Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 10 janvier 2008

Amiens (80) : Des gardiens de la paix menacés lors d'une agression

Il était près de 22 h 30 mardi lorsqu'une jeune femme paniquée fait appel aux services de police d'Amiens.
Un peu plus loin, à proximité des jardins du parvis de la cathédrale, un adolescent de 15 ans, est en train de se faire agresser. Il est maintenu à la gorge et son agresseur tente de le faire passer par-dessus un petit muret sous lequel, en contrebas d'environ quatre mètres, passe un cours d'eau de la Somme.
La victime est penchée dans le vide à l'arrivée des policiers qui tentent de repousser le bagarreur. Pendant ce temps, un complice assiste à la scène, les bras croisés.
L'assaillant sort alors une ceinture et porte deux coups à sa victime tout en l'insultant avant de s'en prendre aux policiers qui lui ordonnent d'arrêter. Le jeune homme essaie de toucher les fonctionnaires avec sa ceinture, en formant de grands cercles avec la boucle en avant, et les insulte. Les policiers sont obligés de reculer.
Il menace également de tuer le jeune homme qu'il tient toujours par la gorge. Là, les policiers le maîtrisent une bonne fois pour toutes. L'agresseur se débat avant d'être menotté. Son ami qui le regardait s'interpose et tente de frapper les agents de la brigade anti-criminalité aux jambes et en les insultant. Il est à son tour maîtrisé au sol et menotté.
Les deux hommes, âgés de 24 et 23 ans, domiciliés à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, étaient en état d'ivresse manifeste. Ils ont été placés en garde à vue pour outrages et rébellion, au commissariat d'Amiens.La victime, terrorisée, n'a pas souhaité déposer plainte pour violences volontaires.

source : L'Union (10 janvier 2008)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Des salopards de la sorte, ils méritent 2 à 3 ans de travaux forcés à raison de 10 heures par jour.
Dédommagement aux victimes et expiation de la faute.
Nos hommes politiques sont incapables de mettre en place des sanctions aussi coercitives et l'on voit ce qui se passe aujourd'hui.