Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 28 juillet 2011

Nantes (44) : 5 Policiers blessés dans une manifestation contre le futur aéroport

Huit personnes, trois parmi les manifestants, cinq parmi les forces de l'ordre, ont été blessées mercredi après-midi dans l'enceinte de l'aéroport de Nantes. Environ deux cents manifestants s'y étaient rassemblés pour s'opposer à la construction du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes lorsque des incidents ont éclaté.

Selon la préfecture de Loire-Atlantique, des manifestants ont « tenté de s'introduire dans des locaux où travaillaient des personnels de l'aéroport en agressant des forces de l'ordre qui en assuraient la sécurité ». Selon Ouest-France, les choses se sont envenimées lorsque des manifestants sont montés au premier étage du bâtiment, là où se situent les bureaux de la direction et de la filiale de Vinci, Aéroport du Grand Ouest. Quatre personnes ont été interpellées et un manifestant blessé a été hospitalisé. De leur côté, les opposants au futur aéroport affirment avoir été « violemment pris à parti » par des « cordons de CRS ».

«Des dégradations importantes ont été constatées dans l'ensemble de l'aéroport : tags, pots de peinture renversés au sol, distributeurs de boissons et de monnaie vandalisés, vitres cassées...», a déploré le directeur de l'aéroport, François Marie. Le président de la région des Pays de la Loire Jacques Auxiette (PS), également Président du syndicat mixte du futur aéroport, a dénoncé dans un communiqué la poursuite des dégradations et des intimidations».

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à 30 kilomètres au nord de Nantes, soutenu par les collectivités locales (régions Pays de la Loire et Bretagne, conseil général de Loire-Atlantique, Nantes Métropole), suscite une opposition forte de la part des agriculteurs locaux mais aussi des militants écologistes ou anarchistes. La réalisation et la concession de cet ouvrage ont été attribuées par l'Etat au groupe Vinci pour 55 ans en décembre 2010. Le futur aéroport est prévu pour 2017.

source : Le Parisien (28 juillet 2011)

mercredi 27 juillet 2011

Château-Thierry (02) : Un policier mordu par un exhibitionniste

Lundi en fin de matinée, les sapeurs-pompiers sollicités rue Saint Martin pour porter assistance à un jeune homme en détresse, ont dû faire appel à la police. La personne dans un état second déambulait nu dans un jardin privé. Importuné par la présence de ces « intrus » en uniforme, l'exhibitionniste âgé d'une vingtaine d'années, a donné quelques difficultés pour être maîtrisé.

Agresseur séropositif ?

Il a fini par être interpellé par les policiers, non sans avoir distribué les coups et mordu profondément à la main un agent. L'homme vraisemblablement sous l'emprise de produits stupéfiants a affirmé, après son attaque mordante, être séropositif.
La police ne pouvant confirmer ou infirmer les dires de l'agresseur, le fonctionnaire en tenue a été mis sous traitement d'urgence contre le HIV. L'individu toujours en plein délire a été admis au centre hospitalier castel.
Une enquête a été ouverte. Les forces de l'ordre attendent maintenant que le jeune homme retrouve ses esprits pour connaître les suites à donner à cette affaire au caractère anxiogène.

source : L'Union (27 juillet 2011)

lundi 25 juillet 2011

Vannes (56) : Ivre, il outrage et donne des coups de poing à des CRS

Cette nuit, vers 2 h, une patrouille de cinq CRS de Dijon venus renforcer les effectifs de la police de Vannes, cet été aperçoit un jeune homme de 19 ans qui titube au milieu de la chaussée, place de la République à Vannes, au niveau de La Poste. Il jette une briquette de jus d’orange sur la rue.

Outrages et insultes

Lorsque les policiers demandent au Vannetais de les suivre, ce dernier est devenu, selon les fonctionnaires, hystérique. Il les insulte et tente de leur donner des coups de poing et des coups de pied. Outrages et insultes se poursuivent dans le véhicule des CRS qui emmène le jeune homme au centre hospitalier de Vannes.

Arrivé à l’hôpital, il refuse de sortir du véhicule. Donne des coups de pieds à deux policiers avant de réussir à en blesser un, au pouce. Ce dernier, souffrant d’une entorse est en incapacité temporaire de travail pour quatre jours. À l’intérieur du centre hospitalier, c’est au matériel que le Vannetais s’en est pris.

Les policiers portent plainte

Un médecin l’a examiné puis les policiers l’ont emmené en cellule de dégrisement et placé en garde à vue, au commissariat de Vannes où il devait être entendu dans la journée. L’ensemble des cinq CRS de la patrouille ont porté plainte pour outrage et rébellion. Violences en plus pour les trois fonctionnaires de police qui ont été violentés.

source : Ouest France (24 juillet 2011)

Niort (79) : Ivre, il agresse une policière avec un marteau

Contrôlé par des policiers sur la RD 611, cet automobiliste de 55 ans sera jugé en comparution immédiate le 26 juillet prochain.

