Défaut de permis de conduire en récidive, refus d'obtempérer, mise en danger de la vie d'autrui, infraction à la législation sur les stupéfiants, outrages, menaces de mort et pour finir violences volontaires sur agents de la force publique, en l'occurrence deux policiers du commissariat d'Epernay qu'il a roués de coups…
Telles sont les nombreuses infractions reprochées à un Sparnacien de 20 ans, Hassan Bouali, dont l'arrestation vendredi a donné du fil à retordre aux policiers lancés à ses trousses.
Tout commence vers 10 heures du matin rue de Reims à Epernay. Une patrouille repère Hassan Bouali au volant d'une Citroën AX. Le jeune homme étant bien connu au commissariat, les agents savent pertinemment qu'il n'a pas le permis de conduire. Ils décident de l'intercepter mais le chauffard accélère et prend la fuite vers Magenta dans des conditions périlleuses. Il manque de percuter plusieurs voitures. Des piétons sont obligés de reculer pour laisser passer le bolide qui déboule sur le parking du magasin Leader Price de Magenta. Là aussi, des clients doivent s'écarter. Le fuyard s'arrête, bondit du véhicule, se débarrasse d'un morceau de résine de cannabis (1,20 gramme) avant d'être rattrapé par les policiers.
Ces derniers tentent de le maîtriser sous un torrent d'insultes et de menaces de mort : « Bâtards ! Fils de p… ! Je vais vous tuer », etc... Il leur assène plusieurs coups de pied, tombe au sol avec l'un des policiers qu'il frappe à coups de poing dans les côtes.
Hassan Bouali parvient à se dégager mais il est finalement neutralisé avec une bombe lacrymogène. Le bilan est lourd pour le policier frappé au sol : douze jours d'incapacité totale de travail. Son collègue a subi trois jours d'ITT.
La course-poursuite s'étant terminée à Magenta, commune située dans le ressort du parquet de Reims, Hassan Bouali a fait l'objet d'une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de cette ville. Il a été condamné à dix mois d'emprisonnement dont six ferme avec maintien en détention. Les juges ont également révoqué un sursis de trois mois, soit au total neuf mois ferme à purger
source : L'Union (05 novembre 2008)
1 commentaire:
Avec toutes les infractions qu'il a commises...6 mois fermes c'est vraiment un cadeau!!!Encore un qui la prochaine fois n'hesitera pas à recommencer...courage aux collègues!!!
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