Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 20 mai 2008

Reims (51) : Policiers menacés de mort - prison ferme aux jeunes

Deux jeunes de 20 et 25 ans ont été condamnés à des peines de 3 et 9 mois de prison ferme, hier, par le tribunal correctionnel de Reims. Le 29 avril dernier, ils avaient été condamnés par la même juridiction (l'union des 29 avril et 2 mai) à six mois de prison ferme pour avoir participé au « caillassage » de policiers intervenus dans le quartier Orgeval à la suite de la découverte d'une voiture contenant 47 kg de résine de cannabis.
Juste après le prononcé du jugement, les deux jeunes ont été emmenés en fourgon cellulaire jusqu'à la maison d'arrêt. Pendant le trajet, ils ont proféré des menaces de mort à l'encontre des quatre policiers qui les escortaient ainsi qu'à l'encontre d'une jeune femme gardienne de la paix qui avait été à l'origine de leur interpellation. Les quatre policiers ont émis des témoignages concordants selon lesquels Hakim Dekkal les aurait prévenus qu'ils auraient « dans six mois, intérêt à sortir avec les (gilets) pare-balles. J'irai en prison pour quelque chose : j'aurai buté un flic ». Hakim Leghbali n'était pas en reste. Il a averti les policiers qu'il allait « mettre leurs têtes à prix. Un contrat avec des clandestins, ce n'est pas cher, 500 euros par tête. » À l'encontre de la jeune femme gardienne de la paix, les propos ont été d'une extrême violence, comme n'a pas manqué de le noter la présidente, Mme Maderolle, et ses assesseurs.
À la barre du tribunal, Hakim Leghbali a nié totalement avoir proféré de quelconques menaces à l'encontre des policiers : « C'est leur parole contre la mienne, » reconnaît-il. S'il a nié dans un premier temps, Hakim Dekkal a fini par reconnaître du bout des lèvres : « C'est ma bouche qui a parlé. J'ai peut-être tenu des propos un peu menaçants ». L'avocat des policiers a souligné que la jeune gardienne de la paix n'a pas déposé plainte contre les deux prévenus. « Elle ne veut pas envenimer les choses et elle a peur. »
Le procureur de la République adjoint a requis 18 mois de prison ferme à l'encontre des deux jeunes « dont les propos dépassent ce que l'on peut tolérer ».
Me Nicolas reconnaît que son client, Hakim Leghbali, « a été vexé par la condamnation prononcée à son encontre. Il a ressenti une injustice. Il a sans doute eu des mots contre l'institution en général, mais pas contre les policiers présents en particulier ».
Me Amourra pour la défense d'Hakim Dekkal a insisté pour que son client assume ses propos. « Aujourd'hui, il est prêt à mettre fin à son bras de fer avec la police. Les propos qu'il a tenus dans cette estafette, dans ce huis clos policier, n'étaient pas dirigés contre les personnes présentes mais plutôt contre celles qui étaient à l'origine de son interpellation. »
Le tribunal a condamné Hakim Leghbali à neuf mois de prison ferme et Hakim Dekkal à trois mois ferme.

source : L'Union (20 mai 2008)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Etonnante facilité pour nommer les personnes d'origine maghrebine.

les rif tarvailleront toujours
c'est pas des "gardiens de la paix" qui vont enrayer la machine;

Vintersorg a dit…

gné ?