Son coup de folie risque de lui coûter très cher… Mardi prochain, un automobiliste de 55 ans, originaire de Charente-Maritime, sera jugé en comparution immédiate, au tribunal correctionnel de Niort, pour avoir agressé d’un coup de marteau une policière qui le contrôlait à bord de son véhicule, sur la RD 611, jeudi soir, au niveau de la commune de Bessines.
Vers 20 heures, ce conducteur avait exhibé un marteau par la fenêtre de sa voiturette sans permis, au niveau du boulevard Pompidou, à Niort. Alertés par d’autres conducteurs, les policiers étaient parvenus toutefois à stopper son véhicule une fois à sa hauteur. Mis à l’écart afin d’assurer la sécurité des autres automobilistes, l’individu en avait profité pour s’enfiler une boîte de médicaments et tenté de s’auto-mutiler. Vigilante, l’une des fonctionnaires intervenait alors.

Il brandit un marteau par la fenêtre de sa voiturette sans permis

Mal lui en a pris. Profitant de sa posture, le conducteur se saisit du marteau et lui assène un coup sur la tête. L’un de ses collègues intervient dans la foulée et parvient, non sans mal, à neutraliser l’individu. Transporté au centre hospitalier de Niort, en raison de son état d’ébriété (1,54 g d’alcool dans le sang), l’automobiliste sera dans l’incapacité d’être conduit au commissariat après les examens médicaux d’usage, contraignant les médecins à le placer dans une chambre surveillée…
Loin de se calmer, l’individu tentera une nouvelle fois de se suicider, obligeant cette fois les soignants à l’attacher sur son lit.
Transféré finalement, hier matin, vers midi, au commissariat de Niort, l’agresseur a reconnu les faits après avoir présenté ses excuses. Très défavorablement connu des services de police et déjà condamné pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique, le quinquagénaire a été déféré, en milieu d’après-midi. Placé en détention provisoire, il sera jugé le 26 juillet prochain.
Sa voiturette sans permis a été saisie par les forces de police dans le cadre de la loi Loppsi 2. Contrainte d’observer une journée d’ITT, la policière agressée a quant à elle déposé une plainte.

source : la Noucelle République (23 juillet 2011)

mercredi 20 juillet 2011

Grenoble (38) : Trois policiers blessés lors d’une interpellation

Trois policiers grenoblois ont été blessés dans la nuit de lundi à mardi au terme d’une course-poursuite avec deux hommes à moto.

La poursuite a débuté hier vers 3 h 30 dans le quartier Mistral à Grenoble lorsqu’une puissante Kawasaki (qui allait s’avérer faussement immatriculée) a brûlé plusieurs feux tricolores. Lorsque les policiers ont tenté de contrôler les motards, le pilote a accéléré. La poursuite s’est prolongée jusqu’au centre Minotaure de Voreppe, où l’engin a été abandonné par les deux hommes. Le passager est parvenu à s’enfuir, mais le pilote a été appréhendé. Au cours de la brève poursuite à pied qui a précédé l’arrestation, l’un des trois policiers s’est blessé à un genou. Rejoint, le suspect s’est débattu, blessant les deux autres gardiens de la paix. L’un a été victime d’une fracture à une main, le second de fractures à un coude et à un tibia. Le suspect a été placé en garde à vue et les policiers blessés ont été conduits à l’hôpital.

source : Le Dauphiné Libéré (20 juillet 2011)

mardi 19 juillet 2011

Castres (81) : Un an de prison pour avoir frappé un policier dans une violente bagarre

L'un des trois protagonistes de la bagarre survenue à Castres samedi au petit matin et au cours de laquelle quatre policiers ont été blessés a été jugé hier après midi en comparution immédiate devant le tribunal castrais.

C'est devant le « Chouchou Bar », rue du Lieutenant-Desplats, vers 5h du matin qu'une rixe avait éclatée entre plusieurs personnes qui sortaient de l'établissement. Il s'agissait semble t-il d'une embrouille entre deux frères, visiblement très alcoolisés, et qui avaient « fêté » ce soir-là l'un son baccalauréat et l'autre son CAP, en compagnie de leur père. Une première patrouille de police est intervenue, tentant de maîtriser les deux frères mineurs. Un troisième policier, qui venait tout juste de quitter son service avait suivi l'équipage pour leur venir en aide : « Un comportement exemplaire qui mérite d'être félicité » a souligné le Président Mignot. C'est ce gardien de la paix qui a été pris a partie et blessé par le père des deux agresseurs venu en renfort : « Je n'ai pas réfléchi. On avait beaucoup bu et quand j'ai vu mes enfants au sol tenus par les policiers, je me suis débattu. » a t-il expliqué au tribunal. Le policier a dû user la manière forte, esquivant les coups de poing, pour enfin le maîtriser tandis qu'un quatrième policier arrivait à la rescousse. Le procureur Manuela Garnier a requis hier : « Vous cherchez à justifier l'injustifiable. Vous êtes sous le coup d'une mise à l'épreuve et une nouvelle peine vient de vous être signifiée pour des violences contre votre ex-compagne. Votre problème, c'est l'alcool mais aussi et surtout votre violence. » L'avocate du prévenu a bien tenté d'expliquer « qu'il s'était senti obligé de protéger ses enfants mais qu'il n'a pas vraiment pris la mesure de la situation. »

Pour ces faits, il a été condamné hier à un an de prison ferme. Le tribunal lui a aussi révoqué une peine de six mois de prison avec sursis prononcée en avril pour des violences.

