Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 12 novembre 2008

Carpentras (84) : L'agent a eu la jambe coincée

Lundi, Yousri, un Carpentrassien de 26 ans, était présenté devant le tribunal correctionnel de Carpentras dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate. Il faisait l'objet de six chefs de prévention.
Samedi, aux alentours de 23 heures, une patrouille de la police nationale a vu une Fiat griller un feu sur le boulevard Alfred-Rogier, au niveau de la rue de l'Observance. Ils retrouvent alors le véhicule quelques minutes plus tard à l'arrêt devant un kebab sur le boulevard du Nord.
Le conducteur du véhicule, qui circulait sans assurance, voyant dans son rétroviseur les policiers descendre de voiture, a alors reculé très violemment dans le véhicule des fonctionnaires. Dans le choc, un des deux agents a eu la jambe coincée entre la portière et le bas de caisse de son véhicule, lui occasionnant 3 jours d'incapacité totale de travail.
Le second fonctionnaire tente alors d'interpeller Yousri qui se rebelle et accroche son ceinturon, faisant mine de lui prendre son arme. Pour le maîtriser, les deux agents utiliseront leur matraque.
Placé en garde à vue puis mis en examen, son test d'alcoolémie révèle qu'il a 0,75 mg d'alcool par litre d'air expiré.

L'agent a eu la jambe coincée

Ce n'est pas la première fois que Yousri est présenté devant une juridiction. Son casier présente plusieurs condamnations. Mais deux d'entre elles ne le concernent pas.
L'an dernier, le prévenu avait porté plainte pour un vol de papiers d'identité. Ce qui n'a pas empêché qu'un usurpateur commette des délits au nom de Yousri. Cet imbroglio a donné naissance à une scène surréaliste lors de la lecture de son casier judiciaire. « La condamnation pour défaut de permis dont vous faites état ne me concerne pas Monsieur le Président. » « Et celle pour violences? » « Celle-là, oui.»

Procès renvoyé

La procédure de comparution immédiate le lui permettant, le prévenu a souhaité que son procès soit reporté pour qu'il puisse préparer sa défense.
Me Stéphane Simonin, son avocat, a tenté de lui éviter, en vain, un placement en détention provisoire, comme l'a requis le substitut du procureur. Son procès est renvoyé au 18 décembre.

source : Le Dauphiné Libéré (12 novembre 2008)

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