Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 7 janvier 2008

Marpent (59) : Scène de désespoir, un policier grièvement blessé

Lundi, à Marpent, un homme a perdu pied en apprenant que sa concubine voulait le quitter. Les policiers de Jeumont ont eu du mal à le maîtriser. L’un d’eux a été grièvement blessé.
Quand sa concubine est venue lundi à Marpent pour récupérer ses affaires et lui dire qu’elle le quittait, le prévenu a « pété les plombs », dixit son avocate Me Proust. Tristement furieux, il a répandu de l’essence dans la maison en disant qu’il voulait mourir. Paniquée, la femme a alerté les policiers. Quand ils sont arrivés, ils ont découvert cet homme de 26 ans assis dans son salon et ont tenté de discuter avec lui. Un instant, il les a suivis à l’extérieur avant de rentrer précipitamment dans sa maison. Un policier de Jeumont a essayé de bloquer la porte avec son pied et son bras. Mais aveuglé par son fol désespoir, cet homme, « inconnu pour des faits de violences », note la présidente, a claqué la porte vitrée. Le policier a été grièvement blessé au bras et à la main par les éclats de verre et a dû être opéré en urgence. « On ne sait pas quelles seront les séquelles », dit son avocat Me Lasson.

La procureure reconnaît que ces « violences ne sont pas forcément volontaires » et se réjouit « qu’il ait pris conscience de la gravité de son geste ». Elle demande 2 mois de prison sans mandat de dépôt.
Me Proust revient sur les drames qui ont émaillé la vie de son client et estime que « ce 31 décembre, il a pensé que sa vie était un désastre ». Elle met en doute le côté volontaire des violences. « Je ne voulais pas faire de mal, je voulais juste qu’on me laisse tranquille... », assure le prévenu. Huit mois de prison avec sursis.

source : La Voix du Nord (07 janvier 2008)

1 commentaire:

Thomas a dit…

La procureure se réjouit du repenti de cet enculé. Et bien, il ne faut pas se demander pourquoi il y a tant de récidive et autant de blessés dans nos rangs. Mieux, les dommages et intérêts néant sans savoir quelles seront les séquelles sur le collègue... UNE HONTE !