Quant à ses deux fils mineurs qui ont blessé les trois autres policiers, ils seront jugés prochainement par le tribunal compétent

source : la Dépêche du Midi (19 juillet 2011)

Angoulême (16) : du rififi au Champ de Mars dans la nuit de lundi à mardi

La nuit du vigile du parking du Champ de mars a été agitée.

Dans la nuit de lundi à mardi, vers 2 heures du matin, le vigile est intervenu alors que quatre jeunes gens dégradaient un extincteur.

Il a été pris à partie en voulant intervenir. Copieusement insulté, il a fait appel aux policiers qui se sont, eux aussi, fait insulter, cracher dessus et ont reçu divers coups de poing et de pieds.

Les cinq policiers ont été blessés. Des blessures qui ne nécessitent toutefois pas un arrêt de travail.

Les quatre jeunes gens, deux filles de 20 et 26 ans et deux garçons de 20 et 29 ans sont actuellement placés en garde à vue. Marginaux, ils sont connus des services de police

source : Sud Ouest (19 juillet 2011)

Aulnoye-Aymeries (59) : Soupçonné d'avoir tendu un guet-apens aux policiers avec une fausse agression

Un jeune homme de 19 ans, originaire de l'Aisne et domicilié à Maubeuge, a été placé en détention hier après-midi après avoir refusé d'être jugé en comparution immédiate.

Il est soupçonné d'avoir, samedi, appelé la police à son secours en se décrivant comme un fauteur de trouble et agresseur dans le quartier de la gare à Aulnoye-Aymeries. Il souhaitait apparemment en découdre avec les forces de l'ordre pour un motif d'ordre familial. L'un des policiers aurait notamment été frappé aux parties génitales.

source : La Voix du Nord (19 juillet 2011)

Villiers-sur-Marne (94) : policiers et pompiers pris dans un guet-apens

Lundi soir, peu après 23 heures, des jeunes ont organisé un guet-apens à l’encontre des pompiers et des policiers dans le secteur de la cité des Hautes-Noues à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Les sapeurs-pompiers avaient été appelés pour un feu de poubelles et un renfort de policiers avait été mis en oeuvre.

Alors que ces derniers établissaient un périmètre de sécurité, une quarantaine de jeunes gens, dont certains étaient cagoulés, ont encerclé la voiture de patrouille.
Ils ont alors jeté des pavés ainsi qu’un cocktail molotov en direction des policiers, atteignant la voiture mais ne faisant aucun blessé.

Pour se dégager, les policiers ont fait usage du flash-ball à quatre reprises avant que les jeunes agresseurs ne prennent la fuite dans les allées de la cité. La semaine dernière, déjà, des heurts s’étaient produits après un braquage dans un bureau de tabac. Le commerçant, dévalisé et roué de coups, avait atteint l’un des deux malfaiteurs d’un coup de couteau. Blessé, le jeune homme avait pris la fuite avant d’être interpellé par les policiers. Le soir, la cité des Hautes-Noues avaient déjà connu quelques frictions.

source : Le Parisien (19 juillet 2011)

lundi 18 juillet 2011

Saint-Brieuc (22) : Il frappe un policier au visage après un contrôle positif

Hier matin, 3h30, dans le centre-ville de Saint-Brieuc. Des policiers aperçoivent un véhicule roulant «à très vive allure» et décident d'interpeller le conducteur. Les forces de l'ordre l'arrêtent boulevard Waldeck-Rousseau. Soumis à un contrôle, celui-ci se révèle positif à l'alcool. L'homme, qui n'est pas titulaire du permis de conduire, est alors conduit au commissariat voisin. Là, il devient agressif et refuse de se soumettre à un nouveau contrôle. Au moment de souffler, il assène un coup de poing à un policier. Cet après-midi, ce Briochin âgé de 30ans, déjà condamné par le passé pour conduite en état d'ivresse, sera jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.

source : Le Telegramme (18 juillet 2011)

Nîmes (30) : Course-poursuite sur le périphérique - 3 Policiers blessés

Le conducteur d’une 125 cm 3 , qui avait une passagère, a refusé de s’arrêter, samedi après-midi, vers 16 h 40, au cours d’un banal contrôle de la circulation qui avait lieu à hauteur du marché gare, sur la route de Montpellier. Au contraire, il a ouvert les gaz en grand en direction de la ville.

