Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




samedi 25 février 2012

Carpentras (84) : Ils tabassent des policiers lors d'un simple contrôle routier

Hier midi, vers 13 h 45, trois policiers arrêtent deux jeunes qui circulaient sur un gros scooter sans casque. Le pilote redémarre en trombe et laisse seul son passager. Ce dernier se rebelle et les policiers tentent de le maîtriser. Le pilote repasse en donnant un violent coup de pied à l'un des policiers. Un agent municipal passant par là s'arrête pour leur prêter main-forte, une véritable bagarre s'engage entre les forces de l'ordre et les deux scootéristes. Les policiers ont été blessés avec des ITT de quatre jours. Quant à leurs agresseurs, deux majeurs carpentrassiens, ils ont été placés en garde à vue pour outrage et rébellion, défaut de casque, d'assurance et de permis.
source : La Provence (25 février 2012)

La Réunion : Quatrième nuit de violences - 10 gendarmes et policiers blessés

Après une quatrième nuit mouvementée dans les rues de l’île, la Préfecture dresse le bilan des émeutes de la nuit dernière. Les violences ont été moins intenses dans le Nord alors que dans le Sud, les émeutes se sont intensifiées. Lors des affrontements avec les émeutiers, 10 gendarmes et policiers ont été blessés. 56 personnes ont été interpellées et 35 ont été placées en garde à vue. Dans son communiqué, la Préfecture précise que "les forces de l’ordre ont une nouvelle fois observé une radicalisation de la violence à leur égard". Ils ont dû faire face à des jets de cocktails Molotov et de galets. Bilan de cette quatrième nuit de violence : - 10 gendarmes et policiers ont été blessés durant la nuit - Au total, une dizaine de commerces ont fait l’objet de dégradations et de pillages. Des bâtiments publics ont été dégradés, notamment 2 écoles à Saint-Denis - 17 véhicules ont été incendiés - 56 émeutiers ont été interpellés et 35 ont été placés en garde à vue -576 représentants des forces de l’ordre ont été engagés sur le terrain la nuit dernière et l’hélicoptère de la gendarmerie a appuyé les opérations de rétablissement de l’ordre. La Préfecture ajoute par ailleurs qu’au tribunal correctionnel de Saint-Denis, 4 émeutiers ont été jugés en comparution immédiate ce vendredi et placés en détention provisoire. Aujourd’hui 6 émeutiers seront jugés en comparution immédiate. A Saint-Pierre, 3 émeutiers ont été jugés en comparaison immédiate hier et ils ont été écroués. Au total sur l’île, 13 émeutiers ont été incarcérés depuis le début de ces événements. Au total en trois jours, ce sont 197 personnes qui ont été interpellées et 134 ont été placées en garde à vue.
source : Linfo.re (25 février 2012)

mardi 21 février 2012

Bordeaux (33) : ivre, elle se rebelle et blesse un policier

Une jeune femme de 25 ans, demeurant à Cavignac a été interpellée samedi matin rue Charles-Doumerq à Bordeaux. Prise dans la nasse d'un contrôle routier, elle a vu rouge. En état d'ivresse, elle a insulté les policiers puis s'est déchaînée contre leur véhicule et contre eux, distribuant coups de pied et de poing. Elle a finalement été maîtrisée et place en garde à vue. Bilan : un policier, blessé à l'œil s'en sort avec quatre jours d'incapacité totale de travail et un adjoint de sécurité avec deux jours. Présentée hier au parquet, elle est ressortie avec une convocation en justice.
source : Sud Ouest (20 février 2012)

