Les policiers brestois sont soulagés. Depuis un mois et demi, ils traquaient un homme de 28 ans, auteur présumé de violences volontaires, avec arme par destination, sur un de leurs collègues.
Le 11 mars dernier, en milieu d'après-midi, ce policier en tenue de 51 ans procédait à un contrôle de routine sur un axe très large et très fréquenté du quartier de Bellevue, l'avenue de Tarente, à Brest. Voulant forcer un motard qui semblait rouler à vive allure à s'arrêter, l'agent s'était positionné en face de lui, sur la chaussée.
Aux dires de nombreux témoins de la scène, la moto n'aurait pas ralenti avant le choc. Le fonctionnaire de police, grièvement blessé au bassin et aux membres inférieurs, n'a toujours pas repris le travail. Après le choc, le motard, tombé à terre, avait fui à pied, laissant derrière lui son casque et une botte, des pièces qui ont permis son identification rapide.
Un excès de vitesse
Depuis, toutefois, ce jeune homme, déjà connu de la justice, semblait avoir disparu. Jusqu'à dimanche soir où il a été interpellé à bord d'une Clio immatriculée dans le Finistère, pour un excès de vitesse sur l'autoroute A10, à la hauteur du péage de Saint-Arnoult (Yvelines) . Aux motards de gendarmerie qui l'ont arrêté, il n'a pu présenter de permis de conduire, et pour cause: un précédent jugement l'en avait privé pour une durée de deux ans. En consultant leur fichier, les gendarmes se sont surtout aperçus que le conducteur faisait l'objet d'un mandat d'arrêt. Il a été placé en rétention judiciaire puis écroué à la maison d'arrêt de Versailles. Son transfert vers Brest est envisagé pour demain.
source : Le Telegramme (03 mai 2011)
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