Pris en chasse par les motards de la police nationale, le fuyard a pris des risques inouïs pour les distancer, brûlant les feux rouges, montant sur les trottoirs, obligeant les automobilistes à freiner brutalement pour éviter de le renverser. Le conducteur de l’engin, qui habite Saint-Chaptes, a finalement été intercepté au-delà de Ville active. Fou de rage, il a donné des coups de casque aux policiers qui tentaient de le maîtriser, blessant légèrement trois représentants des forces de l’ordre avant de se calmer et leur indiquer qu’il roulait sans permis et sans assurance. Laissé libre, il sera prochainement convoqué au tribunal.

source : Le Midi Libre (18 juillet 2011)

vendredi 15 juillet 2011

Toulon (83) : Le voleur de voiture blesse trois policiers

Une automobiliste et trois policiers blessés. Une voiture de service démolie et un véhicule volé endommagé. Voilà le bilan du car-jacking, prolongé par une course-poursuite à travers les rues de Toulon, qui a conduit, hier, un homme de 29 ans devant le tribunal correctionnel.

Gazée par le voleur

Celui-ci aurait reconnu avoir agressé une automobiliste, dimanche dernier à Toulon, en l’aspergeant de gaz lacrymogène et en l’extrayant sans ménagement de sa voiture. Projetée à terre, la malheureuse n’a rien pu faire pour s’opposer au vol de son véhicule. Elle a d’ailleurs été blessée, dix jours d’incapacité ayant été délivrés.
Forts de la description de la voiture, les policiers de la brigade anticriminalité ont repéré, mardi, le véhicule volé dans la circulation. La patrouille s’est approchée pour interpeller le conducteur, mais celui-ci a accéléré. Une course-poursuite s’en est suivie dans le centre-ville, le fuyard prenant de grands risques, notamment celui de renverser des piétons, pour tenter d’échapper à la police. En vain, puisque plusieurs autres voitures de police l’ont pris en chasse, parvenant finalement à le bloquer. Se voyant coincé, le voleur a brusquement passé la marche arrière pour percuter la voiture banalisée de la Bac, blessant légèrement les trois policiers qui l’occupaient.
L’homme, déjà connu de la justice pour plusieurs affaires de vol et de violence, a été déféré hier soir au parquet de Toulon, et traduit en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. En récidive légale, il a été condamné à quatre ans de prison ferme, le tribunal délivrant un mandat de dépôt à son encontre.

source : Var Matin (14 juillet 2011)

mercredi 13 juillet 2011

Aix-en-Provence (13) : Braquage du Pasino - le policier blessé témoigne

Sébastien a été blessé le 26 juin dans l'attaque du casino d'Aix. Décoré hier, il se confie. 15 autres policiers ont été récompensés.

Ce sont tout sauf des cow-boys. Ils sont juste animés de l'envie de faire simplement leur métier. Celui de policier. Simplement mais totalement. Et cela, pour rien au monde, ils ne voudraient en être privés.

Car c'est bien leur vie qu'ils ont failli perdre il y a quelques jours. Pour trois d'entre eux, affectés à la Brigade anticriminalité (Bac) d'Aix-en-Provence, quand ils sont appelés, le 26 juin dernier, à intervenir sur le braquage du "Pasino", le casino d'Aix, ils savent que des malfaiteurs viennent de braquer l'établissement. Ils ont été alertés par un policier en civil qui a donné l'alerte. Ils ne savent pas que les cinq auteurs présumés, lourdement armés, ne vont pas hésiter à leur tirer dessus.

Sébastien, un brigadier de 34 ans, reçoit aussitôt deux impacts de kalachnikov au bras gauche. Il s'effondre. Hier, dans la cour de l'hôtel de police de Marseille, il a accepté de nous raconter ce moment. Ce jour-là, il était en mission avec Patrice, 42 ans, l'homme qui a riposté pour protéger ses collègues, brigadier lui aussi, et Fabien, 37 ans, le chauffeur. Les trois hommes ont reçu hier, des mains du préfet de région Hugues Parant, la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement.

"Quand on est arrivés sur place, on s'est fait tirer dessus,se souvient Sébastien. J'ai entendu les balles qui sifflaient au-dessus de nos têtes comme dans un feu d'artifice. On n'a pas vraiment eu le temps de réagir."

Encore deux éclats dans le bras

Tandis que les malfaiteurs parviennent à prendre la fuite, Sébastien, lui, est conduit aux urgences de l'hôpital par ses collègues. "Le matin même, je suis passé au bloc opératoire. Ils m'ont retiré un éclat, j'en ai encore deux dans le bras qui devraient, paraît-il, se résorber."

