Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 30 mai 2008

Méricourt (62) : ils insultent, se rebellent et frappent des policiers

Deux Méricourtois ivres ont provoqué des policiers, les ont insultés et frappés mardi soir. Tous les deux ont été interpellés. Ils seront jugés le 22 juillet. En attendant ils ont été laissés libres.
Il est 22 heures mardi quand un homme sort de chez lui, à Méricourt, pour tenter de sermonner deux autres hommes. Un peu plus tôt ces deux-là, ivres, se battaient. L’un d’eux, au cours de la lutte, a été projeté contre la voiture de l’homme sorti chez lui. Le propriétaire a bien tenté de faire une remarque. Mais il a reçu en retour des insultes et des menaces. L’un des deux ivrognes lui aurait dit qu’il allait mettre le feu à son véhicule. Le propriétaire appelle donc la police.
Quand les fonctionnaires du commissariat d’Avion arrivent, ils tombent sur deux individus dont l’un, torse nu, vocifère. Ils tentent de l’interpeller. Il se rebelle et les insulte. Son comparse, avec lequel il se battait quelques minutes auparavant, rameute le quartier et gêne l’interpellation. Il ne s’arrête pas là. Il se munit d’une barre de fer et frappe des gardiens de la paix, il exhibe ses parties génitales, continue à insulter tout en donnant des coups. La bagarre ne fera pas de blessé. Mais les policiers ont été contraints d’utiliser du gaz lacrymogène et des pistolets à balles en caoutchouc tirées en l’air pour calmer les deux énergumènes, expliquait hier une magistrate du parquet d’Arras.
L’homme à la barre de fer a fini par se sauver. Son camarade a été maîtrisé et placé en garde à vue. Il affichait à son arrivée au commissariat d’Avion un taux de 1,7 grammes d’alcool par litre de sang. Le second sera interpellé chez lui le lendemain, mercredi, à 6 heures. Il a lui aussi été placé en garde à vue.
Connus « défavorablement » des services de police, les agités sont âgés de 24 ans pour le premier arrêté, 19 ans pour le second à la barre de fer.
Les deux hommes ont été présentés au tribunal d’Arras mercredi après-midi. Ils ont reçu une convocation pour l’audience du 22 juillet. En attendant, ils ont été laissés libres.

source : Nord Eclair (30 mai 2008)

jeudi 29 mai 2008

Le Creusot (71) : 15 mois de prison dont 7 fermes pour des violences contre 3 policiers

Mardi matin, au centre commercial Harfleur, à l'occasion d'un contrôle, 3 policiers du Creusot ont été blessés par deux jeunes, dont un mineur qui a été placé sous contrôle judiciaire. Le majeur a lui écopé de prison ferme. Il a été écroué à Varennes-le-Grand. L'annonce du verdict a donné lieu à des dégradations. Le tribunal de Chalon-sur-Saône a dû être évacué par la Police.

C'est au départ une opération tout ce qu'il y a de plus banale. Les Policiers du Creusot sont appelés, comme les sapeurs pompiers, pour un malaise dans le salon de coiffure du centre commercial Harfleur.
Alors que les sapeurs pompiers portent secours à la victime, le conducteur d'une Renault Twingo arrive assez vite sur le parking et s'arrête au frein à main. Le parking ayant été le cadre, il y a quelques mois d'un accident qui avait vu une personne âgée passée sous une voiture et perdre la vie par la suite, de ses blessures, les trois policiers présents demandent au conducteur de la Renault de lui présenter les papiers du véhicule.

Il refuse de présenter ses papiers

Celui-ci refuse de présenter ses papiers. Les policiers lui signifient alors que s'il persiste dans son refus, ils seront dans l'obligation de le conduire au commissariat. Fou de rage, le conducteur du véhicule insulte les policiers en les traitant de plusieurs noms. Les Policiers tentent alors de l'interpeller et ils se retrouvent avec une rébellion. L'homme est particulièrement virulent. C'est là que surgit un deuxième individu. Les trois policiers creusotins demandent alors des renforts. Il faudra sept policiers pour maîtriser les deux individus qui se débattent et frappent les fonctionnaires, dont deux officiers.
«Ce sont des violences graves, car trois policiers ont été blessés. Avec des interruptions temporaires de travail de huit jours, trois jours et un jour. Et la meilleure preuve que les Policiers n'ont pas été violents au cours de leur intervention, c'est qu'aucune des personnes placées en garde-à-vue n'a fait l'objet d'une incapacité temporaire de travail», commente Xavier Moissenet, substitut du Procureur de la République de Chalon-sur-Saône.

Un policier a été placé en soins intensifs

Pour les Policiers les blessures n'ont pas été minces. Oedèmes à la cage thoracique pour l'un, poignet cassé pour un autre et une violente blessure au sternum pour un officier qui, transporté à l'Hôtel-Dieu, a été placé en soins intensifs toute la journée de mardi et une partie de la nuit, en raison de conséquences et de problèmes cardiaques...
«Les comportements de ces jeunes sont complètement inadmissibles. Ce sont des faits très graves qui se sont produits», assure Xavier Moissenet.
Le mineur, qui n'a pas 17 ans, a été présenté mercredi matin. Présentant un casier judiciaire vide, il a été placé son contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement. Le majeur, M. Malik Douadi, 21 ans, a quant à lui fait l'objet d'une comparution immédiate, ce mercredi après-midi.

