Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 21 août 2012

Amiens (80) : Il renverse un policier - prison ferme

«Il avait le temps de s'arrêter. Il m'a percuté de plein fouet.» C'est avec une minerve au cou qu'un policier municipal s'est présenté au tribunal d'Amiens, ce lundi pour témoigner. Alors qu'il était de faction samedi soir dans le quartier Saint-Leu, cet agent tentait de faire barrage avec d'autres collègues à un scooter qui venait de remonter une rue en sens interdit, quand son pilote l'a heurté et propulsé à plusieurs mètres. Au guidon, Medhi Sanches-Ramos s'est enfui après la collision avant d'être interpellé plus loin. Jugé hier en comparution immédiate, cet Amiénois à peine majeur, a été condamné à 18 mois de prison, dont 8 avec sursis, et placé sous mandat de dépôt. Son engin n'avait ni assurance, ni carte grise. Qui plus est, le jeune homme avait bu. Sans quoi, a noté le procureur, «il n'aurait pas pris la mauvaise décision et s'en serait sorti avec une amende.» «Dépassé par ses actes» «Ce n'était pas volontaire», a tenté de se justifier le prévenu, qui n'a pas attendu l'audience d'hier pour formuler des excuses. «S'il a accéléré, ce n'était que pour prendre la fuite et non pour "shooter" le policier. Quand il a réalisé les blessures qu'il avait infligées, il s'est décomposé. Il a été dépassé par les conséquences de ses actes », a insisté son avocate, à la tâche d'ailleurs difficile. Car en dépit de ses 18 ans, Medhi Ramos-Sanches, qui a été élevé en famille d'accueil, a déjà 13 condamnations à son casier prononcées par le tribunal des enfants, notamment pour des faits de vols et violences. «Et d'autres dossiers restent à juger», a rappelé le ministère public. «Depuis que je suis majeur, je n'avais pas commis de nouveau délit. Je ne voulais pas tout gâcher», a plaidé le prévenu. Une expertise a été sollicitée pour évaluer les blessures du policier, qui lui ont déjà valu une interruption de travail de trois jours.
source : Le Courrier Picard (21 Août 2012)

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