Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 30 décembre 2011

Grenoble (38) : Deux policiers blessés lors d’une intervention

Les policiers de l’Unité canine légère de Grenoble sont intervenus vers minuit, dans la nuit de mercredi à jeudi, avenue Jean-Perrot où une agression leur avait été signalée.
Les gardiens de la paix contraints de lâcher les chiens pour maîtriser les suspects

Sur place, ils ont en effet constaté que trois hommes s’en prenaient physiquement à un quatrième qui tentait de leur échapper avec son vélo.

Les gardiens de la paix ont évidemment voulu s’interposer mais ils ont été, à leur tour, pris à partie par les agresseurs qui les ont insultés, menacés puis frappés.

Si bien que les policiers ont lâché leurs chiens sur eux _ sans les avoir démuselés _ pour pouvoir maîtriser les trois hommes et les interpeller.

Ces derniers, âgés de 19, 32 et 55 ans, ont été placés en garde à vue à l’hôtel de police.

Deux gardiens de la paix, parmi lesquels une jeune femme, ont été légèrement blessés lors de l’altercation.

source : Le Dauphiné Libéré (30 décembre 2011)

jeudi 29 décembre 2011

Bouafle (78) : Un policier légèrement blessé lors d'un contrôle routier

Un policier a été légèrement blessé au cours d'un contrôle routier jeudi après-midi à Bouafle (Yvelines), a-t-on appris de source proche de l'enquête. Vers 16H00, une patrouille a décidé de contrôler une Toyota Yaris roulant à vive allure à Bouafle. Dans un premier temps, le conducteur s'est arrêté avant de redémarrer et de prendre la fuite en marche arrière. Les policiers ont pris en chasse et intercepté à nouveau la Toyota, qui a alors percuté par l'arrière le véhicule de police. Un fonctionnaire a été légèrement blessé dans la collision.

Le conducteur de la Toyota a pris la fuite.

source : TF.fr (29 décembre 2011)

Pointe-à-Pitre (971) : Prison ferme pour avoir renversé un policier

Un homme a été condamné à 8 mois fermes et à payer des dommages et intérêts à sa victime. Alors qu'il roulait sans casque, il avait voulu échapper à un contrôle routier. Dans sa fuite, il avait renversé puis trainé un policier sur quelques mètres.

Les faits jugés la semaine dernière par le Tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre remontent au 29 novembre.

Des policiers sont en patrouille en région pointoise. Ils demandent au prévenu de garer sa moto. Ni lui, ni son passager ne portaient alors de casque.

Il n'en fallait pas plus pour l'histoire tourne au rodéo. Le pilote prend la rue Léthière à contre-sens, avant d'être rattrapé par les forces de l'ordre.

Mais alors, que ces derniers s'apprêtaient à le contrôler, le prévenu a accéléré, heurtant un policier et le trainant sur plusieurs mètres.

L'homme sera finalement maitrisé, non sans grande difficulté : plaqué au sol, il se débat et insulte les agents.

A la barre, il dira que « c'était un accident et qu'il était énervé ». Il a été condamné à 8 mois fermes avec maintien en détention.

Il devra, par ailleurs, verser 600€ à la victime, qui avait bénéficié de 5 jours d'Incapacité de Travail Temporaire, suite à sa chute.

source : DOM.actu.com (29 décembre 2011)

mercredi 28 décembre 2011

Montcenis (71) : 8 mois de prison ferme pour avoir menacé la Police avec un fusil à pompe

Les festivités de Noël se sont terminées dans la douleur dimanche soir pour une famille de Montcenis.
En effet, en début de soirée, un homme sous l'emprise de l'alcool, s'est saisi d'une arme, à savoir un fusil à pompe, et a menacé sa famille. Ce sont des voisins qui ont donné l'alerte et la Police est intervenue rue du Coin Petit. Les Policiers ont été menacés, de coups de feu tirés en l'air, avant que l'individu, un quinquagénaire, finisse par être maîtrisé.
Il a été conduit au commissariat de Police, placé en cellule de dégrisement, avant que sa garde-à-vue lui soit notifiée. Il a été présenté ce mardi au parquet de Chalon-sur-Saône qui a décidé de le placer en détention provisoire, dans l'attente de son jugement en comparution immédiate.

