Une violente bagarre , en fin de nuit au centre ville de Castres, a fait six blessés dont trois policiers. Un jeune homme qui a reçu des coups de couteau a été héliporté à Toulouse
Encore une nuit alcoolisée qui finit mal en centre ville ! Une très violente bagarre a opposé une vingtaine de belligérants durant une bonne heure rue d'Empare à Castres. Le résultat de cette violence est lourd : six blessés . Trois des protagonistes et trois policiers venus tenter de ramener le calme.
Les faits se sont déroulés entre 6 heures et 7 heures. A l'heure de ce que les fêtards nomment « l'after ». C'est-à-dire après : après le pub et après la discothèque ! Enchaînement sur fond d'alcool qui représente de plus en plus un cocktail explosif. La bagarre s'est déroulée rue d'Empare, dans l'Écusson castrais, aux abords de l'établissement le Living-room. Elle était d'une telle ampleur qu'il a fallu une rapide intervention d'une patrouille de police. Hélas, les fonctionnaires ont été rapidement débordés par le nombre. Trois ont été blessés dans les échauffourées, dont un sérieusement à un bras. Devant la détermination des quidams à en découdre, les services de police locaux ont fait appel à des renforts en provenance de Mazamet, Graulhet et Albi. Des éléments du Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) ont même été appelés. Il faut dire que la violence avait pris une tournure qui pouvait à tout moment virer au drame… Drame qui n'est d'ailleurs pas à exclure à cette heure.
Victime héliportée à Toulouse
Des armes blanches ont en effet été sorties par des protagonistes. Couteaux dont ils ont fait usage ! Un jeune homme (âgé d'environ 25 ans) a été grièvement touché à plusieurs reprises. Il semblerait que des coups lui aient été portés à la gorge, à la cuisse et au thorax. Son état inspirait hier de vives inquiétudes, à tel point qu'il a fallu le transporter à Toulouse. Malgré les tensions et les agressions dont ils ont fait l'objet, les policiers ont réussi à interpeller plusieurs individus dont deux étaient toujours en garde à vue hier. Ils pourraient être impliqués dans les coups de couteau qui ont été portés. L'enquête en tout cas ne fait que commencer pour déterminer toutes les responsabilités.
source : La Dépêche du Midi (10 janvier 2011)
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