Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 2 avril 2012

Reims (51) : Un policier touché par une balle de gomme-cogne

Quand les policiers décident d'effectuer un contrôle, ce n'est pas toujours sans risque. Un fonctionnaire de l'hôtel de police de Reims en a fait l'amère expérience lorsque le 12 mars, lui et plusieurs de ses collègues en patrouille dans le quartier Croix-Rouge, ont pris l'initiative de vérifier l'identité d'un groupe de personnes s'abreuvant d'alcool sur la voie publique, en l'occurrence sur l'avenue Bonaparte. Car rapidement, la prise de contact n'a pas manqué de dégénérer. Soudain, l'un des individus s'est en effet écarté du groupe en incitant haut et fort ses camarades à ne pas se soumettre au contrôle, à grand renfort d'insultes et de menaces de mort à l'endroit des policiers. Mais l'incident ne s'est pas limité à des noms d'oiseaux. L'homme a ensuite tiré une balle de gomme-cogne (en caoutchouc) sur la cuisse d'un des représentants de l'ordre, avant de prendre la fuite dans les rues du quartier. Trois mois assortis d'un sursis L'enquête menée par la sureté départementale a finalement permis de l'identifier. Âgé de 28 ans, il a reconnu les faits d'incitation à la rébellion ainsi que les insultes, mais a nié avoir tiré une balle de gomme-cogne et proféré des menaces de mort. Déféré devant le tribunal correctionnel dans le cadre d'une comparution immédiate, ses déclarations lui ont en tout cas permis d'être relaxé pour ces derniers faits. Pour le reste, il a été reconnu coupable et condamné à trois mois d'emprisonnement intégralement assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. Le policier, lui, s'en est sorti avec un bel hématome à la cuisse.
source : L'Union (1er avril 2012)

1 commentaire:

Thomas a dit…

Hallucinant, il a bien eu de la chance de ne pas être perforé par du 9mn ! 3 mois, mais quel foutage de gueule !