Le Lillois agresse les policiers qui sont intervenus dans l’immeuble de son ex-concubine où il fait du tapage. Des policiers qui trouvent sur lui une bombe lacrymogène et du cannabis. Jugement : un an de prison.
Au départ, ce n’est pas très grave. Christian Monard, 31 ans, qui affirme ne pas être ivre, se rend en pleine nuit chez son ex-concubine.
Ce n’aurait pu être que des coups de sonnette intempestifs mais l’homme fait du chambard dans l’immeuble et commence à défoncer la porte de l’appartement. « Je voulais voir mes enfants », clame-t-il.
La patrouille de police qui arrive sur place est accueillie par un tombereau d’injures. On l’embarque. Des coups sont portés durant le menottage. En garde à vue, l’homme se rebelle toujours tandis que le dossier s’alourdit : on trouve une bombe lacrymogène sur lui (arme de sixième catégorie) et aussi 17,3 grammes de résine de cannabis. Ce qui déplaît toujours. Le prévenu dans le box s’exclame : « Ce n’est pas à moi, ce sont les policiers qui ont placé ça dans mes affaires. » Tout ça déplaît encore. Me Julien Bensoussan, en défense, soupire : « Je sais bien que personne ne croira mon client devant les dépositions unanimes des quatre policiers. » Le prévenu s’étrangle : « Déjà que j’ai été condamné à une année de prison alors que je n’avais pas frappé ma femme ! Là, je ne vais pas être encore condamné à cause d’elle pour rien quand même ! » Une nouvelle année de prison tombe.
source : Nord Eclair (22 janvier 2008)
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