Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 28 février 2008

Vannes (56) : Quatre mois de prison pour une mère violente sur un policier

Jugée mercredi après-midi en comparution immédiate, une Vannetaise, âgée de 41 ans et mère de trois enfants, a été condamnée à quatre mois de prison ferme pour avoir mordu un policier et lui avoir donné deux coups de poing.
Avec trois autres collègues, celui-ci était venu au domicile de cette femme pour rechercher son fils qui doit purger une peine de prison.
Elle a été aussitôt écrouée à la prison de Rennes.

source : Ouest France (27 février 2008)

Amiens (80) : Trois policiers blessés par un forcené armé

Trois policiers de la brigade anticriminalité d'Amiens ont été blessés après qu'un forcené qui s'était retranché chez lui leur a tiré dessus. L'homme, 38 ans, a également été blessé par le tir d'un policier.

«VOUS voulez faire la guerre ? On va faire la guerre. Je vais buter du flic ! » C'est par ces mots qu'ont été accueillis trois policiers de la brigade anticriminalité (Bac) d'Amiens lors d'une intervention banale pour des violences conjugales. Cette scène, qui s'est déroulée lundi soir au troisième étage des Coursives, au n° 5 de la place du pays d'Auge dans le quartier Etouvie à Amiens, aurait pu tourner en bain sanglant.
L'homme vient de mettre sa concubine à la porte et s'est retranché dans son appartement avec ses deux enfants âgés de 4 ans et 4 mois. Il paraît ivre.
Déjà vers 23 heures, une patrouille a été appelée par la femme, au début de la dispute. Mais à son arrivée, l'homme était parti.
Vers minuit, les policiers sont de nouveau appelés. Trois agents de la Bac arrivent. Ils tentent de négocier avec cet homme. La porte de l'appartement 87 s'ouvre, deux coups de feu sont tirés. Les plombs font ricochet sur le mur et atteignent un policier. Il est touché au visage par une douzaine d'impacts. Il demande du renfort. L'homme n'attend pas longtemps et tire de nouveau sur les policiers qui ripostent immédiatement par deux tirs de flash-ball. Le forcené se retranche derrière sa porte qu'il verrouille.

A proximité, un périmètre de sécurité est mis en place. Le directeur de la sécurité publique se rend sur les lieux et le GIPN (groupe d'intervention de la police nationale) de Lille est déjà en route.
Plusieurs impacts étaient visibles hier sur les murs de ce long couloir lugubre. Furieux, l'homme qui semble être dans un état second, ressurgit, le fusil à l'épaule et se dirige sans crainte vers les policiers. Ceux-ci tirent une seconde fois avec le flash-ball. Le forcené est touché mais il s'enferme de nouveau. Ses enfants sont toujours avec lui. Il est 0 h 35. En attendant le GIPN, les policiers décident de se mettre en retrait et restent à l'arrière du bâtiment, à l'extérieur. Le furieux se dirige alors vers sa fenêtre et les vise sans les atteindre. D'autres sont restés à proximité de la porte de l'appartement. Il est 1 h 45.
Pour dissimuler une nouvelle sortie, le père de famille donne des coups de balai au sol afin de masquer le bruit du verrou. Les fonctionnaires se retrouvent alors surpris de le trouver tout près d'eux. Il les met en joue. Un policier arrivé en renfort fait alors usage de son fusil à pompe. Il tire et le touche à la jambe droite. L'homme s'écroule sans lâcher son fusil qu'il abandonnera pour mettre sa main sur sa blessure. Il est enfin interpellé. Son arme est saisie. Il est 2 h 20.
« J'ai eu une chance énorme. On ne s'attendait pas à ça ! Psychologiquement, ça fait mal. J'aurais pu me retrouver sur le carreau. Pour rien. », confie encore sous le choc ce policier de la brigade anticriminalité qui a été touché par douze impacts de plombs à la tête. Lui et ses deux collègues également blessés au visage ont été conduits au centre hospitalier d'Amiens d'où ils sont ressortis dans la nuit.
Les deux enfants du couple, sains et saufs, ont été remis à la mère tandis que l'homme, un Amiénois de 38 ans est conduit à l'hôpital. Il a subi hier une intervention chirurgicale. Il est en garde à vue pour tentative d'homicide sur agents de la force publique. L'enquête qui commence a été confiée à la brigade de recherches judiciaires.