8 mois de prison ferme

C'est ce mercredi après-midi que le quinquagénaire, âgé de 59 ans, a été jugé à Chalon-sur-Saône. Et le Tribunal a eu la main lourde. Le Monticinois a en effet été condamné à 18 mois de prison, dont huit mois fermes, pour violences avec armes sur des Policiers. Il a en effet été clairement établi que le forcené avait pointé les Policiers avec son arme, dans ce qui aurait pu tourner à un bain de sang, si les fonctionnaires de Police n'avaient pas fait preuve d'une très grande maîtrise en parvenant à le maîtriser, après qu'il ait tiré plusieurs fois en l'air avec son fusil à pompe.

Le Tribunal a décidé de maintien du mandat de dépôt. Le Monticinois passera donc le réveillon du nouvel an au centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand. Outre la peine de prison ferme, le Tribunal a décidé d'une mise à l'épreuve pendant deux ans, avec une obligation de soins pour son penchant naturel sur l'alcool !

source : Le Creusot.fr (28 décembre 2011)

Aix-en-Provence (13) : un mois après la mort du policier, la famille éprouvée et attentive

Trente jours, et pourtant c'était hier. Trente jours, que le lieutenant de police Eric Lalès, 37 ans, père de deux fillettes, a été mortellement atteint de trois balles de kalachnikov.

Trente jours, et pourtant c'était hier. Trente jours, que le lieutenant de police Eric Lalès, 37 ans, père de deux fillettes, a été mortellement atteint de trois balles de kalachnikov, deux à l'épaule et une dans la tête.

Cette nuit-là, il poursuivait avec son équipier de la brigade anticriminalité d'Aix, un commando de cambrioleurs lourdement armés. Les malfaiteurs revenaient de Venelles, où ils avaient volé des produits surgelés, après avoir fracturé la porte du magasin Picard à l'aide d'une disqueuse.

Représentée par Me Emmanuel Molina, la famille d'Éric Lalès a marqué toute la police mais pas seulement, par son incroyable dignité. "Très éprouvée par ce drame terrible, la partie civile entend demeurer très attentive au développement de l'enquête et attend de la justice une mobilisation exemplaire pour que l'ensemble des auteurs de ce crime odieux soient rapidement identifiés et sanctionnés comme il se doit", évoque l'avocat de la famille.

Samedi 24 décembre à 6 h du matin, un homme a été interpellé dans un camp de gens de voyage de Marseille. "Les proches d'Eric Lalès demeurent déterminés à ce que justice soit faite", promet Me Emmanuel Molina, qui représente également l'autre policier blessé, celui qui se trouvait au volant du véhicule pris pour cible sur la RD9, à hauteur de la zone des Estroublans, à Vitrolles.

Depuis, le Parquet d'Aix-en-Provence a ouvert une information judiciaire, notamment pour les faits de "vols en bande organisée", "recel de biens", "infraction à la législation sur les armes", "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", "meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Les policiers de la Division criminelle et de répression du banditisme de la PJ de Marseille sont chargés de mener les investigations.

source : La Provence (28 décembre 2011)

Saint-Jean-de-Luz (64) : Il avait agressé deux policiers

L’homme de 35 ans, vivant à Ondres, avait agressé un policier dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'il marchait sur le pont Charles-De-Gaulle, à Saint-Jean-de-Luz, avec sa sœur et sa mère.

Il a donné un coup de poing au policier, lui cassant le nez et une dent, puis l’a mordu à la main, et a craché au visage d’un autre représentant des forces de l’ordre.

Il était présenté cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Bayonne pour une comparution immédiate. L'homme a affirmé ne se souvenir de rien de cette soirée, sans doute en raison de l’alcool qu’il avait absorbé, et a mis l’accent sur de gros soucis familiaux.

La représentante du ministère public avait requis deux mois d’emprisonnement avec maintien en détention. Le tribunal a opté pour quatre mois, dont trois mois et demi avec sursis et mise à l’épreuve durant dix-huit mois. Il a été maintenu en détention, mais devrait sortir de prison la semaine prochaine.

source : Sud Ouest (28 décembre 2011)

Dijon (21) : Des policiers insultés, menacés, frappés

La (triste) série continue pour les policiers dijonnais : à deux reprises, lundi, des gardiens de la paix ont été menacés de mort, insultés, ou frappés.

