Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 31 décembre 2007

Aulnoye (59) : Barrage de police forcé, quatre mois de prison ferme

Le conducteur ivre qui avait pris la fuite en forçant un contrôle de police, jeudi à Aulnoye-Aymeries, a été condamné vendredi par le tribunal d’Avesnes-sur-Helpe. Les débats ont essentiellement porté sur le caractère délibéré du délit de fuite du conducteur.
Lorsque l’on demande au prévenu pourquoi il circulait avec plus d’un gramme d’alcool par litre de sang, dans la nuit de mercredi à jeudi, il répond comme tous ceux qui boivent quelques verres de trop, entre amis, au cours d’une bonne soirée, avant de jouer au poker leur permis de conduire, voire pire, sur la route du retour : « Je pensais simplement rentrer chez moi… » avant de s’enfoncer aux yeux du tribunal en bredouillant « après tout, je n’avais rien fait de mal… ».

On parle tout de même d’une vitesse excessive en ville, d’un dépassement non autorisé, et d’un délit de fuite devant un contrôle de police. Deux fonctionnaires affectés à des contrôles routiers, qui avaient entendu arriver la voiture et s’étaient placés sur la chaussée, n’ont eu aucun effet, et le véhicule a failli heurter un troisième policier.
« Il a foncé sur eux, et délibérément », martelait Me Lasson, représentant les policiers à l’audience. L’avocat des parties civiles entendait démonter point par point les déclarations du prévenu qui a affirmé ne pas avoir vu les policiers, avant de prendre la fuite par peur, en raison de son casier judiciaire chargé. « Ils avaient leurs torches, leurs gilets. Ensuite il y a eu le gyrophare, le deux-tons !
», égrène l’avocat.
Tandis que le procureur Lubin, qui voit dans le cas du Hautmontois un dossier « idéal » de récidive, requiert 18 mois de prison dont 8 avec sursis, l’avocat de la défense, Me Villesèche, demande que l’on apprécie la version du prévenu (il n’aurait pas été rattrapé par les policiers dans une impasse mais aurait mis fin de lui-même à sa fuite) et que l’on note que son client a reconnu avoir un problème avec l’alcool. Jimmy Delavergne est condamné à 12 mois de prison dont 4 ferme à effectuer immédiatement, avec obligation de soins et de travail. Les policiers reçoivent des dommages et intérêts de 200 et 500 E

source : La Voix du Nord (30 décembre 2007)

Mazamet (81) : Un policier violemment agressé, deux personnes arrêtées (suite)

Un policier de 38 ans a été violemment agressé samedi soir par quatre jeunes alors qu'il rejoignait son domicile dans le centre-ville de Mazamet (Tarn), où deux personnes ont été interpellées lundi, a-t-on appris de source judiciaire. Le gardien de la paix, habillé en civil, a été passé à tabac par quatre hommes âgés d'une vingtaine d'années et connus des services de police. Ils l'ont insulté, s'en prenant notamment à sa fonction de policier, puis frappé. Ce père de famille a été transporté à l'hôpital de Mazamet où il a fait l'objet d'une interruption temporaire de travail (ITT) de 45 jours. Il souffre de différentes ecchymoses aux bras et à la tête mais également d'un important hématome sur une vertèbre. "Grâce à des signalements précis donnés par le gardien de la paix agressé, deux individus ont été interpellés lundi dès 6h30. Placés en garde à vue, ils sont interrogés par les enquêteurs du commissariat de police de Mazamet chargés de l'enquête", a indiqué à l'AFP la procureure de la république à Castres Danièle Drouy-Ayral. Une procédure en flagrant délit a été ouverte par le parquet de Castres pour "violences aggravées" du fait de l'agression en réunion et de la fonction de la victime.


source : France 3 (31 décembre 2007)

Mazamet (81) : un policier sauvagement agressé

Un jeune gardien de la paix passé à tabac alors qu'il rejoignait son domicile à pied.

« Ils sont une poignée, mais ils nous empoisonnent la vie ! », lâchait, mi-colère, mi-dépité, hier matin, un policier du commissariat de Mazamet. À l'instar de ses collègues de service en ce dimanche, il venait d'apprendre la très grave agression dont a été victime l'un des hommes en tenue du commissariat de la ville.

Vers 21 h 30, samedi, alors qu'il rejoignait son domicile à pied après une longue journée de service, un policier âgé d'une trentaine d'années a été passé à tabac par quatre individus d'une vingtaine d'années, en plein cœur de ville. Le policier, en civil à ce moment-là, semble avoir été reconnu par l'un de ses agresseurs au moment où il passait devant une pizzeria.

À son passage, les quatre quidams, l'ont insulté, s'en prenant clairement à sa qualité de policier. Ce dernier a poursuivi son chemin sans mot dire.