source : L'union (27 février 2008)

Istres (13) : Un policier, percuté lors d'un contrôle de vitesse, décède à l'hôpital

Un policier de 42 ans, violemment percuté par une voiture mardi à Istres (Bouches-du-Rhône), alors qu'il procédait à un contrôle routier de vitesse à hauteur d'un rond-point, est décédé mercredi à l'hôpital Nord de Marseille où il avait été transporté, a-t-on appris de source judiciaire.

Le brigadier major Yvan Llopis, marié et père de trois enfants, était dans le coma depuis l'accident. Il a été fauché par un conducteur âgé de 36 ans dont l'alcoolémie s'est révélée négative. Il n'était pas non plus sous l'empire de stupéfiants.

Le chauffard a dans l'intervalle, avant le décès du policier, été mis en examen par un juge d'instruction d'Aix-en-Provence pour "blessures involontaires". Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il devrait l'être désormais de manière supplétive pour "homicide involontaire".

Dans un communiqué, la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie a "fait part de sa très vive émotion". Elle a présenté "ses sincères condoléances" à la famille et aux proches de la victime

source : nouvelobs (27 février 2008)

samedi 16 février 2008

Lormont (33) : Un policier blessé

Un policier a été blessé à la mâchoire par un jet de pavé et deux autres ont été "commotionnés" après avoir été pris à partie par "une dizaine de personnes" alors qu'ils procédaient à une interpellation aujourd'hui à Lormont, près de Bordeaux, a-t-on appris de source policière.
Le policier a été "blessé sérieusement" à la mâchoire mais n'était pas hospitalisé jeudi soir, selon cette source.
"Deux personnes ont été interpellées pour l'instant", a-t-on ajouté de source policière, précisant qu'une "dizaine de personnes était directement impliquée" dans les faits.

source : AFP (15 février 2008)

Dijon (21) : Violences conjugales, il blesse un policier

Mercredi vers 3 heures du matin, une équipe de police secours de la DDSP 21 s'est rendue allée du Doubs à Dijon dans le cadre d'un différend familial. A leur arrivée, les policiers ont trouvé un couple dont l'homme venait de porter des coups à sa concubine.
Alors que les forces de l'ordre étaient encore sur les lieux, l'intéressé, visiblement en état d'ébriété avancée, a continué à s'en prendre à la femme. Il a ensuite insulté les agents avant de tenter de les frapper à leur tour. Maîtrisé avec difficulté, il a blessé légèrement l'un des fonctionnaires de police. Placé en garde à vue, cet homme de 33 ans accusait encore un taux de 1,56 gramme d'alcool par litre de sang deux heures après son arrestation. Dans le cadre de l'enquête menée par le service de quart de la DDSP, il s'est avéré qu'il faisait l'objet de deux fiches de recherche.
L'une concernait une précédente affaire de violences conjugales, l'autre un défaut de permis en récidive. Pour chacun de ces deux faits, il avait été condamné à 4 mois de prison. Mais ayant fait opposition sur ces deux fiches, il devra être rejugé le 5 juin. Concernant les violences commises dans la nuit de lundi à mardi sur sa concubine, il a été présenté hier matin au parquet et jugé en comparution immédiate.

source : Le Journal de Saône et Loire (16 février 2008)

Toulouse (31) : Deux CRS blessés lors d'un contrôle nocturne à Empalot

Violence. Le conducteur d'un véhicule a pris la fuite et il a blessé deux policiers jeudi soir.

