Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 24 octobre 2012

France : Violences contre les forces de l'ordre - 38 blessés par jour

Sur le front d'une délinquance violente, policiers et gendarmes paient un lourd tribut. L'uniforme est devenu une cible. Le chauffard, surpris à La Grave-de-Peille, village de l'arrière-pays niçois, n'a laissé aucune chance au major Daniel Brière, numéro deux de la brigade de recherche de Nice. À la vue du gendarme qui tentait de l'intercepter, à pied et l'arme à la main, il a appuyé sur l'accélérateur de la Mini Cooper volée le matin même. Percuté à vive allure et de plein fouet, le militaire a été projeté à une dizaine de mètres. Il a succombé à ses multiples blessures, à l'hôpital. Décrit par sa hiérarchie comme un «grand professionnel de la police judiciaire, avec une personnalité rayonnante», ce militaire de 52 ans était père de deux enfants. Deux jours auparavant, un brigadier était grièvement brûlé au visage à Pipriac, en Ille-et-Vilaine, par un cocktail Molotov jeté par un jeune déséquilibré. Transféré au service des grands brûlés d'un hôpital à Nantes, le sous-officier conservera à vie les stigmates de la sauvage agression. Haine devenue ordinaire Côté police, le tableau n'est guère meilleur. La consultation du Bulletin quotidien de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) en dit plus long que n'importe quel discours sur les attaques incessantes qu'encaissent les fonctionnaires, jour après jour. Dans une cité du XVe arrondissement de Marseille, une patrouille de la BAC reçoit une pluie de projectiles alors qu'elle intervient jeudi dernier peu avant minuit sur cinq receleurs. Une lourde brique, balancée depuis le haut d'un immeuble, traverse le pare-brise de la voiture de police. Par miracle, les fonctionnaires, ainsi qu'un gardé à vue, s'en sortent indemnes. À Lyon, trois jours plus tôt, un agent de la sécurité publique est roué de coups à l'extérieur d'une clinique des Minguettes par le frère d'un jeune homme poignardé à mort. Lors d'échauffourées déclenchées à la nuit tombée, les policiers sont caillassés par des inconnus qui dégradent trois voitures de police. Une quarantaine de tirs de grenades et de balles de défense ont été nécessaires pour rétablir le calme. Peu avant, à Chilly-Mazarin (Essonne), trois agents en voiture étaient blessés aux cervicales, aux jambes et au bassin après avoir été percutés de plein fouet par un cambrioleur de 19 ans. Brigade anticriminalité tombée dans une embuscade à Nice, policière tirée par les cheveux et frappée au visage par une furie à Meaux, patrouilles essuyant des jets de cocktails Molotov et de bouteilles d'acide chlorhydrique à Brive-la-Gaillarde, coup de feu contre la vitre de l'École nationale de police de Draveil… La litanie est sans fin. Chronique d'une haine devenue ordinaire, elle émaille la vie des commissariats et des brigades. Selon nos informations, les forces de l'ordre ont eu à déplorer pas moins de 10.331 blessés en service depuis le début de l'année dans leur engagement contre la délinquance et le crime quotidien. Soit en moyenne 38 victimes par jour! Le chiffre, effarant et auquel s'ajoutent déjà six morts en opération, confirme une tendance lourde et calamiteuse. En 2011, quelque 11 257 policiers et 2 176 gendarmes ont été impliqués dans des agressions ou des accidents dans le cadre de leurs missions. Sept y ont perdu la vie. Les opérations dites «de routine» n'existent plus depuis des lustres. Et, dans les rangs des forces de l'ordre, des voix s'élèvent pour exprimer une vive lassitude, voire une colère mâtinée d'incompréhension, face à la bouffée de violence visant l'uniforme. Las de jouer les punching-balls, policiers et gendarmes en ont ras le képi. Un message reçu cinq sur cinq par le ministère de l'Intérieur, qui partage au quotidien la souffrance des troupes sur le terrain. «Jour après jour, les comptes rendus d'opération rappellent à quel point le métier est dangereux, observe-t-on dans l'entourage de Manuel Valls. On y voit des gens forcer des barrages, refuser les contrôles, se heurter aux effectifs pour rendre les interventions de plus en plus compliquées. Dans nos rangs, on ne compte plus les mâchoires brisées, les poignets cassés ou encore les balles qui traversent les jambes…» Panoplie de défense étoffée Les risques du métier sont tels que des consignes ont été données pour limiter, voire faire cesser, les chasses et les courses-poursuites quand elles sont estimées trop dangereuses. «La sécurité des effectifs est érigée en priorité absolue, martèle-t-on place Beauvau. Nous repensons sans cesse les équipements de protection pour faire face aux nouvelles donnes du terrain, pour renforcer la cuirasse des unités d'intervention sans pour autant les déshumaniser. Tout est question de dosage…» Afin d'éviter la multiplication des «expériences trop traumatisantes», la panoplie de défense non létale s'est étoffée, avec la généralisation du bâton de type «tonfa», le pistolet à impulsion électrique, ou encore la bombe lacrymogène. Le port du gilet pare-balles, jadis réservé aux seules unités d'élite, est devenu obligatoire dans tous les services. Il a permis d'épargner des dizaines de vies humaines. Dimanche dernier, deux gendarmes de la brigade de Dole ont été blessés par balles, dont un grièvement, par un forcené incarcéré depuis lors pour «tentative d'assassinat».
source : Le Figaro (23 octobre 2012)

