René Debruyne a bu toute la journée, dimanche. Et depuis qu'il est sorti de prison, le 17 juillet, il rejoint régulièrement sa compagne, au domicile de la fille et du gendre de cette dernière, à Somain, car la mère vit chez sa fille depuis l'incarcération de son ami.
L'homme a été condamné en mai 2009 pour violences sur sa compagne. Dimanche, il s'est à nouveau montré violent. Il a frappé sa compagne avec un journal et lui a donné un coup de pied dans le dos. Le gendre a appelé la police, d'autant que l'homme commençait à l'insulter. Les policiers arrivent, mais c'est la compagne, ivre elle aussi, qui agresse verbalement les forces de l'ordre. Physiquement aussi. L'un des policiers reçoit deux coups de poing dont un au niveau de l'oreille. Ils appellent leurs collègues de police secours, afin d'interpeller le couple. Mais René Debruyne ne voulait pas que madame soit menottée.
C'est sur ce scénario que l'homme s'est retrouvé à la barre du tribunal correctionnel, hier, en comparution immédiate. « Madame apprécie chez M. Debruyne qu'il soit jaloux, analyse la présidente Leverbe. La violence est la manifestation de la jalousie et donc de cet amour. » Et de décrire la scène : « En fin d'après-midi, après avoir regardé Derrick, les injures et les violences ont commencé. » Une fois le couple interpellé, madame a refusé de souffler dans l'éthylomètre. La présidente : « Après quelques heures, madame ne se souvient pas de grand-chose à part qu'elle ne voulait pas qu'on s'en prenne à monsieur ».
Un an de prison ferme
Le prévenu, lui, se souvient qu'il a voulu défendre sa compagne. puis il a reconnu les violences. La faute à l'alcool. « En prison, vous n'avez rien fait. Vous auriez pu être suivi. » Le prévenu a pris un journal pour frapper ? « Normalement, c'est pour punir le petit chien quand il fait des bêtises », répond le prévenu à la barre. La substitut du procureur Lescaut pointera du doigt « la vie de monsieur, qui, depuis sa sortie de prison, n'est faite que de consommation d'alcool.
D'après les témoignages, dès 8 h 30, il boit. » La substitut du procureur réclame deux ans de prison dont un an avec sursis et mise à l'épreuve avec mandat de dépôt. Elle est suivie par le tribunal.
source : La Voix du Nord (11 août 2010)
2 commentaires:
Sordide affaire. Quand l'alcool se mêle aux problèmes de couple, c'est souvent la catastrophe. Je découvre ton blog, je vais me promener un peu dessus. Bonne continuation !
Merci pour ton commentaire
"Bonne lecture" si je puis dire
Enregistrer un commentaire