Lancés en direction des forces de l'ordre à proximité de certains établissements scolaires par des lycéens violents, vis, boulons et autres objets de métal ont atterri sur le bureau du sous-préfet.
« Il faut que la population se rende compte de ce que les policiers reçoivent ! », témoigne Jean-Régis Borius en prenant en main ces projectiles lourds destinés à blesser. Informé minute par minute durant deux jours du déroulement des événements, le sous-préfet a stigmatisé un mouvement spontané, par essence difficile à maîtriser. « Jeudi, les effectifs de police ont réagi avec énormément de sang-froid, malgré les provocations, en encadrant ce mouvement sans revendications ni leader et en procédant à quelques interpellations. Le lendemain, ils ont été renforcés par les membres de la Compagnie départementale d'intervention. » Alors qu'au plus fort de la contestation lycéenne, il y a quelques semaines, Dunkerque était relativement calme, la cité portuaire était cette fois la seule à connaître une telle action.
« Qui n'a rien à voir avec le mouvement lycéen, tient à préciser le sous-préfet. Leur démonstration a été unanimement condamnée, non seulement par la population, mais également par les lycéens eux-mêmes. Dans leur errance, les manifestants ont tenté de rallier les élèves d'autres établissements. En vain. Leur tournée des popotes fut un échec... » Afin d'éviter les affrontements, les forces de l'ordre ont donc accompagné le cortège en attendant sa dispersion. « Vous savez, quand le dentifrice est sorti, il est diffile de le faire rentrer dans le tube. Nous avons donc attendu qu'ils aient faim pour qu'ils cessent leur mouvement sans que la vie quotidienne ne soit trop perturbée.»
source : La Voix du Nord (11 janvier 2009)
1 commentaire:
Dunkerque, où la délinquance a tous les droits, où la Police est forcément coupable. les collègues ont beaucoup de courage de bosser dans un tel climat de non-sens. Une pensée pour les 3 collègues du GSP.
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