Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 28 juillet 2008

Bayonne (64) : Lors d'un contrôle de vitesse sur la RN 10, un CRS a été traîné par une voiture sur 170 mètres

C'était un banal contrôle routier. Se tenant avenue du maréchal Soult (RN 10) à la hauteur du lycée Villa Pia, des CRS ont vu passer, vendredi soir vers 22 h 30, un automobiliste qui roulait à 100 km à l'heure, alors que la vitesse est, à cet endroit, strictement limitée à 50 km à l'heure.

Un bras dans l'habitacle. Les CRS ont intimé l'ordre au conducteur de s'arrêter. Ce qu'il a fait. N'ayant, a priori, pas de raison de se méfier, l'un des policiers a alors introduit son bras dans l'habitacle de la voiture pour prendre possession des papiers du véhicule.
A cet instant, l'automobiliste a démarré en trombe, traînant le CRS sur 170 m. Examiné par un médecin il n'a été, fort heureusement, que légèrement blessé.
Le conducteur a été, comme on peut s'en douter, placé aussitôt en garde à vue au commissariat de police de Bayonne. Il présentait un léger taux d'alcoolémie.

Le conducteur mis en examen et écroué. Il s'agit d'un habitant de Tarnos, âgé de 38 ans, déjà connu des services de police pour diverses infractions routières. Il a été mis en examen pour excès de vitesse, refus d'obtempérer, mise en danger de la vie d'autrui, violence avec armes par destination, sa voiture étant, en l'occurrence, considérée comme une arme. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Bayonne sur décision du parquet. Il sera présenté ce mardi 15 juillet devant le tribunal correctionnel pour y être jugé dans le cadre d'une comparution immédiate.
Le Tarnosien se souviendra sans doute longtemps de cette soirée du 11 juillet 2008.

source : Sud Ouest (14 juillet 2008)

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