Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 26 juillet 2005

Lyon (69) : huit mois de prison pour le mari irascible

Après avoir molesté son épouse il s'en était pris aux policiers venus le maîtriser

Choukri, 40 ans, a beau faire des efforts pour travailler, il n'a visiblement pas résolu son problème avec la boisson. Déjà condamné à plusieurs reprises pour des conduites en état alcoolique, il a particulièrement le vin mauvais quand on vient lui demander des comptes comme en témoigne une sanction récente pour rébellion sur son casier judiciaire. Vendredi soir, peu après 22 heures, son épouse et mère de ses quatre enfants a appelé les services de police à la suite de violences qu'elle venait de subir dans leur appartement de la rue Félix-Faure dans le troisième arrondissement. L'équipage s'étant rendu sur place a eu toutes les peines du monde à calmer l'individu qui, refusant de se laisser embarquer, a distribué les coups, blessant trois gardiens de la paix et outrageant un quatrième en le menaçant de mort. Jugé dans le cadre des comparutions immédiates, il a été hier condamné à 8 mois de prison et à verser des dommages et intérêts à ses victimes.

source : Le Progrès de Lyon (26 juillet 2005)

mercredi 13 juillet 2005

Reims (51) : Course-poursuite en ville - trois mois ferme

Lundi, vers 17 h 45, à l'occasion d'une patrouille rue Voltaire à Reims, des policiers repèrent un conducteur qui démarre en trombe. Ils décident de le contrôler et à l'aide du « deux tons » et du gyrophare, lui font signe de s'arrêter. Mais l'homme n'est pas de cet avis, il poursuit sa route à toute vitesse jusqu'à la rue des Augustins, non loin de son domicile.
Rattrapé par les policiers, le conducteur refuse de donner son identité. Quand les policiers tentent de le menotter, il se rebelle et porte des coups tout en injuriant les trois fonctionnaires de police. Finalement, cinq policiers seront nécessaires pour maîtriser l'homme qui se débat copieusement. Deux des policiers auront finalement des incapacités de travail de 1 et 6 jours.
Poursuivi pour violences volontaires, outrages envers des fonctionnaires de police, rébellion et - pour couronner le tout - conduite sans permis, Lionel Escotte (39 ans) était jugé hier par le tribunal correctionnel de Reims selon la procédure de comparution immédiate. « Je suis en dépression, j'ai plein de problèmes. » s'est plaint le prévenu. « Je touche 400 euros pour ma concubine, les trois enfants et moi ». A la suite d'une électrocution qui s'est produite en février dernier, Lionel Escotte est en arrêt maladie.

Accident du travail

Son casier judiciaire ne parle pas en sa faveur puisque - comme le note le président - il porte mention de 30 condamnations « malgré les effacements automatiques dûs aux différentes amnisties ! ». Lionel Escotte, qui « regrette » les faits qui se sont déroulés lundi en fin d'après-midi, affirme que « depuis deux ans », il fait « tout pour s'en sortir ».
Le substitut du procureur de la République a requis sept mois de prison dont trois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve avec obligation de se soigner, de travailler. Le ministère public a demandé au tribunal de placer le prévenu sous mandat de dépôt. « La conduite de Lionel Escotte a été intolérable. Aujourd'hui, il a l'air calme mais le jour des faits, il était acharné. Or les policiers ne sont pas responsables de ses problèmes personnels. ».
Me Chauveaux a mis en avant le fait que Lionel Escotte n'a « pas fait parler de lui depuis deux ans » et ses « efforts pour sortir de la délinquance, qui ont malheureusement été mis à mal par un accident du travail puis une dépression ». Pour l'avocat, le prévenu « a besoin de soutien et d'un suivi médical et social. »
Le tribunal a condamné Lionel Escotte à trois mois de prison ferme. Il devra verser 400 € de dommages et intérêts à un policier qui s'est constitué partie civile. Le tribunal a ordonné le placement en détention du prévenu dès hier soir.

source : L'Union (13 juillet 2005)

mardi 5 juillet 2005

Evreux (27) : Le fuyard fonce sur les policiers

Au volant d'une voiture volée, il avait tenté d'échapper aux policiers, n'hésitant pas à les percuter en dernier recours. Il a été jugé en comparution immédiate.

L'auteur d'un vol de voiture qui avait tenté d'échapper à des policiers à Evreux jeudi soir et avait percuté leur véhicule à Acquigny, a été condamné hier à une peine de prison ferme par le tribunal d'Evreux, dans le cadre d'une comparution immédiate.
Les faits se sont produits vers 20 h, jeudi. Deux fonctionnaires de la brigade anticriminalité (Bac) d'Evreux repèrent une voiture signalée volée et tentent d'intercepter le conducteur. Ce dernier prend la fuite au volant de la Peugeot 307 et les entraîne dans une course folle à travers les rues du quartier de Nétreville. Il s'engage ensuite sur la RN 154 en direction de Louviers.

A 190 km/h puis à pied

Lancé à près de 190 km/h, voyant qu'il ne parvient pas à semer les policiers, il prend la sortie d'Acquigny et se retrouve bloqué par ses poursuivants à un rond-point. Il tente alors le tout pour le tout, et fonce sur la voiture des fonctionnaires. La collision l'immobilise. Les deux policiers sont commotionnés, l'un d'eux fait d'ailleurs l'objet d'un jour d'ITT.
Pour autant, le malfaiteur ne désespère pas et reprend la fuite, à pied cette fois. Les policiers de la Bac sont rejoints par des gendarmes et des fonctionnaires de police de Louviers. Ces derniers retrouvent le fuyard caché dans un fourré. Il est interpellé et placé en garde à vue.
Présenté samedi au parquet d'Evreux, ce jeune ébroïcien est placé en dépôt temporaire jusqu'à sa comparution devant la justice, hier après-midi. Il répondait de violence volontaire sur personnes dépositaires de l'autorité publique avec arme par destination (la voiture volée), mise en danger de la vie d'autrui, refus d'obtempérer, défaut de permis de conduire, dégradation de bien privé et public (les deux voitures) et recel de véhicule volé. Agé de 19 ans, multirécidiviste, il écope de 12 mois de prison ferme.

source : Paris Normandie (05 juillet 2005)