Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 16 janvier 2009

Reims (51) : L'agresseur d'une policière condamné

L'agresseur d'une policière légèrement blessée par un jet de pavé vient d'être retrouvé par les enquêteurs de la sûreté départementale de Reims.
Il se trouve que le même personnage avait également à son actif des dégradations et l'agression d'un riverain « coupable » d'avoir témoigné.
Les faits remontent au 28 décembre. Ce soir-là, des policiers sont requis allée des Tourangeaux où plusieurs jeunes font le bazar dans le hall d'entrée du n° 16. Les murs sont tagués, une porte toute neuve et des vitres brisées.
Trois perturbateurs sont repérés mais ils prennent la fuite. L'un d'eux s'empare d'un gros pavé de 12 centimètres sur 12 qu'il lance sur une policière touchée à la cheville (un jour d'incapacité totale de travail).
« Je buvais tous les jours »
Le lendemain, les trois jeunes croisent un riverain qui avait témoigné auprès des fonctionnaires de police. Il est roué de coups (quatre jours d'ITT). Identifié par les enquêteurs, le trio a été interpellé lundi matin.
Il se compose de deux mineurs et de Kévin Vaucher, 19 ans, auteur du jet de pavé.
Il a reconnu l'intégralité des faits en expliquant avoir agi sous l'emprise de l'alcool. « Je buvais tous les jours », a-t-il expliqué lors de son procès en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.
Concernant les dégradations dans le hall d'immeuble, l'unique motivation était l'ennui, selon les aveux des trois jeunes gens.
Kévin Vaucher a été condamné à huit mois de prison assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve comprenant une obligation de soins, de travailler et d'indemniser les victimes. Ses deux comparses ont été présentés devant le juge des enfants.

source : L'Union (16 janvier 2009)

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