Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




samedi 29 mars 2008

Nantes (44) : Trois policiers blessés par un ado de 16 ans

Quatre jeunes gens, soupçonnés d'avoir volé une voiture, ont été interpellés à Nantes. L'un d'entre eux s'est rebellé.


Quand ils ont vu une voiture de police dans leur rétro, quatre jeunes ont pris leurs jambes à leur cou, abandonnant le véhicule, pas loin du quai de la Fosse, à Nantes, vendredi, peu après minuit. Dans le genre suspect, on ne pouvait pas faire mieux. Alors, les policiers eux aussi se sont mis à courir aux trousses des quatre jeunes gens, qui se sont scindés en deux groupes.

Quelques instants plus tard, les fonctionnaires ont interpellé deux premiers suspects. Puis deux autres. Mais là, ça s'est mal passé. Un jeune homme de 16 ans a voulu échapper mordicus à son interpellation. Il s'est violemment débattu, blessant légèrement deux policiers. Un troisième a reçu un coup sévère : il pourrait avoir le nez cassé et devait passer des examens.

Les quatre jeunes ont été placés en garde à vue. Ils sont tous originaires du même quartier de Nantes. Pendant leurs auditions, ils ont expliqué qu'ils ne comprenaient pas pourquoi ils avaient été interpellés. Les uns disent avoir fait du stop, les autres assurent qu'ils ne savaient pas que la Ford Fiesta était volée.

Hier soir, l'enquête se poursuivait. Le procureur n'avait pas décidé des suites à donner à l'affaire

source : Ouest France (29 mars 2008)

jeudi 27 mars 2008

Reims (51) : Il met en joue trois policiers, trois mois ferme

Tribunal correctionnel de Reims. Henri H. était jugé mardi selon la procédure de comparution immédiate pour des violences volontaires commises sur des policiers, avec une arme.
Samedi dernier, Henri H. boit. Beaucoup, avec des copains. Quand le président lui demande ce qu’il a bu, le prévenu répond: « De l’alcool. J’m’en rappelle plus. » Il ajoute juste après: «Du pastis, du Ricard… Un p’tit litre. » Rires dans la salle.
Au cours de la soirée, l’homme rentre chez lui dans le quartier du Petit-Bétheny. Mais au moment de partir, il a emporté une bouteille d’alcool qui ne lui appartenait pas. Ce que n’ont pas apprécié ses hôtes. Le différend s’est envenimé et la police a dû intervenir.
Le président raconte : « Quand les policiers sont arrivés, vous les avez menacés… ».
Le prévenu nie : « Non, j’ai juste sorti l’arme, c’est tout. » Mais le président Craighero insiste : « Vous leur avez demandé ce qu’ils étaient venus faire ici. Vous aviez le doigt sur la gâchette. »
Henri H. ne semble pas comprendre : « Oui c’était une « neuf », mais il n’y avait rien dedans. »
Le président du tribunal poursuit son discours pédagogique : « Mais monsieur, on ne brandit pas une arme vers des policiers! ».
Rmiste, le quinquagénaire n’a jamais travaillé de sa vie. L’avocat des trois policiers mis en joue a réclamé des dommages et intérêts. Me Busy éclaire différemment cette affaire qui aurait pu se terminer en drame : « Le prévenu avait la carabine sur la hanche. Quand un des policiers s’est
saisi de l’arme, il a appuyé sur la gâchette! Les policiers étaient en droit de se demander si l’arme était chargée… »
Le substitut du procureur de la République a requis un an de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, avec obligation de se soigner et interdiction de fréquenter les débits de boissons ou de détenir une arme.
« Le soir des faits, on a peut-être évité un drame de justesse. Il a mis en joue les policiers et pressé la détente! ».
Pour l’avocate de la défense, la situation « est dramatique car mon client ne se rend pas compte de la gravité de ses actes. »
Me Cordier-Dumetz salue d’ailleurs le sang-froid des policiers « qui ont su se maîtriser, c’est une chance. Ils auraient pu dégainer ».
Pour elle, Henri H. « a besoin de soins et d’aide. »
Le tribunal a condamné le prévenu à trois mois de prison ferme et a ordonné son maintien en détention.
Il devra vers 200 euros de dommages et intérêts à chacun des policiers

source : L'Union (27 mars 2008)

mercredi 26 mars 2008

Toulouse (31) : Incendie, six policiers incommodés par les fumées

Deux équipes du Smur (service mobile d'urgence et de réanimation) sont intervenues pour soigner vingt-quatre personnes incommodées par les fumées toxiques. Dix d'entre-elles ont été conduites à l'hôpital Purpan dans la nuit, neuf placées aux urgences et une sous surveillance continue. Des victimes auxquelles il faut ajouter 6 fonctionnaires de police également incommodées par les fumées lors des opérations d'évacuation. L'état de santé de toutes ces personnes n'inspiraient pas d'inquiétude.