Que cherchaient à cacher les trois individus qui se trouvaient à bord d'une Peugeot, jeudi vers minuit dans le quartier d'Empalot, à Toulouse. Dans le cadre des opérations habituelles de sécurité des cités « sensibles », des CRS procédaient à des vérifications des véhicules et de leur conducteur rue d'Antibes, au cœur du quartier d'Empalot. Une voiture s'est présentée et s'est immobilisée devant les policiers. Le conducteur n'a pas ouvert immédiatement sa portière comme le lui réclamaient les agents. Une situation particulière qui a fini par se solutionner puisque les policiers, après quelques efforts, ont réussi à ouvrir l'habitacle. Seulement alors que les portières conducteur et passager étaient ouvertes, le conducteur a engagé la marche arrière ! Il a emporté avec lui les deux policiers, vite jetés à terre. Le véhicule s'est enfui et il a disparu dans les rues du quartier. L'alerte diffusée largement n'a pas permis de le retrouver. Les deux CRS ont été évacués rapidement vers l'hôpital Purpan par les pompiers. Les craintes sur leur état de santé étaient réelles mais après examens, le bilan est rassurant : pas de fracture et des traumatismes divers à la gravité heuresement limitée. Ils ont pu quitter l'hôpital Purpan dans la nuit. Une vraie chance. L'enquête, confiée à la sûreté, s'annonce compliquée faute d'élément précis sur le véhicule et ses occupants…

source : La Dépêche du Midi (16 février 2008)

mardi 12 février 2008

Incidents, ce week-end, aux bals de Gravelines et de Dunkerque (59) : deux policiers blessés

Les mauvaises langues diront que le carnaval n’est plus ce qu’il était… Ce week-end, deux bals ont été marqués par des incidents entre des carnavaleux un peu trop excités et les forces de l’ordre. Bilan : deux policiers blessés.

Acte I : Bal des Zigomards, vendredi soir à Gravelines. Il est environ 1 h 30 lorsqu’une dispute éclate dans un couple. Alors que l’homme commence à malmener sa compagne, le service de sécurité de la salle de l’Arsenal intervient pour tenter de le calmer. En vain.
Appelée en renfort, la brigade cynophile de la police de Dunkerque se rend sur place. L’agité est prié de quitter la salle mais refuse. S’ensuit une bousculade, qui entraîne la chute d’un policier, en l’occurrence le brigadier-chef de la brigade cynophile. Piétiné au sol, il s’en sort avec une double fracture tibia peroné. Hospitalisé la nuit même, il a dû subir une intervention chirurgicale.
Placé en garde à vue, le carnavaleux, un Gravelinois âgé d’une trentaine d’années « positif » au contrôle d’alcoolémie, a pour sa part été remis en liberté. Il sera prochainement convoqué au tribunal de Dunkerque.

Deux coups de poing à un policier

Deuxième acte : bal des Gigolos - Gigolettes, samedi soir au Kursaal. Cette fois, les faits sont plus graves. Dans la soirée, une rixe éclate entre plusieurs carnavaleux. Le service de sécurité de la salle, qui repère deux jeunes particulièrement excités, s’approche d’eux et leur demande de quitter la salle. Là encore, en vain.
Comme vendredi soir à Gravelines, les policiers sont appelés en renfort. À peine arrivés, ils sont copieusement injuriés par les deux agités. Pire, l’un des agents reçoit deux coups de poing au visage.
Finalement maîtrisés, les deux jeunes, des Saint-Polois âgés de 25 et 27 ans, sont placés en garde à vue. Déjà défavorablement connus des services de police, ils ont été présentés hier après-midi en comparution immédiate au tribunal de Dunkerque. Souhaitant un délai pour préparer leur défense, ils seront finalement jugés le vendredi 14 mars. « Les deux prévenus sont des repris de justice, des délinquants avérés qui ne respectent ni l’ordre établi ni l’esprit du carnaval », a déploré en substance le vice-procureur de la République, qui a requis le maintien en détention pour l’agresseur du policier. « Je réclame la détention provisoire car il y a chez lui un risque patent de récidive. En le laissant en liberté, nous courons en outre le risque qu’il ne se présente pas à la barre la prochaine fois », a-t-il argumenté.
Quid de son acolyte ? « Je laisse au tribunal le soin d’apprécier la situation », a conclu le vice-procureur.
Décision du tribunal : l’agresseur du fonctionnaire de police a été maintenu en détention. Son petit camarade, lui, a été laissé en liberté et placé sous contrôle judiciaire.