lundi 20 février 2012

Montauban (82) : Rixe dans un bar - un policier sérieusement blessé

Contrairement à son habitude, le bar « Le Raymond », place Foch à Montauban, était fermé hier matin. Il est même possible qu'il le reste quelque temps et pas uniquement pour cause de travaux. Les autorités envisagent actuellement la suite à donner à un épisode qualifié « d'extrêmement violent » par les services de police. Le préfet Sudry et la députée maire de Montauban se sont d'ailleurs déplacés au commissariat hier matin afin de prendre des nouvelles du fonctionnaire sérieusement blessé quelques heures plus tôt devant le bar. Souffrant des cervicales notamment, ce dernier porte aujourd'hui une minerve. Il devrait bénéficier d'une ITT conséquente. Trois autres de ses collègues et un adjoint de sécurité ont également été blessés, mais plus légèrement. Pour leur part, les services de secours sont intervenus cette nuit-là sur les lieux, mais pour secourir un client victime d'un malaise. Des clients fortement alcoolisés L'affaire débute vers 2 h 30 dimanche quand deux policiers nationaux en patrouille passent devant le Raymond. À l'intérieur de l'établissement, où sont concentrées plusieurs dizaines de clients, une bagarre est en cours. Il y a notamment là des rugbymen en goguette. Le match Montauban-Castanet s'est achevé quelques heures plus tôt. Les deux fonctionnaires pénètrent alors sous la terrasse fermée du bar où les esprits s'échauffent pour tenter de ramener le calme. Un vrai défi face à cette masse humaine « fortement alcoolisée » commente la police. Du renfort est sollicité par les deux fonctionnaires débordés par la furie ambiante. Mais le temps que leurs collègues arrivent, l'un d'eux est sorti sur le trottoir où « il a été boxé à terre par cinq individus », assure la police. Entre-temps, des renforts sont arrivés du commissariat et de la police municipale. Le Raymond est évacué. Trois individus interpellés quai de verdun… Un quatrième, identifié, est recherché Le policier blessé est pris en charge par ses collègues tandis que les clients quittent le bar. Les protagonistes présumés de la rixe s'égayent dans la nature… Pas pour longtemps puisque trois d'entre eux sont repérés (grâce à la vidéo surveillance) et interpellés peu après quai de Verdun ou ils s'apprêtent à pénétrer dans une boîte de nuit. Ces trois individus, trois Montalbanais âgés de 21, 24 et 48 ans sont placés en garde à vue ou ils étaient toujours retenus hier soir. Un quatrième, identifié serait sur le point d'être à son tour interpellé. Le parquet sera donc amené à statuer sur le sort des mis en cause qui risquent gros. Si les faits sont confirmés, ils seront poursuivis pour « violences aggravées», en l'espèce, violences en réunion et sur personnes chargées de l'autorité publique.
source : La dépêche du Midi (20 février 2012)

samedi 18 février 2012

Nice (06) : Une policière renversée par un chauffard lors d'un contrôle

Une policière a été renversée par un chauffard qui a pris la fuite tôt ce vendredi matin dans le centre-ville de Nice. Selon les premiers éléments, la gardienne de la paix procédait à un contrôle routier lorsqu'elle a été projetée au sol par un véhicule. La fonctionnaire est blessée à la hanche mais son état ne nécessite pas d'hospitalisation. Le conducteur en cause s'est enfuit. L'enquête a été confiée à la Sécurité publique. Le syndicat Unité-SGT a rapidement déploré l'accident dénonçant dans un communiqué une nouvelle violence "envers un policier." "Sur un simple contrôle routier, une vie peut basculer", écrit encore le syndicat.
source : Nice Marin (17 février 2012)

