Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 2 janvier 2008

Mantes la Ville (78) : Le forcené attaque les policiers à la machette

Un homme de 56 ans doit être déféré aujourd'hui devant les magistrats de Versailles, en vue d'une comparution immédiate pour coups et blessures et menace de mort à l'encontre de policiers. L'audience promet d'être agitée. « C'est un furieux », le qualifient les forces de l'ordre.

Les faits remontent à la nuit de la Saint-Sylvestre. Avant-hier, vers 23 h 30, la femme du quinquagénaire téléphone au commissariat pour des violences conjugales. En fait, il ne l'a pas touchée. « Mais elle le connaît, elle nous a prévenus avant que ça ne dégénère », précise une source policière.

Les agents dépêchés au domicile du couple, un pavillon à Mantes-la-Ville, font attention. « Le furieux » est un « client ». Il est connu de leurs services pour une série de violences volontaires portées sur sa femme, mais aussi « sur tout le monde » : « C'est un caractériel, il a déjà fait plusieurs séjours en prison à cause de ça. » Et, cette fois, il a annoncé à sa femme qu'il allait tuer le premier policier qu'il verrait.

En attendant les forces de l'ordre, ce chômeur s'est réfugié dans un cabanon situé dans le jardin juste derrière le garage. Les agents tentent de négocier. En vain. « Le furieux » donne un coup de machette sur le torse du premier policier qui pénètre dans le cabanon. Heureusement, l'agent porte son gilet pare-balles qui amortit le coup. Il n'est pas blessé. Ses collègues aspergent le mari violent de gaz lacrymogène. Pas de résultat ! Ils lui tirent dessus au flash-ball. Pas beaucoup mieux. Certes, ils parviennent à le désarmer, mais le forcené ne s'arrête toujours pas.

« Résister de la sorte au gaz lacrymo, à un tir de flash-ball, c'est énorme »

Il se saisit d'une barre de fer et assène un coup au visage d'un second policier qui sera seulement légèrement blessé, ayant eu le réflexe d'esquiver. Il faudra l'intervention de la brigade anticriminalité qui, après de nouvelles négociations, sera obligée de lui tirer dessus à l'aide d'un Taser, ce pistolet électrique paralysant, pour parvenir enfin à le maîtriser.

« Il a un gabarit normal, mais il était dans un tel état d'excitation ! poursuit une source proche du dossier. Les gars n'avaient jamais vu ça. Résister de la sorte au gaz lacrymo, à un tir de flash-ball, c'est énorme. »

Et « le furieux » ne compte pas s'arrêter là. En audition, il a prévenu, il veut toujours « buter un policier ».


source : Le Parisien (02 janvier 2008)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

cet energumène a eu la chance que les collègues ne fassent pas usage de leur arme,car, à priori, il y avait legitime defense.
comme quoi, celà ne fera qu'un entrefilet dans la presse.