source : La Voix du Nord (12 février 2008)

lundi 11 février 2008

Nice (06) : 10 policiers légèrement blessés

Dix policiers ont été légèrement blessés lors de débordements qui ont éclaté hier soir à l'issue du "Carnaval indépendant" organisé chaque année à Nice en marge du Carnaval officiel de la ville, a-t-on appris lundi de sources policières et judiciaire.
Une dizaine de personnes ont été interpellées à l'issue des échauffourées et deux seront jugées en comparution immédiate mardi pour "violences volontaires".
Selon une source policière, un groupe de jeunes gens ivres a agressé un équipage de police qui surveillait le cortège arrivé à son terme, vers 19h00, après avoir rassemblé environ un millier de personnes dans une ambiance de jet de farine et d'oeufs.

source : AFP (11 février 2008)

Strasbourg (67) : Une policière éjectée

Après avoir forcé hier matin un contrôle routier à l'entrée de Strasbourg, un automobiliste a percuté une fourgonnette de police. Une policière a été éjectée et grièvement blessée. Le suspect qui était sous l'emprise de l'alcool est en garde à vue.

Les policiers ont mis en place, hier matin peu après le pont de l'Europe à Strasbourg, un contrôle routier systématique des véhicules en provenance d'Allemagne.

Dérapage

Alors qu'il allait être contrôlé, aux environs de 5 h 45, un automobiliste qui circulait au volant d'une voiture de grosse cylindrée a évité le contrôle en empruntant une voie sur la gauche. Il a pris la fuite en direction de la route du Rhin vers l'autoroute de Paris.
Le suspect a accéléré en grillant des feux qui étaient au rouge. Un véhicule de police a suivi à distance le fuyard qui circulait à très grande vitesse, alors qu'il avait le logo de la conduite accompagnée collé à l'arrière de son véhicule. Sa direction de fuite a été communiquée au centre de commandement et aux patrouilles de police. Plusieurs véhicules de police sont sortis du commissariat central au Heyritz pour se diriger vers l'A 5 en direction de Paris.
Le fuyard a franchi le tunnel de la place de l'Etoile à 90 km/h, alors que la vitesse y est limitée à 50 km/h. A la sortie du tunnel, le fuyard s'est retrouvé derrière une fourgonnette de police qui circulait à vitesse réduite sur les zébras, gyrophare allumé pour signaler la présence des forces de l'ordre. Le fuyard a alors pilé et tenté de prendre sur la droite un embranchement à contresens.

A travers une vitre de 50 cm de large

Mais le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule. Il est parti en dérapage et a tapé avec son côté gauche l'arrière de la fourgonnette dans laquelle se trouvaient trois fonctionnaires de police.
Les véhicules sont partis en tête-à-queue. Sous la violence du choc, la passagère arrière de la fourgonnette, une gardienne de la paix stagiaire âgée de 22 ans, a été éjectée. Elle a traversé, une petite vitre de 50 cm sur 50 cm, de la porte latérale gauche avant de faire des roulés-boulés sur le bitume. Souffrant d'un traumatisme facial avec un important hématome au niveau de l'oeil, d'une plaie à la main gauche et d'une fracture fermée au bassin, elle a été évacuée vers l'hôpital. Elle est choquée psychologiquement et physiquement, mais ses jours ne sont pas en danger. Le commissaire de permanence s'est rendu plusieurs fois à son chevet.
Dans le véhicule du fuyard, les policiers ont interpellé le conducteur ainsi que ses deux passagers. Ces trois suspects qui avaient passé une partie de la nuit en discothèque ont été placés en garde à vue. Les deux passagers ont été remis en liberté à l'issue de leur audition.
Le conducteur était sous l'emprise de l'alcool. Ce Strasbourgeois de 22 ans avait déjà été condamné pour des délits routiers. Il aurait notamment fait l'objet d'une suspension de son permis de conduire avant de le récupérer. A l'issue de sa garde à vue, il devrait être déféré aujourd'hui au parquet en vue de son jugement, demain, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Strasbourg. Il pourrait être poursuivi pour refus d'obtempérer, mise en danger de la vie d'autrui, violences sur agent de la fonction publique, conduite sous l'emprise de l'alcool, non-respect des feux tricolores... L'enquête suit son cours pour déterminer les raisons précises de sa fuite.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (11 février 2008)

