Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 11 mars 2004

Orly (94) : En liberté après avoir cassé le nez d'une policière

Un individu connu des services de police qui a cassé le nez d'une policière est ressorti libre du tribunal en attendant son jugement, renvoyé en avril. Tout remonte à vendredi soir dernier. Un contrôle de routine, à Orly, au cours duquel un jeune homme se débarrasse d'un paquet suspect à la vue des policiers.
Kadiombi, 20 ans, est connu et reconnu, il prend la fuite à pied. Les policiers appellent en renfort leurs collègues, au commissariat de Choisy-le-Roi. Dans sa fuite, le suspect appelle à diverses reprises d'autres jeunes à la rescousse. Quand les policiers le rattrapent, il se débat, crache à plusieurs reprises au visage des policiers. Soudain, il donne un coup de tête à une policière alors qu'on tente de le menotter. La fonctionnaire s'écroule, choquée. Elle est transportée à l'unité médico-judiciaire où le médecin constate une double fracture du nez avec déviation de la cloison nasale et prescrit douze jours d'incapacité de travail. Avant de pouvoir partir, les policiers sont la cible de jets de pierres de jeunes venus « secourir » le suspect. Deux fonctionnaires sont touchés, sans gravité. Déféré au parquet de Créteil avec un des jeteurs de pierre, Kadiombi est renvoyé devant le tribunal pour y être jugé en comparution immédiate. Devant les juges, il choisit de pouvoir affiner sa défense avec son avocat, l'affaire est donc renvoyée au 14 avril. Les juges ordonnent la remise en liberté des prévenus. « Jusqu'où faudra-t-il frapper un policier pour qu'un délinquant soit maintenu en détention ? », interroge aujourd'hui le syndicat Alliance Police.

source : Le Parisien (11 mars 2004)

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