Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




dimanche 29 août 2010

Reims (51) : L'interpellation tourne à la bagarre, deux policiers blessés

Histoire pas encore très claire que celle qui s'est produite vendredi un peu après 23 heures dans le centre-ville de Reims, rue Buirette : on y rencontre un blessé sur la voie publique, qui aurait pu être victime d'une agression, mais cela restait encore au conditionnel, et deux individus arrêtés, non pas pour la possible agression, mais pour des violences sur des policiers.
D'après les premiers éléments disponibles, tout commence par une intervention des pompiers pour porter secours à un individu blessé, gisant au sol à l'entrée d'un parking. Pour le moment, on n'en sait pas plus sur lui, si ce n'est qu'il a été transporté à la clinique Saint-André.
Les policiers sont alertés, eux aussi, et se rendent sur les lieux. Dans les parages se trouvent deux jeunes gens d'une vingtaine d'années, qui ont manifestement pas mal bu ; mais qui ne semblent pas, a priori, directement liés à l'histoire du blessé.
En revanche, l'un des deux, on ne sait pas trop pour quelle raison, lance un verre contre lesdits policiers, qui se mettent alors tout naturellement à s'intéresser à leur cas.
Les agents entendent conduire les deux individus éméchés au commissariat pour ivresse manifeste sur la voie publique, mais les deux gaillards ne se laissent pas faire, résistent, et résistent même tellement que l'interpellation tourne à la bagarre. Deux policiers y reçoivent des coups, qui leur vaudront cinq jours d'ITT à chacun, ce qui n'est pas rien.
Les forces de l'ordre ayant tout de même eu le dernier mot, les deux rebelles ont été embarqués et placés en garde à vue. L'enquête tâchera de déterminer si, oui ou non, ils sont étrangers à la présence du blessé à l'origine de toute l'histoire.

source ! L'Union (29 août 2010)

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