Les policiers dijonnais ne sont pas à la fête ces dernières semaines : alors que leur collègue grièvement blessé en poursuivant des cambrioleurs à Chenôve est toujours en arrêt de travail, alors que deux jeunes Mahorais viennent d’être condamnés (voir nos éditions d’hier) pour avoir porté des coups de poing et des coups de pied à quatre gardiens de la paix, la soirée de lundi n’a pas été de tout repos…

Vers 17 h 45, alors qu’une équipe de police-secours intervenait au magasin Carrefour Toison-d’Or pour interpeller deux jeunes gens que les agents de sécurité avaient surpris en train de dérober des sous-vêtements et des viennoiseries, l’un d’entre eux s’est énervé. Il a menacé de mort les policiers, les a insultés, s’est rebellé. Il a été conduit avec difficultés au commissariat central, et placé en garde à vue.
Le voleur violent n’avait que 15 ans

L’adolescent, qui n’est âgé que de 15 ans et demeure à Dijon, sera convoqué devant le juge des enfants pour menaces de mort réitérées, outrage, rébellion et vol en réunion. Son comparse, âgé de 14 ans, qui était resté beaucoup plus calme lors de l’interpellation, sera convoqué devant le délégué du procureur de la République.

Vers 21 h 15, c’est un homme ivre interpellé place Grangier alors qu’il avait sur lui un couteau et un cutter qui s’est énervé dans le fourgon de police, blessant un gardien de la paix. Il a été conduit dans les geôles de dégrisement puis placé en garde à vue. Sept heures après les faits, son taux d’alcoolémie atteignait encore 1,6 g. L’homme, âgé de 37 ans, domicilié dans un foyer d’accueil dijonnais, sera convoqué devant le tribunal correctionnel.

source : Le Bien Public (28 décembre 2011)

mardi 27 décembre 2011

Troyes (10) : Deux Policers blessés par un forcené

Un policier blessé au genou et l'autre grièvement mordu : un homme en état de furie n'a pu être maîtrisé qu'au Taser

« Tsunami, tsunami, ça va être la fin du monde ! » hurlait-il vendredi soir, à sa fenêtre. Romuald, 41 ans, présenté hier au tribunal correctionnel en comparution immédiate, paraît avoir retrouvé son calme et ses esprits.
Comme l'a souligné l'un des deux policiers blessés, qu'assistait Me Pernet : « Vendredi soir, il montrait un visage complètement opposé, il était complètement fou, il criait qu'il allait tuer tout le monde. »
Vers 21 h, la police a été avertie que, boulevard Jules-Guesde, un « forcené était retranché chez lui, menaçant de mettre fin à ses jours », expose le président Gérard Launoy. À l'arrivée des policiers et des pompiers, il jetait des objets par la fenêtre et vociférait : « Tsunami, tsunami… » Romuald n'acceptait l'idée de se rendre qu'à la condition d'obtenir un entretien « Ben Laden, Sarkozy ou Obama. »
Finalement, les policiers ont défoncé la porte. « Vous avez bousculé les meubles pour entraver l'avancée des policiers », rappelle le président au prévenu qui n'a pu être neutralisé vers 22 h qu'avec un Taser.

« Perte de matière »

Juste avant, alors qu'un des policiers, pourtant équipé d'un gilet pare-balles, tentait de le calmer en lui maintenant la tête, Romuald l'aurait férocement mordu à l'aisselle, au point d'arracher un morceau de chair : « Il y a perte de substance », précise le certificat médical qui fixe l'ITT (incapacité temporaire totale) à 7 jours. Le prévenu est aussi poursuivi pour avoir, dans sa rage, blessé au genou, un autre policier, en arrêt de travail jusqu'au 10 janvier.
Il n'a pas été jugé hier. Frédéric Ebel, vice-procureur a requis un délai, demandant à ce que Romuald bénéficie d'une expertise psychiatrique.
En effet, depuis mai, la police en est à sa septième intervention face à ses agitations. Romuald a mis son comportement sur le compte de la colère provoquée par une dispute avec une de ses ex-compagnes. « Je ne me suis pas rendu parce que je ne voulais pas retourner à l'hôpital psychiatrique où j'ai déjà fait deux séjours. Quant à la morsure, c'était juste pour me défendre et je n'ai jamais donné de coup de pied à personne », affirme-t-il.
Une précédente expertise avait conclu à « l'absence de pathologie mentale » de Romuald qui « donne l'impression d'une fragilité psychoaffective en voie de décompensation ».
En tout cas, le prévenu estime ne pas avoir de besoin de traitement médical et explique que c'est justement pour cette raison qu'il a récemment arrêté brutalement de prendre ses antidépresseurs…
« Mon problème, c'est d'être chômeur, je passe mes journées à ne rien faire et je ne supporte pas ça », confie cet homme, titulaire d'un bac électromécanique obtenu dans son Cameroun natal qu'il a quitté pour arriver à Troyes, en 2003.
Le tribunal a renvoyé l'examen de l'affaire au 1er février.
Contrairement à ce qu'avait demandé le représentant du ministère public, il n'a pas prononcé de maintien en détention. Il a donné raison à l'avocat de la défense, Me Benjamin Madelenat, qui avait plaidé pour une remise en liberté sous contrôle judiciaire : « Vous devrez pointer deux fois par semaine au commissariat », a conclu le président.

