Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3 h 45, une patrouille de police qui remonte le boulevard de Sévigné, à Saint-Brieuc, aperçoit un homme sur le trottoir, qui semble les appeler. Au moment où les forces de l'ordre arrivent à sa hauteur, ce dernier lance une bouteille en verre dans leur direction, puis, armé d'un épais madrier d'environ 1,20 m de long, assène des coups sur la vitre et la portière du véhicule, côté passager.
Tandis que le chauffeur met la voiture à l'abri quelques mètres plus loin, une gardienne de la paix sort immédiatement pour tenter de l'interpeller.
Loin de prendre peur, ce Lannionnais de 32 ans, domicilié à Saint-Brieuc, lui assène un violent coup qu'elle pare au moyen de sa lampe torche.
Au moment où il s'apprête à la frapper une seconde fois, elle sort son arme de service et tire un coup de feu en l'air.
Pendant ce temps, ses deux collègues l'ont rejointe. S'en suit une bagarre au cours de laquelle l'un des policiers, en parant un coup avec son tonfa, aura le bras cassé (45 jours d'ITT).
Violence gratuite
Finalement interpellé et conduit au commissariat, l'homme n'a pas pu expliquer cette violence gratuite. Inconnu des services de police et n'ayant, a priori, aucun antécédent psychiatrique, il avait une alcoolémie de 0,6 g et avait fumé du cannabis pendant la soirée.
Déféré et écroué hier après-midi, il sera jugé demain dans le cadre de la procédure de comparution immédiate.
source : Le Telegramme (19 avril 2009)
1 commentaire:
Il faut l'environner pour savoir si c'est réellement "fortuit" ou "gratuit"... il preut exister d'autres fondements moins apparents.
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