Une Bohainoise âgée de 34 ans a eu tort de s'énerver et de s'en prendre aux forces de l'ordre avec acharnement. Elle a passé vingt-quatre heures en garde à vue, et des poursuites judiciaires vont suivre.
L'histoire : quand la police municipale est appelée pour un dépôt d'encombrants illégal rue Camus, les agents remarquent un véhicule mal garé devant une entrée de bloc HLM. Ils demandent donc à son propriétaire, lequel venait de procéder à des réparations, de se mettre sur le parking derrière l'immeuble. Le jeune homme accepte sans problème. Mais sa compagne prend un ton plus virulent. « Elle devait penser que nous avions verbalisé son conjoint, elle a commencé à nous injurier en nous reprochant de ne pas faire notre boulot dans la ville, même de protéger certains "étrangers". Comme ses propos sont incorrects, irrespectueux, virulents, on a décidé avec mon collègue de ne plus être aussi gentils », indique l'un des policiers.
Comme les y autorisent leurs fonctions, ils contrôlent la Peugeot 106. Lorsqu'ils demandent les papiers, la dame s'y oppose. Et elle se met au volant de la voiture, passe la marche arrière. L'agent municipal à l'arrière est heureusement poussé par son camarade, sinon il aurait été pris en sandwich entre la tôle et un muret. La femme subtilise les clefs de contact. Aussitôt, la gendarmerie est avisée des faits, et est sur les lieux dans les cinq minutes. Les policiers ont gardé leur calme. La mère de famille, qui expliquait vouloir aller chercher ses enfants à l'école, est invitée à suivre les militaires à la brigade. Elle s'en prend alors à un gradé au point de le griffer à l'avant-bras et à la main.
Des plaintes seront déposées et la personne placée en garde à vue jusqu'au lendemain. Lors d'une mise en présence - une confrontation - mardi soir, tout le monde restera sur ses positions avec en plus des témoignages allant dans le sens des policiers, donnés par un homme ayant assisté à la scène. Au final, quatre délits ont été retenus à l'encontre de la mère de famille. Violence avec arme (la voiture) sur dépositaire de l'autorité publique, menaces, rébellion et outrage envers les forces de l'ordre. Lors de l'audition, elle a avoué qu'elle s'était déjà prise au jeu de provoquer verbalement l'un des deux policiers dans l'exercice de ses fonctions. Elle a été remise en liberté mais elle devra répondre de ses actes devant le tribunal.
source : La Voix du Nord (14 janvier 2012)
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