source : L'Est Eclair (27 décembre 2011)

lundi 26 décembre 2011

Abrest (03) : Il blesse un policier lors d'un contrôle

Il s’agissait d’un contrôle routier tout ce qu’il y a de plus banal. Vendredi, en début d’après-midi, un jeune Vichyssois de 28 ans, au guidon d’une 125, a été contrôlé par la police sur l’avenue de Vichy, à Abrest. Seulement, il n’avait ni permis de conduire, ni assurance. Non coopératif, les noms d’oiseaux ont fusé sur les policiers, qui l’ont placé en garde à vue. Mais il a continué à se rebeller et un fonctionnaire a été blessé au genou (pour quatre jours d’ITT). Le jeune homme a reçu une convocation par officier de police judiciaire pour outrage, rébellion, défaut de permis et d’assurance.

source : La Montagne (26 décembre 2011)

Billère (64) : ivre, il casse les dents d'un policier

Vendredi soir, un jeune homme âgé de 29 ans veut rentrer chez sa compagne dans une résidence de la rue du Château d’Este à Billère. Il est accompagné d’un ami, âgé de 45 ans, avec qui il a dû boire plus d’un verre tant les deux hommes paraissent ivres.

La jeune femme refuse l’entrée du logement à son compagnon qui s’énerve et veut forcer la porte. Sa compagne prend peur et appelle les secours. Une patrouille de policiers se rend sur les lieux un peu plus tard, à 19h45. Leur arrivée fait monter l’excitation des deux hommes.

Particulièrement énervé, le plus jeune se débat quand un fonctionnaire veut l’empêcher de forcer la porte. D’un coup de coude il lui casse plusieurs dents, ce qui vaudra à la victime une interruption temporaire de travail de trois jours. À l’issue d’une action confuse, comme on dit dans le jargon sportif, les deux hommes sont finalement maîtrisés et placés en cellule de dégrisement.

Une fois ses esprits retrouvés, le jeune homme a reconnu les faits. Remis en liberté, il sera convoqué devant le tribunal de grande instance de Pau en février prochain. Il devra répondre de violence volontaire sur personne détentrice de l’autorité publique. L’enquête a par contre disculpé son compagnon de beuverie qui a plus cherché à s’interposer qu’à faire le coup de poing lui aussi.

source : La République des Pyrénées (26 décembre 2011)

Dijon (21) : Ivres, ils frappent des policiers

Vendredi soir vers 23 h 30, deux Dijonnais âgés de 20 et 21 ans, en état d’ivresse manifeste, se sont battus et ont importuné des passagers ainsi que la conductrice d’un bus Divia situé place de la Libération à Dijon.

Après un signalement au 17 par des passagers du bus, les deux fauteurs de troubles ont été rattrapés par quatre fonctionnaires de police qui leur ont demandé de se soumettre à un contrôle d’identité.

Or, les deux jeunes hommes ont refusé et se sont rebellés. Ils ont alors porté plusieurs coups contre les policiers, avec notamment un coup de pied à la mâchoire d’une fonctionnaire, qui a entraîné plusieurs jours d’interruption temporaire de travail (ITT).

Les quatre policiers ont déposé plainte et trois d’entre eux sont blessés légèrement.

Après leur interpellation, les auteurs des coups ont été placés sous mandat de dépôt samedi soir.

source : Le Bien Public (26 décembre 2011)

Le Thillot (88) : un gendarme poignardé lors d'une interpellation

Un gendarme de 26 ans a été grièvement blessé samedi, au Thillot, dans les Vosges, après avoir reçu des coups de couteau d'un déséquilibré qu'il tentait de maîtriser à la sortie d'un supermarché, a indiqué lundi la gendarmerie. Ses jours ne sont pas en danger, ont précisé les militaires.

