Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 4 juin 2012

Rennes (35) : La « planque » des policiers avait mal tourné

Le 25 avril, deux hommes de la Bac avaient été roués de coups, place Sainte-Anne. Leurs agresseurs étaient jugés hier. À la barre du tribunal correctionnel, quatre hommes très costauds s'avancent vers les juges. Ils sont tous les quatre Calédoniens. Il est environ 2 h cette nuit-là, place Sainte-Anne. Deux policiers de la brigade anticriminalité (Bac) sont en planque. Ils surveillent un homme. Soudain, un groupe s'approche d'eux. La vive discussion se termine en « lynchage » selon l'avocate de la partie civile. Les policiers sont frappés. Sept jours d'ITT seront accordés à l'un, dix jours à l'autre. Que s'est-il passé ? Les versions divergent. « Le patriarche » relaxé Les Calédoniens expliquent qu'ils n'avaient pas compris qu'il s'agissait de policiers. « L'un d'entre eux portait une capuche. L'autre avait un col roulé qui lui couvrait une partie de la tête », explique un prévenu. Lui et ses amis ont reconnu avoir porté des coups « pour nous défendre ». « C'est de la violence, pas de la défense, plaide M e Delphine Caro. Tous les quatre savaient qu'ils s'adressaient à des policiers, ils les avaient reconnus. » L'un des quatre prévenus, le plus âgé et le plus costaud, est surnommé « le patriarche » par les policiers. Les victimes expliquent que lui n'a pas frappé, et qu'il a même essayé de calmer ses amis. La vidéosurveillance montre un groupe en train de frapper un homme à terre. Les policiers affirment avoir été poursuivis par leurs agresseurs, jusqu'à l'arrivée des renforts. « Mes clients ont tenté de se sauver quand ils ont compris qu'il s'agissait de policiers, conteste M e Sandrine Martin, en défense. Ils se sont sentis menacés. » Le tribunal a suivi la défense, considérant que les prévenus n'avaient pas connaissance de la qualité de policier des victimes. Pour violence en réunion, trois hommes ont écopé de quatre mois de prison avec sursis. Le « patriarche » a été relaxé.
source : Ouest France (1er juin 2012)

1 commentaire:

Nico35 a dit…
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