Toute l'année, les colonnes de nos éditions départementales font régulièrement état de policiers ou de gendarmes agressés.
Il y a un an, le GIGN perdait l'un des siens, abattu par un forcené dans le village de Gensac (Haute-Garonne). Sans aller jusqu'à cette extrémité, on se souvient par exemple de ces quatre policiers blessés par des coups et des jets de pierre dans le quartier du Viguier, à Carcassonne, au mois de mai. Alors qu'ils essayaient d'appréhender un voleur, des jeunes du quartier se sont regroupés et s'en sont pris aux fonctionnaires. Scène identique dans le quartier des Chaumes à Montauban, en septembre. Le même mois, à Castres, trois équipages de police-secours interviennent en soirée pour un différend entre deux familles de gens du voyage. L'un des policiers écope d'un violent coup-de-poing, lui fracturant le nez et lui déplaçant la mâchoire. Il y a quelques semaines, à Mazamet, un policier est passé à tabac alors qu'il regagne son domicile, après son service. Il avait été reconnu par l'un de ses agresseurs. Résultat : 45 jours d'ITT. Enfin, en novembre, sur une petite route près de Muret, un fuyard fonce délibérément sur un gendarme, et le traîne sur 80 mètres sous sa voiture. Sans parler des caillassages réguliers, subis lors des patrouilles dans les coins chauds.
source : La Dépêche du Midi (15 janvier 2008)
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