15 mois dont 7 fermes

Le Tribunal de Grande Instance de Chalon-sur-Saône l'a condamné à 15 mois de prison, dont 8 mois avec sursis et mise à l'épreuve. Il a été conduit au centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand où il devra purger une peine de 7 mois de prison ferme.
«Le plus déconcertant c'est qu'ils se sont présentés comme des victimes, alors que ce sont bien les Policiers qui ont été blessés. On aurait pu attendre d'eux un minimum de courage», commente le substitut du Procureur de la République.
L'annonce du jugement, qui s'est effectuée en présence d'une soixantaine de personnes venues soutenir le prévenu, a donné lieu à un coup de chaud dans l'enceinte du Tribunal qui a dû être évacué par les Policiers. Des dégradations ont été commises et une vitre a été brisée.

source : Creusot Infos (28 mai 2008)

mercredi 28 mai 2008

Castelnaudary (11) : Deux policiers blessés au cours d'une interpellation

Hier matin, à la station Avia, deux jeunes Chauriens visiblement ivres se sont rebellés lors de leur interpellation. Deux policiers ont été blessés dans la bagarre et ont eu droit à des arrêts de travail.

Traumatisme cervical entraînant 15 jours d'arrêt de travail pour un premier policier, et traumatisme au poignet se soldant par 8 jours d'arrêt de travail pour un second, tel est le bilan chez les forces de l'ordre de l'interpellation musclée de deux jeunes chauriens, hier matin, à la station Avia, sur la route de Toulouse.
Il était 9 h 50 ce dimanche matin quand un automobiliste prenant de l'essence à la station située à la sortie ouest de la ville, a vu son véhicule percuté par une voiture venant elle aussi acheter du carburant.
A l'intérieur, deux jeunes Chauriens, âgés de 27 et 30 ans, visiblement ivres. Ils refusent le constat et rapidement le ton monte.

Près de 3 grammes d'alcool dans le sang

La gérante de la station prévient la police de Castelnaudary qui se rend immédiatement sur place. Les deux jeunes refusent de se soumettre à l'éthylotest et quand les policiers décident de les conduire au commissariat, ils se rebellent. Dans la bagarre qui a suivi, deux fonctionnaires de police ont été blessés. Un premier souffre d'un traumatisme cervical entraînant 15 jours d'arrêt de travail, un autre d'un traumatisme au poignet occasionnant 8 jours d'arrêt de travail.
Malgré leurs blessures, les policiers parviennent à maîtriser les deux récalcitrants et à les placer en garde à vue différée, un passage en chambre de dégrisement étant nécessaire avant tout interrogatoire.
Là aussi, le conducteur fait des siennes puisqu'il refuse de se soumettre à l'éthylotest. Le passager accepte, mais son état ne lui permet pas de souffler dans l'appareil. C'est une prise de sang qui révélera qu'il avait 2,82 grammes d'alcool dans le sang au moment des faits... Finalement, en fin d'après-midi, les fauteurs de trouble sont interrogés.
Le conducteur reconnaît partiellement les faits, en revanche le passager avoue ne plus se souvenir de rien... Ils sont convoqués tous les deux, le 25 juin prochain, au tribunal de Carcassonne pour y répondre de plusieurs accusations : conduite en état d'ivresse, refus de se soumettre à l'éthylotest, outrage et rébellion pour le conducteur, outrage et rébellion pour le passager.

source : L'Indépendant (26 mai 2008)

jeudi 22 mai 2008

Lyon (69) : Bagarre générale à la sortie de l'avion

Six personnes d'une même famille, originaire de Meyzieu, ont été interpellées et déférées avant-hier à un juge d'instruction de Lyon, mises en examen pour violences volontaires aggravées, à l'issue d'une affaire spectaculaire qui s'est déroulée à la sortie d'un avion, en plein cœur de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry.
Ce qui pouvait paraître comme un banal conflit entre usagers impatients au départ d'un vol, comme on en voit à la poste ou à la gare, a dégénéré en bataille à l'arrivée de l'avion, avec six blessés à déplorer. Dimanche, un incident survient à l'embarquement du vol BIE 7511, à Marrakech au Maroc. Des voyageurs font remarquer à un couple qu'il ne respecte pas la file d'attente à l'enregistrement. Ce qui provoque des échanges acides, des insultes. « Vous allez voir ce qui va vous arriver » lance un protagoniste, sans plus de précision. Les choses semblent se tasser, l'avion arrive à Lyon à 14 h 30. Mais à la porte d'arrivée 17, un comité d'accueil attend fermement. Le couple semble avoir prévenu par téléphone sa famille pour se venger de l'affront initial. Éclate alors une véritable bagarre, sous le regard effaré des voyageurs. La famille assaillante est armée d'une barre de fer, l'arme aurait été utilisée par la mère et une fille, selon les premières investigations.
Les autres membres frappent à coups de poing et de pied. La famille visée, qui rentrait de voyage avec des enfants, compte quatre blessés, avec à la clé des incapacités totales de travail de sept à quatorze jours et une nuit d'observation à l'hôpital. Un fonctionnaire de la police aux frontières (PAF) est aussi touché lors d'une intervention délicate, avec des blessures qui motivent sept jours d'arrêt de travail. Face au tumulte inquiétant, une dame âgée de 75 ans subit un début de malaise. Une enquête a été promptement menée par la brigade judiciaire de la PAF. Les images vidéo du système de surveillance ont permis d'identifier les auteurs présumés de violences et de débrouiller l'enchaînement des circonstances. « La vidéo permet une surveillance efficace du site, l'aéroport est un endroit stratégique, un lieu protégé, on ne peut pas se livrer à ce type de comportements » confie un officier de la police aux frontières, « les auteurs de troubles doivent savoir qu'ils seront retrouvés. » Face à un événement survenu dans un secteur sensible, très fréquenté, le parquet de Lyon a opté pour l'ouverture d'une instruction judiciaire. La qualification retenue vise plusieurs circonstances aggravantes. La préméditation, la réunion, l'utilisation d'une arme et des faits commis « dans un lieu destiné à l'accès à un moyen de transport collectif de voyageurs ». Deux mandats de dépôts ont même été requis. La décision devait être rendue par le juge des libertés et de la détention dans la soirée.