mardi 23 octobre 2012

Bourg-de-Péage (26) : deux policiers blessés alors qu’ils intervenaient sur un différend familial

Deux policiers du commissariat de Romans ont été blessés en intervenant, dimanche après-midi, lors un différend familial à Bourg-de-Péage. Appelés sur place alors qu’une bagarre venait d’éclater, les deux fonctionnaires ont tenté de séparer les protagonistes. C’est en essayant de maîtriser un homme de 25 ans qui tentait de se jeter sur une dame, qu’un des policiers s’est fait une double entorse au doigt, qui lui vaut une ITT de 15 jours. L’autre policier a quant à lui été très légèrement blessé. L’homme menotté et placé en garde à vue, blessé à l’épaule, a été relâché pour pouvoir bénéficier de soins.
source : Le Dauphiné Libéré (22 octobre 2012)

lundi 22 octobre 2012

Grave-de-Peille (06) : Gendarme tué: le conducteur de 21 ans mis en examen pour "homicide volontaire"

Le conducteur de 21 ans soupçonné d'avoir mortellement fauché mercredi un gendarme au volant d'une voiture volée a été mis en examen pour "homicide volontaire" et écroué, a annoncé dimanche le procureur de Nice, Eric Bedos. L'auteur principal a été mis en examen pour "homicide volontaire sur militaire de la gendarmerie dans l'exercice de ses fonctions", "tentative d'incendie volontaire de véhicule automobile" et "vol en réunion en état de récidive légale". Le major Daniel Briere, âgé de 52 ans, marié et père de deux enfants, dirigeait mercredi une enquête sur le terrain pour interpeller le voleur d'une Austin Mini, subtilisée la veille et repérée à La Grave-de-Peille dans l'arrière-pays niçois. Le conducteur au volant du véhicule l'a projeté en l'air à environ 12 mètres et le militaire est décédé peu après son arrivée à l'hôpital. Le conducteur avait partiellement incendié le véhicule, avant de prendre la fuite à pied et d'être interpellé le lendemain. Le début de l'affaire remonte en fait à un cambriolage perpétré le 26 septembre à l'Escarène, un village non loin du lieu du drame. A cette occasion la clef de la voiture est subtilisée. Des malfaiteurs reviennent trois semaines plus tard voler l'Austin mini, qui fauchera le gendarme le lendemain. Six personnes, âgées de 16 ans à 23 ans, se connaissant bien, avaient été présentées dans la nuit à deux juges d'instruction. Deux jeunes, dont un mineur, ont été mis en examen et écroués en rapport avec le cambriolage et le vol de la voiture, a indiqué le procureur de Nice. Une quatrième personne a été mise en examen pour le cambriolage et placée sous contrôle judiciaire. Enfin deux personnes ont un statut de témoins assistés, a encore précisé le procureur. L'homme de 21 ans, auteur présumé de l'homicide, avait bénéficié cinq jours avant le drame d'une mise en liberté sous contrôle judiciaire. En janvier, il avait été mis en examen et placé en détention provisoire pour une dizaine de cambriolages, le vol de deux voitures et la détention de cannabis. Dans le passé il avait en outre été condamné à trois reprises, sans emprisonnement ferme. Connus pour quelques délits, la plupart des autres suspects n'avaient pas encore de casiers judiciaires. Ces petits délinquants étaient surveillés depuis un certain temps par la gendarmerie qui a donc pu avancer très vite dans l'enquête. Le président François Hollande, accompagné du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, a rendu hommage samedi à l'"exceptionnel courage" du major Daniel Briere, après avoir rencontré sa famille pendant une demi-heure à la préfecture des Alpes-Maritimes. Ses obsèques auront lieu lundi à 11h00 à Nice dans la caserne de gendarmerie des Alpes-Maritimes, en présence de Manuel Valls et du directeur général de la gendarmerie nationale, le général Jacques Mignaux.
source : Le Nouvel Observateur (21 octobre 2012)

dimanche 21 octobre 2012

Le Mans (72) : Sept interpellations après des jets de pierres contre les policiers

