Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 13 mai 2008

Trappes (78) : Affrontements à la base de loisirs

L'interpellation dimanche soir à la base de loisirs d'un motard inconscient a provoqué des échauffourées entre jeunes et policiers.

Dix jeunes gens, âgés de 17 à 20 ans, ont été interpellés dimanche soir à la base de loisirs et aux abords du commissariat de Trappes après des affrontements avec les forces de l'ordre. A 21 heures, le responsable de la base prévient la police. Il se plaint d'un jeune homme juché sur une moto de cross, qui fait du rodéo et conduit dangereusement dans la plaine herbeuse.

« On l'a vu passer et repasser tout l'après-midi, se souvient un homme de 60 ans. Il faisait des roues arrière et terrorisait tout le monde avec sa machine. » Ce soir-là, il reste encore des badauds dans le parc qui ferme ses portes à 22 h 30. « Les pelouses étaient noires de monde, raconte un autre promeneur. C'est inconscient de faire de la moto dans ces conditions avec tous les enfants qui courent sans regarder. »

« Il terrorisait tout le monde avec sa machine »

Rapidement, les policiers parviennent à identifier le fauteur de troubles. Ils l'arrêtent et commencent à contrôler son identité. Un groupe d'une dizaine de jeunes gens se rapproche alors des fonctionnaires et les agresse. Les jeunes leur donnent des coups et projettent du gaz lacrymogène. Au cours de la bagarre, le motard parvient à prendre la fuite. Les forces de l'ordre quittent les lieux et appellent du renfort. Dix minutes plus tard, elles sillonnent la base avec deux voitures et reconnaissent le suspect. Mais, alors qu'ils tentent de l'interpeller, les policiers sont pris à partie par une trentaine de jeunes qui leur donnent des coups de pied et de poing. Les hommes de la compagnie départementale d'intervention (CDI) arrivent en renfort et six jeunes sont interpellés et placés en garde à vue.

Vers 21 h 30, une voiture se gare devant le commissariat. Quatre jeunes gens qui se trouvaient à la base de loisirs insultent les policiers dans la cour avant de prendre la fuite. Les fonctionnaires parviennent à les arrêter alors que leur véhicule est pris dans les encombrements. La garde à vue de ces jeunes, tous originaires du quartier du Valibout à Plaisir, a été prolongée de vingt-quatre heures.

source : Le Parisien (13 mai 2008)

lundi 12 mai 2008

Vendeville (59) : Un policier grièvement blessé

L’affaire remonte au 9 août dernier à Vendeville. Un riverain signale un cambriolage nocturne en cours. Alerte maximale. Des policiers progressent à pied dans la rue pour ne pas attirer l’attention. D’autres établissent un barrage. Brusquement, les deux cambrioleurs s’arrachent.
L’un au volant d’une Audi A3 volée dans un autre cambriolage quelques jours avant à Saint-André. L’autre au volant d’une grosse moto dont il vient de s’emparer dans la maison. Il pleut. Mickaël Wiplie, un Lillois de 24 ans au guidon de la moto, dérape et percute un candélabre. Il fuit à pied. Jean-Claude Prince, un Lillois de 25 ans, fonce au volant de l’Audi sur un policier à moto : ce dernier est grièvement blessé. Impressionnante série de fractures. Par recoupements, les enquêteurs réussissent à serrer le duo. « J’ai perdu le contrôle de l’Audi » prétend Prince, le client de Me Serge Cattelin. Cinq années de prison dont 6 mois avec sursis. Le second prévenu défendu par Me Chérifa Ben Mouffok écope de deux ans de prison.

source : Nord Eclair (08 mai 2008)