source : Le Journal de Saône et Loire (21 mai 2008)

Paris (75) : Manifestation des pêcheurs - quatre policiers blessés

Quatre policiers ont été blessés, dont trois sérieusement, ce matin par des projectiles lors de la manifestation de quelque 200 marins-pêcheurs devant le ministère de l'Agriculture et de la pêche, a annoncé la préfecture de police. Les manifestants, qui protestent contre la hausse des carburants, ont lancé une centaine de fumigènes et de fusées de détresse en direction des forces de l'ordre qui bloquaient la rue de Varennes, où se trouve le ministère. L'un des policiers a été grièvement blessé à la jambe par un tir tendu de fusée de détresse. Des appels au calme ont été lancés par les représentants de la délégation reçue par Michel Barnier

source : Ouest France (21 mai 2008)

mardi 20 mai 2008

Auxerre (89) : Il donne un coup de barre de fer dans la porte du commissariat

Que lui est-il passé par la tête ? Un Auxerrois de 38 ans qui se promenait avec une barre de fer a utilisé son ustensile pour taper sur la porte du commissariat d'Auxerre, samedi, vers 18 h 50. Lors de son interpellation par la brigade anticriminalité, l'homme a frappé l'un des policiers. Blessé, ce dernier s'est vu délivrer une semaine d'arrêt de travail. Son agresseur devra faire l'objet d'une expertise psychiatrique avant que le parquet ne statue sur son sort.

source : L'Yonne Républicaine (20 mai 2008)

Toulouse (31) : Des cambrioleurs foncent sur un policier

Un policier à scooter a été volontairement heurté, hier vers 16 heures rue Doujat, dans le quartier de Lardenne, à Toulouse, par une équipe de cambrioleurs qui prenaient la fuite à bord d'une Mercedes volée dernièrement à Colomiers. Les policiers en patrouille dans le secteur avaient repéré la voiture suspecte aux abords d'une habitation. Alors que les forces de l'ordre s'apprêtaient à intervenir, les malfaiteurs n'ont pas hésité à foncer en voiture sur l'un des fonctionnaires qui a chuté. Le policier a fait usage de son arme et a tiré à plusieurs reprises en direction des fuyards. Peu de temps après, la voiture est une nouvelle fois repérée aux Pradettes où les policiers de la Bac interpellent trois individus. Ils ont été placés en garde à vue.

source : La Dépêche du Midi (20 mai 2008)

Reims (51) : Policiers menacés de mort - prison ferme aux jeunes

Deux jeunes de 20 et 25 ans ont été condamnés à des peines de 3 et 9 mois de prison ferme, hier, par le tribunal correctionnel de Reims. Le 29 avril dernier, ils avaient été condamnés par la même juridiction (l'union des 29 avril et 2 mai) à six mois de prison ferme pour avoir participé au « caillassage » de policiers intervenus dans le quartier Orgeval à la suite de la découverte d'une voiture contenant 47 kg de résine de cannabis.
Juste après le prononcé du jugement, les deux jeunes ont été emmenés en fourgon cellulaire jusqu'à la maison d'arrêt. Pendant le trajet, ils ont proféré des menaces de mort à l'encontre des quatre policiers qui les escortaient ainsi qu'à l'encontre d'une jeune femme gardienne de la paix qui avait été à l'origine de leur interpellation. Les quatre policiers ont émis des témoignages concordants selon lesquels Hakim Dekkal les aurait prévenus qu'ils auraient « dans six mois, intérêt à sortir avec les (gilets) pare-balles. J'irai en prison pour quelque chose : j'aurai buté un flic ». Hakim Leghbali n'était pas en reste. Il a averti les policiers qu'il allait « mettre leurs têtes à prix. Un contrat avec des clandestins, ce n'est pas cher, 500 euros par tête. » À l'encontre de la jeune femme gardienne de la paix, les propos ont été d'une extrême violence, comme n'a pas manqué de le noter la présidente, Mme Maderolle, et ses assesseurs.
À la barre du tribunal, Hakim Leghbali a nié totalement avoir proféré de quelconques menaces à l'encontre des policiers : « C'est leur parole contre la mienne, » reconnaît-il. S'il a nié dans un premier temps, Hakim Dekkal a fini par reconnaître du bout des lèvres : « C'est ma bouche qui a parlé. J'ai peut-être tenu des propos un peu menaçants ». L'avocat des policiers a souligné que la jeune gardienne de la paix n'a pas déposé plainte contre les deux prévenus. « Elle ne veut pas envenimer les choses et elle a peur. »
Le procureur de la République adjoint a requis 18 mois de prison ferme à l'encontre des deux jeunes « dont les propos dépassent ce que l'on peut tolérer ».
Me Nicolas reconnaît que son client, Hakim Leghbali, « a été vexé par la condamnation prononcée à son encontre. Il a ressenti une injustice. Il a sans doute eu des mots contre l'institution en général, mais pas contre les policiers présents en particulier ».
Me Amourra pour la défense d'Hakim Dekkal a insisté pour que son client assume ses propos. « Aujourd'hui, il est prêt à mettre fin à son bras de fer avec la police. Les propos qu'il a tenus dans cette estafette, dans ce huis clos policier, n'étaient pas dirigés contre les personnes présentes mais plutôt contre celles qui étaient à l'origine de son interpellation. »
Le tribunal a condamné Hakim Leghbali à neuf mois de prison ferme et Hakim Dekkal à trois mois ferme.

source : L'Union (20 mai 2008)

Marseille (13) : Des affrontements ce matin entre CRS et agents du Port autonome

Le Vieux-port a été le théâtre d'une bataille rangée entre manifestants et CRS

La colère des agents du Port autonome qui protestent contre le projet de réforme du statut des ports en examen aujourd'hui au Sénat, est montée d'un cran aujourd'hui à Marseille. En milieu de matinée, une véritable bataille rangée a opposé les CRS et les manifestants (quelques centaines) devant l'Hôtel de ville. Dès le départ, on sentait bien que la moindre étincelle pouvait allumer la mèche et provoquer l'affrontement.

Et, c'est un refus des forces de l'ordre qui a mis le feu aux poudres. En effet, après leur rencontre avec Martine Vassal (Jean-Claude Gaudin et Roland Blum se trouvant tous les deux à Paris. Le maire de Marseille au sénat, le premier adjoint à l'Assemblée), adjointe à la qualité de la vie de la municipalité, les manifestants ont demandé à tenir une conférence de presse devant l'Hôtel de ville. Le "niet" des policiers n'a pas plu mais alors pas du tout à ceux qui protestent contre la réforme gouvernementale des ports autonomes.

Conséquence immédiate : des objets divers ont volé en direction des CRS dont l'un d'eux a été sérieusement blessé à la tête, par un marteau. Les forces de l'ordre ont riposté sans attendre à l'aide de gaz lacrymogènes. L'affrontement s'est durci et le quai de la mairie a été le théâtre d'une grande bagarre généralisée. Un véhicule de police a bien failli en faire les frais et se retrouver détruit par les flammes, si le début d'incendie n'avait pas été éteint à temps.

Une confusion s'en est suivie avec notamment des agents du port qui se sont retrouvés dans le parking situé derrière la mairie. Les échauffourées ses sont étendues aux abords de la Joliette et une bombe lacrymogène s'est retrouvée sur le balcon d'un appartement. L'affrontement a pris fin vers 11h30.

La CGT par cette action a-t-elle voulu montrer au gouvernement toute sa détermination dans sa lutte contre la réforme des ports du gouvernement Fillon ? En tout cas les leaders syndicaux, comme Pascal Galéoté, ont indiqué qu'ils voulaient à tout prix "que s'ouvrent des négociations" et que l'affrontement trouve une issue.

source : La Provence (20 mai 2008)

vendredi 16 mai 2008

St-Juéry 81) : L'homme trop bruyant blesse deux policiers

Une banale intervention pour tapage diurne s'est terminée par l'agression d'une fonctionnaire de police, mardi soir, à Saint-Juéry. Vers 18 h, la police est appelée rue de Pratviel par des résidants qui se plaignent que leur voisin écoute la musique trop fort. Trois fonctionnaires du roulement se rendent sur place. Deux montent à l'appartement d'où provient la musique et frappent à la porte. Un homme âgé d'une trentaine d'années leur ouvre. Dès qu'il voit les uniformes, il profère des insultes et essaie de refermer la porte. Les deux policiers réussissent à rentrer et lui demandent simplement d'arrêter la musique. Au lieu de quoi, ils reçoivent un flot d'injures.

« JE VAIS TE CREVER ! »

Le niveau sonore n'a toujours pas baissé. Soudain, le jeune homme perd le contrôle de ses nerfs, enlève sa montre et quelques effets et se dirige vers un des policiers en lui lançant « Je vais te crever ». Les deux policiers, clairement menacés, n'ont d'autre solution que de maîtriser l'individu surexcité. Mais l'interpellation s'avérera difficile. La preuve : une fonctionnaire sera blessée au poignet. Grosse entorse ou fracture du scaphoïde, elle attendait les résultats des radios mais se trouve d'ores et déjà en arrêt de travail pour 5 jours.

La brigade anticriminalité a été appelée en renfort pour escorter l'homme jusqu'au commissariat. Durant le trajet, il couvrira le véhicule de la BAC de crachats. Le début de la garde à vue ne sera pas plus tranquille : même menotté, l'intéressé réussira à donner un coup de pied au visage d'un policier qui aura la lèvre tuméfiée.

S'il avait baissé la musique, le jeune homme ne risquait qu'une simple contravention pour tapage diurne, ce qui relève de la justice de proximité.

Au lieu de ça, il devra répondre d'outrage et rébellion et violences à l'encontre d'agents dépositaires de l'autorité publique, cette fois devant le tribunal correctionnel d'Albi.

source : La Dépêche du Midi (16 mai 2008)

Chanteloup-les-Vignes (78) : Il se jette par la fenêtre et mord un policier

Un Homme de 20 ans a été placé en garde à vue hier, au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. La justice reproche à ce jeune homme d'avoir mordu un policier après avoir tenté d'échapper aux forces de l'ordre en se jetant par la fenêtre. Vers 11 heures, dans la cité de la Noé, à Chanteloup-les-Vignes, les policiers frappent à la porte du jeune homme. « Il devait effectuer une peine de prison, explique un enquêteur. La veille, il s'était montré violent et avait réussi à échapper à la police. » Hier matin, après avoir sauté du deuxième étage, il a mordu un fonctionnaire avant d'être maîtrisé. Il a été brièvement hospitalisé à Poissy, puis conduit au commissariat.

source : La Parisien (16 mai 2008)

mercredi 14 mai 2008

Aulnay-sous-Bois (93) : Un policier roué de coups à la cité de l'Europe

Un Policier d'Aulnay-sous-Bois a été roué de coups ce week-end, lors d'une intervention dans la cité de l'Europe. Il a été hospitalisé et souffre de multiples contusions. Nul ne sait ce qu'il serait advenu de lui si une voiture de police n'était pas passée dans le quartier au même moment, faisant fuir ses agresseurs.

Ce policier de la brigade anticriminalité se trouvait avec deux autres fonctionnaires, tous en civil, près de la cité de l'Europe, lorsqu'ils ont repéré un vol à la portière, samedi vers 23 heures. Ne pouvant poursuivre le suspect en voiture, les policiers l'ont pourchassé à pied, en s'engouffrant dans la cité. Sans doute plus rapide à la course que les autres, l'un des fonctionnaires a réussi à rattraper le suspect.

Un jeune homme interpellé

D'après les premiers éléments de l'enquête, un jeune homme à scooter aurait rameuté des soutiens, qui ont ralenti la course des deux autres policiers. Celui qui se trouvait en tête s'est alors retrouvé isolé, et c'est à ce moment qu'il a vu fondre sur lui un groupe estimé à une vingtaine de personnes, déterminées à l'empêcher d'interpeller le voleur présumé. Attaqué, le policier a alors tiré avec son flash-ball sans dissuader ses opposants. Il a juste eu le temps d'appeler des renforts par radio, avant d'essuyer coups de pieds et de poings.

Un autre équipage s'est mis à sa recherche. Ils savaient l'un des leurs en difficulté, sans connaître précisément l'endroit où il se trouvait. C'est l'arrivée de cette voiture de police qui aurait fait fuir les agresseurs. La victime gisait au sol.

L'enquête a été confiée à la sûreté départementale. Un jeune homme, âgé de 17 ans, a été interpellé et placé en garde à vue. Il a été présenté au parquet des mineurs, puis devant un juge des enfants qui devait statuer hier sur son sort

source : Le Parisien (14 mai 2008)

mardi 13 mai 2008

Trappes (78) : Affrontements à la base de loisirs

L'interpellation dimanche soir à la base de loisirs d'un motard inconscient a provoqué des échauffourées entre jeunes et policiers.

Dix jeunes gens, âgés de 17 à 20 ans, ont été interpellés dimanche soir à la base de loisirs et aux abords du commissariat de Trappes après des affrontements avec les forces de l'ordre. A 21 heures, le responsable de la base prévient la police. Il se plaint d'un jeune homme juché sur une moto de cross, qui fait du rodéo et conduit dangereusement dans la plaine herbeuse.

« On l'a vu passer et repasser tout l'après-midi, se souvient un homme de 60 ans. Il faisait des roues arrière et terrorisait tout le monde avec sa machine. » Ce soir-là, il reste encore des badauds dans le parc qui ferme ses portes à 22 h 30. « Les pelouses étaient noires de monde, raconte un autre promeneur. C'est inconscient de faire de la moto dans ces conditions avec tous les enfants qui courent sans regarder. »

« Il terrorisait tout le monde avec sa machine »

Rapidement, les policiers parviennent à identifier le fauteur de troubles. Ils l'arrêtent et commencent à contrôler son identité. Un groupe d'une dizaine de jeunes gens se rapproche alors des fonctionnaires et les agresse. Les jeunes leur donnent des coups et projettent du gaz lacrymogène. Au cours de la bagarre, le motard parvient à prendre la fuite. Les forces de l'ordre quittent les lieux et appellent du renfort. Dix minutes plus tard, elles sillonnent la base avec deux voitures et reconnaissent le suspect. Mais, alors qu'ils tentent de l'interpeller, les policiers sont pris à partie par une trentaine de jeunes qui leur donnent des coups de pied et de poing. Les hommes de la compagnie départementale d'intervention (CDI) arrivent en renfort et six jeunes sont interpellés et placés en garde à vue.