La scène se déroule jeudi vers 16 heures rue du Repos, dans le quartier des Sablons au Mans. Des policiers voient des jeunes sortir d’un hall en courant. Ne trouvant pas la scène normale, ils décident alors de s’approcher pour une banale vérification. Mais, surprise à leur retour au véhicule ils constatent que la vitre avant gauche a volé en éclats. Un projectile est à l’origine de ce bris de glace. Afin de savoir qui est l’auteur, les représentants des forces de l’ordre s’approchent de plusieurs témoins de la scène. Aussitôt, ils se font prendre à partie par une dizaine d’individus qui les insultent et leur lancent des pierres. Alors que des renforts sont appelés (une quinzaine de policiers au total), certains fonctionnaires décident de poursuivre des jeunes qui tentent de prendre la fuite pendant que d’autres restent autour du véhicule. Mais l’ambiance devient de plus en plus tendue et les jeunes de plus en plus violents. Au final, sept seront interpellés. Six sont de jeunes majeurs. Quatre policiers seront légèrement blessés. Un pour avoir reçu un coup violent au tibia, un autre pour un choc aux vertèbres cervicales, un autre à un doigt… Sur les sept interpellés deux ont fait l’objet d’une poursuite de garde à vue, un autre s’est vu fixer un rendez-vous judiciaire pour le mois de janvier et quatre ont été remis en liberté. À noter que parmi les sept, les policiers ont interpellé un jeune pour la quinzième fois depuis le début de l’année.
source : Le Maine Libre (20 octobre 2012)

Vigneux (91) : pris à partie par une trentaine de personnes, 3 policiers blessés

Trois policiers de la BAC de Draveil ont été légèrement blessés dimanche, après avoir été pris à partie par une trentaine de personnes dans une cité de Vigneux alors qu'ils poursuivaient deux hommes suspectés d'effraction. L'équipage de la BAC de Draveil souhaitait, vers 15 heures, contrôler deux individus "au comportement suspect" dans un quartier touché par la recrudescence de cambriolages quand ces derniers ont pris la fuite en direction du quartier sensible de la Croix-Blanche à Vigneux. Arrivés dans la cité, les policiers ont été pris à partie et molestés par une trentaine de personnes armées de pierres et de bâtons. Selon une source syndicale, le policier touché à la tête, a été frappé à l'aide d'une matraque télescopique. Les policiers ont dû fait usage d'une grenade de désencerclement et d'un flashball pour se dégager, a rapporté cette même source. Leur véhicule a également été dégradé. Après l'arrivée de renforts, le quartier a retrouvé son calme, a indiqué la police qui n'a encore procédé à aucune interpellation. L'enquête a été confiée à la brigade de sûreté urbaine de Draveil.Soignés aux urgences de l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, les fonctionnaires de police souffrent, pour l'un, d'une plaie saignante au cuir chevelu et de douleurs aux cervicales pour les deux autres.
source : TF1.fr (21 octobre 2012)

Aix-les-Bains (73) : Un policier blessé lors d’une altercation

Mercredi soir, vers 21 h 30, les policiers d’Aix-les-Bains sont appelés par des habitants des bords du lac : un individu serait en train de dégrader des voitures et des poubelles, au niveau du boulevard Barrier. Sur place, les fonctionnaires de police abordent un homme, âgé de 38 ans, soupçonné d’être l’auteur des faits. Or, ce dernier, très alcoolisé, n’est pas d’humeur à se laisser interpeller. Dès lors, une bagarre éclate et un policier est blessé au niveau du poignet. Bilan : 15 jours d’arrêt de travail. L’individu a finalement été conduit au poste et placé en cellule de dégrisement pour la nuit. Le lendemain, pris de remords, il s’est excusé pour son comportement. Ce qui ne l’empêchera pas d’être convoqué au tribunal de Chambéry le mois prochain.
source : Le Dauphiné Libéré (19 octobre 2012)

La Roche-sur-Yon (85) : Policier percuté, le jeune motard mis en examen

L’adolescent qui a foncé sur un policier, vendredi, en fin d’après-midi, dans le quartier de la Vigne-aux-Roses, à La Roche-sur-Yon, a été mis en examen en milieu d’après-midi. Il est poursuivi pour violences involontaires et refus d’obtempérer. Il a été interpellé, vendredi, quelques instants après avoir percuté le fonctionnaire de police, le choc ayant provoqué sa chute. Admis aux Urgences à l’hôpital de La Roche-sur-Yon, le policier est sorti ce samedi. Il souffre de douleurs à la tête et à la hanche. Il bénéficie d’une interruption temporaire de travail de huit jours.
source : Ouest France (20 octobre 2012)

