Le 13 mars, un homme, qui est recherché par la police pour exécuter une peine de prison, est identifié cours Clemenceau alors qu'il sort de discothèque. Les policiers veulent contrôler son identité. Refus. Le ton monte, l'homme jette un container à poubelles vers les policiers qui tentent de le maîtriser.
La situation continue de s'envenimer : un policier reçoit un coup de coude à la tête, la tête d'un second heurte le sol. Finalement menotté, l'homme continue de se débattre dans la voiture qui le mène au commissariat et profère des menaces de mort. La garde à vue ne se passe pas plus calmement.
Les bras croisés, le prévenu qui était jugé jeudi par le tribunal correctionnel d'Alençon pour rébellion, outrage, violence et menace de crime à l'encontre de personnes dépositaires de l'autorité publique, nie « avoir fait tout ça. Je voulais pas entrer dans la voiture mais j'ai pas mis de coups de pied, de coups de coude, rien. J'ai juste pas compris pourquoi on m'arrêtait. »
Le président ne trouve pas la version des policiers « invraisemblable ». Le substitut du procureur estime « avoir affaire à des violences volontaires. Il y avait volonté délibérée de commettre des violences et de porter atteinte à l'intégrité physique des policiers ».
Elle requiert la peine plancher de douze mois de prison avec maintien en détention. Le prévenu, détenu à Coulaines depuis les faits, est condamné à douze mois de prison dont six avec sursis mise à l'épreuve. Il devra aussi indemniser ses victimes.
source : Ouest France (30 avril 2011)
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