Vers 21 h 30, une voiture se gare devant le commissariat. Quatre jeunes gens qui se trouvaient à la base de loisirs insultent les policiers dans la cour avant de prendre la fuite. Les fonctionnaires parviennent à les arrêter alors que leur véhicule est pris dans les encombrements. La garde à vue de ces jeunes, tous originaires du quartier du Valibout à Plaisir, a été prolongée de vingt-quatre heures.

source : Le Parisien (13 mai 2008)

lundi 12 mai 2008

Vendeville (59) : Un policier grièvement blessé

L’affaire remonte au 9 août dernier à Vendeville. Un riverain signale un cambriolage nocturne en cours. Alerte maximale. Des policiers progressent à pied dans la rue pour ne pas attirer l’attention. D’autres établissent un barrage. Brusquement, les deux cambrioleurs s’arrachent.
L’un au volant d’une Audi A3 volée dans un autre cambriolage quelques jours avant à Saint-André. L’autre au volant d’une grosse moto dont il vient de s’emparer dans la maison. Il pleut. Mickaël Wiplie, un Lillois de 24 ans au guidon de la moto, dérape et percute un candélabre. Il fuit à pied. Jean-Claude Prince, un Lillois de 25 ans, fonce au volant de l’Audi sur un policier à moto : ce dernier est grièvement blessé. Impressionnante série de fractures. Par recoupements, les enquêteurs réussissent à serrer le duo. « J’ai perdu le contrôle de l’Audi » prétend Prince, le client de Me Serge Cattelin. Cinq années de prison dont 6 mois avec sursis. Le second prévenu défendu par Me Chérifa Ben Mouffok écope de deux ans de prison.

source : Nord Eclair (08 mai 2008)

Thionville (57) : Il menace un contrôleur, violente un policier

On lui reproche d'avoir, le 8 mai, à Thionville, menacé un contrôleur de la SNCF, commis des actes de violence volontaire sur un fonctionnaire de police à l'aide d'un tournevis. Adriano Massivi nie. « Je vais vous expliquer », annonce-t-il calmement au président Thiry. « Je mange au Secours catholique, mais, hier, il était fermé, alors j'ai pensé aller au Luxembourg pour faire la manche et pouvoir manger quelque chose ». Adriano Massivi, Angolais selon ses dires, sans papier pour justifier de sa nationalité et de son domicile, prend le temps de raconter son histoire. « J'ai expliqué ça au contrôleur, mais quand la police est arrivée, elle n'a pas voulu m'écouter et ils m'ont jeté à terre... ».
Le président Thiry relit les procès-verbaux et plus particulièrement le témoignage, que confirmera devant la barre, le contrôleur. La scène décrite est pour le moins cocasse : « Une personne les pieds dénudés, affalés sur une banquette m'a dit qu'il faisait des allers et retours en attendant que le juge se prononce et qu'il restait dans le train pour ne pas avoir froid ». C'est lorsque le contrôleur envisage de dresser un procès-verbal pour absence de titre de transport que le ton prend une autre tournure. « Je me suis vraiment senti menacé, soutiendra encore l'employé de la SNCF, qui, devant l'agressivité croissante du passager du Metz-Thionville, préférera ne pas insister, prévenir le commissariat de police. Les forces de l'ordre montent dans le train à Thionville, ils invitent le prévenu à descendre. Ce dernier refuse. « Il a tout de suite opposé une résistance violente, soutient le policier agressé. Le tournevis, il l'avait en main et si ma collègue ne m'avait pas prévenu, je l'aurais eu dans les côtes ». Elle confirme. Catherine Galen, représentant le parquet, décrit un individu qui se victimise, mais qui est agressif, violent. Elle estime que les faits sont établis, graves, elle requiert 28 mois d'emprisonnement, avec mandat de dépôt, assortis de trois ans d'interdiction de territoire. Le tribunal tranchera : 24 mois ferme, assortis d'une interdiction de territoire pendant trois ans. Adriano Massivi a été conduit à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu.

source : Le Républicain Lorrain (10 mai 2008)

Melun (77) : Il blesse deux policiers en voulant fuir le commissariat

Deux ans de prison ferme. C'est la peine qu'encourt cet habitant de Melun, âgé de 29 ans, qui doit comparaître demain après-midi au tribunal correctionnel pour coups et blessures et une tentative d'évasion depuis le commissariat de Melun où il était placé en garde à vue vendredi dernier.

Les faits remontent à jeudi soir.