jeudi 16 février 2012

Gueux (51) : Deux gendarmes blessés lors d'une collision avec des fuyards

Deux gendarmes ont été blessés après que leur voiture a été percutée par le véhicule de deux fuyards, également blessés, qui avaient refusé de se soumettre à un contrôle dans le département de la Marne, a indiqué lundi la gendarmerie de Champagne-Ardenne, dans un communiqué. Le véhicule a d'abord refusé le contrôle d'une patrouille de gendarmes mobiles de l'escadron de Reims au niveau de la commune de Gueux (Marne). Poursuivis, les deux fuyards ont enchaîné les infractions, roulant à plus de 150 km/h. Une patrouille de la brigade de Gueux a alors décidé d'intercepter les fuyards. Arrivés à leur hauteur, ceux-ci se sont déportés et sont venus percuter le véhicule des deux gendarmes, relate le communiqué. Les quatre personnes impliquées dans la collision, les deux gendarmes et les deux fuyards, ont été transportées à l'hôpital. Les deux militaires sont ressortis avec 4 et 21 jours d'ITT respectivement, tandis que les deux fuyards étaient en observation pour 48 heures. Une enquête est en cours. Les deux suspects pourraient être l'auteur d'un cambriolage à Gueux, selon les gendarmes.
source : AFP (13 février 2012)

Fontaine (38) : Un policier municipal frappé

Un jeune homme de 18 ans est en garde à vue depuis mardi soir à la suite d’une agression commise sur un policier municipal de Fontaine. Les faits ont eu lieu vers 18 h 30 dans le quartier Buissonnées à Fontaine. Tout commence lorsque les policiers municipaux décident de contrôler un jeune homme en train de pousser une moto. Des jeunes s’interposent pour tenter d’empêcher l’interpellation À la vue des fonctionnaires, le jeune homme aurait tenté de prendre la fuite avant d’être rattrapé par les policiers municipaux. Mais plusieurs personnes se trouvant à proximité du contrôle et connaissant le jeune homme ont décidé d’intervenir pour empêcher son interpellation. Les choses ont mal tourné et un des policiers municipaux qui tenait la moto en question a été frappé par plusieurs personnes, dont semble-t-il, le jeune homme qui la poussait depuis le début. Finalement, il a été interpellé et mis à disposition de la police nationale. Il a été placé en garde à vue au commissariat de Grenoble. Hier soir, la garde à vue du jeune homme a été prolongée. Il pourrait être présenté aujourd’hui au parquet de Grenoble qui décidera des suites à donner à l’affaire, et notamment si le dossier est suffisamment clair pour que le jeune homme soit jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Grenoble. Quant à la moto, elle a été récupérée par les jeunes qui ont tenté d’empêcher l’interpellation.
source : Le Dauphiné Libéré (16 février 2012)

Grigny (91) : un policier blessé à la Grande Borne

Un fonctionnaire de police a été blessé ce mercredi soir dans le quartier de la Grande-Borne, à Grigny, en marge d'une interpellation. Vers 20h30, les forces de l'ordre sont dans la cité afin de procéder à l'arrestation de deux individus. L'un d'entre eux est suspecté de recel de vol. Mais leurs proches s'interposent. Des pierres sont jetées en direction des policiers.
Un des agents est blessé à l'arcade sourcilière. Obligés de se retrancher dans un hall d'immeuble, les fonctionnaires doivent attendre des renforts afin de quitter les lieux en toute sécurité.

source : Le Parisien (15 février 2012)

mardi 14 février 2012

Pontault-Combaul (77) : fusillade, un policier blessé

Un homme armé d'un fusil de chasse, qui avait ouvert le feu sur des policiers, a été tué dans la nuit de lundi à mardi à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne.

Selon nos informations, cet homme de 42 ans, éboueur pour la ville de Pontault-Combault, en arrêt maladie depuis plusieurs mois pour dépression, est descendu dans la rue vers 1 heure du matin.
Accompagné de son gendre, il était armé d'un fusil de chasse à pompe, chargé de petits plombs. Selon les premiers éléments, les deux hommes pensaient avoir aperçu des rôdeurs autour des voitures. Récemment, le quartier aurait connu des actes de dégradation.

Les policiers, prévenus de coups de feu par des voisins, sont arrivés sur place, square Robert-Cassart, au milieu d'un quartier pavillonnaire. Ces fonctionnaires de la BAC municipale ont essuyé des tirs et demandé du renfort. A son arrivée, la BAC départementale a elle aussi essuyé des tirs et les policiers auraient répliqué après injonctions.