Roué de coups

Quelques instants plus tard, il a entendu une voiture qui démarrait. Une fois à sa hauteur, un premier homme en serait sorti et l'aurait jeté à terre. Puis les trois autres garçons, se sont précipités sur le malheureux policier pour le rouer de coups de pied.

Les agresseurs se sont ensuite évanouis dans la nature. La victime, malgré ses blessures, a pu rejoindre une cabine téléphonique d'où elle a appelé les secours.

Le policier a été transporté au centre hospitalier de Mazamet. Il présente différentes ecchymoses (coude, tête…) et surtout un hématome important sur une vertèbre. Des examens complémentaires devraient être réalisés ce jour, et en particulier un scanner.

Le malheureux sous-brigadier de police fait l'objet d'une ITT conservatoire de 45 jours. C'est dire la violence des coups reçus.

Le procureur de la République a qualifié ces actes « d'odieux » : « Il s'agit d'une agression gratuite et sauvage, qui s'inscrit dans une ambiance un peu particulière actuellement à Mazamet ».

Les réactions indignées et de soutien à la victime ont été nombreuses, à commencer par celle du ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, ainsi que des organisations syndicales de la police.

Le policier agressé, père de trois petites filles, est décrit par ses collègues comme « un agent calme et pondéré ». Il n'avait a priori aucun contentieux avec ses agresseurs.

source : La Dépêche du Midi (31 décembre 2007)

dimanche 30 décembre 2007

Emeutes de Villiers le Bel (95) : Remise de médaille à la CRS n°40

Vingt blessés, dont 12 par armes à feu : les policiers de la CRS 40 de Plombières-lès-Dijon ont payé un lourd tribut au rétablissement de l'ordre lors de la nuit de violences urbaines qui a secoué le 25 novembre la commune de Villiers-le-Bel, dans le Val-d'Oise, après la mort de deux jeunes passagers d'une mini-moto qui, roulant sans casques, ont accidentellement percuté une voiture de police à un croisement.
Premiers à intervenir en renfort de leurs collègues du commissariat local, les CRS de Plombières ont essuyé dès leur arrivée et pendant plus d'une heure, une pluie de milliers de projectiles de tous ordres, bouteilles en verre, morceaux de trottoirs, d'abribus, objets enflammés, et même des couteaux et. un sabre, de la part d'un groupe d'environ 200 jeunes gens extrêmement excités.
Alors que l'unité de maintien de l'ordre avait fini par repousser les assaillants vers une place de la ville, peu avant 21 heures, les CRS ont essuyé au moins trois tirs de fusil de chasse, de la part d'individus postés à une vingtaine de mètres.
Douze gardiens de la paix ont été atteints par des plombs. Ils ont dû être soignés dans la nuit à l'hôpital. Huit autres ont été blessés par des jets de projectiles divers et ont également dû recevoir des soins. Les policiers plombiérois ont poursuivi ensuite durant encore quatre nuits, certains avec encore des plombs dans le corps, leurs missions à Villiers-le-Bel. Mme Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a salué le commandant Gomes, « patron » de la CRS 40, ainsi que quelques-uns de ses officiers et gardiens de la paix, les pompiers et les unités de sécurité publique qui étaient intervenus au cours de la nuit de violences. Et les représentants de la CRS 40 ont été reçus à l'Elysée. L'unité de maintien de l'ordre a reçu collectivement la médaille des actes de courage et de dévouement. Aujourd'hui, après quelques jours de relâche à Plombières, les CRS sont déjà repartis à. Strasbourg, pour lutter contre les incendies de véhicules.

source : Le Bien Public (30 décembre 2007)

Toulouse (31) : Montée de tension à la Reynerie

En patrouille à la Reynerie, des policiers ont remarqué deux jeunes garçons en train de pousser une moto de cross mardi vers 16 h 30. Ils ont voulu les contrôler, mais les deux garçons ont pris la fuite en direction de la rue de Kiev, avant d'abandonner le deux-roues et de se réfugier dans un immeuble. Dans le même temps, un groupe d'individus s'est rassemblé et a commencé à caillasser les fonctionnaires. Bouteilles, cailloux sont tombés sur les policiers qui ont répliqué avec un tir de flash-ball. Il a fallu l'arrivée de renforts, l'utilisation de grenades lacrymogènes et de nouveaux tirs de flash-ball pour ramener le calme. Aucun policier n'a été blessé. Aucune arrestation n'a été réalisée mais la moto, une KTM volée, a été récupérée. Le calme est ensuite revenu. Aucun autre incident n'a été signalé.


source : La Dépêche du Midi (27 décembre 2007)

Dijon (21) : 35 policiers blessés en 2007

Les policiers dijonnais ont, en 2007 encore, payé un lourd tribut à la sécurité de leurs concitoyens : du coup de couteau au coup de boule, en passant par les morsures, les jets de pierres, les griffures, les coups de poing, les coups de pied ou de batte de base-ball, trente-cinq d'entre eux ont été blessés au cours de l'année. Service d'investigations ou service de voie publique, aucune catégorie n'a été épargnée. Les blessures en service ont valu 1 882 jours d'arrêt de travail aux fonctionnaires de la direction départementale de la sécurité publique.
Parallèlement, cinq policiers ont été décorés pour des actes de courage et de dévouement : certains ont sauvé des désespérés menaçant de mettre fin à leurs jours, d'autres ont sauvé des habitants d'immeubles lors d'incendies


source : Le Bien Public (30 décembre 2007)

samedi 29 décembre 2007

Sainte-Geneviève-des-Bois (94) : caillassage - 4 délinquants arrêtés

Quatre jeunes hommes, dont deux mineurs âgés de 17 ans, ont été interpellés hier soir à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l'Essonne après avoir jeté des projectiles contre une patrouille de police. Une quinzaine de jeunes s'étaient rassemblés hier soir vers 22h30 place Dimitrov. Ils ont pris pour cible un véhicule de la police nationale qui patrouillait dans le secteur, et ont lancé des pierres et divers projectiles contre les fonctionnaires, qui ont aussitôt appelé des renforts, selon une source policière.
Plusieurs patrouilles de police sont intervenues alors que les jeunes devenaient de plus en plus incontrôlables.

source : AFP (29 décembre 2007)

Cognac (16) : Trois mois pour avoir menacé de mort un policier

Il était «énervé», Laurent, un grand gaillard de 38 ans. Sa femme venait d'être jugée, accusée de rébellion et d'outrage par un policier du commissariat de Cognac. C'était suffisant pour l'énerver, mais ça ne justifiait pas d'aller provoquer le fonctionnaire, en civil, en train de faire ses courses dans un supermarché de la ville, la semaine dernière. Ils se sont rencontrés au rayon poissonnerie. «C'est l'autre bâtard du commissariat de Cognac», a expliqué, tout en finesse, Laurent à son fils et au petit cousin qui l'accompagnaient. Le policier n'a rien répondu. Mais il a bien senti qu'il était pisté entre les linéaires. D'ailleurs, il a de nouveau été abordé aux légumes. «T'es bien du commissariat de Cognac? Tu vas payer, de toute façon. Je vais te faire la peau.»
Jugé en comparution immédiate hier après-midi au tribunal correctionnel d'Angoulême, Laurent a la mémoire qui flanche un peu. «Au pire, j'ai peut-être insulté. Mais "faire la peau", j'ai pas souvenir.»
«Tout ce qu'il veut, c'est que cela cesse et il ne demandera qu'un euro de dommages-intérêts». Lionel Béthune de Moro s'est fait l'interprète de son client policier pour «faire retomber la pression».
«Plusieurs jours après, c'est mûrement réfléchi. C'est grave.» Stéphanie Veyssière, la procureure, ne mâche pas ses mots et rappelle les textes. «Depuis 2003, pour des menaces de mort à une personne dépositaire de l'autorité publique, il encourt cinq ans.» Elle n'en a réclamé qu'un, avec un mandat de dépôt à la clé. «Soyons raisonnables. Revenons à de plus justes proportions», a dit Bernadette Thibaud-Descamps, l'avocate de Laurent, qui a parcouru la biographie de son client. Un homme pas méchant, dont le casier judiciaire ne rapporte qu'une condamnation pour un travail dissimulé, quand il faisait un peu dans la ferraille. Le tribunal n'a pas fait de l'affaire un exemple. Six mois, dont trois avec sursis. Un euro de dédommagement et pas de mandat de dépôt. Juste un sérieux avertissement.

source : La Charente (14 décembre 2007)

vendredi 28 décembre 2007

Toulouse (31) : Voyageuse en colère

Une femme qui n'avait pas validé son ticket de train a été interceptée par un agent à la gare de Saint-Cyprien hier, en fin de matinée à Toulouse. Cette voyageuse n'a pas apprécié cette « interception » et le ton est très vite monté. Elle a notamment craché au visage des agents qui tentaient de la convaincre de composter son billet. Appelés à la rescousse, des policiers ont été copieusement insultés. l'un d'eux a même été violemment frappé à un tibia… Interpellée pour « outrage et rébellion », cette femme a été placée en garde à vue au commissariat central.


source : La Dépêche du Midi (11 décembre 2007)

Saint-Brieuc (22) : il brandit un sabre japonais au nez des policiers

Jeudi, aux alentours de 22 h, alors qu'il rentrait chez lui à la Ville-Oger, à Saint-Brieuc, un homme de 25 ans croise un petit groupe de jeunes. Une altercation éclate. Le jeune homme rentre alors chez lui à toute vitesse et revient armé de deux couteaux. Il poursuit le petit groupe, avant de s'en prendre aux policiers, appelés sur place. Cette fois, c'est un sabre japonais qu'il sort et brandi. Le jeune homme a été présenté cet après-midi devant le tribunal en comparution immédiate. Un délai lui a été accordé afin de préparer sa défense. Il sera jugé ultérieurement.


source : Ouest France (28 décembre 2007)

Evreux (27) : Inauguration de la Place Gilles Roche

Le nom du Lieutenant Gilles ROCHE vient d'être donné à une place de la ville d'Evreux. Je reproduis ici la déclaration faite par le Ministre de l'époque lors de ses funérailles

Déclaration de M. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur, en hommage à Gilles Roche, lieutenant de police assassiné dans l'exercice de ses fonctions, Evreux le 10 mai 2001.

Mesdames et Messieurs,
C'est le coeur rempli d'une émotion intense et profonde, et d'une extrême tristesse, que nous sommes réunis aujourd'hui pour honorer la mémoire du lieutenant de Police Gilles ROCHE, victime d'un assassin le 7 mai à Evreux, alors qu'il intervenait, avec un de ses collègues, dans l'accomplissement de sa mission de sécurité publique.
Mes premières pensées se portent vers vous, Madame Catherine ROCHE, et vers votre fille Héléna , qui, à quatre ans et demi, vient de perdre son père.
Notre émotion très vive, notre attention se porte aussi vers vous, Madame ROCHE, sa mère, et vers vous, Monsieur ROCHE, policier comme votre fils à EVREUX. La perte d'un enfant est toujours inacceptable et révoltante.
Enfin je pense à Alexandre, son frère, qui a, lui aussi, choisi la profession de gardien de la paix.
A tous, je veux exprimer mon affliction, et vous dire combien je m'associe à votre douleur.
Je vous présente, au nom du Premier ministre, Monsieur Lionel JOSPIN, au nom de l'ensemble du Gouvernement et en mon nom personnel, et aussi au nom de toute la police nationale, mes condoléances les plus attristées et le témoignage de notre profonde compassion.
Soyez assurés, dans ces instants douloureux et cruels, qu'aucun mot ne peut exprimer, du soutien et de la solidarité de la Nation tout entière, du soutien et de la solidarité de tous les policiers qui s'unissent à cet hommage et qui observent, en ce moment même, à travers toute la France, une minute de silence et de recueillement.
Soyez assurés aussi du respect de nos concitoyens pour le courage et l'abnégation dont votre fils a fait preuve, et de leur sollicitude à votre égard.
J'ai également une pensée particulière pour le sous-brigadier Roger DEBOGES, qui était au côté de Gilles ROCHE la nuit de ce drame et qui a été blessé.Je salue son courage et lui adresse mes v¿ux de rétablissement.
J'exprime à Monsieur le Préfet de l'Eure, à Monsieur le directeur départemental de la sécurité publique, aux commissaires, aux officiers, aux gradés et gardiens de la paix, aux adjoints de sécurité et tout particulièrement aux policiers et aux personnels du commissariat d'Evreux, le témoignage de toute ma sympathie.
Je partage leur sentiment d'effroi et d'indignation. Je partage leur consternation.
L'assassinat qui a coûté la vie à Gilles ROCHE ne restera pas impuni et doit être sanctionné, à la mesure de son horreur, par la justice.
La mort paraît plus injuste et plus intolérable encore quand elle frappe un homme jeune : Gilles ROCHE était âgé de, seulement, 29 ans. Il menait une vie de famille riche et en plein devenir et poursuivait une carrière qui s'annonçait longue et très prometteuse.
Jeune homme dynamique, Gilles ROCHE, avait trouvé, à l'image de vous, Monsieur William ROCHE, son père, sa vocation au sein de la police nationale, comme en atteste son remarquable parcours professionnel. Il a exercé, tout d'abord, à partir d'août 1990, les fonctions de policier auxiliaire à GARCHES, dans les Hauts-de-Seine.
Ayant obtenu avec succès le concours de gardien de la paix, et après avoir suivi une excellente scolarité à l'école de Police de Saint-Malo, il était affecté en août 1992, au commissariat de Mantes la Jolie dans les Yvelines, un poste difficile, où ses qualités humaines et professionnelles faisaient l'unanimité tant auprès de ses collègues que de sa hiérarchie.
Il s'illustrait notamment par son incessante activité dans la lutte contre la délinquance, qui lui avait valu d'être sérieusement blessé lors d'une interpellation en avril 1994.