Thionville (57) : Il menace un contrôleur, violente un policier

On lui reproche d'avoir, le 8 mai, à Thionville, menacé un contrôleur de la SNCF, commis des actes de violence volontaire sur un fonctionnaire de police à l'aide d'un tournevis. Adriano Massivi nie. « Je vais vous expliquer », annonce-t-il calmement au président Thiry. « Je mange au Secours catholique, mais, hier, il était fermé, alors j'ai pensé aller au Luxembourg pour faire la manche et pouvoir manger quelque chose ». Adriano Massivi, Angolais selon ses dires, sans papier pour justifier de sa nationalité et de son domicile, prend le temps de raconter son histoire. « J'ai expliqué ça au contrôleur, mais quand la police est arrivée, elle n'a pas voulu m'écouter et ils m'ont jeté à terre... ».
Le président Thiry relit les procès-verbaux et plus particulièrement le témoignage, que confirmera devant la barre, le contrôleur. La scène décrite est pour le moins cocasse : « Une personne les pieds dénudés, affalés sur une banquette m'a dit qu'il faisait des allers et retours en attendant que le juge se prononce et qu'il restait dans le train pour ne pas avoir froid ». C'est lorsque le contrôleur envisage de dresser un procès-verbal pour absence de titre de transport que le ton prend une autre tournure. « Je me suis vraiment senti menacé, soutiendra encore l'employé de la SNCF, qui, devant l'agressivité croissante du passager du Metz-Thionville, préférera ne pas insister, prévenir le commissariat de police. Les forces de l'ordre montent dans le train à Thionville, ils invitent le prévenu à descendre. Ce dernier refuse. « Il a tout de suite opposé une résistance violente, soutient le policier agressé. Le tournevis, il l'avait en main et si ma collègue ne m'avait pas prévenu, je l'aurais eu dans les côtes ». Elle confirme. Catherine Galen, représentant le parquet, décrit un individu qui se victimise, mais qui est agressif, violent. Elle estime que les faits sont établis, graves, elle requiert 28 mois d'emprisonnement, avec mandat de dépôt, assortis de trois ans d'interdiction de territoire. Le tribunal tranchera : 24 mois ferme, assortis d'une interdiction de territoire pendant trois ans. Adriano Massivi a été conduit à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu.

source : Le Républicain Lorrain (10 mai 2008)

Melun (77) : Il blesse deux policiers en voulant fuir le commissariat

Deux ans de prison ferme. C'est la peine qu'encourt cet habitant de Melun, âgé de 29 ans, qui doit comparaître demain après-midi au tribunal correctionnel pour coups et blessures et une tentative d'évasion depuis le commissariat de Melun où il était placé en garde à vue vendredi dernier.

Les faits remontent à jeudi soir.

Le jeune homme passe la soirée chez un couple d'amis qui réside à Melun. Il est saoul et, très vite, le ton monte. Il s'en prend au compagnon de la femme, lui assène plusieurs gifles, coups de poing, coups de tête avant d'être interpellé par la police.

Mais, au commissariat, la situation dégénère à nouveau. Il profite d'un trajet jusqu'aux toilettes, hors de sa cellule de dégrisement, pour tenter de s'évader. Il lance ses chaussures au visage des deux agents qui l'encadraient et jette contre le mur une gardienne de la paix qui sera légèrement blessée. Le garçon court à travers le bâtiment. Il réussit à parcourir près de 200 mètres avant d'être stoppé au dernier moment, dans le sas d'entrée. Son retour en cellule n'est pas plus calme. Il agresse un policier en le jetant contre une porte. Le fonctionnaire, victime d'un traumatisme facial, écopera de deux jours d'incapacité totale de travail.

Placé en détention provisoire par le parquet de Melun samedi après-midi, le jeune homme, déjà connu des services de police pour des faits de violence, sera donc fixé sur son sort demain.

source : Le Parisien (12 mai 2008)

dimanche 11 mai 2008

Mazamet (81) : Un groupe vindicatif assaille le commissariat

Un policier tire pour se dégager

Nouveaux incidents vendredi soir à Mazamet. Cette fois, ils ont opposé certains éléments de la communauté locale issue de l'île française de Mayotte aux policiers en service au commissariat. Trois jeunes gens ont été interpellés à l'issue de violentes échauffourées au cours desquelles un policier a été contraint de faire usage de son fusil à pompe - un tir en l'air de sommation - pour dégager ses collègues pris à partie !

Tout a commencé par un banal match de football improvisé non loin de l'Hôtel de ville. Sans doute lassé par la durée des échanges et, surtout, leur intensité sonore, des riverains ont adressé une plainte par téléphone au commissariat. Peu avant 18 heures, une patrouille se rend sur les lieux pour réclamer un peu de retenue. Non sans mal, le calme revint. Las ! Quelques moments plus tard, nouvelles récriminations du voisinage. Les fonctionnaires revenus sur les lieux sont immédiatement pris sous un flot d'insultes et font fait l'objet de gestes déplacés.