Le tireur, touché à la gorge, a succombé des suites de ses blessures peu après 2 heures. Le plus jeune des deux hommes a été interpellé. Un des policiers a été blessé à la main et à l'avant-bras. Ses jours ne sont pas en danger et il doit être opéré ce mardi après-midi, à la Clinique de la main de Pontault-Combault.

Comme son petit ami, la fille du tireur décédé a également été placée en garde à vue, soupçonnée d'avoir donné à son père des indications sur la position des policiers depuis le balcon de l'appartement familial, selon l'AFP. Son père comme son petit ami étaient connus des services de police pour des faits de petite délinquance.

La police judiciaire de Melun est en charge de l'enquête.

source : Le Parisien (14 février 2012)

lundi 13 février 2012

Chatou (78) : l'adolescent qui avait renversé un policier écroué

L'adolescent de 16 ans blessé par balle à un bras par un policier dans la nuit de vendredi à samedi à Chatou (Yvelines), après avoir percuté un autre policier avec un véhicule volé, a été mis en examen et écroué dimanche, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Ce jeune homme connu des services de police a été mis en examen par un juge d'instruction pour plusieurs chefs allant de "tentative d'homicide volontaire sur fonctionnaire de police" à "défaut de permis de conduire", en passant par "violences avec arme", "refus d'obtempérer" et "recel de vol", selon cette source.

Concernant le policier qui a fait usage de son arme, les premiers éléments de l'enquête tendent à confirmer la thèse de la légitime défense, avait expliqué samedi le parquet de Versailles.

source : Europe 1 (13 février 2012)

Lyon (69) : Un policier blessé à la tête à coup de barre de fer

Un policier qui, dans le cadre de son travail, intervenait dans le septième arrondissement de Lyon, a été agressé et sérieusement blessé à la tête. L’équipage avait été appelé, samedi peu avant minuit, pour une rixe rue Gabriel-Peri. A l’arrivée des forces de l’ordre, un homme de la communauté vietnamienne s’est précipité vers les fonctionnaires, armé d’une barre de fer. Il en a asséné un coup, violemment, sur le crâne d’un policier, qui a été conduit à l’hôpital. L’agresseur, en état d’ébriété, a été placé en garde à vue. Il a vaguement expliqué qu’il était venu porter secours à une jeune femme importuné par un groupe d’individus. En revanche, il a eu beaucoup de mal à expliquer pourquoi il s’en était pris à un policier. Les idées embrouillées par l’alcool, il n’aurait apparemment pas compris à qui il avait à faire. Il devrait être présenté au parquet aujourd’hui.

source : Le Progrès de Lyon (13 février 2012)

dimanche 12 février 2012

Alençon (61) : Un gendarme insulté et frappé à la gare

Une voyageuse énervée, un voyageur qui vient à son secours... Les deux prévenus ont été condamnés à de la prison avec sursis et à une amende.
Le 18 octobre dernier, en gare d'Alençon, les gendarmes sont amenés à effectuer des constatations sur un train en provenance du Mans et impliqué dans un accrochage dans la Sarthe. Naturellement, le train est resté immobilisé un moment, ce qui a eu le don de déplaire à une voyageuse, une femme âgée de 44 ans qui était alcoolisée ; elle s'est donc dirigée vers les responsables de la SNCF avec qui se trouvaient les gendarmes pour protester contre ce retard.

Un des militaires lui a demandé de s'écarter et de les laisser faire leur travail. Loin d'obtempérer, elle a insulté et violemment giflé ce gendarme, avant qu'elle ne soit maîtrisée. Voyant qu'on lui passait les menottes, un autre passager, un homme âgé de 31 ans, et demeurant à Sées a voulu intervenir et a donné un coup de tête au gendarme !

