Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 22 octobre 2008

Le Havre (76) : Condamnés pour violences sur policiers

Coup sur coup, le tribunal correctionnel du Havre a condamné lundi deux hommes prévenus de violences sur des policiers havrais. Un Parisien de 26 ans a d'abord été puni de six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, pour avoir blessé d'un coup de tête un gardien de la paix, dimanche dernier, dans la rue Jules-Bourgogne à Bléville.
Ce soir-là, il vient au Havre pour fêter un anniversaire. Vers minuit, il se présente au domicile de la mère de son enfant, mais a bien arrosé la soirée. La femme refuse de lui ouvrir. Il fait un scandale. La police intervient dans la cage d'escalier. Le président raconte : « Les policiers se plaignent d'avoir été copieusement insultés. Ils vous ont plaqué au sol pour vous menotter. Vous avez craché sur l'un d'eux. Durant la descente, vous avez donné un coup de tête à un autre policier au niveau de l'œil ».
Dans le box, Alassana assure ne pas comprendre sa réaction : « Je ne m'en rappelle pas. J'avais bu. Je demande pardon aux policiers. Il faut que je me fasse soigner. » « Il faut surtout arrêter de boire ! » réplique le président, face un homme dépressif, engagé dans l'armée de 2000 à 2007. La substitut requiert huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Son avocate insiste : « C'est sa compagne qui l'a appelé pour savoir s'il était sur Le Havre. La rupture est intervenue il y a quelques mois. Il ne va pas bien. » Elle rapporte des propos tenus par son client : « Jamais je n'aurais pu porter un coup de tête volontairement à un policier. C'est sûrement en me redressant que je l'ai heurté… »
Dans le second procès, Amadou Deme, braqueur havrais de 25 ans, a été condamné à un an de prison ferme, en son absence et sans avocat. Incarcéré, il a refusé d'être extrait. Le 11 mars dernier, alors qu'il était en garde à vue, « il a projeté à trois reprises un policier contre un mur », dénonce l'avocat des fonctionnaires. Le suspect refusait un changement de geôle.

source : Paris Normandie (22 octobre 2008)

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