Les policiers sont alors contraints d'utiliser une bombe de gaz lacrymogène pour pouvoir procéder à l'interpellation d'un jeune très démonstratif. Mais, les choses n'en sont pas restées là. Sans doute excité par un parent du quidam mis en cellule, un groupe de jeunes gens et jeunes adultes s'est présenté devant l'Hôtel de police vers 21 heures. « Un rassemblement agressif, voire très agressif », précise le sous-préfet Jacques Troncy, venu tôt hier matin apporter son soutien aux fonctionnaires et faire un point de situation avec les officiers.

Une hostilité parvenue à un tel degré qu'une équipe de la brigade anticriminalité du commissariat de Castres a été dépêchée en renfort… et, qu'un policier a fini par tirer un coup de feu en l'air pour faire reculer les belligérants. Des échanges de coups violents ont donc eu lieu, agrémentés de projections de canettes de boissons et de cailloux. Bilan : le pare-brise d'un véhicule de police a volé en éclats et un policier a été touché à une oreille par un coup -de-poing . Trois individus dont un mineur ont été placés en garde à vue.

source : La Dépêche du Midi (11 mai 2008)

mercredi 7 mai 2008

Armentières (59) : un policier blessé en intervention

Un policier du commissariat d'Armentières a été blessé cette nuit en intervention. Il tentait d'interpeller un individu qui venait de "brûler" un feu rouge et qui pris en chasse par la police avait pris la fuite en courant. L'arrestation se serait mal passée et le policier aurait été pris à partie par le chauffard. Il souffrirait d'une double fracture de la clavicule et de la hanche.

source : Nord Eclair (05 mai 2008)

samedi 3 mai 2008

Meurthe et Moselle : Un policier traîné sur plusieurs mètres

Deux hommes agités entrent dans le box du tribunal correctionnel. Ils font l'objet d'une procédure de comparution immédiate et sont encadrés par quatre policiers.
Le premier, petit et trapu, a l'œil droit tuméfié. Il est particulièrement nerveux et se plaint de maux de tête. Le second à sept points de suture à l'arcade sourcilière gauche.
Les faits qui leur sont reprochés sont sérieux. Le 1er mai, après avoir cambriolé une de leur connaissance, ils ont eu maille à partir avec les forces de l'ordre et leur fuite s'est transformée en course-poursuite.
Le conducteur qui ne respectait ni les feux rouges, ni les stops, ni les priorités, s'est trouvé prisonnier d'une voie sans issue. Un policier a alors tenté de lui confisquer les clefs de sa voiture. Il a été traîné sur plusieurs mètres et blessé.
Les deux prévenus ont demandé que le jugement de leur affaire soit reporté afin de préparer leur défense. L'avocate qui les représentait hier, a plaidé en faveur d'une remise en liberté.
Les deux prévenus ayant un casier judiciaire bien rempli, le tribunal a choisi de les placer en détention provisoire. L'affaire sera jugée le 30 mai..

source : L'Est Républicain (03 mai 2008)

Trappes (78) : Un policier blessé après les échauffourées

Interpellation mouvementée, mercredi soir à Trappes, où des policiers ont été pris à partie par des habitants de la cité. Appelés à 21 h 45 pour une tentative de vol de voiture, au square Henri-Wallon, les fonctionnaires sont tombés sur la famille de l'un des cambrioleurs ainsi que sur d'autres jeunes. Ils ont d'abord essuyé des insultes, puis des menaces de mort et enfin des projectiles.

L'un des fonctionnaires a été légèrement blessé par une pierre. Il a écopé d'un jour d'interruption de travail. Pour se dégager du guet-apens, les policiers ont fait appel à des renforts venus d'Elancourt et de Guyancourt. Finalement, deux hommes âgés de 20 et 26 ans ont été interpellés. Un troisième a été identifié et arrêté hier

source : Le Parisien (02 mai 2008)

Aussillon (81) : Un policier tabassé pendant une arrestation

Il venait d'arrêter un voleur jeudi soir lorsqu'un groupe de jeunes gens de la Falgalarié s'est jeté sur lui. C'est la troisième agression de ce type depuis fin 2007.

