Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 2 mai 2012

Pau (64) : Quand les interpellés se déchaînent contre la police

Justice Les interpellations sont rarement de tout repos. Le tribunal de grande instance de Pau a examiné, lundi, trois affaires de violences commises à l'encontre de policiers et rébellion. A peine avait-il quitté le commissariat où il était venu répondre d'une affaire le concernant, Romain L., 31 ans, se mit à boire inconsidérément. Sous l'empire de l'alcool, ce 6 mars 2012, il se rend au magasin Go Sport dans la ferme intention d'y faire son marché à bon compte. Interpellé vers 15 heures dans la galerie commerciale Bosquet à Pau, il a enfilé plusieurs vêtements volés et glissé dans sa sacoche divers accessoires. « C'était le trou noir » Montant estimé: environ 490€. A Marc Magnon, président du tribunal de grande instance, le garçon justifie ainsi son larcin: «J'avais plus grand chose à me mettre sur le dos. J'ai entendu dire que c'était facile à voler». Au lieu de faire profil bas, Romain L. chercha à en découdre avec les policiers qu'il agressa à l'intérieur du fourgon, aux urgences hospitalières et dans l'enceinte du commissariat. «J'avais bu une bouteille de vodka. C'était le trou noir» prétend-il. Les victimes, elles, n'ont rien oublié. Depuis 2008, Romain L., actuellement détenu pour d'autres méfaits, est suivi pour des troubles psychiatriques liés à son addiction. «Ce n'est pas un marginal. Il a travaillé pendant huit ans dans l'aéronautique mais il a baissé les bras» invoque son défenseur, Me Patricia Cocrelle. Le tribunal inflige à l'intéressé 140 heures de travaux d'intérêt général à effectuer sous 18 mois et plus de 300€ de dommages et intérêts à verser à la partie civile. L'étudiant disjoncte Le 8 mars dernier à Pau, Thomas D., 20 ans, ingore qu'il a affaire à des policiers en civil. Eméché, il se rue sur un membre de la brigade anti-criminalité en train d'interpeller ses deux potes en goguette et lui assène un gros coup de poing à la tempe, avec une ITT de sept jours à la clé. «Il pensait que ses copains se faisaient agresser» assure son avocate, Me Lorea Chipi. Dépourvu de casier judiciaire, le jeune homme s'en tire avec un stage de citoyenneté «pour apprendre à vivre ensemble» avait auparavant suggéré le procureur Stéphanie Paguenaud. «Je suis un dangereux psychopathe» Le 5 mars 2012 à Pau, Aomar B., chômeur de 37 ans, s'en prend sans la moidre raison à une automobiliste. Epouvantée, celle-ci appelle la police qui aura le plus grand mal à maîtriser l'énergumène. «Je suis un dangereux psychopathe. Je vais vous crever, vous, vos femmes et vos enfants» hurle-t-il aux fonctionnaires. Il affirme entendre des voix et se croit persécuté. «A jeun, il est courtois. Ivre, il perd tout repère mais il lutte contre son penchant» le défend Me Ledain. Le tribunal condamne le prévenu à six mois de prison avec sursis et un travail d'intérêt général de 140 heures réparties sur dix-huit mois.
source : La République des Pyrénées (02 mai 2012)

1 commentaire:

Unknown a dit…

c'est ça la justice ...qu'elle misère. emenke