Trois gendarmes s'étaient rendus dans un supermarché de cette commune, samedi après-midi, après avoir été prévenus qu'un client présentait un comportement violent. "Il avait jeté une bouteille au visage d'une caissière. A priori, c'est quelqu'un de connu dans ce village", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la gendarmerie des Vosges. Lors de l'arrivée des militaires, le suspect s'est jeté sur eux et a frappé l'un d'eux de plusieurs coups de couteau, notamment à la tête et dans le dos. Un deuxième fonctionnaire a également reçu un coup, superficiel, à la nuque.

Le parquet d'Epinal a estimé que l'état mental du suspect était incompatible avec une garde à vue. Il a ordonné que l'agresseur présumé retourne dans un hôpital psychiatrique de la région, où il venait de passer un séjour. Une information judiciaire devrait être ouverte dans les prochains jours.

source : TF1 (26 décembre 2011)

vendredi 23 décembre 2011

Villelongue-Dels-Monts (66) : Une policière blessée par un chauffard

Une femme policier de la Police aux frontières (Paf) a été blessée hier vers 6 heures du matin en tentant d’interpeller un automobiliste à Villelongue-Dels-Monts dans les Pyrénées-Orientales. Le chauffard l’a percutée avant de prendre la fuite.

Il avait été repéré par une patrouille dans le secteur du Perthus : les agents ont décidé de contrôler l’automobiliste qui conduisait dangereusement.

Mais ce dernier a tenté de leur échapper et une course-poursuite s’est engagée entre les deux véhicules, jusqu’à ce que le fuyard se trouve bloqué dans une impasse. Il a alors foncé dans la voiture de police, qui s’était placée en travers de la route, et a heurté la policière, qui a été blessée à la jambe.

Trois coups de feu ont été tirés par ses collègues, sans qu’on sache s’ils ont touché leur cible.

Hospitalisée quelques heures, la fonctionnaire a quitté l’hôpital en fin d’après-midi. L’enquête a été confiée au SRPJ de Montpellier, qui a identifié le fuyard et tentait hier soir encore de l’interpeller. L’homme purgeait une peine de prison sous le régime du bracelet électronique, et avait demandé il y a quelques jours à peine qu’il lui soit retiré.

source : Le Midi Libre (21 décembre 2011)

Dijon (21) : Il fonce sur une policière avec sa voiture

Dans le cadre de surveillances régulières réalisées dans le quartier Junot à Dijon, une fonctionnaire de police a été blessée dans la nuit de mercredi à jeudi.

Vers 2 h 30 du matin, à l’angle de l’avenue du Drapeau et de la rue Olympe-de-Gouges, trois personnes cherchaient à se cacher dans un véhicule suspect, une Peugeot 205. En face d’elle se trouvait une voiture police-secours avec trois policiers.

Or, afin de voir ce qui se tramait dans l’autre voiture, deux des trois policiers (le chef de bord à la place avant droite et une policière à la place arrière gauche) étaient sortis du véhicule. À ce moment précis, le conducteur de la 205 a subitement donné un coup d’accélérateur et a percuté la portière arrière gauche de la voiture de police. Avec la violence du choc, la portière a heurté la jambe gauche de la fonctionnaire de police âgée de 31 ans, qui a été blessée (*).

La voiture était volée

Ensuite, les trois individus ont pris la fuite en quittant le véhicule qui venait en fait d’être volé quelques minutes auparavant au niveau de l’avenue du Drapeau.

Dans la foulée, une équipe de la Brigade anticriminalité (Bac), une équipe canine et une équipe police-secours les ont interpellés.

Le conducteur, âgé de 21 ans, est un habitant de Bézouotte (canton de Mirebeau-sur-Bèze) ; il avait un taux d’alcoolémie de 1,40 gramme d’alcool par litre de sang. Son frère âgé de 18 ans, un Dijonnais, avait 1,08 d’alcool gramme par litre de sang. La troisième personne interpellée, un homme de 20 ans habitant Dijon, avait lui 0,90 gramme d’alcool par litre de sang.

Tous les trois ont été placés en garde à vue.