18 locataires ont fait l'objet de visites approfondies dans leur appartement par les pompiers et la police.

Cinq personnes ont été relogées durant la nuit à l'hôtel Terminus, rue Bayard. Elles ont pu regagner leur logement hier, en milieu de matinée.

Deux appartement sont détruits dont un partiellement.

Cette résidence privée de co-propriétaires construite en 1975 pour les étudiants du Mirail compte près de 500 locataires répartis dans 135 appartements type T1.

source : La Dépêche du Midi (25 mars 2008)

Valenton (94) : Garde à vue après le caillassage de policiers

Trois jeunes gens, dont deux mineurs, devaient être déférés hier devant le parquet de Créteil après des affrontements avec la police dimanche à Valenton. Tout commence aux alentours de 16 heures, rue du Colonel-Fabien. Des policiers de la brigade canine tentent de contrôler un jeune qui circule sans casque sur une minimoto non homologuée.

Mal leur en prend. Le jeune homme prend la fuite puis glisse et chute. Une poursuite à pied s'engage. La scène se déplace chemin des Aulnettes. Les policiers lâchent leur chien, muselé, qui fait trébucher le fuyard.

Deux tirs de flash-ball

Il est interpellé. Alors que les policiers attendent une dépanneuse pour enlever le deux-roues, une cinquantaine de jeunes apparaissent et jettent des projectiles dans leur direction. Une bouteille en verre atteint l'un d'eux à la tête. Les policiers demandent des renforts et tirent au flash-ball, deux fois, pour disperser leurs assaillants.

Bilan de l'opération : trois interpellations, des jeunes âgés de 16, 17 et 24 ans, dont le conducteur de la minimoto et un policier blessé qui bénéficie de cinq jours d'arrêt. Sans oublier trois voitures hors service : pare-brise cassé, rampe de gyrophare dégradée, impacts sur les carrosseries. Du coup, le syndicat Unsa police s'est interrogé hier sur les difficultés d'exercer le « métier de policier » et la manière de « faire tourner le service public avec des moyens de plus en plus déplorables ».

Ainsi, la compagnie départementale d'intervention (CDI), après l'épisode de dimanche, a vu le nombre de ses voitures immobilisées porté à cinq et ne dispose plus que de deux véhicules pour tout le département.

source : Le Parisien (26 mars 2008)

Strasbourg (67) : « Un comportement de sauvage »

Jeudi, les policiers sont appelés à intervenir pour un vol à la portière à l'angle de l'avenue de Colmar et de la route de la Meinau à Strasbourg. Sur place, l'homme est maintenu par un fonctionnaire.
Le policier en congé explique à ses collègues avoir assisté à toute la scène. Alors qu'il procédait à son interpellation, le mis en cause s'est débattu et lui a asséné un coup de poing
.
« J'étais dans un état second. J'avais pris des médicaments », commente à la barre le prévenu. Agé de 35 ans, et déjà bien connu de la justice, il précise être en proie « à des problèmes » et bénéficier « d'un suivi psychologique ».
Le substitut du procureur, Bernard Belotte, fustige le « comportement de sauvage » du prévenu, qui a « décoché un coup de poing » à la victime « pour qu'elle lâche son sac et au policier qui l'appréhendait ».

« En récidive de récidive »

« C'est quelqu'un qui se balade armé, qui a déjà commis des faits identiques. On est aujourd'hui en récidive de récidive. C'est la raison pour laquelle je requiers la peine plancher de trois à quatre ans d'emprisonnement ferme, avec maintien en détention ».
Me Michèle Bildstein commence sa plaidoirie en parlant de « la lucidité » du trentenaire. « Il admet lui-même que son comportement n'est pas admissible. » Le conseil prône une obligation de soins pour son client.
Karim Singuerle a été condamné hier à trois ans de prison dont un an avec sursis et mise à l'épreuve. Il a l'obligation de se soigner et de travailler.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (26 mars 2008)