Le policier, qui compte bientôt treize ans d'exercice, dont deux ans à Aix, se refuse à parler de la peur au quotidien. Il lui préfère le mot de "stress". "Il y a le stress qui paralyse et le stress qui vous donne des ailes. Nous, ça nous donne plutôt des ailes. On n'a pas le temps d'avoir peur." Et le fonctionnaire, sans forfanterie, de glisser : "On a fait notre travail". Il n'en attend aucune gloriole. La police de terrain est oeuvre d'humilité quotidienne. Mais il ne nie pas que la médaille, "c'est important". "J'ai encore plus envie de servir qu'avant," insiste-t-il. Comme pour dire aux autres, ceux qui parfois douteraient, que "le métier", avec ses exigences et ses rudesses, reste fait de noblesse de l'âme.

Sébastien a bénéficié d'un arrêt de travail d'un mois. "On m'a enlevé les fils de ma blessure hier. Il va falloir que je me remuscle un peu", glisse-t-il à ceux de ses collègues qui viennent le réconforter. À 10 cm près, c'était le coeur qui était touché. Et pour une fois, le hasard policier a bien fait les choses. Il a été du côté de la vie et de ceux qui se battent au service de l'intérêt général.

Patrice, son collègue qui a riposté aux tirs des malfaiteurs, y voit un coup du destin. "On n'a pas trop choisi le moment. Ce sont les circonstances qui ont choisi pour nous. Depuis, on n'a pas spécialement la boule au ventre. On fera juste attention dorénavant de rentrer sans blessé.…" L'humour conjugué au présent de l'indicatif policier. La meilleure arme contre l'adversité.

source : La Provence (13 juillet 2012)

Deauville (14) : Ils volent des guêpières et mordent 2 CRS

Après avoir volé des pièces de lingerie à Deauville, quatre personnes de la région parisienne ont été interpellées.

Vendredi soir, quatre jeunes, âgés de 18 à 20 ans, trois femmes et un homme, originaires de la région parisienne volent des guêpières dans un magasin de lingerie de Deauville. Le jeune garçon est rattrapé par la patronne. Mais les trois jeunes femmes s'enfuient vers la gare. Les CRS à vélo parviennent à les retrouver. Dans le hall de la gare, elles sont facilement reconnaissables, elles portent les pièces de lingerie.

Refusant de suivre la police, l'une des jeunes femmes mord deux CRS. Ils se verront accorder un jour d'ITT chacun. En garde à vue, les quatre personnes ont reconnu les faits. Une jeune majeure est poursuivie pour vol, outrages et violences envers personne dépositaires de l'autorité publique. Ils sont tous les quatre convoqués devant le tribunal correctionnel de Lisieux le 15 septembre.

source : Ouest France (12 juillet 2011)

mardi 12 juillet 2011

Marchiennes (59) : Outrage à policiers et rébellion

Des policiers de Somain ont été insultés et violentés par un homme âgé de 21 ans. Les faits se sont produits rue Salengro, à Marchiennes, dimanche, vers 20 h. Informé que sa mère avait été victime d'un accident de la route sans gravité, le jeune homme, domicilié à Raimbeaucourt, est arrivé sur les lieux de l'accident accompagné de trois autres personnes. Là, il a refusé de répondre aux questions des policiers, qui souhaitaient en apprendre plus sur l'identité de la victime, déjà transportée à l'hôpital. En guise de réponse, l'homme les a insultés et leur a donné des coups de pieds et de coudes. Faute de réussir à le calmer, les fonctionnaires l'ont menotté pour le conduire au commissariat de Somain, où il a continué ses insultes. Avant de le placer en garde à vue, ils ont trouvé un petit couteau dans l'une de ses poches. Il comparaîtra devant le tribunal de Douai le 21 octobre. Il devra répondre d'outrage et rébellion, de port d'arme prohibée et de violences et menaces.

source : La Voix du Nord (12 juillet 2011)

vendredi 8 juillet 2011

Alès (30) : Il s'en prend violemment à des policiers - 12 mois ferme

Ce père de famille était venu, mardi, demander des comptes aux fonctionnaires du commissariat d’Alès au sujet de sa fille fugueuse. Mais son état alcoolisé lui a fait perdre les pédales et cet habitant de Saint-Martin-de-Valgalgues en est venu aux poings avec les policiers.

Une attitude violente qui a valu à cet individu connu pour d’autres faits délictueux, de faire l’objet d’une comparution immédiate devant la justice.

À l’issue de l’audience, hier à la mi-journée, il a été condamné à douze mois de prison ferme et à six mois avec sursis accompagnés d’une mise à l’épreuve. Le prévenu a aussitôt été placé sous mandat de dépôt.

source : Le Midi Libre (08 juillet 2011)

jeudi 7 juillet 2011

Le Havre (76) : les policiers font usage de leur arme à plusieurs reprises

Légitime défense. Deux policiers havrais ont été contraints de faire usage de leur arme de service, dans la soirée de mercredi à jeudi, pour arrêter un automobiliste qui a tenté de leur foncer dessus. Plusieurs coups de feu ont été tirés.