(*) Pour l’anecdote, cette policière avait déjà été blessée la semaine dernière sur une intervention : elle avait reçu un coup de pied et avait été mordue à un poignet.

source : Le Bien Public (23 décembre 2011)

lundi 19 décembre 2011

Gond-Pontouvre (16) : deux Policiers blessés à la sortie d'une discothèque

Ils étaient à la sortie de la discothèque dans la zone des Avenauds à Champniers vers 3h20 dans la nuit de samedi à dimanche parce qu’ils avaient été appelés par un couple. Elle se plaignait d’une main aux fesses. Il disait qu’il avait reçu une bouteille du groupe qui avait manqué de respect à sa compagne.

Les policiers du commissariat d’Angoulême avaient à peine fini de régler l’affaire lorsqu’ils ont vu un jeune homme sortir en titubant, passablement aviné. Il a trébuché, s’est étalé de tout son long, s’est sérieusement blessé au visage. Les policiers lui ont porté secours, l’ont mis en sécurité en attendant les pompiers.

Un attroupement s’est formé, mais sans souci. Mais le beau-frère de la victime, 28 ans et 1,4 gramme d’alcool dans le sang, qui sortait de la discothèque, a mis en doute leurs compétences de secouriste en les insultant. Les policiers ont voulu l’interpeller, mais il a porté des coups au visage d’un des fonctionnaires qui s’en sort avec des points de suture et six jours d’arrêt. L’homme a aussi blessé au poignet celui qui tentait de le menotter.

Résultat: six jours d’arrêt aussi. Le beau-frère a finalement été maîtrisé et placé en garde à vue au commissariat. Il s’est aussi réfugié derrière son imprégnation pour dire que son sang n’avait fait qu’un tour. Il s’expliquera au tribunal en mai.

source : La Charente Libre (19 décembre 2011)

Caen (14) : un policier blessé, trois Caennais arrêtés

Une course-poursuite s’est engagée à Mondeville, puis Caen, vers 3 h 30 dans la nuit de samedi à dimanche. Les policiers ont pris en chasse les occupants d’une Ford Fiesta présumée volée. Pour la stopper, ils ont fait usage du Diva, dispositif d’interception des véhicules automobiles. Quand il est jeté sur la chaussée, ce système, muni de pointes, permet de dégonfler progressivement les pneus sans les éclater.

Alcoolisés, quatre Caennais, âgés de 18 à 23 ans, ont été arrêtés et placés en garde à vue. Lors de l’interpellation un peu musclée, un policier s’est démis l’épaule : il a dû être opéré. Sur les quatre Caennais mis en cause, une jeune fille a été laissée libre. La garde à vue des trois garçons est prolongée : ils seront déférés demain lundi, avant d’être jugés en comparution immédiate. Les poursuites pénales visent le vol en réunion (de la voiture), le défaut de permis de conduire, le refus d’obtempérer et la rébellion.

source : Ouest-France (18 décembre 2011)

vendredi 16 décembre 2011

Dijon (21) : Une policière mordue au bras

Une policière a été blessée par un coup de pied et mordue, dans la nuit de mercredi à jeudi, lors d’une intervention à Dijon.

Jeudi, à 3 h 10, les policiers du roulement de nuit sont intervenus dans un appartement de la rue des Péjoces à Dijon, où un différend opposait une mère à sa fille. Celle-ci, manifestement ivre, avait jeté des affaires par terre, et menaçait physiquement sa mère.

A leur arrivée, les gardiens de la paix ont tenté d’apaiser la situation. Une policière, qui voulait s’interposer, a reçu un coup de pied à la main. En outre, elle a été violemment mordue à un poignet.

Finalement maîtrisée, la jeune femme agressive a été ramenée dans les locaux du commissariat de police. Elle a refusé de se soumettre au dépistage d’alcoolémie.

La fonctionnaire de police a déposé plainte. Ses contusions lui valent un arrêt de travail de deux jours.

L’auteur des violences, âgée de 24 ans, répondra de son délit le 26 mars devant le tribunal correctionnel de Dijon, sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

source : Le Bien Public (16 décembre 2012)

mercredi 14 décembre 2011

Chenôve (21) : Policier blessé - deux mineurs mis en examen

L'agresseur du policier blessé à Chenôve n'a pas encore été identifié, a indiqué le parquet lundi 12 décembre 2011.

Les deux mineurs ont été mis en examen pour "tentative de vol avec effraction en réunion". Ils ont été placés sous contrôle judiciaire, a déclaré le procureur de la République de Dijon, Eric Lallement.