Muté le 1er février 1995 au commissariat de LOUVIERS, dans l'Eure, son énergie, son volontarisme, son engagement professionnel, étaient toujours dignes d'éloges.
Le 1er septembre 1999, il était affecté à la circonscription d'EVREUX, où il assurait, au sein de la brigade de nuit, la sécurité nocturne de ses habitants.
Sa pondération, son efficacité, sa courtoisie, mais aussi son dynamisme et sa volonté d'offrir toujours le meilleur de lui-même, lui ont permis de donner autour de lui une belle et généreuse image de la police nationale.
Gilles ROCHE, par l'enthousiasme qui l'animait au service de la sécurité de nos concitoyens, incarnait ainsi parfaitement l'élan nouveau impulsé par les femmes et les hommes qui bâtissent une police nationale plus moderne, plus forte, encore plus proche de nos concitoyens.
Au-delà de notre accablement, de telles épreuves nous imposent de puiser en nous l'énergie nécessaire pour combattre encore toutes les formes de violence.
Le sacrifice de Gilles ROCHE ne peut rester vain : il doit rappeler à nos concitoyens combien il faut d'altruisme et de courage, pour exercer au quotidien des missions qui, même sous l'apparence la plus banale, peuvent dissimuler les plus grands dangers.
Je pense aussi tout particulièrement au brigadier de police Charles DROUAT, mortellement blessé, hier après-midi, sur la commune des Abymes, en Guadeloupe, alors qu'il venait, en compagnie de deux de ses collègues, d'interpeller un détenteur de stupéfiants.
Ces disparitions tragiques doivent faire prendre conscience qu'il est beaucoup demandé à la police et que, si celle-ci est la garante de la liberté, de la cohésion sociale et de la démocratie, c'est parfois au prix de la vie de ceux qui la servent. Les drames trop nombreux qui l'ont endeuillée récemment nous rappellent cette terrible réalité et la reconnaissance qui est due à ces femmes et à ces hommes au premier rang desquels se trouvent les gardiens de la paix, en première ligne pour assurer la sécurité, la tranquillité de tous, mais aussi en première ligne face à tous les risques.
Aussi les Français doivent-ils soutenir, dans ces circonstances douloureuses comme au quotidien, leur police nationale, et témoigner à tous ses fonctionnaires, la considération, le respect et la gratitude auxquels ils ont droit.
Ils doivent enfin savoir que la police nationale ne peut mener seule ce combat pour la sécurité. Son action doit être portée, amplifiée et relayée par l'ensemble du corps social et des institutions.
Il ne saurait y avoir, avec ces nouveaux drames, une quelconque résignation à la fatalité. Notre démocratie ne peut s'y résoudre quand elle est ainsi atteinte, par la mort d'un de ses défenseurs. C'est à une prise de conscience, à une réaction collective que la disparition tragique de Gilles ROCHE nous appelle aujourd'hui.
La Nation et le peuple français doivent aujourd'hui hommage et reconnaissance à Gilles ROCHE, qui leur a fait don de sa vie et de sa jeunesse.
La citation à l'ordre de la Nation, la croix de chevalier de la légion d'honneur, la médaille d'honneur de la police nationale, la médaille d'or pour acte de courage et de dévouement, qui viennent de lui être décernées à titre posthume, attestent cette reconnaissance. La promotion dans le corps des officiers, au grade de lieutenant, est la marque de notre respect.
Me faisant l'interprète de tous ceux qui assistent à cette cérémonie, ou qui s'y associent par la pensée, je m'incline respectueusement devant le lieutenant Gilles ROCHE. J'exprime toute mon estime aux fonctionnaires de la police nationale.
Je vous assure enfin, Mesdames, Messieurs, des sentiments de respect et d'attachement que vous portent tous les citoyens de notre pays.
Le souvenir de votre époux, fils et frère ne s'effacera pas de nos mémoires. L'exemple qu'il a été pour tous ses camarades, le sacrifice qu'il a fait de sa vie, resteront à jamais dans nos mémoires et dans nos coeurs.