Tous deux devaient répondre de leurs actes devant le tribunal correctionnel ce jeudi ; la voyageuse avait affirmé lors de l'enquête qu'elle n'avait pas remarqué qu'elle avait affaire à un gendarme, pourtant en uniforme, ce qui a entraîné cette réflexion du président Chalamet : « L'alcool avait sérieusement troublé votre vision ! »

Elle explique à la barre : « Je me suis sentie agressée » (par le gendarme). Quant au jeune homme, il affirme : « J'ai essayé de calmer les choses ! » quand le président lui demande la raison de son intervention. Tous deux, inconnus de la justice, ont regretté les faits et se sont excusés.

La prévenue a été condamnée à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 200 €, le jeune homme à un mois de prison avec sursis et à une amende de 100 €. Tous deux devront verser des dommages et intérêts à leur victime.

source : Ouest France (11 février 2012)

Chatou (78) : Un policier renversé par un mineur

Un mineur âgé de 16 ans a été blessé par balle par la police dans la nuit de vendredi à samedi à Chatou (Yvelines). Vers 3 heures du matin, les forces de l’ordre sont intervenues dans un parking souterrain après un appel de riverains signalant la présence de personnes suspectes.

A leur arrivée, une voiture a foncé sur les policiers.
L'un d'entre eux a été blessé, tandis qu'au moins un de ses collègues a ouvert le feu sur la voiture, touchant le mineur à la cuisse. La voiture, volée, a terminé sa course dans un mur, le jeune homme a alors tenté de prendre la fuite à pieds, avant d'être rattrapé. Ses jours, ainsi que ceux du policier, ne sont pas en danger, selon des sources policières.

Huit chefs d'inculpation

«La légitime défense ne fait aucun doute dans cette affaire», précise Joël Alerte le délégué départemental du Syndicat SGP unité police. Le parquet de Versailles estime également que les premiers éléments de l'enquête tendent à conforter cette thèse.

Le jeune homme, connu des services de police, est visé par une information judiciaire ouverte par le parquet de Versailles pour huit chefs d'inculpation dont «tentative d'homicide volontaire sur fonctionnaire de police», «défaut de permis de conduire», «violences avec arme», «refus d'obtempérer», «recel de vol».

Une enquête a été confié à la sûreté départementale des Yvelines et à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) afin de déterminer les circonstances précises des faits

source : Le Parisien (12 février 2012)

Cavaillon (84) : Encagoulés et armés, ils tendent une embuscade aux policiers

Vendredi, 21 heures à la cité du Dr-Ayme. La nuit est fraîche mais pas très calme. Des jeunes rassemblent des containers et des poubelles sur la voie, en vue d’y mettre le feu. Les riverains se doutent qu’il ne s’agit pas de se réchauffer. Coups de fil au commissariat de la cité cavare. Qui décide de faire une descente en force.

Une douzaine d’hommes se rendent sur les lieux : des policiers municipaux et nationaux, la brigade anticriminalité en renfort. Arrivés à proximité du centre commercial du quartier, ils tombent nez à nez avec une vingtaine d’individus, encagoulés, gantés, et armés de pierres ou de parpaings.

Pour le commandant Dalverny, patron de la police cavaillonnaise, pas de doute : « Il s’agit d’une embuscade ». C’est en effet à un véritable caillassage des forces de l’ordre que se seraient livrés les incendiaires. L’intervention est difficile. Les policiers y laisseront des plumes.

Dans le feu de l’action, trois de leurs véhicules sont endommagés, rétroviseur cassé, pare-brise endommagé. Surtout, un policier national est blessé d’un jet de parpaing, en plein visage. Il souffre de diverses contusions et d’une fracture du nez. Dix jours d’incapacité totale de travail.

La police parvient à appréhender le responsable. Un mineur de 17 ans. Dans la confusion, les autres jeunes s’enfuient.

Le jeune interpellé est conduit immédiatement au commissariat de Cavaillon. Hier soir, tout est allé très vite pour lui : déféré au parquet d’Avignon, il a été présenté au juge pour enfants. Devant les charges accablantes qui pesaient sur ses épaules (embuscade, dégradation de bien public, outrage, coup et blessures avec ITT de plus de 8 jours sur agent de la force publique), le ministère public a requis un mandat de dépôt à son encontre.