Cambrai (59) : outrages et violences envers des policiers

Un jeune Cambrésien a multiplié les outrages et les violences envers plusieurs policiers, dans la nuit de mardi à mercredi. Il a été jugé hier en comparution immédiate.
Une patrouille du commissariat circule rue de Châteaudun, à Cambrai, mardi soir, quand elle s’intéresse à une voiture stationnée devant un garage.
Elle s’arrête. Elle recherche et découvre que la voiture est en fait signalée en destruction. Un jeune homme titubant passe devant eux, puis fait marche arrière et les aborde en leur indiquant que le véhicule lui appartient. Les policiers lui demandent ses papiers et l’invitent à bouger sa voiture. Le jeune homme refuse car il a bu.

Les policiers décident donc de l’emmener au commissariat. Et là, il commence à s’énerver, à proférer des insultes. Les policiers sont obligés de le menotter et de le conduire à l’hôpital où les choses empirent. Le jeune homme se débat, assène des coups de pied et des coups de poing, crache au visage des fonctionnaires.
« Je regrette. Je reconnais les insultes mais pas les coups, indique le prévenu à la barre. Je suis sous Subutex, sous médicaments et j’avais bu. J’ai eu peur, c’est un traitement très lourd… J’étais toxicomane, je me soigne et j’ai un travail », se défend encore le jeune homme.
Le procureur note qu’il a déjà été condamné pour des faits similaires, informant le tribunal que les policiers ont dû effectuer des tests à cause des crachats au visage.
Pour la défense, Me Nortier indique que son client n’a pas donné des coups pour faire mal, mais plutôt pour se débattre. Elle plaide l’insertion de son client, en CDD depuis trois semaines, pour trois mois.
Damien Dubois a écopé d’un an de prison, dont six mois avec sursis. Il devra par ailleurs indemniser les deux policiers qui se sont constitué partie civile de 300 et 600 E.

source : La Voix du Nord (08 février 2008)

Lillers (62) : Trois policiers marlésiens blessés

Trois policiers marlésiens ont été blessés, mardi soir, alors qu’ils intervenaient sur une bagarre à Lillers. Deux jeunes devront s’expliquer devant le tribunal.
Il était aux environs de 20 h 30, mardi quand les policiers sont appelés pour une bagarre sur la place de l’Église, à Lillers. Deux policiers marlésiens interviennent. Il s’agit d’un différend suite à un problème sur la route. D’un côté une voiture avec deux personnes, de l’autre un scooter avec deux frères d’Enquin-les-Mines. Une collision évitée de peu mais qui continue par une bagarre avec d’un côté un couteau, de l’autre un genre de barre de fer.

Mais quand les deux policiers interviennent pour calmer tout le monde, ça dégénère. Les deux frères se rebellent, outragent les fonctionnaires, leur crachent dessus… à tel point que des renforts sont demandés. Ce sont finalement quatre policiers qui interviennent mais la tension ne baisse pas. Les policiers sont mordus, violentés par les deux jeunes, âgés de 18 et 21 ans. Sur les quatre policiers, trois seront blessés (vertèbres déplacées, morsures et blessures à un coude et un genou), nécessitant quelques jours d’ITT et une voiture de police sera dégradée (facture : 800 E). Placés en garde à vue, les deux frères ne se calmeront pas. Finalement les deux devront s’expliquer devant la justice, au tribunal de Béthune, le 7 octobre

source : La Voix du Nord (09 février 2008)

dimanche 10 février 2008

Trappes (78) : 2 policiers blessés

Deux policiers ont été légèrement blessés lors d'échauffourées dans la nuit avec une quarantaine de jeunes à Trappes (Yvelines). Une patrouille de police, appelée vers 02H20 pour des tapages, a été prise à partie par des jeunes qui lui ont lancé des pierres. Pour se dégager, les policiers ont appelé des renforts, tiré des balles en caoutchouc au "flash ball" et lancé des grenades lacrymogènes.
Deux fonctionnaires ont été légèrement blessés, l'un à l'arcade sourcilière, l'autre au nez.
Un homme d'une vingtaine d'années, connu de la police, a été interpellé et placé en garde à vue

source : AFP (10 février 2008)

jeudi 7 février 2008

Versailles (78) : Le conducteur traîne un CRS sur vingt mètres

Excédé par un embouteillage, le directeur d'une entreprise de pompes funèbres a forcé un barrage. Il a traîné derrière lui un policier sur 20 m.