Le jeune homme passe la soirée chez un couple d'amis qui réside à Melun. Il est saoul et, très vite, le ton monte. Il s'en prend au compagnon de la femme, lui assène plusieurs gifles, coups de poing, coups de tête avant d'être interpellé par la police.

Mais, au commissariat, la situation dégénère à nouveau. Il profite d'un trajet jusqu'aux toilettes, hors de sa cellule de dégrisement, pour tenter de s'évader. Il lance ses chaussures au visage des deux agents qui l'encadraient et jette contre le mur une gardienne de la paix qui sera légèrement blessée. Le garçon court à travers le bâtiment. Il réussit à parcourir près de 200 mètres avant d'être stoppé au dernier moment, dans le sas d'entrée. Son retour en cellule n'est pas plus calme. Il agresse un policier en le jetant contre une porte. Le fonctionnaire, victime d'un traumatisme facial, écopera de deux jours d'incapacité totale de travail.

Placé en détention provisoire par le parquet de Melun samedi après-midi, le jeune homme, déjà connu des services de police pour des faits de violence, sera donc fixé sur son sort demain.

source : Le Parisien (12 mai 2008)

dimanche 11 mai 2008

Mazamet (81) : Un groupe vindicatif assaille le commissariat

Un policier tire pour se dégager

Nouveaux incidents vendredi soir à Mazamet. Cette fois, ils ont opposé certains éléments de la communauté locale issue de l'île française de Mayotte aux policiers en service au commissariat. Trois jeunes gens ont été interpellés à l'issue de violentes échauffourées au cours desquelles un policier a été contraint de faire usage de son fusil à pompe - un tir en l'air de sommation - pour dégager ses collègues pris à partie !

Tout a commencé par un banal match de football improvisé non loin de l'Hôtel de ville. Sans doute lassé par la durée des échanges et, surtout, leur intensité sonore, des riverains ont adressé une plainte par téléphone au commissariat. Peu avant 18 heures, une patrouille se rend sur les lieux pour réclamer un peu de retenue. Non sans mal, le calme revint. Las ! Quelques moments plus tard, nouvelles récriminations du voisinage. Les fonctionnaires revenus sur les lieux sont immédiatement pris sous un flot d'insultes et font fait l'objet de gestes déplacés.

Les policiers sont alors contraints d'utiliser une bombe de gaz lacrymogène pour pouvoir procéder à l'interpellation d'un jeune très démonstratif. Mais, les choses n'en sont pas restées là. Sans doute excité par un parent du quidam mis en cellule, un groupe de jeunes gens et jeunes adultes s'est présenté devant l'Hôtel de police vers 21 heures. « Un rassemblement agressif, voire très agressif », précise le sous-préfet Jacques Troncy, venu tôt hier matin apporter son soutien aux fonctionnaires et faire un point de situation avec les officiers.

Une hostilité parvenue à un tel degré qu'une équipe de la brigade anticriminalité du commissariat de Castres a été dépêchée en renfort… et, qu'un policier a fini par tirer un coup de feu en l'air pour faire reculer les belligérants. Des échanges de coups violents ont donc eu lieu, agrémentés de projections de canettes de boissons et de cailloux. Bilan : le pare-brise d'un véhicule de police a volé en éclats et un policier a été touché à une oreille par un coup -de-poing . Trois individus dont un mineur ont été placés en garde à vue.

source : La Dépêche du Midi (11 mai 2008)

mercredi 7 mai 2008

Armentières (59) : un policier blessé en intervention

Un policier du commissariat d'Armentières a été blessé cette nuit en intervention. Il tentait d'interpeller un individu qui venait de "brûler" un feu rouge et qui pris en chasse par la police avait pris la fuite en courant. L'arrestation se serait mal passée et le policier aurait été pris à partie par le chauffard. Il souffrirait d'une double fracture de la clavicule et de la hanche.

source : Nord Eclair (05 mai 2008)

samedi 3 mai 2008

Meurthe et Moselle : Un policier traîné sur plusieurs mètres

Deux hommes agités entrent dans le box du tribunal correctionnel. Ils font l'objet d'une procédure de comparution immédiate et sont encadrés par quatre policiers.
Le premier, petit et trapu, a l'œil droit tuméfié. Il est particulièrement nerveux et se plaint de maux de tête. Le second à sept points de suture à l'arcade sourcilière gauche.
Les faits qui leur sont reprochés sont sérieux. Le 1er mai, après avoir cambriolé une de leur connaissance, ils ont eu maille à partir avec les forces de l'ordre et leur fuite s'est transformée en course-poursuite.
Le conducteur qui ne respectait ni les feux rouges, ni les stops, ni les priorités, s'est trouvé prisonnier d'une voie sans issue. Un policier a alors tenté de lui confisquer les clefs de sa voiture. Il a été traîné sur plusieurs mètres et blessé.
Les deux prévenus ont demandé que le jugement de leur affaire soit reporté afin de préparer leur défense. L'avocate qui les représentait hier, a plaidé en faveur d'une remise en liberté.
Les deux prévenus ayant un casier judiciaire bien rempli, le tribunal a choisi de les placer en détention provisoire. L'affaire sera jugée le 30 mai..

source : L'Est Républicain (03 mai 2008)

Trappes (78) : Un policier blessé après les échauffourées

Interpellation mouvementée, mercredi soir à Trappes, où des policiers ont été pris à partie par des habitants de la cité. Appelés à 21 h 45 pour une tentative de vol de voiture, au square Henri-Wallon, les fonctionnaires sont tombés sur la famille de l'un des cambrioleurs ainsi que sur d'autres jeunes. Ils ont d'abord essuyé des insultes, puis des menaces de mort et enfin des projectiles.