mercredi 26 décembre 2007

Haute-Vienne : Des coups de feu tirés sur une voiture de police

Une voiture de la brigade anti-criminalité (Bac) de Limoges a été la cible, jeudi au nord de Limoges, de plusieurs coups de feu tirés depuis une voiture de type Audi de couleur sombre avec quatre hommes cagoulés à bord, a-t-on appris de source policière.

La voiture de police, à bord de laquelle se trouvaient deux personnes, a été touchée mais les coups de feu n’ont pas fait de blessés, a-t-on précisé de même source en ajoutant que les policiers ont riposté.

On ignore si un impact de balle relevé sur la voiture des policiers est dû aux tirs des malfaiteurs ou des policiers.

Le plan Epervier a été déployé dans les départements de la Haute-Vienne et les départements limitrophes de la Corrèze, la Creuse, la Charente et l’Indre.

Les faits se sont déroulés vers 16H00 sur une route départementale à la sortie de l’A20 sur la commune de Bonnac-la-Cote.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les policiers avaient repéré les suspects sur une aire de repos de Beaume-les-Mines. Ils ont pris les quatre hommes en filature. Après le sommet d’une côte, la voiture des malfaiteurs a ralenti et des coups feu ont été tirés sur la voiture de police qui suivait.

Les quatre hommes pourraient être impliqués dans deux casses à la voiture bélier commis contre un hypermarché à Malemort-sur-Corrèze (Corrèze) dans la nuit de lundi à mardi et contre un hypermarché de Guéret (Creuse) mercredi.

source : AFP (06 décembre 2007)

Reims (51) : Ivre, il imite le cri de la poule à l'accueil du commissariat

Samedi au cœur de la nuit, vers 2 h 45, un visiteur se présente à l'accueil du commissariat de central de Reims.
Devant le planton stupéfait, il se met à imiter le cri de la poule.
Non content d'être grossier, le personnage est en complet état d'ébriété, ceci expliquant sans doute cela. Les policiers décident de l'interpeller.
Lors de son transport vers les geôles, il se débat et frappe d'un coup de poing un gardien de la paix.
Interrogé après avoir cuvé ses libations, l'homme n'a donné aucune raison à son geste. Il s'agit d'un Châlonnais de 44 ans qui n'a pas voulu dire par quel moyen il était venu à Reims. Il est arrivé à pied au commissariat car les policiers n'ont pas retrouvé de voiture sur le parking.
A-t-il été déposé par des amis dans le cadre d'un pari alcoolisé ?
Remis en liberté, le Châlonnais sera convoqué prochainement devant le tribunal correctionnel de Reims pour « outrages », « rébellion » et « violences à agents de la force publique ».

source : L'Union

mardi 25 décembre 2007

Nogent (94) : Il tente de poignarder le policier

C'est pour tentative d'homicide sur agent de la force publique que Octavio, âgé de 53 ans, et originaire du Val-d'Oise, devrait être poursuivi. Mardi, il a tenté de « planter » un couteau dans le cou d'un policier qui s'apprêtait à le conduire au commissariat. Il est environ 17 heures lorsque les policiers du commissariat de Nogent sont appelés à l'hôpital Saint-Camille de Bry : un homme, fortement alcoolisé, vient d'y être conduit par les sapeurs-pompiers de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) et s'avère très difficile à contenir.

Quand ils arrivent sur place, l'homme est étendu au sol, maintenu pour ne pas qu'il se blesse ou blesse quelqu'un, mais toujours très virulent.

La lame ripe sur le gilet pare-balles

Le personnel médical demande alors aux policiers de bien vouloir conduire l'homme, qui vient de se calmer, dans une pièce dans laquelle il va pouvoir être ausculté.

Dans un premier temps, l'homme se prête de bonne grâce aux examens et les médecins décident de lui délivrer un certificat de non-admission. Les policiers s'apprêtent donc à le conduire au commissariat, afin que les effets de l'alcool s'estompent et vont le soumettre à la palpation de sécurité de rigueur quand l'homme se retourne brusquement, un couteau à la main. Il en assène alors un violent coup à l'un des policiers. Il l'atteint à hauteur du cou et le fonctionnaire ne devra son salut qu'à son gilet pare-balles sur lequel ripe la lame, longue d'une vingtaine de centimètres.

A nouveau maîtrisé, l'homme a finalement été placé en garde à vue au commissariat de Nogent, tandis que le policier se voyait prescrire un arrêt de travail de quatre jours.

source : Le Parisien (13 décembre 2007)

lundi 24 décembre 2007

Sens (89) : Un policier agressé au couteau en centre-ville

Une adjointe de sécurité du commissariat de police de Sens a été agressée mercredi soir par deux inconnus qui ont pris la fuite. Elle se promenait place des Héros à Sens, après son service, vers 19 h 30 quand deux hommes qui circulaient à bord d'une automobile, l'ont accostée.
Ils lui ont dit qu'ils la connaissaient en tant que policier et se sont montrés particulièrement agressifs. L'un d'eux a tenté de lui porter un coup de couteau. Le policier est parvenu à tenir tête aux deux hommes et à se défendre et les deux individus ont aussitôt décampé à bord de leur automobile. La victime a cependant été légèrement blessée au doigt. Hier soir, la police observait le plus grand mutisme sur cette affaire. On ignore, pour l'instant si l'agression de ce policier était liée ou non à une affaire en cours. La police judiciaire d'Auxerre est chargée de l'enquête. Elle est appuyée par les fonctionnaires du commissariat de police de Sens.

source : L'Yonne Républicaine (22 décembre 2007)

