Le 20 mars dernier, une patrouille de policiers intervient au domicile d'un Douaisien de 39 ans, en proie à une crise aigue de violence.
Sous l'effet d'un mélange d'alcool et de médicaments, l'homme commence à se rebeller. D'abord par des paroles outrageantes, puis par des gestes. Il faut dire que M. E. S. est atteint de schizophrénie. Et devant les hommes en uniforme venus l'interpeller, il se débat. D'abord, il frappe un des agents en lui donnant un coup de pied derrière la nuque. Puis, il s'empare d'un lourd couscoussier et le jette à la tête des policiers.
C'est ainsi que M. E. S. s'est retrouvé à la barre du tribunal de Douai. La présidente Delecluse a commencé par rappeler que le casier judiciaire du prévenu prenait de l'épaisseur au fil du temps. Treize condamnations y sont inscrites. Des vols, des outrages... Sylvie Drouard, substitut du procureur, intervint pour dire qu'il s'agissait ici d'un dossier à la limite des domaines judiciaire et psychiatrique. Elle requiert neuf mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve et obligation de soins. Elle demande également que le tribunal oblige le prévenu à « fixer sa résidence ».
La présidente Delecluse a condamné le mis en cause à six mois d'emprisonnement avec sursis pendant trois ans, et à verser 200 E de dommages et intérêts.
source : La Voix du Nord (21 novembre 2010)
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