Le directeur d'un établissement de pompes funèbres a été déferré hier après-midi devant le procureur adjoint de Versailles. Cet homme de 34 ans a été interpellé lundi, en début d'après-midi, à Versailles, pour avoir traîné, alors qu'il était au volant de sa voiture, un CRS sur une vingtaine de mètres. Le fonctionnaire, légèrement blessé à la hanche droite, s'est vu prescrire trois jours d'interruption totale de travail (ITT).

Vers 13 h 30, le centre-ville est quadrillé par les forces de l'ordre. Les parlementaires se réunissent en congrès au château. Les manifestants de tout bord circulent et se regroupent devant le monument.

« Le collègue a couru à côté de la voiture, il tapait sur l'habitacle »

Les artères de contournement sont rapidement saturées. Les klaxons retentissent. Un conducteur arrive avenue des Etats-Unis. Les motards CRS font la circulation et obligent les véhicules à éviter le château.

Le chauffeur baisse sa vitre et fait savoir qu'il a besoin de passer pour rejoindre son lieu de travail. Malgré le refus du policier, l'automobiliste s'engage dans la rue Montbauron.

Le policier tente de stopper la voiture et sa main se coince entre la fenêtre, le siège et la ceinture de sécurité. « Pendant 20 m, le collègue a couru à côté de la voiture, il tapait sur l'habitacle », se souvient un autre fonctionnaire.

Finalement, le policier s'accroche à un poteau et parvient à se dégager. Le chauffard prend la fuite. Mais grâce à l'immatriculation, il est retrouvé quelques minutes plus tard dans son bureau. Aussitôt arrêté et placé en garde à vue au commissariat de Versailles, le directeur ne fait pas profil bas. « Il affirme qu'il était pressé, révèle un enquêteur. Il soutient également qu'il n'a pas vu le collègue accroché à sa voiture. » Une version contestable pour les policiers.

Inconnu des services de police et de la justice, le suspect pourrait bénéficier de la procédure du plaider-coupable. Le parquet devait prendre une décision tard hier soir.

source : Le Parisien (07 février 2008)

Forbach (57) : Ecroué pour rébellion et outrage à agents

Un jeune homme de Forbach a été placé en détention provisoire hier soir par le tribunal correctionnel de Sarreguemines. Jugé dans le cadre d'une comparution immédiate pour rébellion, incitation à la rébellion, outrages à agents de la force publique et menaces de mort sur un policier, il a souhaité un délai pour préparer sa défense. L'affaire a été renvoyée pour jugement au 5 mars.
Les faits se sont produits le 5 février au Wiesberg. Un automobiliste a été interpellé alors qu'il circulait avec les mauvais feux, sans ceinture de sécurité, sans assurance et sans carte grise. Lorsque les policiers dressent un procès-verbal, le contrevenant le déchire et entre en furie. Il injurie les agents de la force publique, menace de mort l'un d'entre eux puis déclare qu'il était « victime d'une arrestation arbitraire ». Un attroupement s'étant créé en présence du père du conducteur, une seconde patrouille de police est arrivée en renfort.
Pour disperser l'attroupement qui s'est créé, les policiers ont dû utiliser de bombes lacrymogènes. Le fourgon parvient à partir avant d'être frappé par le jet d'un pavé.
Le président du tribunal souligne au prévenu qu'il a été jugé lundi pour détention de stupéfiants en recevant une mise en garde du ministère public, qu'il se signale par des faits « inadmissibles » le lendemain (et jugés hier, ndlr), qu'il est convoqué le 8 février pour recel de vol et le 28 avril pour détention de stupéfiants. Le président Deiss exprime son « ras-le-bol. On ne peut plus continuer à tolérer des comportements de ce type dans ce quartier. Il y a eu des cocktails Molotov le premier de l'An puis d'autres faits répréhensibles. Au Wiesberg, vous voulez tous manger du képi et de l'uniforme. Il faut que cela s'arrête ». Le parquet ayant requis un placement en détention provisoire, Me Cara, pour la défense s'y oppose : « Il doit passer un entretien demain pour valider un stage et enclencher une nouvelle formation. Ce qui prouve qu'il est sur le chemin de l'insertion sociale et professionnelle. Il conteste la plupart des faits. Ce mandat de dépôt ne se justifie pas ». Le tribunal n'est pas de cet avis et ordonne le placement en détention pour « éviter le renouvellement de telles infractions » et renvoie l'audience au fond au 5 mars.