« A priori, cette provocation répond à notre présence accrue dans le quartier, au renforcement de nos patrouilles » estime le commandant Dalverny. Mais ça ne va pas nous décourager, au contraire. »

La cité du Dr-Ayme n’avait pas vécu une telle échauffourée frontale entre forces de l’ordre et habitants depuis plusieurs mois.

Beaucoup d’habitants déplorent le caractère “délaissé” du quartier, pointant le manque de structures, de rénovation, d’encadrement des jeunes ou d’animations pour les familles. « C’est un quartier en déshérence et sans aucune structure sociale depuis longtemps » déplorait le maire de Cavaillon Jean-Luc Bouchet dans nos colonnes… C’était il y a près de trois ans, le 29 avril 2009.

source : Le Dauphiné Libéré (12 février 2012)

mercredi 8 février 2012

Bordeaux (33) : Huit policiers blessés dans une course-poursuite

Huit policiers bordelais ont été blessés dans la nuit de mardi à mercredi lors d'une course-poursuite avec un fourgon sur la rocade bordelaise.

A 2 h 30, après avoir croisé le véhicule tous feux éteints et stationné quai Wilson à Bègles, une patrouille de police a voulu effectuer un contrôle. C'est alors que le fourgon a brutalement démarré pour prendre la fuite en direction de la rocadeavant de se diriger à très vive allure vers le centre-ville de Bègles. Lorsqu'un véhicule de police est parvenu à le dépasser, le fourgon l'a volontairement percuté.

Le fourgon est ensuite revenu sur la rocade. Plusieurs véhicules de police sont parvenus à le dépasser. L'un d'eux a de nouveau été percuté, ainsi qu'un camion qui circulait sur la rocade. Bloqué par des véhicules qui se trouvaient devant lui, le fourgon a alors effectué une marche arrière, et est entré en collision avec une voiture de la brigade anti-criminalité (BAC) avant de repartir en marche avant.

Les deux policiers de la BAC qui étaient descendus de leur voiture ont fait usage de leurs armes, chacun à une reprise. Le fourgon a néanmoins poursuivi sa course, en heurtant à nouveau une voiture de police et un second véhicule de la BAC. Il a alors emprunté la sortie 16 à grande vitesse sans tenir compte d'aucune signalisation, cherchant encore à heurter les voitures de police lancées à sa poursuite.

Le véhicule a pris la direction de Gradignan quand les portes arrières se sont ouvertes et qu'un passager a jeté sur la route divers objets : barbecue, tricycle, diable... en direction des policiers lancés à sa poursuite.

Arrivés dans la zone de Bersol à Pessac, le fourgon a emprunté une voie sans issue. Après avoir stoppé, les deux occupants ont tenté de s'enfuir à pied. L'un d'eux a franchi l'autoroute mais a néanmoins pu être interpellé après s'être vivement opposé aux policiers, blessant légèrement l'un d'eux. Le second a été retrouvé alors qu'il tentait de se cacher dans les fourrés.

Les deux hommes, nés en 1989, ont été placés en garde à vue. Ils résident dans le Médoc, en Gironde. Ils étaient jusqu'à présent inconnus de la police, mais sont "bien connus des services de gendarmerie". Ils venaient d'acquérir leur fourgon. Le chauffeur a refusé de subir un contrôle d'alcoolémie. Le passager présentait une alcoolémie de 1,4 g/l.

Une perquisition a été réalisée à leur domicile, mercredi matin.

Selon la police, ils pourraient être poursuivis pour mise en danger de la vie d'autrui, conduite en état d'ivresse et refus d'obtempérer. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale.

source : Sud Ouest (08 février 2012)

lundi 6 février 2012

Vannes (56) : Deux policiers agressés à l’issue d’une interpellation mouvementée

Un homme a dérobé la bombe lacrymogène des policiers et l'a retournée contre eux. Les faits se sont produits après un face à face tendu avec un groupe de « fêtards » passablement éméchés à Vannes samedi matin.