Villiers le bel (95) : Les policiers se font mordre

Vers minuit, dans la nuit de jeudi à vendredi, les policiers sont intervenus pour mettre un terme à un différend entre époux survenu rue Massenet. Les fonctionnaires sont accueillis par un homme irascible qui hurle : « Vas te faire f... » Il lâche son pitbull sur les policiers. Mais, si le chien n'a agressé personne, c'est le propriétaire qui a mordu deux d'entre eux au bras gauche. Il a blessé une policière au nez avant d'être interpellé. Laurent, 33 ans, a été placé en garde à vue

source : Le Parisien (22 décembre 2007)

Strasbourg (67) : Agression contre une policière enceinte

Une jeune femme qui, lors de sa garde à vue, avait tenté de donner un coup de pied à l'abdomen d'une policière enceinte a été condamnée hier, en comparution immédiate, à un total de quatre mois de prison ferme.
« Je ne savais pas qu'elle était enceinte », balbutie cette jeune femme de 24 ans jugée pour des violences contre une policière enceinte. La prévenue avait été contrôlée, samedi à Strasbourg, alors qu'elle circulait à vélo tantôt sur le trottoir, tantôt sur la chaussée. Sous l'emprise de l'alcool ou de médicaments, la cycliste avait indiqué avoir acheté son vélo 10 €, quelques jours auparavant, à un inconnu, place de la Gare. Les policiers avaient alors décidé de l'embarquer au commissariat.
Lors de son audition par une policière, la jeune femme n'avait cessé de demander à fumer. La fonctionnaire avait refusé en expliquant d'une part que cela est interdit et d'autre part qu'elle est enceinte. La policière portait des vêtements civils en raison de sa grossesse. Au moment d'être ramenée dans sa cellule, la prévenue avait refusé d'être menottée et s'était débattue. Elle avait tenté de donner un coup de pied dans l'abdomen de la policière et essayé de lui cracher au visage. Un policier avait dû plaquer la prévenue au sol pour la maîtriser. « Ils m'ont donné des gifles », marmonnait la prévenue avant de reconnaître qu'elle se trouvait dans un grand état d'excitation. « J'avais bu de l'alcool et il me manquait des médicaments ».

La jeune femme a déjà été condamnée six fois.

« Toutes les peines alternatives à la prison sont un échec », constate la procureure Manon Brignol. « La prévenue est psychologiquement fragile », plaide l'avocate Me Herdly-Lorentz. « C'est une personne impulsive qui a été dépassée par le stress. Elle regrette ». La jeune femme a été condamnée à deux mois de prison ferme. Le tribunal a également révoqué deux mois de prison avec sursis.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (11 Septembre 2007)

Toulouse (31) : Deux femmes fonctionnaires de Police grièvement blessées

Deux femmes fonctionnaires de police grièvement blessées - elles souffrent de multiples fractures et l'une a été plongée dans un coma artificiel -, un troisième policier plus légèrement blessé en état de choc, deux autres personnes également blessées… Le bilan est lourd. Hier, vers 6 h 15, route de Narbonne, à Toulouse, une voiture de police sérigraphiée dans laquelle se trouvaient ces trois fonctionnaires et une BMW lancée à pleine vitesse sont entrées en collision.

Les circonstances de ce choc ne sont pas encore clairement établies. Peu de temps avant la collision, plusieurs patrouilles de police convergeaient vers le Maracas, la boîte de nuit antillaise de la route de Narbonne où une importante bagarre avait été signalée. Depuis cet endroit, une patrouille a aperçu et signalé à la radio une BMW qui roulait plein pot dans le sens Ramonville-Toulouse. Quelques instants plus tard, à cinquante mètres environ de la discothèque, survenait la collision.

fracas de tôles

À la suite de quelle manœuvre la Peugeot 307 des policiers s'est-elle retrouvée dans la voie de circulation de la BMW, une voiture que le conducteur n'a vraisemblablement pas vue ? Hier, ce fonctionnaire indiquait qu'il ne se rappelait plus de rien. De nouvelles auditions vont être nécessaires pour préciser les choses.

La voiture de police a été très violemment heurtée sur le côté droit. Les deux fonctionnaires les plus grièvement blessés sont les passagères. Elles ont été éjectées du véhicule qui a pivoté sur lui-même dans un fracas de tôles. L'accident s'est déroulé devant un primeur en plein air qui allait ouvrir. « Il y avait des débris partout. Du sang aussi… », témoigne ce commerçant.

Rapidement sur place, les autres équipages ont porté secours à leurs collègues et ont interpellé les deux occupants de la BMW, légèrement blessés. De l'autre côté de la rue, des étudiants ont été réveillés par le bruit du choc : « Le conducteur de la BMW criait : Je ne l'ai pas fait exprès ! Je n'ai pas vu que c'était la police ! Des propos plus ou moins cohérents.»

D'après ces différents témoins, l'automobiliste, un jeune homme âgé de 26 ans, semblait saoul. Il a refusé de se soumettre au test d'alcoolémie. Mais son taux devrait rapidement être connu car une prise de sang a été effectuée. La grande vitesse à laquelle il roulait est confirmée par plusieurs personnes.

