommage et intérêt à l’un des fonctionnaires, en attendant le résultat d’une expertise pour le second qui a bénéficié de 12 jours d’ITT.

source : La Voix du Nord (04 avril 2008)

Le Portel (62) : L’ivresse ne lui convient pas

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 22 h 35 dans la rue de l’Aigle, un homme de 23 ans, passablement éméché, s’est amusé à jeter des sacs poubelle sur la route et sur les façades. Lorsque les policiers arrivent, notre homme devient carrément suicidaire et demande que les fonctionnaires...
l’abattent ! Énervé de voir que les policiers n’exécutent pas ses ordres, il a donné un grand coup de pied sur la main d’un brigadier. Il devra donc répondre des faits de rébellion devant le tribunal.

source : La Voix du Nord (04 avril 2008)

Sartrouville (78) : 5jeunes interpellés à l'issue d'échauffourées avec la police

Cinq jeunes du quartier des Indes à Sartrouville (Yvelines) ont été interpellés samedi soir à l'issue d'échauffourées entre une vingtaine de jeunes et des policiers, a-t-on appris dimanche de source policière.

Les fonctionnaires de la Compagnie départementale d'intervention (CDI) et de la Brigade anticriminalité (Bac) ont été appelés vers 21 heures place de l'Europe pour un feu de poubelle. A leur arrivée, ils ont été pris à partie par un groupe de jeunes qui leur a lancé des projectiles et des bouteilles incendiaires.

La quinzaine de policiers a effectué des tirs de grenades lacrymogènes. Les fonctionnaires ont pu interpeller cinq jeunes, quatre mineurs et un majeur. Deux policiers ont été légèrement blessés.

"Il semble que les personnes interpellées ont pris une part active aux échauffourées. Les fonctionnaires qui se sont rendus sur place connaissaient bien le terrain", a affirmé une source proche de l'enquête.

Cela fait plusieurs nuits que des affrontements entre jeunes et policiers ont lieu à Sartrouville. Deux personnes ont déjà été interpellées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.

Le calme a été rétabli un peu avant 22 heures.

Les cinq jeunes hommes ont été placés en garde à vue au commissariat de Sartrouville.

La nuit a ensuite été calme dans le quartier.

source : Le Parisien (06 avril 2008)