L'un des fonctionnaires a été légèrement blessé par une pierre. Il a écopé d'un jour d'interruption de travail. Pour se dégager du guet-apens, les policiers ont fait appel à des renforts venus d'Elancourt et de Guyancourt. Finalement, deux hommes âgés de 20 et 26 ans ont été interpellés. Un troisième a été identifié et arrêté hier

source : Le Parisien (02 mai 2008)

Aussillon (81) : Un policier tabassé pendant une arrestation

Il venait d'arrêter un voleur jeudi soir lorsqu'un groupe de jeunes gens de la Falgalarié s'est jeté sur lui. C'est la troisième agression de ce type depuis fin 2007.

Vers 19h30 hier soir, six fourgons de CRS, soit une cinquantaine d'hommes de la Police Nationale sont arrivés en renfort sur Mazamet-Aussillon afin de se déployer tout au long de la nuit sur la cité et en particulier dans le secteur de la Falgalarié à Aussillon. C'est la toute première réponse apportée par l'Etat au très grave incident qui s'est produit la veille, jeudi soir vers 19 heures, au cours duquel un jeune policier ADS (adjoint de sécurité) du commissariat a été roué de coups.

Ce 1e mai en effet, vers 19 heures, la patrouille du commissariat de Mazamet, informée par radio, a croisé un véhicule qui venait tout juste d'être volé et au volant duquel se trouvait un jeune âgé de 17 ans environ. La patrouille suit la voiture volée. Affolé, le conducteur perd le contrôle et finit sa course contre un mur, près du pont de la Falgalarié, à la chaufferie collective. Le policier ADS sort du véhicule et se met à la poursuite du jeune voleur. Au niveau du rond point, plus à l'intérieur du quartier, il l'appréhende et tente de lui enfiler les menottes. C'était sans compter l'arrivée sur place d'une quinzaine de jeunes du quartier, des mineurs et de jeunes majeurs, qui s'en prennent violemment au policier en tenue. Ils dissimulent leur visage avec leur pull et le frappent à coups de poings et de pieds afin qu'il laisse partir leur camarade.

Lorsque le collègue de la patrouille rejoint la scène, au volant du véhicule de Police, le groupe se disperse dans les immeubles. Y compris le voleur.

Le jeune ADS est un solide garçon mais il souffre tout de même de nombreuses ecchymoses en particulier sur le thorax et derrière la tête. Son état a été estimé légalement à 4 jours d'ITT (interruption temporaire de travail).

Cet événement survient après plusieurs incidents ayant eu pour cadre cette cité populaire d'Aussillon où culminent de nombreux immeubles HLM.

Il y a tout juste une semaine (notre édition de mardi), l'interpellation d'un voleur decyclomoteur puis une opération de contrôles d'identité sur le même secteur s'étaient aussi déroulées dans une ambiance très tendue. Un policier avait été très légèrement touché ainsi que la voiture de police caillassée.

Et puis, comment ne pas faire le rapprochement avec le tabassage en règle dont avait été la victime un gardien de la paix, en centre-ville de Mazamet, entre Noël et le Premier de l'An 2008?

Le groupe de jeunes gens concernés par ces agissements ne serait pourtant formé que d'une vingtaine d'individus à peine. Mais ceux-ci semblent avoir largement dépassé le cap des incivilités pour devenir défiants et agressifs envers les forces de l'ordre.

Les policiers demandent des renforts, estimant que les effectifs de Mazamet ne sont pas suffisants. L'incident de jeudi soir le démontre cruellement puisque la patrouille de police était formée d'un agent titulaire et d'un policier en formation. Et ils se sont trouvés très seuls face à un groupe très déterminé.

Le manque d'effectif est dénoncé

source : La Dépêche du Midi (03 mai 2008)

Nice (06) : Un policier blessé par balles après le braquage d'une supérette

Un policier a été blessé par balles samedi à Nice lors de l’interpellation de deux individus qui venaient de braquer une supérette, a-t-on appris de source préfectorale.

Une vieille dame de 93 ans, qui se trouvait à son balcon, a été légèrement blessée au mollet par une balle perdue. Peu avant 11H30, deux individus casqués sont descendus de leur moto et ont braqué une supérette "cash alimentaire" dans le centre de Nice. A leur sortie, ils sont tombés sur une patrouille de police qui a tenté de procéder à leur interpellation. Un échange de coups de feu s’en est suivi. Un policier a été atteint par deux balles, apparemment au niveau du bras. Ses jours ne sont pas en danger. Deux autres policiers ont été contusionnés lors de l’interpellation. Les deux individus ont été placés en garde à vue. Selon les premiers éléments de l’enquête, ils avaient déjà braqué la même supérette la veille. La police judiciaire a été saisie

source : AFP (3 mai 2008)