Une seconde information judiciaire contre X a été ouverte pour "violence volontaire avec ITT de plus de 8 jours sur agent de la force publique", a précisé le procureur. "L'agresseur n'a pas pu être formellement identifié parmi ces deux personnes", a dit M. Lallement.

Le policier de 35 ans, qui avait été violemment frappé à la tête, est sorti de l'hôpital lundi après-midi, a-t-on appris auprès du syndicat Unité SGP Police-FO de Côte-d'Or. Souffrant d'un traumatisme crânien et de multiples contusions, il avait été hospitalisé jeudi 8 décembre dans un "état sérieux", mais ses jours n'étaient "pas en danger".

Le policier a subi une intervention et "ne devrait pas avoir de séquelles", selon le parquet. A l'arrivée de la patrouille sur les lieux d'un cambriolage jeudi soir, plusieurs individus ont pris la fuite. Le policier s'est lancé à la poursuite de l'un des fuyards. Alors qu'il se trouvait derrière un bâtiment, il a été violemment frappé à la tête par un homme avec un objet.

Les enquêteurs ignorent si l'agresseur est l'un des participants au cambriolage, ni avec quel objet il a frappé le policier. Ayant perdu connaissance, le gardien de la paix n'a pu donner l'alerte avec son talkie-walkie que plusieurs minutes plus tard.

source : France 3 (13 décembre 2012)

Marseille (13) : L'hommage de la Nation à Eric LALES


Un millier de policiers ont assisté lundi aux obsèques de leur collègue décédé jeudi des suites de ses blessures par balles tirées par un cambrioleur. Dignité et colère contenue.

Ils ont le regard dur, plein d’une colère contenue. Ils gardent la tête haute et se montrent soudés dans cet instant difficile. Environ mille policiers ont assisté, lundi après-midi, aux obsèques de leur collègue décédé jeudi matin des suites de ses blessures. Dans la nuit du 27 au 28 novembre à Vitrolles, le policier avait été touché à la tête et à l’épaule par une rafale de kalachnikov, après une course poursuite avec des malfaiteurs, auteurs d’une série de cambriolages.
La cérémonie a débuté à 15h25 dans la cour de l’Evêché, le bâtiment abritant l’hôtel de police de Marseille, en présence du ministre de l’Intérieur Claude Guéant, de la veuve du policier, de sa famille et de ses collègues du commissariat d’Aix-en-Provence.
Les yeux fixés sur les quatre écrans placés dehors, les policiers n’ont pas desserré les dents.
« Vous avez donné votre vie pour la nation. » Claude Guéant remettait au lieutenant Eric Lales les insignes de chevalier de la Légion d’honneur, à titre posthume.
« On a ouvert le feu à l’arme de guerre, on a ouvert le feu à hauteur d’homme », condamnait-il. Une délégation du commissariat de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), où travaillait Eric Lales avant d’être muté dans les Bouches-du-Rhône au sein d’une brigade anti-criminalité (BAC), ainsi que de nombreux élus étaient également présents.
Le cercueil du lieutenant Lales était porté par ses collègues de la BAC d’Aix-en-Provence en tenue.

Silencieux et déterminés

« L’engagement en BAC n’est pas un engagement anodin, soulignait le ministre de l’Intérieur, ils interviennent en première ligne. » Dehors, des motards et des équipages BAC venaient d’interrompre leur service pour rendre hommage à leur collègue. « Nous ne cherchons pas la vengeance, poursuivait Claude Guéant, nous sommes déterminés à la justice. »
Toujours les yeux rivés sur les écrans, pas un mot n’est prononcé, les visages restent impassibles. « Justice pour Eric Lales, justice pour sa famille mais aussi justice pour la France », continuait le ministre. Une compagnie de soutien à la police de proximité se joignait alors aux collègues massés dehors. Sans bruit.
Hugues Parant, le préfet de région, avait remis la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à Eric Lales. Le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, avait apposé sur son cercueil la médaille d’honneur de la Police nationale.
Et si Claude Guéant rendait compte de « l’émotion de la nation toute entière », les policiers rassemblés dehors mêlaient à cette émotion une colère qui ne s’apaisera pas, même avec l’interpellation des tireurs.
Il y avait hier les autorités ministérielles dans la cour de l’Evêché, et les policiers de terrain dignement massés à l’entrée.

source : La Marseillaise (13 décembre 2012)