Mulhouse (68) : Coûte que coûte

Tranquille et résigné dans son blouson, le jeune majeur qui se tient devant les juges en comparution immédiate n'a rien à voir avec le fou furieux qui a blessé deux policiers en tentant de fuir coûte que coûte un contrôle vendredi peu après 0 h. Pourtant c'est le même garçon. L'histoire, dont l'épilogue se déroule au tribunal, débute avenue Briand (DNA du 22 mars). Dans la nuit de jeudi à vendredi, une patrouille aperçoit deux scootéristes se tirer la bourre. Au lieu de s'arrêter aux signaux, les bolides filent : la patrouille prend en chasse l'un d'eux. Le fuyard se retrouve coincé rue de Brunstatt. Plutôt que de se rendre, il fonce sur trois policiers avec son scooter. « Vous avez percuté volontairement le premier, donné un coup de pied au deuxième, puis foncé sur un brigadier-chef de la BAC (sérieusement blessé à une main) avant de chuter », résume la présidente Cécile Garnier. « J'étais sous l'emprise de l'alcool. je ne sais pas ce qui m'a pris », explique Jeffrey Birba, 18 ans. « Un contrôle judiciaire lui interdisait de se rendre à Mulhouse », rappelle Stéphanie Issenlor, du parquet, à l'intention du tribunal. En situation de récidive légale, ce « jeune majeur qui a toute sa vie à reprendre en main », selon son avocate Magalie Spaetty, a été condamné à 18 mois de prison ferme et 18 mois avec sursis mise à l'épreuve.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (26 mars 2008)

mardi 25 mars 2008

Coignières (78) : Deux policiers blessés par le client d'une discothèque

Deux policiers ont été blessés dans la nuit de samedi à dimanche par le client d'une discothèque à Coignières (Yvelines). Les policiers avaient été appelés vers quatre heures du matin à la discothèque Le Lokomia club pour mettre un terme à une rixe entre plusieurs clients, dont l'un fortement alcoolisé et très virulent.

A leur arrivée, les policiers ont essayé de parlementer avec ce client, mais ce dernier les a frappés à coups de pied et de poing, les blessant tous les deux au visage.

L'un des fonctionnaires souffre d'une fracture du nez.

L'agresseur a finalement pu être maîtrisé par les forces de l'ordre. Il a été hospitalisé pour déterminer son taux d'alcool dans le sang puis placé en garde à vue.

source : AFP (23 mars 2008)

Annezin (62) : Outrages et rébellion

Mercredi, 21 h 40. Les policiers sont appelés pour un différent virulent, rue du Capitaine-Coussette. Entre un homme et sa belle-fille.
Quand les policiers arrivent, l’Annezinois n’est pas là. Il sort du garage, agressif, et commence à insulter les fonctionnaires, tente d’en frapper un.
Maîtrisé, il est interpellé mais ne s’arrête pas là. Il leur crache dessus et menace de mort les trois policiers de la BAC. Entendu dans le cadre de sa garde à vue, l’homme a reconnu les faits. Il devra répondre de violences, outrages et rébellion et menaces de morts devant le tribunal le 7 novembre.

source : Nord Eclair (22 mars 2008)

samedi 22 mars 2008

Valentigney (25) : Moto lancée sur les policiers

Le pilote est convoqué devant le tribunal pour violences avec arme par destination.

Jeudi 20 mars, milieu d'après-midi. À Valentigney, une patrouille de police surveille des jeunes gens en moto et sans casque dans le secteur des Buis. Au moment d'interpeller l'un d'entre eux, le motard tente d'échapper à leur contrôle en montant vers le centre équestre.
Se sentant pris au piège sur un chemin forestier, l'homme effectue un demi-tour, se met en amazone puis lâche sa moto tout en la lançant sur le véhicule de police.
Les agents, dans la voiture, n'ont que le temps de sortir... Le chauffard est interpellé quelques minutes plus tard. Il est conduit au commissariat. La moto, qui avait été volée le 15 mars à Villars-lès-Blamont, est saisie.
Le Boroillot interpellé, âgé de 20 ans, très connu des forces de l'ordre, a été placé en garde à vue. Remis en liberté, il est convoqué le 2 juin devant le tribunal correctionnel pour violences avec arme par destination sur personne dépositaire de l'autorité publique, refus d'obtempérer.

source : L'Est Républicain (22 mars 2008)

vendredi 21 mars 2008

Avignon (84) : Un an de prison pour avoir caillassé la police

Un Avignonnais âgé de 18 ans a été condamné par le tribunal correctionnel d'Avignon à la peine d'un an de prison pour "violences sur personne dépositaire de l’autorité publique en état de récidive". Mardi dernier, des policiers qui effectuaient un contrôle routier sur la rocade d'Avignon avaient reçu des pierres lancées par plusieurs jeunes.

Lors de l’audience, cet Avignonnais a nié les faits reprochés malgré la mise en cause formelle de plusieurs policiers qui l’ont reconnu et d’un mineur interpellé en sa compagnie. Outre l'application de la peine plancher d'un an de prison ferme, le tribunal a révoqué une mesure de sursis avec mise à l'épreuve de 3 mois. Le mineur sera jugé prochainement par le tribunal pour enfants.

source : La Provence (14 mars 2008)