Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 4 août 2008

Cambolle (27) : Prison ferme pour outrages

Mercredi, A.-C. Mikano, 22 ans, était jugé pour violences et outrages sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en état de récidive. Samedi, vers 6 h, à Cambolle, les policiers d'Evreux soumettent cet automobiliste à un test d'alcoolémie qui s'avère positif. Quand ils lui demandent de les suivre au commissariat, il refuse et prend la fuite à bord de son véhicule.
« J'ai eu peur », explique-t-il.
« Un rodéo en pleine ville »
S'ensuit une course-poursuite à plus de 150 km/h avec les policiers. Leur avocate, Me Karine Alexandre, parle d'un « véritable rodéo ». La course finit à La Bonneville-sur-Iton où A.-C. Mikano a un accident. Mais il ne s'arrête pas ici et continue sa fuite à pied. Rattrapé par les policiers, il ne se laisse pas faire et les assomme de coups de pied tout en les insultant. Me Alexandre précise que les policiers ont été affectés par ces gestes et ces paroles. « Dans la voiture de police, il a craché et au commissariat, il a réitéré ses insultes ». Les deux policiers blessés lors de l'arrestation ont eu une interruption totale de travail de trois et cinq jours.
A.-C. Mikano reconnaît son refus d'obtempérer. Pour le procureur de la République, qui rappelle les condamnations antérieures de l'accusé, « la situation de M. Mikano est désespérée pour la justice ». Il requiert à son égard un an de prison ferme. « Il y a un moment où la justice doit se faire, il faut arrêter d'être conciliant. »
L'avocat de la défense, Me Taffou, plaide le fait que son client avait seulement opposé une résistance violente. « Les coups portés aux policiers ne sont pas volontaires, c'est le résultat de sa rébellion. » Il conteste également le délit de vitesse. « Mon client ne devait pas rouler à 150 km/h, ou alors, c'est un champion de Formule 1 ignoré ! » Le juge a suivi les réquisitions du procureur et prononcé une peine d'un an de prison
source : Paris Normandie (1er août 2008)

Aucun commentaire: