Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 26 mars 2008

Valenton (94) : Garde à vue après le caillassage de policiers

Trois jeunes gens, dont deux mineurs, devaient être déférés hier devant le parquet de Créteil après des affrontements avec la police dimanche à Valenton. Tout commence aux alentours de 16 heures, rue du Colonel-Fabien. Des policiers de la brigade canine tentent de contrôler un jeune qui circule sans casque sur une minimoto non homologuée.

Mal leur en prend. Le jeune homme prend la fuite puis glisse et chute. Une poursuite à pied s'engage. La scène se déplace chemin des Aulnettes. Les policiers lâchent leur chien, muselé, qui fait trébucher le fuyard.

Deux tirs de flash-ball

Il est interpellé. Alors que les policiers attendent une dépanneuse pour enlever le deux-roues, une cinquantaine de jeunes apparaissent et jettent des projectiles dans leur direction. Une bouteille en verre atteint l'un d'eux à la tête. Les policiers demandent des renforts et tirent au flash-ball, deux fois, pour disperser leurs assaillants.

Bilan de l'opération : trois interpellations, des jeunes âgés de 16, 17 et 24 ans, dont le conducteur de la minimoto et un policier blessé qui bénéficie de cinq jours d'arrêt. Sans oublier trois voitures hors service : pare-brise cassé, rampe de gyrophare dégradée, impacts sur les carrosseries. Du coup, le syndicat Unsa police s'est interrogé hier sur les difficultés d'exercer le « métier de policier » et la manière de « faire tourner le service public avec des moyens de plus en plus déplorables ».

Ainsi, la compagnie départementale d'intervention (CDI), après l'épisode de dimanche, a vu le nombre de ses voitures immobilisées porté à cinq et ne dispose plus que de deux véhicules pour tout le département.

source : Le Parisien (26 mars 2008)

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