Rennes (35) : Un forcené blesse grièvement son fils de deux ans et un policier

Ce samedi soir, retranché dans sa salle de bain, un père a asséné dix coups de couteau à son fils de deux ans et demi. Un policier de la BAC a également été blessé. Le pronostic vital de l'enfant est engagé. C'est au 34 rue Zacharie-Roussin à l'arrière du stade de Courtemanche à Rennes que s'est déroulé le drame. Ce samedi en fin d'après-midi, un père séparé de sa compagne a pénétré de force dans le logement de cette dernière. Très énervé, il s'est retranché dans la salle de bain avec son son fils de deux ans et demi. Vers 18 h, la mère de l'enfant a appelé les policiers. Arrivés sur place, les forces de l'ordre ont tenté de raisonner le forcené. Devant l'incohérence de ses propos et sa détermination, les fonctionnaires de la Brigade anti-criminalité ont un temps pensé à faire intervenir le Groupement d'intervention de la police nationale. Ils n'en ont pas eu le temps. Le père a déclaré : "On va monter ensemble au ciel" et a commencé à planter la lame de son couteau suisse dans le dos de son fils. Les policiers de la Brigade anti-criminalité ont cassé la porte vitrée de la salle de bain et ont stoppé l'homme qui avait atteint son fils à dix reprises à la tête et au dos. Le pronostic vital du petit garçon est engagé. Il a été transporté à l'hôpital Sud par les pompiers. Particulièrement violent, l'homme ne s'est pas laissé interpellé facilement. Il a également gravement blessé un policier à l'avant-bras. Ce dernier a été transporté au centre hospitalier de Rennes. Agé de 33 ans, le père a été placé en garde à vue.
source : Le Mensuel de Rennes (20 octobre 2012)

vendredi 5 octobre 2012

Brest (29) : Policiers blessés

En deux jours, quatre policiers ont été agressés à Brest. Jeudi matin, dans le centre-ville de Brest, deux policiers ont été blessés lors de l’interpellation de quatre individus ivres qui agressaient les passants. Un agent a eu le coude cassé et ne pourra pas travailler durant trois semaines. Dans la nuit du jeudi au vendredi, lors d'interpellations, un policier était mordu et un autre recevait un coup de poing. Le syndicat Unité-SGP-Police/FO, majoritaire dans la police nationale, attend de la justice « une protection sans faille et de sévères sanctions contre les auteurs des ces agressions ». Il met en cause : « Les sous-effectifs nous font courir des risques ». Il précise : « A Brest, en 2001, les effectifs étaient à 397, aujourd’hui nous sommes à 306. » Début 2013, des recrutements sont prévus dans la police nationale. Le syndicat craint que « le Finistère soit laissé pour compte car il n’est pas classé en zone sensible prioritaire ». Déjà, « pour des raisons d’économie », les forces de l’ordre finistériennes doivent parfois faire avec leurs propres moyens. Dimanche, pour le match de foot Brest-Bordeaux, il n’y aura pas de renfort en forces mobiles et « 61 policiers finistériens sont rappelés en service ce dimanche ».
source : Ouest France (05 octobre 2012)

Paris (75) : des CRS agressés dans un square

Des CRS qui effectuaient des contrôles d'identité ont été agressés jeudi soir par une quarantaine de personnes dans le square Léon, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. L'incident s'est produit vers 21h20. Lors d'un contrôle, les CRS, dont le nombre n'a pas été précisé, ont été entourés par une quarantaine de personnes menaçantes, selon une source policière. Une bagarre a éclaté et les CRS ont dû appeler des renforts pour se dégager. Un homme, connu des services de police pour quatre méfaits, a été interpellé. Un fonctionnaire de police souffrant de douleurs au bras et à l'épaule a quant à lui été soigné sur place. Le square Léon fait partie d'une future Zone de sécurité prioritaire (ZSP) à Paris.
source : Le Parisien (05 octobre 2012)

Martigues (13) : Un policier renversé devant le commissariat par un conducteur ivre

Un motard des CRS vient d'être renversé par un conducteur, à Martigues. Les faits se sont produits peu avant 16h, à proximité de l'Hôtel de Ville lorsqu'un automobiliste a coupé un rond-point et percuté un des deux policiers qui "allaient contrôler ce véhicule à l'allure suspecte, qui zigzaguait", indique-t-on de source policière. Les faits se sont d'ailleurs produits juste devant le commissariat de police nationale de Martigues. L'homme a alors été pris en chasse par le second motard des CRS et plusieurs véhicules de la police nationale. Au terme d'une course-poursuite dans les rues de la ville, il a finalement été interpellé dans le quartier de Croix-Sainte après une sortie de route. Visiblement "ivre mort", le fuyard était au surplus "en état de récidive", selon la même source. Une voiture de police a par ailleurs été accidentée au cours de l'arrestation. Blessé légèrement, le CRS renversé souffre d'une fracture de la clavicule. Quant au conducteur fautif, son état a nécessité son hospitalisation avant placement en garde à vue et un probable déferrement devant le parquet d'Aix-en-Provence.
source : La Provence (05 octobre 2012)