Cet automobiliste a été placé en garde à vue pour mise en danger de la vie d'autrui et blessures involontaires. Les policiers ont constaté en outre qu'il conduisait malgré une suspension de permis. Son passager, âgé de 23 ans, a également été placé en garde à vue car il détenait une petite quantité de cannabis. Après un passage à l'hôpital, tous les deux se trouvaient à l'hôtel de police hier soir où leurs garde à vue ont été prolongées.

Les deux fonctionnaires grièvement blessées sont, elles, toujours hospitalisées à Purpan.

L'accident s'est produit devant les étals d'un primeur : « Il y avait des morceaux de voiture partout ». Photo DDM, Xavier de Fenoyl.

source : La Dépêche du Midi

dimanche 23 décembre 2007

Sedan (08) : Interpellation mouvementée, il blesse un policier

En intervention, dimanche soir, dans le quartier de la ZUP, où venait d'être signalé un début d'incendie dans un boîtier électrique, les policiers Sedanais ont été pris à partie par un individu, qui n'a pas supporté que l'accès à son parking soit bloqué par les véhicules d'intervention des pompiers et des forces de l'ordre.L'homme, âgé de 32 ans, a copieusement insulté les fonctionnaires avant de quitter les lieux. Par pour longtemps, car quelques instants plus tard, il revenait à la charge, plus excité encore, et recommençait à invectiver les gardiens de la Paix. L'intéressé aurait même exhibé un tournevis. En ayant assez d'être outragés et menacés de la sorte, les policiers ont alors décidé d'interpeller cette personne, ce qui ne se fit pas sans mal. L'un des fonctionnaires, qui tentait d'extirper l'individu de l'habitacle, a été assez sérieusement blessé au genou. Le conducteur a en effet essayé de reclaquer plusieurs fois sa portière alors que le la jambe du policier se trouvait entre la portière et le montant de l'habitacle. Souffrant d'une entorse des ligaments, le gardien de la Paix a dû être hospitalisé. Il a néanmoins pu quitter l'hôpital assez rapidement, mais avec des béquilles. Il devraLe violent a finalement pu prendre la fuite au volant de sa voiture. Il fut cependant interpellé dès le lendemain matin et placé en garde à vue. L'intéressé devrait être présenté devant le procureur dans le courant de la journée.

source : L'Union

Roanne (42) : arrêté après avoir renversé un piéton et foncé sur un policier

Âgé de 19 ans, l'automobiliste a été interpellé, hier, et placé en garde à vue

La folle équipée d'un automobiliste de 19 ans s'est terminée, hier après-midi, au commissariat de police de Roanne où il est toujours en garde à vue. Hier matin, peu après 4 heures, le jeune homme au volant d'une Peugeot 106 a renversé un homme rue Benoît-Malon, à Roanne, avant de prendre la fuite. Volontairement ou non, l'enquête aura pour vocation de l'établir. La scène s'est passée devant l'établissement de nuit Le Capitan, d'où sortaient les deux hommes. Gravement blessée, la victime a été transportée au centre hospitalier mais ses jours ne seraient pas en danger. Plus d'une heure de course-poursuite Le signalement de la voiture a rapidement été transmis aux policiers qui n'ont pas tardé à localiser le fuyard. Le conducteur refusant d'obtempérer, une course-poursuite s'est alors engagée à vive allure dans les rues de Roanne. À un moment donné, le jeune conducteur a été amené à emprunter la rue Hoche où pompiers et policiers intervenaient sur une collision entre deux véhicules. Là, il n'aurait pas hésité à foncer sur un policier qui a été amené à tirer à deux reprises avec son arme de service sur la voiture pour la faire dévier de sa trajectoire. Un flash ball a également été utilisé. La « chasse » s'est prolongée pendant un peu plus d'une heure à Roanne et dans le Roannais, notamment sur la rive droite de la Loire, dans le secteur de Commelle, Cordelle ou encore Saint-Priest-la-Roche. Un pneu éclaté Visiblement, le jeune homme connaissait bien le réseau routier secondaire. Lors de la course-poursuite, le conducteur de la 106 a essayé plusieurs fois de mettre la voiture de la BAC (Brigade anticriminalité) au fossé en la tamponnant à plusieurs reprises. Finalement, les policiers ont été obligés de lâcher prise après avoir éclaté un pneu et le fuyard s'est perdu dans la nature. Pas pour longtemps. Identifié, le jeune homme, qui conduisait malgré une annulation de permis, a été interpellé à son domicile par des policiers de BAC, hier, en milieu d'après-midi. Sa garde à vue devrait se poursuivre jusqu'à demain et sa présentation devant le procureur de la République de Roanne.

source : Le Progrès de Lyon


Le chauffard sera finalement condamné à un an de prison ferme