Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 23 décembre 2008

Reims (51) : Quatre mois de prison pour avoir mordu un policier

Coups, morsures, insultes… Plusieurs policiers ont été agressés ces derniers jours à Reims. Jugé dès hier, l'homme qui s'est rebellé avec ses dents a pris quatre mois d'emprisonnement.
UN Rémois de 35 ans, Manuel Lopes, a été écroué hier soir pour un double motif. Non seulement il était recherché pour purger deux mois d'emprisonnement, mais il a également pris quatre mois de plus pour avoir frappé et mordu un policier lors de son interpellation.
Les faits se sont produits dimanche, rue des Réservoirs au quartier Saint-Remi. Sous le coup d'une condamnation prononcée en 2007 pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, l'homme avait un reliquat de deux mois ferme à exécuter.
L'apercevant, des policiers ont voulu l'arrêter mais il a opposé une vive résistance. Se laissant tomber au sol, il a planté ses dents dans le bras d'un fonctionnaire, à travers le blouson, avant de lui porter un coup de tête. Il aurait également tenté de lui mordre les doigts, ce qu'il conteste. « Je n'ai pas mordu. Je ne suis pas un chien », a-t-il déclaré hier lors de son procès en comparution immédiate. Maîtrisé, il aurait également menacé de mort les policiers. « J'ai seulement dit : « T'es fort sur un homme à terre avec des menottes dans le dos mais on verra après, quand je serai dehors » ».
En le condamnant à quatre mois d'emprisonnement, le tribunal s'est montré moins sévère que le parquet, qui avait requis neuf mois ferme.
L'abus de boisson est à l'origine des violences subies par un autre policier, ou plutôt une policière, lors d'un contrôle d'alcoolémie samedi matin à 2 h 30, rue du Colonel-Fabien.
Dépisté positif, un automobiliste de 21 ans a refusé de suivre les agents au commissariat. Il s'est débattu. Alors qu'elle tentait de le menotter, le policier féminin a reçu un violent coup de coude au visage qui lui a cassé une dent. Il l'a ensuite projetée contre le fourgon.
Maîtrisé par les collègues de la fonctionnaire, l'agresseur avait 1,20 gramme d'alcool par litre de sang. Il a prétendu que le coup de coude était involontaire, une version contestée par la victime et les témoins. Il est convoqué le 2 mars au tribunal.
Autre affaire de violences avec ce Rémois de 18 ans convoqué le 9 décembre au commissariat. Il n'était pas venu, débarquant sans prévenir jeudi après-midi et exigeant d'être reçu tout de suite. Furieux de devoir attendre, il a brisé d'un coup de pied une vitre de la porte du sas d'entrée. L'interpellation a suivi. Lors de son audition, il a démoli d'un coup de genou l'unité centrale de l'ordinateur en insultant l'officier de police. Un collègue a dû intervenir pour le maîtriser.
L'homme n'avait pas pris ses médicaments, d'où sa nervosité, a-t-il expliqué. Il a été condamné en comparution immédiate à six mois de prison avec sursis.

source : L'Union (23 décembre 2008)

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