Vers 19h30 hier soir, six fourgons de CRS, soit une cinquantaine d'hommes de la Police Nationale sont arrivés en renfort sur Mazamet-Aussillon afin de se déployer tout au long de la nuit sur la cité et en particulier dans le secteur de la Falgalarié à Aussillon. C'est la toute première réponse apportée par l'Etat au très grave incident qui s'est produit la veille, jeudi soir vers 19 heures, au cours duquel un jeune policier ADS (adjoint de sécurité) du commissariat a été roué de coups.

Ce 1e mai en effet, vers 19 heures, la patrouille du commissariat de Mazamet, informée par radio, a croisé un véhicule qui venait tout juste d'être volé et au volant duquel se trouvait un jeune âgé de 17 ans environ. La patrouille suit la voiture volée. Affolé, le conducteur perd le contrôle et finit sa course contre un mur, près du pont de la Falgalarié, à la chaufferie collective. Le policier ADS sort du véhicule et se met à la poursuite du jeune voleur. Au niveau du rond point, plus à l'intérieur du quartier, il l'appréhende et tente de lui enfiler les menottes. C'était sans compter l'arrivée sur place d'une quinzaine de jeunes du quartier, des mineurs et de jeunes majeurs, qui s'en prennent violemment au policier en tenue. Ils dissimulent leur visage avec leur pull et le frappent à coups de poings et de pieds afin qu'il laisse partir leur camarade.

Lorsque le collègue de la patrouille rejoint la scène, au volant du véhicule de Police, le groupe se disperse dans les immeubles. Y compris le voleur.

Le jeune ADS est un solide garçon mais il souffre tout de même de nombreuses ecchymoses en particulier sur le thorax et derrière la tête. Son état a été estimé légalement à 4 jours d'ITT (interruption temporaire de travail).

Cet événement survient après plusieurs incidents ayant eu pour cadre cette cité populaire d'Aussillon où culminent de nombreux immeubles HLM.

Il y a tout juste une semaine (notre édition de mardi), l'interpellation d'un voleur decyclomoteur puis une opération de contrôles d'identité sur le même secteur s'étaient aussi déroulées dans une ambiance très tendue. Un policier avait été très légèrement touché ainsi que la voiture de police caillassée.

Et puis, comment ne pas faire le rapprochement avec le tabassage en règle dont avait été la victime un gardien de la paix, en centre-ville de Mazamet, entre Noël et le Premier de l'An 2008?

Le groupe de jeunes gens concernés par ces agissements ne serait pourtant formé que d'une vingtaine d'individus à peine. Mais ceux-ci semblent avoir largement dépassé le cap des incivilités pour devenir défiants et agressifs envers les forces de l'ordre.

Les policiers demandent des renforts, estimant que les effectifs de Mazamet ne sont pas suffisants. L'incident de jeudi soir le démontre cruellement puisque la patrouille de police était formée d'un agent titulaire et d'un policier en formation. Et ils se sont trouvés très seuls face à un groupe très déterminé.

Le manque d'effectif est dénoncé

source : La Dépêche du Midi (03 mai 2008)

Nice (06) : Un policier blessé par balles après le braquage d'une supérette

Un policier a été blessé par balles samedi à Nice lors de l’interpellation de deux individus qui venaient de braquer une supérette, a-t-on appris de source préfectorale.

Une vieille dame de 93 ans, qui se trouvait à son balcon, a été légèrement blessée au mollet par une balle perdue. Peu avant 11H30, deux individus casqués sont descendus de leur moto et ont braqué une supérette "cash alimentaire" dans le centre de Nice. A leur sortie, ils sont tombés sur une patrouille de police qui a tenté de procéder à leur interpellation. Un échange de coups de feu s’en est suivi. Un policier a été atteint par deux balles, apparemment au niveau du bras. Ses jours ne sont pas en danger. Deux autres policiers ont été contusionnés lors de l’interpellation. Les deux individus ont été placés en garde à vue. Selon les premiers éléments de l’enquête, ils avaient déjà braqué la même supérette la veille. La police judiciaire a été saisie

source : AFP (3 mai 2008)