Vitesse. Course poursuite. Coups de feu. Un homme âgé de 23 ans, domicilié à Caucriauville au Havre (Seine-Maritime) vient d'être interpellé par la police dans la soirée du mercredi 6 juillet. Cet homme est soupçonné depuis 21h d'avoir tenté de tuer les deux gardiens de la paix qui voulaient le contrôler.

Alors qu'ils patrouillaient dans le quartier de Caucriauville, deux policiers de la Compagnie départementale d intervention (CDI) ont croisé la route d'une Peugeot 206 au volant de laquelle était ce jeune homme. La voiture filait à vive allure et elle a été vue roulant à contresens : les gardiens de la paix ont donc mis en marche leurs avertisseurs sonores et lumineux pour signifier à l'automobiliste leur présence et le sommer de s'arrêter. Le conducteur a accéléré de plus belle à la vue de la voiture sérigraphiée : s'est alors engagée une course-poursuite mais qui n'a duré que quelques secondes.

Tentative de meurtre

La Peugeot 206 s'était en effet retrouvée dans une rue en travaux, donc bloquée à l'avant. Le véhicule de police est lui aussi entré dans çette rue, coinçant définitivement la 206 mais à distance. Tentative d'homicide Les deux policiers ont alors mis pied à terre et ont commencé à se diriger vers le conducteur : celui-ci a fait marche-arrière. Munis de leur arme de service, le sig sauer, les deux gardiens de la paix se sont mis à tirer sur la voiture folle, "pour se défendre", explique une source proche de l'affaire. Le pare-brise arrière de la Peugeot a volé en éclats. L'un des policiers, coincé entre ce véhicule et un mur, a pris appui dessus et s'est légèrement blessé à la main gauche.

Le chauffard a fini par se rendre. Il est actuellement interrogé sur les raisons de son refus d'obtempérer. A priori, il est bien titulaire du permis de conduire. Connu de la police pour des faits de violences et de rébellion, notamment, ce jeune homme pourrait être poursuivi devant la cour d'assises de la Seine-Maritime. Une tentative d'homicide est, selon le code pénal, passible de trente ans de réclusion criminelle. Cette tentative de meurtre est, là, aggravée par la circonstance que l'acte a été commis contre des agents de la sécurité publique.

source : Paris Normandie (07 juillet 2011)

Cuire-le-Bas (69) : deux interpellations pour violence sur les forces de l'ordre

Dans la nuit de samedi à dimanche, des policiers ont été violemment pris à partie par des jeunes gens de Cuire-le-Bas, dans le secteur de la rue du capitaine Ferber.

Lundi soir, la direction de la Sécurité publique lance alors une opération de sécurisation qui déclenche de nouveaux affrontements et deux interpellations : un habitant du quartier, âgé de 25 ans, et un jeune homme âgé de 26 ans qui demeure à Bron. Plusieurs policiers ont reçu des coups et ont été légèrement blessés dans l'affrontement.

source : Le Progrès de Lyon (05 juillet 2011)

"Victimes du Devoir" : un livre hommage aux Policiers


Le sujet :

Depuis 1804 (date officielle du premier policier tué en service) à nos jours, plus d'un millier de policiers français ont trouvé la mort dans l'exercice de leurs fonctions. Attentats, incendies, accidents de circulation ou décès en opération, les causes sont multiples. Le lecteur découvrira avec étonnement les situations inhabituelles auxquelles sont parfois confrontés les policiers de terrain et la mince frontière qui les séparent de la mort, de leur mort. De l'adjoint de sécurité au commissaire en passant par les « auxiliaires de police », ce sont plus de trois cents récits concernant des hommes et des femmes que rien ne prédisposaient à entrer dans l'histoire,qui voulaient simplement accomplir leur devoir.

Il aura fallu beaucoup de persévérance et de ténacité à l'auteur pour mener à bien ses recherches. Le sujet est délicat à traiter et les informations disponibles sont rares. Mais après plusieurs années d'un travail acharné, il nous livre enfin le résultat de son étude sur les circonstances dans lesquelles les policiers ont payés de leur vie la protection des personnes et des biens. Loin d'être un catalogue morbide ou un mode d'emploi pour criminels en lutte contre la société et ses représentants, c'est surtout une réflexion sur les mesures à envisager pour mieux appréhender les risques professionnels, sur l'importance des formations initiales et continues pour travailler davantage en sécurité et sur le rôle primordiale de la hiérarchie dans le processus de deuil pour ceux qui restent.

Voici un livre en hommage à tous les policiers disparus. Un livre mémoire pour toutes celles et tous ceux qui ont perdu un être cher, un mari, une femme, un fils, une fille ou un collègue, mort en service, victime du devoir.

Un petit coup de pouce à un livre écrit par un Policier

mercredi 6 juillet 2011

Champigny sur Marne (94) : cinq cocktails Molotov lancés sur le commissariat

Deux nuits de suite, le commissariat de Champigny a vécu quelques échauffourées. Pétards et feux d’artifice samedi soir, cocktails Molotov dans la nuit de dimanche à lundi, une agitation qui n’a occasionné que très peu de dégâts et n’a pas fait de blessé, mais pour laquelle neuf jeunes gens ont été interpellés, samedi soir.

L’origine n’a pas encore été précisément déterminée, mais la police écartait un quelconque lien avec la création de la nouvelle BST (brigade spécialisée de terrain).

Samedi soir, en milieu de soirée, vers 22h30, une vingtaine de jeunes gens convergent vers le commissariat de police, situé place Rodin à Champigny. « Des pétards et des feux d’artifice ont été lancés en direction du commissariat », constatait le lendemain, le préfet du Val-de-Marne, Pierre Dartout, venu sur place. Après une course-poursuite, neuf jeunes étaient interpellés et confiés à la sûreté territoriale et placés en garde à vue. Et dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1h30, un nouveau « coup de chaud » s’est produit. « Cinq ou six jeunes ont jeté des cocktails Molotov en direction du commissariat, confie une source proche de l’enquête. Par chance, certains se sont éteints, d’autres l’ont été par l’intervention des policiers présents. Seule une voiture administrative a été légèrement endommagée. » Après ces dernières exactions, aucune interpellation n’a été réalisée.

« Un mauvais jeu de gamins »

Pour la municipalité, « dans le quartier, il se disait que c’était davantage un mauvais jeu de gamins qu’une quelconque protestation à l’égard de la nouvelle unité de police ». « Ces faits sont répréhensibles, mais ils ont été largement déformés et surmédiatisés pendant tout le week-end, déplorait le maire communiste, Dominique Adenot, hier après-midi. Ce qui a été dit n’a rien à voir avec la réalité. Il faut que cela cesse, la jeunesse, les habitants du Bois-l’Abbé et la ville n’auraient rien à gagner d’un enchaînement de provocations et de violences. Nous appelons les jeunes au calme, nous demandons aux parents de rester vigilants et aux médias de se garder de toute surenchère. L’été commence, il y a mieux à faire pour la vie et le bien-être de tous. »

« Prendre des policiers et un commissariat pour cible n’a rien d’anodin, estimait Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministre de l’Intérieur, si davantage de présence policière gêne les délinquants dans leur trafic, c’est le signe de l’efficacité de la politique contre la délinquance. » Du côté des syndicats, Alliance-Police nationale réfutait, hier, à l’issue de l’enquête, tout lien avec la nouvelle BST. L’Unsa-Police, de son côté, continuait à dénoncer « l’aisance de certains jeunes à s’attaquer à un commissariat avec pour simple prétexte leur opposition à la création d’une patrouille anti-trafics ».

Sur les neuf jeunes gens interpellés samedi soir, quatre mineurs ont été libérés dès dimanche avec une convocation devant le juge des enfants, à laquelle ils ne se sont pas rendus hier. Sur les cinq restant en garde à vue, quatre ont été libérés hier après-midi; leur dossier a été classé sans suite. Un majeur a été déféré au parquet pour dégradations.

source : Le Parisien (05 juillet 2011)

mardi 5 juillet 2011

Chanteloup-les-Vignes (78) : Un an de prison ferme pour celui qui s’en prenait aux policiers

Un jeune de 18 ans dort depuis hier en prison. Il a été condamné par le tribunal de grande instance de Versailles à un an de prison ferme pour « violences sur personnes détentrices de l’autorité publique, outrages et menaces de mort réitérée ». Mercredi dernier, les policiers se rendent au 11, place du pas à Chanteloup-les-Vignes.
Ils viennent interpeller un jeune qui quelques heures plus tôt, avec un autre adolescent du quartier, s’en est pris aux deux fonctionnaires du bureau de police. Son frère leur barre le passage avant de proférer des insultes, puis des menaces de mort. Il bouscule les fonctionnaires.

Ces derniers rétorquent en le saisissant par le bras. Le jeune homme se débat, donne des coups. Les policiers ne parviennent pas à le maîtriser. Il faudra l’intervention des hommes de la brigade anticriminalité (BAC) et l’usage d’un Taser pour le neutraliser. Il sera tout aussi agressif au commissariat de Conflans. Son frère lui, a écopé d’une peine de huit mois de prison dont quatre avec sursis, tout comme son comparse. Tous les deux avaient agressé deux policiers au bureau de police, installé au cœur de la cité de la Noé.

source : Le Parisien (02 juillet 2011)

Noisiel (77) : Des policiers frappés par un mineur

Deux policiers ont été blessés par un mineur samedi à Noisiel après un contrôle. Le jeune conduisait sans casque vers 15h15 cours de l’Arche-Guédon alors que les policiers l’avaient déjà rappelé à l’ordre la veille. Ils l’ont donc arrêté et l’ont fait monter dans leur fourgon.
C’est là qu’il s’est mis à proférer des insultes et à porter des coups au policier placé à l’arrière, forçant celui qui conduisait à s’arrêter. En ouvrant la porte du fourgon, il a également reçu des coups à la main. Le premier policier souffre d’une luxation du genou et s’est vu délivrer un arrêt de travail de huit jours.

source : Le Parisien (04 juillet 2011)

Creil (60) : Le policier a eu la vie sauve car le briquet n’a pas fonctionné

Après l’agression au bidon d’essence à l’hôpital de Creil mercredi dernier, l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Senlis apparaît plus que jamais nécessaire, tant la confusion règne dans cette affaire. Mercredi à 16h30, dans le bâtiment de la direction, un homme originaire de Nogent-sur-Oise âgé de 42 ans est maîtrisé par la police et le personnel.
Il est en possession d’un bidon d’essence et d’un briquet. Cinq membres de sa famille sont présents, dont son épouse. Vendredi, après quarante-huit heures de garde à vue, le Nogentais est incarcéré à Liancourt pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique, tout comme son frère, pour diverses violences. Sa fille de 18 ans et sa sœur ont été placées sous contrôle judiciaire. Mais que s’est-il vraiment passé? Tous s’accordent pour qualifier les événements d’ « extrêmement violents ». Mais les similitudes s’arrêtent là.

Deux versions radicalement différentes

Deux versions s’opposent radicalement. Celle de la famille du Nogentais incarcéré (notre édition d’hier) et celle des policiers et du personnel hospitalier. Ses proches affirment qu’il a tenté de s’immoler à la suite d’une douloureuse affaire personnelle. S’ils l’accompagnaient ce jour-là, c’est qu’ils voulaient l’empêcher de le faire. « Nous avons appelé le personnel à l’aide », explique sa femme.
Les policiers et les employés font une tout autre lecture des événements. « Nous sommes passés près du drame, indique un policier. Notre collègue a été aspergé volontairement avec 1 litre d’essence alors qu’il essayait de menotter une jeune femme qui se rebellait. Il a eu la vie sauve car le briquet n’a pas fonctionné. » Il précise : « Ses vêtements étaient tellement imbibés qu’il a dû enlever sa chemise. Il a également reçu de l’essence dans les yeux. » Hier, il n’avait pas repris le travail. Le médecin lui a délivré dix jours d’arrêt.
Une femme policier a aussi été blessée dans la bagarre, au premier étage du bâtiment de direction. « Des coups lui ont été portés. Elle a été déséquilibrée et elle est tombée sur la tête. » Elle en est quitte pour six jours d’ITT.
La version de la direction de l’hôpital conforte celle des forces de l’ordre. « L’altercation a eu lieu au premier étage, puis elle s’est déplacée vers l’extérieur quand la police a tenté d’évacuer le bâtiment », explique la direction de l’hôpital. « Au départ, deux policiers sont appelés pour un sérieux différend. Ils découvrent alors une demi-douzaine d’agents hospitaliers aux prises avec quatre personnes, dont un homme avec un bidon d’essence et un briquet. » Les choses s’enveniment. Pour ramener le calme, une dizaine de policiers seront envoyés en renfort.
L’hôpital a déposé plainte. « L’ensemble du personnel a été pris à partie et agressé verbalement et physiquement. La violence de cette agression a profondément choqué les agents. Une cellule psychologique a même été mise en place.»

source : Le Parisien (05 juillet 2011)

Savigny-le-Temple (77) : Il renverse un policier avec une voiture volée

Vers 20h45, les policiers repèrent une Mercedes 4 x 4 ML volée roulant rue de la Chesnaie. Ils ordonnent au conducteur d’en descendre, mais le jeune homme de 24 ans prend la fuite : il recule brusquement en braquant et renverse l’un des policiers, qui se retrouve sur le capot.
Le fonctionnaire s’en sortira indemne. Le conducteur finira sa course un peu plus loin, encastré dans des plots en béton. Déjà bien connu de la justice, cet habitant de Savigny était justement recherché par la police pour effectuer la peine de prison à laquelle il avait été condamné auparavant. Hier, il devait être placé en détention en attendant son jugement aujourd’hui.

source : Le Parisien (04 juillet 2011)

Vaulx-en-Velin (69) : Un policier blessé par un cocktail molotov

Lundi soir, peu après 22 heures, un équipage de police qui patrouillait dans le quartier des Frères Bertrand, à Vaulx-en-Velin, a été pris à partie.

Un individu, qui n'a pas pu être indentifié, a lancé dans leur direction une bouteille composée d'un mélange explosif en direction des fonctionnaires. L'un d'eux a été blessé. Mais l'incapacité totale de travail n'avait pas encore été évaluée. Une enquête est en cours.

source : 20minutes.fr (05 juillet 2011)