Samedi 6 h 20, parc du Golfe à Vannes. Une patrouille de police intervient pour une « rixe sur la voie publique ». Là, les fonctionnaires se retrouvent face à un groupe d’une dizaine de personnes, éméchées et hostiles.

Selon le récit d’un policier, l’un des membres du groupe se détache et « outrage copieusement » ses collègues. L’individu est interpellé. Cependant, face à l’hostilité du groupe, il doit être relâché.

La police municipale en renfort

Les fonctionnaires laissent partir les « fêtards » et appellent du renfort. Une seconde patrouille se présente. Elle interpelle l’outrageur, qui, entre temps, s’est détaché de ses camarades. L’opération n’échappe pourtant pas à ces derniers, qui rappliquent. Le manège reprend. Pour maintenir le groupe à distance, l’un des policiers brandit sa bombe lacrymogène, sans en faire usage. C’est à ce moment là que l’un des assaillants s’en empare et la retourne contre les fonctionnaires. « Ils ont pris le jet en pleine poire », témoigne un policier.

La police municipale, mobilisée pour le marché, est également appelée en renfort. Les forces de l’ordre reprennent le dessus, récupèrent leur bien et interpellent leur agresseur. Les deux policiers sont conduits au CHBA pour y subir des examens. Ils écopent d'une journée d’ITT. De son côté, l’agresseur, un Vannetais âgé de 33 ans qui n’est pas « défavorablement connu des services », est placé en garde à vue.

Il a reconnu les faits, avant d'être présenté au Parquet de Vannes ce dimanche matin, précise un enquêteur. Il sera renvoyé devant le Tribunal correctionnel, en comparution immédiate, demain à 14 h 30. En attendant, ce soir, il dort en prison

source : Le Mensuel du Golfe du Morbihan (05 février 2012)

dimanche 5 février 2012

Melun (77) : un CRS blessé dans un guet-apens

Un CRS a été blessé, vendredi vers 20 heures, alors qu’il intervenait avec des collègues dans le quartier des Mézereaux à Melun pour un feu de poubelle. C’était certainement un guet-apens puisqu’une quinzaine de jeunes ont aussitôt attaqué les policiers, qui ont essuyé des jets de pavés. L’un des CRS a été sérieusement blessé à la cheville.

Il s’en sort avec sept jours d’incapacité totale de travail. Aucun des assaillants n’a été arrêté.

source : Le Parisien (05 février 2012)

jeudi 2 février 2012

Marseille (13) : un policier et un stadier blessés

Un policier et un stadier ont été blessés durant la demi-finale de la Coupe de la Ligue française remportée par Marseille contre Nice (2-1), mercredi, a indiqué le club marseillais.
Les policiers ont dû se positionner durant la mi-temps à proximité de la tribune où étaient rassemblés quelque 1.200 supporteurs niçois qui jetaient des pétards, engins pyrotechniques et divers projectiles.

L'un de ces policiers a été blessé à l'oreille par un jet de pétard, a indiqué Guy Cazadamont, responsable à la sécurité de l'OM. Un stadier a également été légèrement blessé.
Durant la mi-temps, l'arbitre de la rencontre a réuni les délégués et averti que la rencontre pourrait être arrêtée si les supporteurs niçois continuaient à jeter des pétards et autres engins pyrotechniques, selon M. Cazadamont.
Après plusieurs appels du speaker du stade, les jets ont cessé.
Des incidents se sont également produits à l'extérieur du stade, dans la zone où sont réunis les supporteurs du club visiteur, incidents provoqués par quelque 200 supporteurs niçois.
Au total, huit supporteurs niçois ont été interpellés.
Un peu plus tôt, des Niçois, qui venaient assister à la rencontre ont été agressés à bord de leur voiture.

source : Le Parisien (02 février 2012)