source : Le républicain Lorrain (07 février 2008)

samedi 2 février 2008

Roanne (42) : une course-poursuite avec la police pour sept infractions

Jeudi, à 22 heures, un équipage de police a aperçu à Roanne un automobiliste qui venait de s'engager depuis la rue Élysée-Reclus sur le boulevard Baron-du-Marais, mais en circulant sur la voie de gauche. Les fonctionnaires ont emboîté le pas à cette Super 5, en allumant le gyrophare. Mais au lieu de s'arrêter, le chauffeur a accéléré. Il a viré à gauche pour s'engager route de Paris, où il est reparti à vive allure - autour de 90, 100 km/h, estiment les forces de l'ordre -, doublant un véhicule en franchissant une ligne blanche, traversant sans décélérer les carrefours régis à cette heure par des feux clignotants. La course-poursuite a pris fin à hauteur du bowling, sur un îlot central sur lequel ses deux pneus avant ont éclaté. Les policiers rapportent qu'en le menottant, l'automobiliste s'est rebellé et a tenté de donner un coup de tête à l'un d'eux. Lors de son placement en garde à vue, un taux d'alcoolémie de 0,81 milligramme d'alcool par litre d'air expiré a été mesuré. Pour finir, ce Roannais de 23 ans, qui est par ailleurs jeune conducteur, n'avait pas de A sur son véhicule. Il est ressorti hier avec une convocation du tribunal correctionnel de Roanne pour le 1er juillet. En tout, sept infractions lui sont reprochées
.
source : Le Progrès de Lyon (03 février 2008)

vendredi 1 février 2008

Aubervilliers (93) : un policier blessé à coups de couteau

Touché à la main et à l'épaule par un voleur présumé, ses jours ne seraient pas en danger. L'agresseur a pris la fuite.

Un gardien de la paix de 28 ans a été blessé, jeudi 31 janvier dans la matinée, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) par un présumé voleur à la roulotte. L'état de santé du fonctionnaire est cependant moins inquiétant qu'envisagé dans un premier temps.
Ses jours ne seraient pas en danger, aucun organe vital n'ayant été touché, a précisé une source policière.
Le policier a été blessé de cinq coups de couteau par un homme, peu avant 10h, avenue Jean-Jaurès, dans des circonstances qui restent à déterminer avec précision, selon cette même source. Il a été blessé à la main et à l'épaule mais pas au ventre contrairement à ce qu'indiquaient les premières informations policières. L'auteur présumé a pris la fuite.

"Sans raison apparente"

Le gardien de la paix est intervenu pour un présumé vol à la roulotte commis par un homme seul qui l'a blessé "sans raison apparente", selon les premiers éléments de l'enquête.
Le policier, selon la source policière, "qui s'est protégé des coups de couteau comme il a pu" a été transporté par le Samu à l'hôpital et est resté conscient. Il est en poste depuis deux ou trois ans à Aubervilliers, a ajouté la source.
La "police paie une fois de plus un lourd tribut", a déclaré Frédéric Lagache, secrétaire national d'Alliance (second syndicat de gardiens de la paix), interrogé par l'AFP. "Nous réclamons des mesures pour la sécurité de nos collègues et des peines plancher pour les agresseurs de policiers", a-t-il ajouté.
"Que faudra-t-il de plus grave pour que nous soyons enfin écoutés ?", a-t-il demandé.

Le soutien de Michèle Alliot-Marie

Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, exprime son "émotion". Elle lui "adresse ses voeux de prompt rétablissement" et "l'assure, ainsi que l'ensemble des policiers, de son soutien dans l'exercice souvent difficile de leurs missions".

source : Nouvel Obs (31 janvier 2008)