Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 11 janvier 2008

Corbeil-Essonnes (91) : Deux policiers blessés dans la course-poursuite

Un vent de panique a soufflé hier midi en plein centre-ville de Corbeil-Essonnes. Tout commence par un banal contrôle routier, en amont de la rue Féray, près de la N 7. Un agent de police fait signe à une voiture de s'arrêter.

Mais l'automobiliste refuse d'obtempérer. Les gyrophares sont actionnés. Commence alors une course-poursuite, façon « Taxi », autour du centre commercial Atac. Le véhicule met le turbo et prend la direction de la N 7, avant de repartir vers le centre-ville par Atac. Il s'engouffre alors sur le parking, en pleine heure de pointe au supermarché. Là, il zigzague entre les voitures, au risque de renverser les clients. Des rétroviseurs prennent quelques coups au passage.
Les fuyards activement recherchés Deux gardiens de la paix tentent à pied de lui barrer la route. Il manque de leur rouler dessus. L'un d'eux s'écarte et chute pour l'éviter. L'autre est percuté par une autre voiture, peut-être celle d'un client du supermarché affolé par la scène. Les deux fonctionnaires sont blessés. Pris en chasse par le fourgon de police, le fuyard trouve une échappatoire par la rue Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. L'artère est en sens unique. Qu'importe. Pas plus effrayé que ça, le cascadeur prend la fuite en contresens, en direction des Tarterêts. L'incident n'a duré que quelques secondes. Pas de quoi alerter les commerçants dont la devanture donne sur le parking. « Ah, c'est pour ça qu'il y avait des policiers à 13 heures quand je suis passée », réagit cette commerçante. « Il aurait pu y avoir un drame, réagit une collègue. La rue de Tassigny est étroite et les gens roulent vite. » Hier soir, le ou les fuyards - les témoignages divergent - étaient activement recherchés. Mais selon une source proche de l'enquête, les policiers disposeraient d'éléments sérieux. Les deux policiers blessés à l'épaule et à la jambe sont partis aux urgences. Ils vont devoir cesser le travail respectivement trente et dix jours.

source : Le Parisien (11 janvier 2008)

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